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301

L'efficacité de processus thérapeutiques brefs et ses liens avec le soutien aux besoins du client de la part du thérapeute et l'alliance thérapeutique

Larouche, Hélène 01 1900 (has links) (PDF)
De nos jours, les problèmes de santé mentale occupent une place importante et sont en croissance. Les travailleurs et leurs familles sont particulièrement touchés en périodes économiquement difficiles. En contrepartie, la population québécoise consulte davantage pour des problématiques psychologiques. Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les thérapies brèves se sont développées et les problèmes liés à l’alcool et à la toxicomanie ont motivé la création des premiers programmes d’aide aux employés (PAE) pour ensuite étendre l’offre de services à d’autres problématiques. Parallèlement, le corpus d’études sur l’efficacité thérapeutique s’est développé, ce qui a permis d’identifier des facteurs qui y sont associés. Toutefois, peu d’études ont évalué l’efficacité des PAE et aucune étude recensée n’a évalué l’efficacité des PAE auprès de la population québécoise. Considérant l’importance reconnue des variables relationnelles en lien avec l’efficacité thérapeutique, la présente étude s’est intéressée à certaines de ces variables associées à l’efficacité de suivis thérapeutiques brefs offerts dans le cadre des PAE, du service d’aide aux étudiants et de la Clinique Universitaire de Psychologie de l’UQAC (SAE et CUP). Ainsi, l’objectif premier de cette étude est de vérifier l’efficacité de processus psychothérapeutiques très brefs offerts dans le cadre de PAE et autres services à la population québécoise. Le deuxième objectif cible l’examen des relations entre l’efficacité thérapeutique et des variables relationnelles, notamment le comportement interpersonnel du thérapeute (le soutien aux besoins d’autonomie, de compétence et d’affiliation du client), et l’alliance thérapeutique. L’échantillon à l’étude compte 22 personnes ayant suivi un processus thérapeutique bref. L’efficacité thérapeutique a été évaluée à partir des changements dans l’état psychologique des participants (pré-post suivi thérapeutique) au moyen de la Mesure d’Impact. Les deux autres variables à l’étude ont été mesurées à l’aide des instruments psychométriques suivants : l’ECI pour les comportements interpersonnels de soutien du thérapeute, la CALPAS pour l’alliance thérapeutique. Les résultats ont confirmé l’efficacité des processus thérapeutiques étudiés et offerts dans le cadre de PAE et autres services concernés. De plus, les résultats ont aussi démontré la présence d’une forte relation entre le soutien aux besoins du client par le thérapeute et l’alliance thérapeutique. Cependant, les résultats n’ont pas laissé voir de liens statistiquement significatifs entre l’efficacité thérapeutique et les comportements interpersonnels de soutien du thérapeute ainsi qu’entre l’efficacité thérapeutique et l’alliance thérapeutique. Toutefois, cette dernière s’est montrée reliée significativement à l’état psychologique des participants au début et à la fin de la thérapie, contrairement au soutien aux besoins (autonomie, compétence et affiliation). La discussion des résultats a proposé l’hypothèse que l’alliance thérapeutique pourrait être davantage influencée par l’état psychologique des patients qu’elle n’influence les résultats de la thérapie. Les liens importants entre les comportements interpersonnels de soutien de la part du thérapeute et l’alliance thérapeutique permettent de penser que le soutien aux besoins du client pourrait contribuer à mettre en place et à maintenir l’alliance thérapeutique. La taille de l’échantillon et l’absence de groupe contrôle ne permettent pas la généralisation des résultats et suggèrent la prudence dans les interprétations. Toutefois, les résultats de cette étude viennent appuyer d’autres résultats ayant démontré que les processus brefs tels qu’offerts dans les PAE et autres services sont efficaces. Les résultats de l’étude amènent aussi à penser qu’il serait souhaitable au plan clinique que les clients des PAE puissent obtenir des séances supplémentaires lorsque leur état psychologique le requiert. Les résultats suggèrent que les recherches futures devraient prendre en considération d’autres variables que celles étudiées pour mieux rendre compte des liens entre les variables à l’étude. Des modèles plus complexes seraient nécessaires et, par le fait même, des échantillons de plus grande taille. Il a aussi été proposé de conduire des recherches pour développer un instrument de mesure du soutien aux besoins du client mieux adapté au contexte de la thérapie et d’établir des normes québécoises pour la Mesure d’Impact.
302

Exploration des besoins et de l'expérience des adultes victimes d'agression sexuelle dans les centres désignés

Gilbert, Audrey 12 1900 (has links) (PDF)
Dans la foulée des moyens pris par le Gouvernement du Québec pour améliorer les services destinés aux victimes d’agression sexuelle, les centres désignés ont été implantés dans la province afin d’offrir une réponse adaptée à leurs besoins. La présente étude, s’inscrivant dans le cadre d’une recherche plus vaste visant à évaluer l’implantation des centres désignés, a pour objectif d’explorer la perspective des victimes quant à l’expérience des soins reçus dans les centres désignés et quant aux aspects aidants et nuisibles à leur rétablissement. Un devis descriptif a été employé, soit l’étude de cas multiples de type qualitative. Un échantillon de six victimes d’agression sexuelle volontaires, d’âge adulte et ayant reçu des services médicaux ou psychosociaux en lien avec une agression sexuelle depuis l’implantation des centres désignés en 2002 a été constitué. L’analyse de contenu inductive a été utilisée afin de dégager les thèmes émergents des entrevues téléphoniques réalisées avec les participantes. Les résultats ont permis de constater que la satisfaction par rapport aux services reçus dans les centres désignés est variable, mais que certains éléments spécifiques contribuent à diminuer leur appréciation générale. Les victimes ont abordé des obstacles au cours de leur trajectoire et certaines ont vécu différentes formes de revictimisation pouvant se manifester par des difficultés d’accès aux services appropriés ou par des attitudes négatives telles que blâmer la victime pour l’agression subie. La présente recherche apporte également à la compréhension des trajectoires dans les services. Il est constaté que les participantes dont l’agression sexuelle remontait à plus de six mois ont rencontré des difficultés d’accès aux services. Un autre constat important est la méconnaissance des ressources évoquée par les participantes. Malgré la volonté du Gouvernement du Québec d’offrir des services qui correspondent aux besoins de toutes les victimes d’agression sexuelle de la province, la présente recherche suggère qu’il est nécessaire de poursuivre les efforts en ce sens. À la lumière des résultats et des connaissances sur le sujet, il a été possible de dégager différentes pistes de solution pour y parvenir, notamment en favorisant la concertation entre les partenaires pour établir des trajectoires adaptées aux besoins, en clarifiant les rôles de chacun, en outillant les intervenants amenés à travailler auprès de cette clientèle ainsi qu’en informant davantage la population des services offerts par les centres désignés.
303

Profil psychosocial des femmes et des hommes offrant des services de danses érotiques et caractéristiques physiques liées à l’attirance

Lagacé, Delphine 10 1900 (has links) (PDF)
La présente étude s’inscrit dans l’Étude sur le développement et le comportement sexuel d’hommes et de femmes offrant des services sexuels (ÉDECS) et avait comme premier objectif 1) de comparer le profil psychosocial de danseuses érotiques à celui d’un groupe de femmes n’offrant pas de services sexuels, 2) de comparer le profil psychosocial de danseurs érotiques à celui d’un groupe d’hommes n’offrant pas de services sexuels, puis 3) de comparer le profil psychosocial de danseuses et de danseurs érotiques. La présente étude avait également comme deuxième objectif de vérifier si les danseuses et les danseurs ayant certaines caractéristiques physiques (indice de masse corporelle (IMC), ratio taille-hanches, âge et fertilité chez les femmes ; IMC, ratio taille-poitrine et âge chez les hommes) considérées comme attirantes selon les théories de l’évolution par les membres du sexe opposé (c’est-à-dire leurs clients) gagnent davantage d’argent que ceux n’ayant pas ces caractéristiques. Dans le cadre de cet essai, 147 personnes ont été rencontrées, soit 50 danseuses érotiques, 50 femmes n’offrant pas de services sexuels, 21 danseurs érotiques et 26 hommes n’offrant pas de services sexuels. Le profil psychosocial des danseuses et des danseurs érotiques a été évalué à l’aide des différents questionnaires de l’ÉDECS (Côté & Lalumière, 1999a, 1999b, 1999c ; Earls & David, 1989a, 1989b, 1990 ; Côté & Earls, 2003a), de la traduction française de la Sexual History Scale (vf. Côté & Lalumière, 1999a), de la traduction française de la Kinsey Scale (vf. Côté & Lalumière, 1999c) et du Mental Health Screening Form III (vf. Côté & Earls, 2003b). Les caractéristiques physiques et l’argent gagné ont, quant à eux, été mesurés à l’aide des techniques proposées par Callaway et al. (1988) et par Dobbelsteyn, Joffres, MacLean, Flowerdew et The Canadian Heart Health Surveys Research Group (2001) ainsi que par un questionnaire inspiré de celui proposé par Durante, Rae et Griskevicius (2013) et par un questionnaire développé dans le cadre du présent essai. Certaines différences ont été observées entre les danseuses érotiques et leur groupe de comparaison. En effet, les danseuses érotiques ont, entre autres, quitté le foyer familial a un plus jeune âge, ont vécu davantage de violence physique de la part de leurs parents et, sont plus nombreuses à avoir déjà fait une fugue, à consommer des drogues, à consommer de l’alcool tous les jours et à avoir déjà comparu en Cour. Quant aux danseurs érotiques, ces derniers ont, entre autres, vécu davantage de violence physique de la part de leurs parents et sont plus nombreux à avoir déjà comparu en Cour et à avoir vécu de la violence conjugale physique et verbale que les participants du groupe de comparaison. De plus, les danseurs, tout comme les danseuses érotiques, sont plus nombreux à vivre de la violence au travail. En ce qui a trait aux différences entre les danseuses et les danseurs, les danseuses érotiques sont, entre autres, plus nombreuses à consommer de l’alcool ou des drogues tous les jours, à ne pas avoir pu manger pendant un jour ou plus et à avoir déjà fait une tentative de suicide. Pour les autres variables étudiées, les résultats démontrent qu’il n’y a pas de différence significative entre les danseuses érotiques et leur groupe de comparaison, entre les danseurs érotiques et leur groupe de comparaison et entre les danseuses et les danseurs érotiques. Enfin, pour ce qui est des caractéristiques physiques, les résultats démontrent qu’il n’y a pas de lien entre l’argent gagné et les caractéristiques mesurées, soit, chez les femmes, l’IMC, le ratio taille-hanches, l’âge et le cycle menstruel, et, chez les hommes, l’IMC, le ratio taille-poitrine et l’âge. Les retombées cliniques et théoriques de ces résultats seront discutées.
304

Associations entre le coping émotionnel, l’intensité de la douleur et le bien-être psychologique chez des patients souffrant de douleur chronique

Tremblay, Isabelle 12 1900 (has links) (PDF)
La douleur chronique est une problématique de santé majeure qui touche 16 % de la population québécoise (Boulanger, Clark, Squire, & Horbay, 2007; Institut de la statistique du Québec, 2010). En raison de l’augmentation de 70 % de l’incidence de la douleur chronique avec l’âge (Association québécoise de la douleur chronique, 2009) et du vieillissement actuel de la population, une augmentation des coûts psychosociaux est envisagée dans les prochaines années. Les différentes théories sur la douleur permettent de mieux comprendre le phénomène de la douleur. Il ressort de ces théories que la douleur doit être évaluée et traitée selon une approche biopsychosociale, puisqu’une relation réciproque est présente entre la douleur et les facteurs psychologiques, émotionnels, cognitifs et sociaux. Il est clairement démontré que les émotions et les processus cognitifs sont des facteurs associés à la douleur, notamment en exerçant un rôle déclencheur, d’aggravation et de maintien, mais aussi en étant influencés par la douleur (p. ex., Gatchel, 1991, 1996, 2004; Gatchel & Matt Maddrey, 2002, Gatchel, Peng, Peters, Fuchs, & Turk, 2007; Schwartz & Ehde, 2000). Des recherches sur le bien-être de patients souffrant de douleur chronique démontrent que le bien-être est influencé par la douleur (p. ex., Huber, Suman, Biasi, & Carli, 2008; Penny, Purves, Smith, Chambers, & Smith, 1999; Treharne, Kitas, Lyons, & Booth, 2005). Compte tenu de l’ensemble des conséquences de la douleur chronique qui peuvent avoir une influence notamment sur le bien-être psychologique, les patients souffrant de douleur chronique doivent trouver une manière de s’ajuster à leur état de santé. Cet ajustement fait référence aux stratégies mises en place pour faire face à la situation (p. ex., composer avec la douleur chronique) et se nomme « coping ». Les premiers écrits sur ce sujet présentaient deux stratégies : le coping centré sur le problème et le coping centré sur les émotions (Lazarus & Folkman, 1984). Quant au coping centré sur les émotions, des études ont révélé que cette stratégie de coping était associée à une adaptation négative dans le contexte de la douleur chronique (Brown, Nicassio, & Wallston, 1989; Kohn, 1996; Sullivan & D’Eon, 1990). Cependant, plusieurs autres études au sujet des émotions démontrent leur potentiel adaptatif (Campos, Mumme, Kermoian, & Campos, 1994; Clore, 1994; Ekman, 1994; Frijda, 1994; Thompson, 1991,1994). En outre, les travaux récents de Stanton, Danoff-Burg, Cameron et Ellis (1994) ont conduit à l’élaboration d’une nouvelle échelle de coping centré sur les émotions, l’Emotional Approach Coping Scale. Pour les fins de la présente étude, une traduction du Emotional Approach Coping Scale a été réalisée puisqu’aucune version française de cette échelle n’a pu être répertoriée. La version française a été nommée l’Échelle de coping émotionnel. L’objectif principal de la présente recherche est d’étudier les associations entre le coping émotionnel, l’intensité de la douleur et le bien-être psychologique auprès de patients souffrant de douleur chronique. Cette étude, de type corrélationnel exploratoire, a été effectuée auprès de 242 adultes (153 femmes, 82 hommes et 7 personnes avaient omis d’inscrire leur sexe) âgés entre 25 et 76 ans provenant de la région du Saguenay Lac-Saint-Jean et présentant un diagnostic de douleur chronique. Les participants ont été recrutés dans une clinique médicale de ville Saguenay auprès de patients référés en consultation auprès d’un médecin omni-anesthésiste spécialisé dans le traitement de la douleur chronique afin de bénéficier d’une consultation en vue d’obtenir une infiltration de cortisone. Les analyses corrélationnelles conduites ont démontré une corrélation négative significative entre l’intensité de la douleur et le bien-être psychologique (H1). Une corrélation positive significative a été observée entre le coping émotionnel et l’intensité de la douleur (H2) ainsi qu’entre le coping émotionnel et deux variables mesurant le bien-être psychologique (H3). Trois questions de recherche complémentaires ont également été examinées en lien avec les deux premières hypothèses. Celles-ci n’ont pas permis de révéler de différence significative entre le type de douleur et le bien-être psychologique ainsi qu’entre les deux composantes du coping émotionnel et l’intensité de la douleur, pas plus que de différence entre les sexes dans la relation entre le coping émotionnel et l’intensité de la douleur. Les résultats ainsi obtenus permettent d’enrichir la compréhension des liens unissant ces variables.
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Prévalence, profil psychosociosexuel et motivations des hommes ayant recours ou n’ayant pas recours à des services sexuels : une étude auprès d’étudiants universitaires

Tremblay, Philippe 11 1900 (has links) (PDF)
Cette étude avait pour objectif d’évaluer la prévalence de l’utilisation des services sexuels chez les hommes et la nature des services sollicités. De plus, l’étude visait à comparer les hommes ayant recours à des services sexuels et les hommes n’ayant pas recours à des services sexuels quant à leurs motivations, à leurs caractéristiques sociodémographiques, leurs antécédents sexuels, leurs comportements sexuels et leur santé mentale. Un total de 112 étudiants masculins provenant d’universités québécoises ont répondu au questionnaire comprenant notamment des échelles et questionnaires utilisés dans l’EDECS ou inspirés de ceux-ci, l’échelle d’estime de soi de Rosenberg (1965), l'Indice de Détresse Psychologique, l'IDPESQ-14 et le questionnaire sur la vie de couple de Spanier. Les résultats indiquent que 80% des participants avaient déjà fréquenté un bar de danseuse à au moins une reprise, 46% avaient reçu une danse érotique pour eux, et 9% avait sollicité des services sexuels dans un endroit autre qu’un bar de danses érotiques, notamment 3% d’une agence d’escorte et 2% par une prostituée de rue. Les trois activités sexuelles les plus souvent sollicitées par les utilisateurs de services sexuels sont la danse privée (98%), le sexe oral reçu par la partenaire (15%) et écouter et parler avec la partenaire (14%). Chez les hommes qui ont utilisés des services sexuels, les trois motivations à la sollicitation de services sexuels les plus fréquentes sont pour le divertissement (71%), par curiosité (69%) et parce que les amis les ont incités (56%). De plus, parmi les utilisateurs de services sexuels, les trois motivations les plus fréquentes à ne pas utiliser plus souvent des services sexuels sont : Car ce n’est pas le genre de partenaire qui m’intéresse (70,5%), car c’est contre mes valeurs personnelles (69,8%) et car j’ai peur d’attraper des maladies transmissibles sexuellement (68,2%). Pour les non utilisateurs, les trois motivations les plus fréquentes à ne pas utiliser des services sexuels sont : Car c’est contre mes valeurs personnelles (93,1%), car utiliser des services sexuels ne m’intéresse pas (93,1%) et car j’ai peur d’attraper des maladies transmissibles sexuellement (84,5%). Par ailleurs, les hommes ayant eu recours à des services sexuels et les hommes n’ayant jamais eu recours à des services sexuels diffèrent significativement seulement quant à leur niveau de détresse psychologique, quant à leur nombre de partenaires sexuels et quant à la fréquence de la masturbation, les hommes ayant eu recours à des services sexuels rapportant avoir eu plus de partenaires sexuelles, une détresse psychologique plus élevée et une fréquence de la pratique de la masturbation plus élevée. Les deux groupes ne diffèrent pas quant à l’ensemble des autres variables à l’étude (p. ex., libéralisme sexuel, statut matrimonial, satisfaction matrimoniale, la plupart des antécédents sexuels). Les résultats sont discutés et des avenues de recherche sont proposées.
306

Effet de la maltraitance et rôle médiateur de l’attachement sur l’ajustement psychologique d’adultes émergents

Gervais, Jennifer 10 1900 (has links) (PDF)
La présente étude cherche à établir l’effet de la maltraitance vécue durant l’enfance sur l’ajustement psychologique (estime de soi et détresse psychologique) d’adultes émergents en testant l’impact du rôle médiateur de l’attachement dans cette relation. L’attachement adulte est conceptualisé ici de façon dimensionnelle, selon les deux dimensions suivantes : anxiété d’abandon et évitement de la proximité en contexte de relation amoureuse. Il s’agit d’une recherche longitudinale, qui s’est poursuivie sur une période de 10 ans, auprès de jeunes initialement âgés de 14 ans, dans le cadre d’une enquête réalisée dans la région du Saguenay-Lac-St-Jean (ELESJ-14). La maltraitance (agression sexuelle, psychologique et physique) vécue durant l’enfance a été mesurée lors du premier temps de collecte (T1), soit celle vécue avant l’âge de 14 ans, tandis que les variables relatives à l’ajustement psychologique ainsi qu’à l’attachement ont été recueillies lors du dernier temps de collecte (T5), alors que les participants étaient âgés de 24 ans. Des analyses acheminatoires ont été effectuées sur un échantillon de 604 jeunes. Les résultats obtenus démontrent que 12,6% des jeunes ont rapporté avoir vécu au moins une forme de maltraitance durant l’enfance, 2,8% deux formes et 0,7% trois formes. Les filles rapportent avoir davantage vécu de maltraitance que les garçons. L’estime de soi est plus élevée chez les garçons que chez les filles, tandis que ces dernières vivent davantage d’anxiété d’abandon. Tel qu’attendu, il ressort que le fait d’avoir vécu de la maltraitance durant l’enfance a un impact direct sur l’ajustement psychologique à l’âge adulte, en diminuant l’estime de soi et en augmentant la détresse psychologique. L’attachement adulte vient jouer un rôle de médiation partiel dans cette équation, en expliquant une partie de la variance. Cela signifie que l’ajustement psychologique des jeunes adultes est associé à la maltraitance vécue durant l’enfance, en partie par l’entremise de son lien avec un style d’attachement insécurisé (anxiété d’abandon ou évitement de la proximité). Cette étude fait donc ressortir d’une part les effets délétères à long terme de la maltraitance sur la santé mentale des adultes émergents et, d’autre part, le rôle médiateur de l’attachement dans cette relation.
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Étude exploratoire des fonctions cognitives chez les individus âgés de 41 à 60 ans atteints d’ataxie récessive spastique de Charlevoix-Saguenay (ARSCS)

Boucher, Alexandra 01 1900 (has links) (PDF)
L’ataxie récessive spastique de Charlevoix-Saguenay (ARSCS) est une maladie neurologique héréditaire évolutive, caractérisée par une atteinte neuropathique cérébelleuse et pyramidale (Bouchard, Barbeau, Bouchard, & Bouchard, 1978). Très peu de recherches sont retrouvées dans la littérature concernant les atteintes cognitives que peuvent présenter les individus atteints d’ARSCS (Bouchard et al., 1978; Drolet, 2002; Verhoeven et al., 2012). À travers le peu d’études disponibles, il est difficile de faire ressortir un profil cognitif typique chez ses individus, d’autant plus que l’âge des participants, de même que les tests utilisés diffèrent d’une étude à l’autre. Par ailleurs, tel que mentionné un précédemment, l’ARSCS est une maladie qui touche le cervelet. Cette structure est de plus en plus connue pour son rôle dans les fonctions mentales supérieures (Watson, 1978; Schmahammn & Sherman, 1998; Bürk, 2007; Leggio, Chiricozzi, Clausi, Tedesco & Molinari, 2000). Comme cette structure est touchée dans l’ARSCS, on pourrait s’attendre à ce que les déficits cognitifs soient les mêmes pour les personnes atteintes de l’ARSCS. L’objectif de l’étude est donc d’explorer de façon détaillée le portrait cognitif de quatre individus âgés entre 41 et 60 ans. L’échantillon est composé d’un homme et d’une femme dans deux tranches d’âge différentes, soit 41 ans à 50 ans et 51 ans à 60 ans. Une vaste batterie de tests neuropsychologiques a été administrée aux participants de façon à évaluer l’ensemble des fonctions cognitives (fonctionnement intellectuel, attention, mémoire, praxies, fonctions visuoperceptuelles et fonctions exécutives). Le devis exploratoire descriptif a permis de comparer et d’analyser les résultats des participants de façon à faire ressortir les ressemblances et/ou les différences entre les participants. À la lumière des résultats obtenus, il n’est pas possible de dresser un profil cognitif typique généralisable à toute la population ARSCS. Par contre, il est possible d’affirmer que, dans notre échantillon, tous les participants ont montré des déficits pour la vitesse de traitement de l’information, l’attention soutenue, les fonctions langagières et le raisonnement logique visuel. Une meilleure connaissance du profil cognitif de ces individus permettra entre autres aux professionnels de la santé oeuvrant avec cette population d’ajuster leurs interventions et leurs suivis en fonction de leurs forces et de leurs limitations dans le but de développer leur potentiel. De plus, les recherches sur les traitements de l’ARSCS sont en pleine effervescence et il est clair que le fait de connaître le profil cognitif de cette population s’avèrera un atout pour les futurs essais cliniques.
308

La tolérance à l’égard de la prostitution : une étude menée auprès d’étudiants universitaires

Dallaire, Marie-Eve 04 1900 (has links) (PDF)
Cette étude avait pour objectif d’évaluer la tolérance envers la prostitution auprès d’une population d’étudiants universitaires âgée de 18 ans et plus et ayant un statut étudiant dans une université au Québec. Cette étude s’est également intéressée à connaître les déterminants susceptibles d’influencer la tolérance en évaluant la contribution de chacun d’entre eux sur cette tolérance. En plus de fournir un portrait général sur l’ensemble des variables auprès de cette population, cette étude est la première à évaluer à la fois les attitudes des individus à l’égard des prostitué(e)s et de la prostitution. Au total, 455 étudiants provenant de différentes universités du Québec ont participé à l’étude et ont ainsi complété le questionnaire en ligne. Les résultats de la présente étude indiquent que 65,7 % des étudiants universitaires sont en accord avec la légalisation de la prostitution et qu’ils sont, dans l’ensemble, plutôt neutres à l’égard du caractère justifiable de la prostitution. Les résultats de cette étude semblent suggérer que les étudiants universitaires du Québec sont plus tolérants à l’égard de la prostitution que chez les autres populations sondées dans les études antérieures. Les résultats de la première analyse de régression multiple ont permis de démontrer que les variables suivantes sont liées à la tolérance à l’égard de la légalisation de la prostitution, et ce lorsque le score à l’échelle globale de l’APPS est utilisé : le genre, l’appartenance à une classe sociale, la religion, les traits de personnalité autoritaires, la tolérance générale ainsi que les attitudes éprouvées à l’égard de la prostitution et des prostitué(e)s. Les résultats de la seconde analyse de régression ont permis de démontrer que les variables suivantes sont liées à la tolérance à la légalisation de la prostitution, et ce, lorsque le score aux quatre échelles de l’APPS est considéré : l’appartenance à une classe sociale, la religion ainsi que les attitudes éprouvées à l’égard de la prostitution. Les résultats de la troisième analyse de régression multiple ont permis de démontrer que la tolérance générale et les attitudes éprouvées à l’égard de la prostitution et des prostitué(e)s sont liées à la tolérance, lorsqu’elle est mesurée par son caractère justifiable et lorsque le score global à l’échelle de l’APPS est considéré. Les résultats de la quatrième analyse de régression multiple sont les mêmes que ceux de la troisième ; les analyses ont permis de démontrer que seuls les attitudes éprouvées à l’égard de la prostitution et la tolérance générale sont liées à la tolérance, et ce, même lorsque le score aux quatre échelles de l’APPS est considéré.
309

Étude exploratoire des liens entre les théories des organisations de la personnalité et de la métacognition

Pinard, Marc-André January 2017 (has links) (PDF)
Le concept de représentations mentales est central auprès de certains modèles psychothérapeutiques, comme la thérapie centrée sur le transfert (Clarkin, Yeomans et Kernberg, 2006) et la thérapie métacognitive interpersonnelle (Dimaggio, Semerari, Carcione, Nicolò et Procacci., 2007; Dimaggio et Lysaker, 2010). Cependant, personne n’a étudié les liens entre ces deux modèles théoriques et psychothérapeutiques. Pourtant, ces deux modèles possèdent plusieurs similitudes relativement aux représentations mentales. Le modèle théorique de Kernberg (Kernberg et Caligor, 2005), sur lequel se base la thérapie centrée sur le transfert, regroupe quatre organisations de la personnalité différentes, soit les organisations de la personnalité psychotique, limite, névrotique et normale. Chacune de ces organisations de la personnalité ont des représentations mentales différentes, allant de non-intégrées, instables et irréalistes à intégrées, stables et réalistes. Or, les recherches sur la métacognition appuient l’hypothèse selon laquelle les individus ont des capacités de représentations mentales plus ou moins intégrées selon différentes psychopathologies (Semerari et al., 2003). Celles-ci vont d’un continuum allant de l’incapacité à identifier, décrire et réfléchir sur ses propres états mentaux ou celui des autres, à la capacité de relier simultanément plusieurs états d’esprit potentiellement contradictoires (Carcione et al., 2010). Afin de déterminer si les théories des organisations de la personnalité et de la métacognition se chevauchent sur le plan des représentations mentales, les résultats obtenus au Personality Organization Diagnostic Form, (PODF; Diguer, Normandin et Hébert, 2001) ainsi qu’au Metacognition Assessment Scale (MAS; Carcione et al., 2010) ont été utilisés. Ceci a permis d’évaluer les représentations mentales (selon le MAS) du modèle théorique de la métacognition au sein des organisations de la personnalité limite et névrotique du modèle théorique de Kernberg (selon le PODF; 1975; Kernberg et Caligor, 2005). Vingt participants, dont huit hommes et douze femmes âgés en moyenne de 28,7 ans (É-T = 8,07) ont été recrutés à l’Université du Québec à Chicoutimi. Parmi ceux-ci, huit étaient d’organisation de la personnalité limite et douze étaient d’organisation de la personnalité névrotique. Une analyse corrélationnelle préliminaire a confirmé la présence de liens entre les organisations de la personnalité et les trois sous-fonctions de la métacognition. En plus de déterminer si les fonctions de la métacognition ont des liens avec les organisations de la personnalité, une seconde hypothèse avait pour objectif de vérifier s’il existait des différences significatives entre les scores globaux de la métacognition pour les organisations de la personnalité psychotique, limite et névrotique. Pour ce faire, une analyse discriminante descriptive et une comparaison entre les moyennes ont été réalisées. L’analyse discriminante descriptive a confirmé la présence d’une fonction discriminante expliquant 39,3% de la variance des organisations de la personnalité avec une corrélation canonique Rc = ,627. Cette fonction a discriminé de manière statistiquement significative les organisations de la personnalité, Λ = ,607, χ²(3) = 8,249, p = ,041. De plus, la compréhension de l’esprit des autres (r = ,854) était la variable qui discriminait le mieux les organisations de la personnalité, alors que la capacité de maîtrise (r = ,680) et la compréhension de son propre esprit (r = ,467) avaient une influence moindre. Par conséquent, l’analyse discriminante descriptive a confirmé que les trois fonctions de la métacognition permettent de discriminer les organisations de la personnalité limite et névrotique. Finalement, le test de Wilcoxon confirme que les individus d’organisation de personnalité limite (Mdn = 7,13) avaient des capacités de métacognition significativement plus faibles que les individus d’organisation de la personnalité névrotique (Mdn = 12,75), Ws = 57,00, z = −2,08, p < ,05, r = -,47. Ces analyses statistiques appuient la théorie des représentations mentales du modèle des organisations de la personnalité de Kernberg (1975; Kernberg et Caligor, 2005), en plus de constituer un facteur supplémentaire à considérer pour discriminer les organisations de la personnalité limite et névrotique. Ces résultats permettent notamment de soutenir certains éléments des théories des organisations de la personnalité et de la métacognition qui n’avaient pas été étudiés quantitativement par le passé. Enfin, l’intégration des représentations mentales semble constituer une cible de travail à maintenir en tant que facteur commun pour les psychothérapies traitant les personnes souffrant d’un trouble de la personnalité limite.
310

Santé psychologique, qualité et interactions maritales des personnes souffrant de fibromyalgie : une étude controlée

Gagnon, Denise January 2006 (has links) (PDF)
La présente étude avait notamment pour objectif d'évaluer la qualité maritale et les interactions maritales (i.e., communication et habiletés de résolution de problèmes), comme facteurs possibles de stress au quotidien, chez des personnes souffrant de fibromyalgie. Pour ce faire, l'étude a examiné si les personnes fibromyalgiques diffèrent des personnes non fibromyalgiques sur la mesure de leur qualité maritale et de leurs interactions maritales et ce, en effectuant des contrôles statistiques sur l'anxiété et la dépression. Dans un deuxième temps, la présente étude visait à évaluer le lien entre les interactions maritales, la qualité maritale et les symptômes de la fibromyalgie (v.g., la sévérité de la douleur et la gêne fonctionnelle), en contrôlant également pour l'effet de l'anxiété et de la dépression. Un total de 106 femmes sollicitées dans la population générale (50 femmes fibromyalgiques, dont l'âge moyen = 53,79 ans et 56 femmes non fibromyalgiques et ne souffrant pas d'une autre forme de douleur chronique, dont l'âge moyen = 51,13 ans) ont accepté de participer à cette étude. Toutes ces femmes vivaient en couple depuis au moins 2 ans. Ces personnes ont été contactées en personne ou rejointes par téléphone et les objectifs et la procédure de la recherche leur ont été expliqués. Par la suite, elles se sont vues remettre en main propre ou expédié par la poste une enveloppe contenant les formulaires de consentement et les questionnaires à compléter. La présente étude a tout d'abord démontré que les personnes fibromyalgiques présentent significativement plus de symptômes de douleur et de gêne fonctionnelle que les personnes non fibromyalgiques. Les résultats ont également démontré que les personnes fibromyalgiques présentent significativement plus de symptômes d'anxiété et de dépression que les personnes non fibromyalgiques. Toutefois, des analyses de la variance univariée et de la variance multivariée ont permis d'observer que les personnes fibromyalgiques ne diffèrent pas significativement des personnes non fibromyalgiques quant à leur qualité et leur ajustement marital. Par ailleurs, des analyses de la variance multivariée ont permis d'observer que les personnes fibromyalgiques diffèrent significativement des personnes non fibromyalgiques sur l'échelle d'orientation négative aux problèmes de l'inventaire de résolution de problèmes sociaux. Par contre, lorsque la mesure des symptômes d'anxiété et de dépression est insérée comme covariance, la différence devient non significative en fonction du groupe. Les analyses corrélationnelles ont permis d'observer que la douleur est liée positivement à la dépression et à la satisfaction maritale. En ce sens, plus les personnes fibromyalgiques sont dépressives et plus elles sont satisfaites de leur relation maritale, plus elles sont souffrantes. Un autre lien significatif positif a également été observé entre les symptômes de gêne fonctionnelle et les symptômes d'anxiété, les symptômes de dépression et l'expression affective dans la relation maritale. Par conséquent, plus les personnes fibromyalgiques sont anxieuses, plus elles sont dépressives, plus elles démontrent un affect positif dans la relation maritale, et plus elles présentent de la gêne fonctionnelle. Lorsque la mesure des symptômes de dépression et d'anxiété est insérée comme covariance, la relation entre les symptômes de douleur et la sous-échelle de satisfaction maritale reste significative. La relation entre les symptômes de gêne fonctionnelle et la sous-échelle expression affective passe à la limite du seuil de signification. Fait étonnant, en enlevant l'impact de la mesure des symptômes d'anxiété et de dépression, trois nouvelles corrélations apparaissent significatives en lien avec la gêne fonctionnelle. Les résultats montrent une relation positive significative entre les symptômes de gêne fonctionnelle et la perception de la communication dans le couple. Ainsi, plus la communication est harmonieuse dans le couple, plus les personnes fibromyalgiques présentent de gêne fonctionnelle. Ce résultat semble concordant avec le lien positif obtenu entre la satisfaction maritale et l'expression des symptômes de fïbromyalgie. Encore, une relation négative significative entre les symptômes de gêne fonctionnelle et la sous-échelle de l'orientation négative aux problèmes a été démontrée. Dit d'une autre façon, plus les personnes fibromyalgiques ont une orientation négative face aux problèmes, moins elles ont de symptômes de gêne fonctionnelle et, inversement, moins elles ont d'orientation négative aux problèmes et plus elles ont de symptômes de gêne fonctionnelle. Plus encore, une relation positive significative a été obtenue entre les symptômes de gêne fonctionnelle et l'échelle globale de l'inventaire de résolution de problèmes sociaux. Ainsi, plus les personnes fibromyalgiques ont des symptômes de gêne fonctionnelle, plus elles ont de facilité à trouver des solutions à leurs problèmes. L'ensemble de ces résultats tendent à appuyer un modèle d'attitude négative face aux problèmes chez les personnes fibromyalgiques en lien avec l'anxiété et les symptômes de fibromyalgie. Les résultats sont discutés et des avenues de recherche sont proposées.

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