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Relation entre l'alliance thérapeutique, la santé mentale ainsi que la satisfaction envers la thérapie au cours d'un processus psychothérapeutique chez l'adulte

Boutin, Mélanie January 2005 (has links) (PDF)
La description et l'évaluation de l'alliance thérapeutique représentent un champ d'études majeur en psychothérapie depuis les vingt dernières années. C'est ainsi que plusieurs études ont démontré que l'alliance thérapeutique est un facteur essentiel d'une psychothérapie efficace. Puisque le changement thérapeutique est généralement associé à l'atteinte d'une bonne santé mentale, il est raisonnable de croire que l'alliance thérapeutique puisse être associée à la santé mentale des clients. L'objectif de cette recherche est de vérifier, dans un premier temps, la relation entre l'alliance thérapeutique et la santé mentale, selon des indicateurs de détresse et de bien-être psychologiques, auprès de clients engagés dans un processus psychothérapeutique. Dans un deuxième temps, elle tente de vérifier le lien entre l'alliance thérapeutique et le niveau de satisfaction des clients envers la thérapie. L'échantillon comprend 90 personnes, âgées de 18 ans et plus, ayant complété un minimum de trois séances en thérapie. Ces personnes ont répondu à un questionnaire auto-administré comprenant : 1) une mesure de l'alliance thérapeutique au moyen de la version française du California Psychotherapy Alliance Scale; 2) des mesures de détresse psychologique au moyen de la Mesure du stress psychologique, de l'Inventaire de Symptôme-10 et de l'Inventaire de dépression de Beck; 3) des mesures de bien-être psychologique au moyen de la Mesure d'actualisation du potentiel, de l'Échelle de satisfaction de vie, de l'Échelle du sens à la vie et de l'Échelle d'estime de soi de Rosenberg; 4) une mesure de satisfaction envers la thérapie au moyen de l'Échelle de satisfaction; 5) des questions portant sur les caractéristiques socio-démographiques. Les résultats obtenus indiquent que l'alliance thérapeutique est reliée significativement à la santé mentale et à la satisfaction des clients envers la thérapie. Néanmoins, l'alliance thérapeutique est davantage reliée aux de bien-être psychologique ainsi qu'à la satisfaction des clients envers la thérapie. Seul un indicateur de détresse psychologique, la dépression, s'est montré faiblement relié à l'alliance thérapeutique. Par ailleurs, l'alliance thérapeutique est corrélée positivement à la santé mentale et ce, principalement chez les clients ayant complété entre 11 et 20 séances de thérapie et ceux âgés de 35 ans et plus. Cette étude permet de conclure qu'il y a effectivement une relation entre l'alliance thérapeutique, la santé mentale et la satisfaction des clients envers la thérapie, mais qu'il faudra, dans les recherches futures, prendre en considération certains facteurs, notamment l'âge, le nombre de séances complétées ainsi que, chose étonnante, le motif de consultation des clients.
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Étude de la dissociation, du stress physiologique et de la mémoire en fonction de la présence d'un état de stress post-traumatique chez des adolescents résidant en centre jeunesse

Girard, Audrey January 2006 (has links) (PDF)
L'état de stress post-traumatique (ESPT) est une psychopathologie qui peut survenir à la suite d'une exposition à un événement traumatisant. Dans la population générale, de 8 à 10% des gens présenteront un ESPT au cours de leur vie. Les unités fermées constituent un excellent milieu pour l'étude de ce phénomène puisque 32% des jeunes y demeurant aux États-Unis sont en ESPT. Peu de recherches portent sur les effets de cette psychopathologie chez les adolescents. Parmi elles, aucune n'est réalisée auprès de jeunes québécois. Cette étude vise à comparer les adolescents présentant un ESPT aux autres adolescents, sur des facteurs reliés à l'ESPT tels la dissociation, le stress physiologique et la mémoire. L'échantillon comprend 29 adolescents âgés de 14 à 18 ans, recrutés dans un des centres jeunesse du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ils ont tous été rencontrés à 5 reprises sur une période de 3 semaines. Lors de ces rencontres, les jeunes ont été informés du déroulement de la recherche et ont donné leur consentement éclairé. Par la suite, ils ont complété un questionnaire autoadministré évaluant des symptômes généralement associés à l'ESPT. Ils ont participé à deux entrevues permettant de dépister l'ESPT et les co-morbidités. Finalement, ils ont complété des tests portant sur la mémoire, le quotient intellectuel et l'attention. En plus de ces 5 rencontres, ils ont dû fournir 3 échantillons de salive (8, 10 et 12h00) sur une période de 4 jours afin d'évaluer le taux de cortisol, une mesure physiologique de stress. À la fin de chaque journée de prélèvement salivaire, les participants devaient compléter un inventaire sur le stress quotidien. Les résultats obtenus à l'aide d'une analyse de variance non paramétrique (Kruskal-Wallis) indiquent que les niveaux de dissociation rapportés par les adolescents en ESPT sont plus élevés que ceux des adolescents sans ESPT. En ce qui concerne le stress physiologique, aucune différence significative n'est observée entre chacun des groupes lorsqu'une analyse de variance paramétrique à plan factoriel est employée. La comparaison des groupes portant sur leur capacité de mémorisation, à l'aide du test de Kruskal-Wallis, ne permet pas de confirmer qu'il y a une différence significative entre eux. Finalement, les coefficients de corrélations partiels ayant pour but de contrôler le niveau d'attention et le quotient intellectuel estimé, ne permettent pas de faire sortir de lien significatif entre la faculté mnésique et la dissociation. La même conclusion ressort entre la mémoire et le stress physiologique. L'ensemble de ces résultats doit être interprété avec prudence étant donné le manque de puissance statistique lié au fait que peu d'adolescents de l'échantillon font partie du groupe en ESPT. De plus, les résultats non significatifs concernant la mémoire et le stress physiologique pourraient être attribuables à la possibilité qu'ils puissent faire partie des conséquences à long terme d'un ESPT.
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Les personnes qui ont été adoptées : une évaluation de leurs habiletés intellectuelles à l'âge adulte

Hamel, Chantale January 2005 (has links) (PDF)
La présente étude vise à évaluer, à l'âge adulte, les différentes facettes de l'habileté intellectuelle (i.e., habileté intellectuelle globale, habileté intellectuelle verbale, habileté intellectuelle non verbale, perception spatiale et habileté éductive) des personnes qui ont été adoptées et des personnes qui n'ont pas été adoptées et ce, en tenant compte de plusieurs variables (v.g., sexe, origine ethnique, nombre de placement, âge d'adoption). La présente étude a ainsi permis de combler les lacunes méthodologiques des études antérieures. L'étude a de même évalué les différentes facettes des habiletés intellectuelles d'adultes adoptés et non-adoptés tout en tenant compte du sexe des participants afin de clarifier leurs distinctions. La présente étude s'inscrit dans le cadre de l'Étude sur le Développement et la Personnalité des Personnes qui ont été Adoptées à la Naissance (EDPPAN), réalisée à l'Université du Québec à Chicoutimi et au Centre de Toxicomanie et de Santé Mentale (CAMH), Université de Toronto, et subventionnée par le Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada (CRSH). La présente étude a inclus un total de 303 participants dont 186 personnes adoptées qui ont retrouvé leurs parents biologiques (116 femmes et 70 hommes) et 117 personnes qui n'ont pas été adoptées (60 femmes et 57 hommes). Des analyses de variances uni variées ont permis d'observer que les personnes qui ont été adoptées ne diffèrent pas significativement des personnes qui n'ont pas été adoptées au niveau de la majeure partie des habiletés intellectuelles générales. Seules les habiletés intellectuelles non verbales (évaluée à l'aide du EIHM) des adoptés se sont avérées significativement inférieures à celles des non-adoptés. Les résultats indiquent aussi que les hommes ont des habiletés intellectuelles globales, verbales et spatiales significativement supérieures à celles des femmes. De même, les hommes adoptés ont des habiletés intellectuelles non verbales plus élevées que celles des femmes adoptées, alors qu'il n'y a pas de différence importante entre les hommes et les femmes chez les non-adoptés. Par ailleurs, des analyses corrélationnelles ont permis d'observer que l'âge d'adoption n'est pas lié significativement aux habiletés intellectuelles. Seule l'habileté éductive s'est avérée liée significativement à l'âge d'adoption et ce, par le biais de l'analyse corrélationnelle partielle. Ainsi et tel qu'attendu, plus l'âge d'adoption augmente, plus les habiletés éductives diminuent. Enfin, une analyse de variance multi variée a permis d'observer que les catégories d'âge d'adoption (adoptés entre 0 et 6 mois, adoptés entre 7 et 54 mois et non-adoptés) n'influencent pas les habiletés intellectuelles. En somme, les résultats obtenus ont permis d'établir qu'en général, les habiletés intellectuelles des adultes qui ont été adoptés ne diffèrent pas significativement de celles des adultes qui n'ont pas été adoptés et ce, même en considérant l'âge au moment de l'adoption. Ces résultats peuvent suggérer que les différences d'habiletés intellectuelles qui sont observées auprès des enfants et des adolescents ne perdurent pas à l'âge adulte. Cette hypothèse est notamment appuyée par les résultats d'autres études qui démontrent que la différence entre les adoptés et les non-adoptés est significativement moins élevée chez les adultes qu'elle ne l'est chez les enfants et les adolescents et ce, au niveau de plusieurs caractéristiques développementales et comportementales. Des perspectives de recherches ultérieures sont suggérées.
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Exigences professionnelles et familiales, conflits interrôles et détresse psychologique des mères d'enfants ayant une déficience intellectuelle

Tremblay, Mélanie January 2005 (has links) (PDF)
Les changements économiques et sociaux des dernières décennies ont amené de plus en plus de travailleurs canadiens à rencontrer des difficultés dans la conciliation de leurs activités professionnelles et familiales. Considérant que les femmes demeurent les principales responsables des tâches familiales et s'engagent aussi dans la sphère professionnelle, elles risquent d'être exposées à des conflits entre leurs diverses responsabilités. D'autre part, l'exposition à de tels conflits les rend également davantage vulnérables à la détresse psychologique. La présence d'un jeune ayant une déficience intellectuelle peut exacerber cette situation. En effet, les mères d'un enfant ayant une déficience intellectuelle peuvent non seulement avoir à transiger avec un travail rémunéré, mais aussi avec différents intervenants des milieux scolaire et communautaire. Paradoxalement, peu de recherches recensées traitent des conflits travail-famille ou famille-travail chez ce groupe de mères. Cette recherche a pour but d'évaluer le niveau de conflits inter rôles ainsi que la détresse psychologique vécus par des mères d'enfants d'âge scolaire ayant une déficience intellectuelle. Elle vise également à vérifier à quel point les caractéristiques professionnelles et familiales sont reliées aux conflits et à la détresse psychologique. Cette recherche descriptive corrélationnelle est de nature transversale. Elle s'inscrit à l'intérieur d'un projet plus vaste portant sur la problématique de la conciliation travail-famille auprès de parents d'enfants de 6 à 17 ans qui reçoivent des services d'un centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI) du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ce sont les éducateurs spécialisés de ce même CRDI qui ont évalué l'autonomie fonctionnelle des enfants. Aux fins de la présente recherche, 78 mères ont été retenues et ont répondu à un questionnaire auto administré. Les résultats obtenus permettent de démontrer que les mères d'enfants ayant une déficience intellectuelle rencontrent peu de conflits inter rôles (travail-famille et famille-travail). Toutefois, la proportion de mères présentant un niveau de détresse psychologique et de restrictions dans leur rôle parental est particulièrement élevée comparativement à la population en général. L'échantillon contient une proportion importante (40 %) de mères ayant quitté leur emploi à la suite de problèmes de conciliation travail-famille. Les résultats démontrent également que plus les mères vivent d'exigences reliées au travail ainsi que de sources de pression à la maison, plus elles rapportent de conflits travail-famille. Les conflits famille-travail sont, pour leur part, reliés aux sources de pression à la maison. Par ailleurs, plus l'enfant ayant une déficience intellectuelle a un faible niveau d'autonomie fonctionnelle, plus sa mère vit de la détresse psychologique. Les types de conflits travail-famille et famille-travail, quant à eux, ne sont pas reliés avec le niveau d'autonomie fonctionnelle de l'enfant. D'autre part, la détresse psychologique est associée aux sources de pression à la maison et aux conflits famille-travail, alors qu'elle ne l'est pas avec le niveau de conflits travail-famille. La discussion traite, entre autres, de la problématique de la réorganisation ou l'abandon du travail salarié comme stratégie d'adaptation à la conciliation travail-famille et des conséquences sociales qui en découlent.
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Relation entre les comportements interpersonnels et la dépression chez des adolescents en fonction du genre

Larouche, Line January 2005 (has links) (PDF)
La dépression chez les adolescents représente un phénomène important. Selon des recherches réalisées en milieu scolaire au Québec, le taux de dépression varie de 6 à 26 % dans cette population (Marcotte & Baron, 1993). De plus, les écrits portant sur la dépression à l'adolescence rapportent que les adolescents sont plus déprimés que les enfants (Angold, 1988; Rutter, 1986) et les adultes (Garrison, Shoenbach & Kaplan, 1985; Schoenbach, Garrison & Kaplan, 1984; Schoenbach, Kaplan, Grimson & Wagner, 1982). La dépression à l'adolescence est associée aux ideations et aux tentatives suicidaires (Bettes & Walker, 1986; Brent et al., 1988; Carlson & Cantwell, 1982) ainsi qu'au suicide (Cohen-Sandler, Berman & King, 1982; Holinger & Offer, 1981; Pfeffer, Solomon, Plutchik, Mizruchi & Weiner (1982). Les études sur le sujet, généralement menées aux États-Unis, ont permis d'identifier le rôle de diverses variables familiales reliées à la problématique de la dépression chez les adolescents. L'objectif de cette recherche consiste à étudier la relation entre trois dimensions associées aux comportements interpersonnels des parents à l'égard des adolescents et la dépression. Les trois dimensions à l'étude sont le soutien à l'autonomie, le soutien à la compétence et l'appartenance / implication dans la relation. De façon plus précise, la présente recherche permet d'identifier quelle dimension des comportements interpersonnels prédit la plus grande variance sur la mesure de la dépression en fonction du genre de l'adolescent. L'échantillon se compose de 361 répondants âgés de 14 à 17 ans inclusivement. Les participants sont des élèves du secteur général provenant d'une école secondaire publique de Saguenay. Les élèves ont complété de manière volontaire un questionnaire comprenant la version française du Center for Epidemiologic Studies Depession Scale (CES-D-F; Riddle, Biais & Hess, 1995), une mesure auto évaluative de la dépression; la version française et abrégée de l?Échelle des comportements interpersonnels - perception des parents (ÉCI; Otis et Pelletier, 2000) ainsi qu'un questionnaire sociodémographique. Les résultats de la présente étude confirment que les adolescentes manifestent davantage de dépression que les adolescents. Les résultats font également ressortir que le soutien à l'autonomie, à la compétence et à l'appartenance / implication dans la relation sont associés négativement à la dépression. Plus spécifiquement, les résultats démontrent que le soutien à la compétence prédit davantage la dépression chez les adolescentes, alors que l'implication dans la relation prédit davantage la dépression chez les garçons. Les variables de la présente recherche (soutien à l'autonomie, à la compétence et à l'appartenance / implication dans la relation) permettent d'expliquer 24,73 % de la variance de la mesure de la dépression chez les filles et 35,29 %, chez les garçons. La présente étude apporte un soutien empirique à la théorie de l'autodétermination en appliquant ce cadre théorique au domaine de la dépression chez des adolescents de 14 à 17 ans des deux genres.
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La perception de l'importance et du type d'attachement du père et de la mère selon la structure familiale d'adolescents du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Côté, Martine January 2004 (has links) (PDF)
La présente étude examine la perception que se font les adolescents de leurs relations avec leurs père et mère selon les structures familiales où ils vivent, le sexe de leur parent et le sexe de l'adolescent. Pour ce faire, elle s'attarde sur la perception par les adolescents du type d'attachement que leurs parents ont pour eux ainsi que sur l'importance que les adolescents accordent à la relation qu'ils entretiennent avec leur mère et leur père. L'échantillon se compose de 1020 adolescents des deux sexes, âgés entre 14 et 19 ans, de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, vivant dans l'une des structures familiales suivantes : parents en situation maritale, mère ou père séparés maritalement et garde partagée. Les participants répondent de façon individuelle à un questionnaire mesurant l'importance accordée à chacun des parents (Questionnaire de perception de l'environnement des personnes) et à un questionnaire mesurant les dimensions constituant l'attachement parental pour la mère et le père {Parental Bonding Instrument). Les résultats démontrent que la structure de la garde partagée a un effet significatif sur l'évaluation de la dimension « soins » des parents par les adolescents des deux sexes, ceux-ci les évaluant alors de façon plus importante sur cette dimension que pour les structures du père ou de la mère séparés. Les résultats indiquent aussi qu'il n'y a pas de différence entre les filles et les garçons dans l'évaluation de la dimension « soins » de leurs parents. Pour ce qui est de la dimension « surprotection » de l'attachement parental, les résultats ont démontré que l'évaluation de la mère est significativement supérieure à celle du père, peu importe la structure familiale ou le sexe de l'adolescent. La présente recherche permet également d'établir que les filles qui vivent avec leur père séparé maritalement évaluent leurs parents comme plus surprotecteurs que ne le font les garçons. De plus, cette étude rapporte que c'est lorsque les adolescents des deux sexes vivent avec leurs parents en situation maritale qu'ils accordent le plus d'importance au père et qu'ils évaluent leur mère de la façon la plus élevée lorsqu'ils vivent avec elle alors qu'elle est séparée maritalement. L'analyse des résultats a aussi permis de dégager que les filles accordent plus d'importance à leur mère que ne le font les garçons. Finalement, pour ce qui est des types d'attachement, cette recherche établit que la proportion des filles qui évaluent leur père comme ayant un type d'attachement contraignant et affectueux est plus grande dans la structure de la situation maritale que dans celle de la mère séparée maritalement, alors que l'inverse est observé pour ce qui est du type d'attachement de la négligence parentale. Pour ce qui est des garçons, la proportion de ceux-ci qui évaluent leur père comme ayant un type d'attachement optimal est plus grande dans la structure du père séparé que dans les structures de la situation maritale et de la mère séparée maritalement. Pour les types d'attachement de la mère, cette étude indique que la proportion d'adolescents des deux sexes évaluant leur mère comme ayant un type d'attachement contraignant et affectueux alors qu'ils vivent avec leur père séparé est inférieure aux proportions d'adolescents attribuant ce type d'attachement à leur mère dans la structure de la situation maritale et de la garde partagée, alors que les proportions d'adolescents évaluant leur mère comme ayant les types d'attachement du contrôle sans affection et de la négligence parentale sont supérieures dans la structure du père séparé maritalement alors qu'elles sont inférieure dans la structure de la situation martiale et de la garde partagée.
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Étude comparative des stratégies d'adaptation de rumination et de distraction chez les adultes et les adolescents dépressifs

Gagnon, Véronique January 2004 (has links) (PDF)
Plusieurs chercheurs se sont intéressés aux différences sexuelles en lien avec la dépression (Nolen-Hoeksema, 1987; Petersen, Sagriani & Kennedy, 1991; Khalsa, 1999). En effet, la prévalence de la dépression chez la femme est deux fois plus élevée que chez l'homme. Ceci s'avère également le cas chez les adolescents. Cette prévalence de dépression plus accrue chez les personnes de sexe féminin, peut être attribuée aux stratégies d'adaptation (Paterson & Me Cubbin, 1987; Seiffge-Krenke, 1994). Les stratégies d'adaptation étudiées plus spécifiquement dans la présente étude sont la rumination et la distraction. Ces stratégies proviennent de la théorie des styles de réponse à la dépression élaborée par Susan Nolen-Hoeksema (1987). Cette théorie propose que les femmes adoptent davantage un style ruminatif que les hommes et ceci affecte directement la durée et la sévérité des épisodes dépressifs. D'autre part, cette même théorie stipule que les hommes adoptent un style de réponse à la dépression de distraction. Ceci leur permet donc de ne pas se centrer sur leurs symptômes de dépression et n'amplifie pas la durée et la sévérité de ceux-ci. En lien avec cette théorie, Nolen-Hoeksema et Morrow (1991) proposent deux autres stratégies d'adaptation à la dépression : la résolution de problèmes et celle des activités dangereuses. La présente étude porte sur l'examen de l'influence de la rumination, de la distraction, de la résolution de problèmes, des activités dangereuses, du genre et des groupes d'âge sur la dépression. Au total, 169 adolescents âgés entre 14 et 17 ans ont répondu en milieu scolaire à un questionnaire comprenant l'Inventaire de dépression de Beck (IDB) et le Questionnaire de réponses à la dépression. Ce dernier questionnaire est une traduction, par les auteures de la présente étude, de la version originale du Response Styles Questionnaire tel qu'élaboré par Nolen-Hoeksema et Morrow (1991). Les analyses psychométriques révèlent des résultats satisfaisants aux sous-échelles de rumination et de distraction. De plus, un second échantillon composé de 182 adultes a également participé à la recherche en complétant le même questionnaire que les adolescents. Les résultats révèlent que les adolescentes et les femmes présentent deux fois plus de dépression que les adolescents et les hommes. Les analyses révèlent également que les participantes des deux groupes d'âges s'adaptent davantage à la dépression en utilisant la rumination comme stratégie d'adaptation. Les adolescents des deux genres s'adaptent davantage à la dépression en utilisant la distraction comparativement aux adultes. De plus, des associations positives sont présentent pour les stratégies de rumination et d'activités dangereuses en lien avec la dépression. Ces résultats apportent un soutien empirique aux stratégies d'adaptation utilisées ainsi qu'aux différences liées au genre dans la dépression.
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Relation entre les troubles affectifs et les difficultés scolaires chez les jeunes atteints d'ataxie récessive spastique de Charlevoix-Saguenay et ayant un quotient intellectuel normal

Lévesque, Karine January 2004 (has links) (PDF)
L'ataxie récessive-spastique de Charlevoix-Saguenay (ARSCS) est une maladie neurodégénérative héréditaire localisée presque exclusivement au Saguenay-Lac-St-Jean et à Charlevoix. Elle entraîne principalement des troubles moteurs, notamment un déficit de la coordination. Au point de vue cognitif, l'étude de Bouchard (1978) a révélé que les individus atteints d'ARSCS possèdent une intelligence normale. Au cours des dix dernières années, les observations et les évaluations neuropsychologiques des intervenants du Centre hospitalier de la Sagamie révèlent la possibilité de déficit visuoperceptif, attentionnel et des troubles de planification. Dernièrement, Drolet, Dion & Mathieu (2002) ont confirmé la présence d'un déficit sur le plan attentionnel sans présence d'un déficit visuoperceptif ou d'un trouble de planification. Pourtant, la moitié des jeunes atteints par cette maladie éprouvent des difficultés d'apprentissage scolaire. La présente étude s'est intéressée aux aspects affectifs, tels l'anxiété et l'estime de soi des jeunes atteints de l'ARSCS, afin de tenter d'expliquer les difficultés observées dans les apprentissages en milieu scolaire. Les résultats de l'étude ne permettent pas d'établir un profil affectif homogène qui pourrait expliquer ces difficultés. Cependant, l'étude démontre que le niveau d'anxiété chez les participants ARSCS avec difficulté d'apprentissage scolaire (ARSCS/ADAS) est plus élevé que chez ceux sans difficulté (ARSCS/SDAS). Enfin, l'analyse permet d'établir que les jeunes ARSCS/ADAS démontrent un désir d'acceptabilité sociale élevé comparativement aux jeunes ARSCS/SDAS.
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Validation d'un modèle d'adaptation psychologique aux pertes de ressources auprès de sinistrés des inondations de juillet 1996 au Saguenay

Dubois, Mathieu January 2004 (has links) (PDF)
Les pertes de ressources à la suite d'un désastre demandent de grands efforts d'adaptation psychologique de la part des sinistrés et sont liées à une augmentation des symptômes de détresse psychologique qui s'étalent sur plusieurs années. Le processus d'adaptation psychologique, composé de l'évaluation cognitive et des stratégies d'adaptation, médiatiserait la relation entre les pertes de ressources et la détresse psychologique des sinistrés. Malgré la confusion relative quant au processus d'adaptation des sinistrés, peu de modèles théoriques ont été testés empiriquement en regard de cette thématique. Ce projet de recherche a pour but de valider un modèle traitant de l'adaptation psychologique des sinistrés aux pertes de ressources, deux ans après les inondations de juillet 1996, dans la région du Saguenay au Québec. L'échantillon comprend 177 sinistrés adultes, propriétaires occupants de leur demeure endommagée. Sélectionnés aléatoirement, les participants ont rencontré un interviewer à domicile pendant environ 90 minutes au cours desquelles ils ont rempli un questionnaire. Des analyses de corrélation ont été effectuées afin de vérifier la relation entre les variables sociodémographiques et l'évaluation cognitive, les stratégies d'adaptation ainsi que la détresse psychologique. Ensuite, l'ajustement du modèle d'adaptation psychologique des sinistrés aux pertes de ressources post-désastre a été évalué à partir d'analyses par équations structurales. L'ensemble des hypothèses et des questions de recherche a pour objectif d'expliquer les liens entre les pertes de ressources, les variables sociodémographiques et le processus d'adaptation psychologique. Le processus d'adaptation est évalué à partir de l'évaluation cognitive, de quelques stratégies d'adaptation et de la détresse psychologique. Dans le but d'améliorer l'ajustement global du modèle, plusieurs modifications ont été apportées au modèle initial. Un total de 12 liens non significatifs a été supprimé et trois variables ont été retirées du modèle. Ces changements ont amené la création du modèle final. Les indices d'ajustement du modèle final sont de loin meilleurs que ceux du modèle initial. Le modèle final explique 40,4 % de la variance de la détresse psychologique post-désastre, 25,0 % de la variance de l'évaluation cognitive et 21,8 % de la variance des stratégies de distanciation/évitement. La première hypothèse générale, selon laquelle les variables appartenant aux catégories des pertes de ressources et des stratégies d'adaptation aient un effet direct sur la détresse psychologique, a été confirmée à partir de certaines pertes. Les pertes de ressources financières, professionnelles et récréatives ainsi que les stratégies de distanciation/évitement se sont révélées positivement liées à la détresse psychologique. La deuxième hypothèse stipulant que les habiletés cognitives et comportementales ont un effet médiateur sur la relation entre les pertes de ressources et la détresse psychologique a aussi été confirmée. Ainsi, l'évaluation cognitive a un effet médiateur sur la relation entre les pertes de ressources et les stratégies de distanciation/évitement. Les stratégies de distanciation/évitement ont un effet médiateur sur la relation entre l'évaluation cognitive et la détresse psychologique. Étant positivement lié à la détresse psychologique, l'âge et le revenu ont été les seules variables sociodémographiques retenues dans le modèle final. Ce modèle vient confirmer les résultats d'études antérieures et précise le rôle des différents types de pertes de ressources. Ce projet peut, le cas échéant, orienter les intervenants et les gestionnaires appelés à agir à la suite d'un désastre.
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Implication des fonctions exécutives et mise en évidence d'items significatifs dans le test d'organisation visuelle de Hooper

Mailloux, Stéphane January 2004 (has links) (PDF)
Le processus de reconnaissance visuelle a été l'objet de nombreuses recherches. Plusieurs modèles ont été élaborés afin de comprendre comment s'effectuait la reconnaissance d'objets ou d'images mais il semble que ceux-ci n'expliquent pas l'ensemble des processus de reconnaissance. Des recherches ont démontré que la reconnaissance d'images présentées de manière inhabituelle entraîne souvent des erreurs d'identification. Dans une tâche comme celle du Hooper Visual Organization Test (HVOT) où les images sont présentées de manière fragmentée, un traitement de haut niveau de type exécutif devrait être sollicité afin de résoudre la tâche. En effet, nombreuses recherches ont démontré que les régions préfrontales, et plus particulièrement les fonctions exécutives, interviendraient dans la résolution de tâches visuoperceptives et visuospatiales complexes. Selon Shallice (1995), un contrôle attentionnel exécutif interviendrait lors d'une tâche complexe et nouvelle afin de régulariser et coordonner les différents processus cognitifs nécessaires à sa réalisation. L'identification des images du HVOT constitue une tâche nouvelle et complexe qui pourrait solliciter les fonctions exécutives. La présente recherche s'intéresse à vérifier l'implication des fonctions exécutives dans la résolution de problèmes que constitue le HVOT. Il est ainsi proposé que de bonnes habiletés de conceptualisation et de fluidité figurative soient en relation positive avec la performance de reconnaissance des images du HVOT, de même qu'une bonne organisation visuospatiale et de bonnes habiletés attentionnelles. Une question de recherche est également élaborée et consiste à vérifier si un item composant l'image est particulièrement important lors du processus de reconnaissance. La recherche a été effectuée auprès de 42 participants adultes et volontaires ayant une scolarité équivalente à une formation technique ou universitaire. L'expérimentation consistait à l'administration d'épreuves psychométriques évaluant spécifiquement les différentes habiletés cognitives faisant l'objet des quatre hypothèses de recherche. Une tâche supplémentaire a été ajoutée au HVOT afin de répondre à la question de recherche. Lors de la réalisation de cette tâche, le participant devait classer en ordre décroissant d'importance les items composant chacune des images. Des calculs de corrélation ont été effectués entre les résultats aux épreuves psychométriques évaluant les habiletés cognitives et le résultat au HVOT afin de vérifier les hypothèses de recherche. Les résultats montrent que les habiletés de conceptualisation et de fluidité figurative telles que mesurées par les tests utilisés ne sont pas sollicitées lors de la résolution de problèmes du HVOT. Par contre, l'organisation visuospatiale est fortement corrélée avec le score au HVOT. Un score élevé au HVOT serait également tributaire d'un contrôle attentionnel efficace. Les résultats de la présente recherche n'ont pu identifier spécifiquement quelles fonctions exécutives étaient impliquées dans le HVOT. Il semble toutefois qu'un contrôle attentionnel sélectif et une bonne capacité d'organisation visuospatiale seraient déterminants. Les résultats ont également permis de démontrer que les images du HVOT comportent, pour la majorité d'entre elles, des items significatifs qui sont déterminants dans le processus d'identification. L'information que fournissent ces items aide à la reconnaissance des images mais les résultats démontrent également que la présence d'un item significatif n'assure pas toujours une identification sans faille.

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