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Estimation de l'âge gestationnel à partir de la mesure échographique du diamètre bipariétal

Gottot, Serge 09 February 2019 (has links)
L'âge gestationnel basé sur la mesure échographique du diamètre bipariétal(DBP) est comparé à celui dérivé de la date du premier jour des dernières règles (DDR) dans un échantillon de 175 femmes qui ont accouché dans deux hôpitaux de Québec. Seules les femmes sûres de la date de leur dernières règles et ayant un cycle menstruel régulier sont comprises dans l'étude. La différence moyenne DBP-DDR, faible dans l'un des deux hôpitaux, est hautement significative dans l'autre. Dans l'ensemble, le nombre d'accouchements notés comme avant ou après terme est plus élevé avec le DBP qu'avec la DDR. Les variations du DBP et des a conversion en âge gestationnel sont surtout liées au technicien responsable de l'échographie et au nomogramme. Aucun des deux nomogrammes utilisés n'est basé sur une population québécoise. Avec l'ultrasonographie est apparue une nouvelle méthode d'estimation de l'âge gestationnel. Cette méthode consiste à mesurer le diamètre bipariétal (DBP) et à le convertir en jours de gestation à l'aide d'un nomogramme. Elle est surtout utile lorsque la date des dernières règles (DDR) est imprécise. Pour que la durée de gestation dérivée du DBP soit acceptable en l'absence de DDR fiable, il faut que cette durée ne diffère pas significativement de celle calculée à partir de la DDR lorsque celle-ci est disponible et sûre. L'objectif de notre étude est de comparer l'âge gestationnel à l'accouchement dérivé du DBP à celui basé sur la DDR. Cette comparaison est d'autant plus importante que les deux nomogrammes utilisés jusqu'à présent à Québec sont basés non sur notre population mais sur celles d'autres pays. Notre étude porte sur un échantillon de 175 femmes qui ont accouché à l'un des deux hôpitaux de Québec participant au projet. Ces femmes ont toutes eu un examen ultrasonographique entre le105e et le 146e jour de grossesse inclus, estimés à partir de la DDR. Pour chaque parturiente, échographie et accouchement ont eu lieu dans le même hôpital. Les autres critères d'admission dans l'étude sont : DDR fiable, cycle menstruel régulier, délai entre le retour des menstruations après accouchement, avortement ou prise d'hormones oestroprogestatives et la fécondation, début spontané du travail, bébé "singleton" né vivant, pesant au moins 2500g à la naissance. Les techniciens qui ont pratiqué l'échographie sont au nombre de cinq à l'hôpital I et de deux à l'hôpital II. Le nomogramme utilisé au premier hôpital est basé sur une population belge et celui en vigueur au deuxième a été élaboré aux Etats-Unis et adapté à la population montréalaise. Dans notre étude, un troisième nomogramme, suédois, a été ajouté pour fins de comparaison. L'analyse des données est faite d'abord globalement puis par hôpital et par technicien et nomogramme. Le coefficient de corrélation entre l'âge gestationnel basé sur le DBP et celui basé sur la DDR est de 0,83. La concordance des deux méthodes est donc forte mais elle n'est pas parfaite. Le pourcentage cumulé de naissances avec une différence de 14 jours ou moins entre la durée théorique de gestation (280 jours) et la durée estimée est de 92% avec la DDR et de 86% avec le DBP. La fréquence des naissances considérées à terme est plus élevée avec la DDR (96%) qu'avec le DBP (92%). Avec la DDR, quatre accouchements sont considérés avant terme et trois post-terme (selon les critères de l'OMS) comparativement à huit et six respectivement avec le DBP. Il y a accord entre les deux méthodes pour quatre accouchements pré-terme et un seul post-terme. La différence DBP-DDR, quelqu'en soit le signe, est égale ou inférieure à sept jours pour 79% des femmes de l'hôpital I et 96% de celles de l'hôpital II. La différence moyenne n'est statistiquement significative qu'à l'hôpitaI I. L'âge gestationnel basé sur la DDR change peu d'un technicien à l'autre alors que celui basé sur le DBP varie nettement. La différence moyenne DBP-DDR est statistiquement significative dans l'échantillon du technicien1 alorsqu'elle est très faible dans ceux des techniciens 2 et 5.Ces trois techniciens ont fait 82,3% des examens. Les variations liées au nomogramme sont importantes parce que le passage de l'un à l'autre influence le nombre de nouveau-nés considérés comme avant ou après terme. Pour accroître la validité de l'examen ultrasonographique, il faut construire un nomogramme adapté à notre population et contrôler la reproductibilité de la mesure du DBP. / Montréal Trigonix inc. 2018
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Risk factors for the progression from gestational hypertension to preeclampsia

Wu, Yuquan January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Prématurité et futur risque de fracture orthopédique

Michaud, Jonathan 08 1900 (has links)
Objectif: La prématurité a lieu pendant une période critique de la minéralisation osseuse. Nous avons évalué si la naissance prématurée se traduit par un risque plus élevé de fracture orthopédique chez les enfants. Méthodes: Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective sur 788 903 enfants nés entre 2006 et 2016 au Québec, Canada, avec 5 436 400 personnes-années de suivi. Nous avons distingué les enfants nés prématurés (<37 semaines) et nés à terme (≥ 37 semaines). Nous avons identifié les hospitalisations futures pour fractures osseuses nécessitant un traitement chirurgical avant 2018. Nous avons calculé les taux d'incidence et les hazard ratios estimés (HR) avec des intervalles de confiance (IC) à 95% pour mesurer l'association entre la prématurité et les fractures à l'aide de modèles de régression de Cox ajustés pour les caractéristiques de l’enfant et maternelles. Nous avons déterminé si le risque de fracture variait en fonction de l'âge de l'enfant. Résultats: Il y avait 51 212 nouveau-nés prématurés dans cette étude (6,5%). L'incidence de fracture était de 17,9 par 10 000 personnes-années chez les enfants prématurés et de 15,3 par 10 000 personnes-années pour les enfants nés à terme. Comparativement aux enfants nés à terme, les enfants prématurés présentaient un risque de fracture 1,08 fois plus élevé lors du suivi (IC 95% 0,99-1,18). Les associations étaient plus fortes pour le fémur (HR 1,27, IC 95% 1,01-1,60) et les fractures liées à une agression (HR 2,27, IC 95% 1,37-3,76). Les associations variaient également avec l'âge, les enfants prématurés ayant deux fois le risque de fracture du fémur entre 6 et 17 mois (HR 2,20, IC 95% 1,45-3,35), mais aucune association par la suite. Conclusion: La prématurité est associée à un risque accru de certaines fractures osseuses et de fractures liées à des agressions avant l'âge de 18 mois. Les familles d'enfants prématurés pourraient bénéficier de conseils et de soutien pour la prévention des fractures au cours de la petite enfance. / Objective: Preterm birth occurs during a critical period of bone mineralization. We assessed whether preterm birth translates into a higher risk of orthopedic fracture in childhood. Methods: We conducted a retrospective cohort study of 788,903 infants born between 2006 and 2016 in Quebec, Canada, including 5,436,400 person-years of follow-up. We distinguished preterm (<37 weeks) and term (≥37 weeks) infants and identified future hospitalizations for bone fractures that required operative treatment before 2018. We calculated incidence rates and estimated hazard ratios (HR) and 95% confidence intervals (CI) for the association of prematurity with fractures using Cox regression models adjusted for maternal and infant characteristics. We determined if the risk of fracture varied by the child’s age. Results: There were 51,212 preterm infants in this study (6.5%). The incidence of fracture was 17.9 per 10,000 person-years in preterm children and 15.3 per 10,000 person-years in term children. Compared with term, preterm children had 1.08 times the risk of fracture during follow-up (95% CI 0.99-1.18). Associations were stronger for femur (HR 1.27, 95% CI 1.01-1.60) and assault-related fractures (HR 2.27, 95% CI 1.37-3.76). Associations also varied with age, with preterm children having 2 times the risk of femur fracture between 6 and 17 months of age (HR 2.20, 95% CI 1.45-3.35), but no association thereafter. Conclusion: Preterm birth is associated with an increased risk of certain bone fractures and assault-related fractures before 18 months of age. Families of preterm children may benefit from counselling and support for fracture prevention during early childhood.
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L'effet de l'âge gestationnel sur l'incidence, l'étiologie, le traitement et le pronostic de la cholestase néonatale

El Raichani, Nadine 08 1900 (has links)
Cadre conceptuel et problématique : La cholestase hépatique est une pathologie à large éventail d’étiologies, affectant fréquemment les nouveau-nés. Un diagnostic approprié est essentiel pour la prise en charge clinique, le choix des traitements et l’amélioration du pronostic. Alors que les prématurés ont un risque accru de développement de la cholestase, les algorithmes de traitement ne proposent qu’une prise en charge unique, quel que soit l’âge gestationnel (AG) du patient. Objectif : Déterminer si le profil clinique, la prise en charge et le pronostic de la cholestase néonatale diffèrent selon l’AG. Méthodologie : Une étude de cohorte rétrospective de nouveau-nés atteints de cholestase et admis en néonatologie au CHU Sainte Justine entre janvier 2014 et décembre 2017 a été menée. La cholestase était définie par au moins deux valeurs consécutives de bilirubine conjuguée ≥ 34 μmol/L. La cohorte a été stratifiée en deux groupes d’AG : les extrêmes et les grands prématurés (< 32 semaines AG) et les prématurés modérés ou tardifs et naissances à terme (≥ 32 semaines AG). Résultats : 125 nouveau-nés sur 3 277 ont développé une cholestase. L’incidence globale était de 4% ; cette incidence était 5 fois plus élevée chez les nouveau-nés < 32 semaines d’AG comparativement aux ≥ 32 semaines d’AG. La cholestase était associée à une nutrition parentérale chez 91% des patients avec AG < 32 semaines et seulement 40% des patients avec AG ≥ 32 semaines (p < 0,01). Alors que l'acide ursodésoxycholique était plus prescrit aux nouveau-nés ≥ 32 semaines AG, les émulsions lipidiques à base d'huile de poisson étaient plus administrées aux nouveau-nés < 32 semaines AG, parmi les patients recevant une nutrition parentérale. Conclusion : La cholestase néonatale est associée à deux profils cliniques différents, basés sur l'AG. Nous recommandons que les tests diagnostics et la prise en charge clinique de la cholestase soient adaptés à l'AG. Une nouvelle approche pour l'évaluation d'un nourrisson atteint d'hyperbilirubinémie conjuguée est proposée. / Background and Aims: Cholestasis is a frequent neonatal disease that has a wide range of etiologies. Appropriate diagnosis is essential to clinical management, treatment choices and improvement of outcomes. Most references discuss neonatal cholestasis as one entity. The goal of this study was to determine if the clinical profile, management and outcome of cholestasis differ according to gestational age (GA). Methods: Medical records of infants with cholestasis in the division of neonatology at CHU Sainte Justine, between January 2014 and December 2017, were retrospectively reviewed. Cholestasis was defined as two or more consecutive conjugated bilirubin values ≥ 34μmol/L. The cohort was stratified into two groups: extremely to very preterm (< 32 weeks GA) and moderate to late preterm and term (≥ 32 weeks GA). Results: 125 of 3,277 patients developed cholestasis. Overall incidence of cholestasis was 4%. Incidence was 5 times higher in neonates < 32 weeks GA compared to neonates ≥ 32 weeks GA. Cholestasis was associated with parenteral nutrition in 91% of patients with GA < 32 weeks and 40% of patients with GA ≥ 32 weeks (p < 0.01). While ursodiol treatment was prescribed more to cholestatic neonates ≥ 32 weeks GA, fish oil lipid was administered more to neonates < 32 weeks GA, among patients receiving parenteral nutrition. Conclusions: Neonatal cholestasis was associated with two different clinical profiles based on GA. We recommend diagnostic tests and clinical management of neonatal cholestasis be adapted to GA. A GA-based approach to the evaluation of an infant with conjugated hyperbilirubinemia is proposed.
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Asthma during Pregnancy

Firoozi, Faranak 11 1900 (has links)
L’asthme est connu comme l’une des maladies chroniques les plus fréquentes chez la femme enceinte avec une prévalence de 4 à 8%. La prévalence élevée de l’asthme fait en sorte qu’on se préoccupe de l’impact de la grossesse sur l’asthme et de l’impact de l’asthme sur les issus de la grossesse. La littérature présente des résultats conflictuels concernant l’impact de l’asthme maternel sur les issus périnatales comme les naissances prématurées, les bébés de petit poids et les bébés de petit poids pour l’âge gestationnel (PPGA). De plus, les données scientifiques sont rares concernant l’impact de la sévérité et de la maîtrise de l’asthme durant la grossesse sur les issus périnatales. Donc, nous avons mené cinq études pour réaliser les objectifs suivants: 1. Le développement et la validation de deux indexes pour mesurer la sévérité et la maîtrise de l’asthme. 2. L’évaluation de l’impact du sexe du fœtus sur le risque d’exacerbation de l’asthme maternel et l’utilisation de médicaments antiasthmatiques durant la grossesse; 3. L’évaluation de l’impact de l’asthme maternel sur les issus périnatales; 4. L’évaluation de l’impact de la sévérité de l’asthme maternel durant la grossesse sur les issus périnatales; 5. L’évaluation de l’impact de la maîtrise de l’asthme maternel durant la grossesse sur les issus périnatales. Pour réaliser ces projets de recherche, nous avons travaillé avec une large cohorte de grossesse reconstruite à partir du croisement de trois banques de données administratives du Québec recouvrant la période entre 1990 et 2002. Pour les trois dernières études, nous avons utilisé un devis de cohorte à deux phases d’échantillonnage pour obtenir, à l’aide d’un questionnaire postal, des informations complémentaires qui ne se trouvaient pas dans les banques de données, comme la consommation de cigarettes et d’alcool pendant la grossesse. Nous n’avons trouvé aucune différence significative entre les mères de fétus féminins et de fétus masculins pour les exacerbations de l’asthme pendant la grossesse (aRR=1.02; IC 95%: 0.92 to 1.14). Par contre, nous avons trouvé que le risque de bébé PPGA (OR: 1.27, IC 95%: 1.14-1.41), de bébé de petit poids (OR: 1.41, IC 95%:1.22-1.63) et de naissance prématurée (OR: 1.64, IC 95%:1.46-1.83) était significativement plus élevés chez les femmes asthmatiques que chez les femmes non asthmatiques. De plus, nous avons démontré que le risque d’un bébé PPAG était significativement plus élevé chez les femmes avec un asthme sévère (OR:1.48, IC 95%: 1.15-1.91) et modéré (OR: 1.30, IC 95%:1.10-1.55) que chez les femmes qui avaient un asthme léger. Nous avons aussi observé que les femmes qui avaient un asthme bien maîtrisé durant la grossesse étaient significativement plus à risque d’avoir un bébé PPAG (OR:1.28, IC 95%: 1.15-1.43), un bébé de petit poids (OR: 1.42, IC 95%:1.22-1.66), et un bébé prématuré (OR: 1.63, IC 95%:1.46-1.83) que les femmes non asthmatiques. D’après nos résultats, toutes les femmes asthmatiques même celles qui ont un asthme bien maîtrisé doivent être suivies de près durant la grossesse car elles courent un risque plus élevé d’avoir des issus de grossesses défavorables pour leur nouveau-né. / Asthma is known as one of the most frequent chronic diseases encountered during pregnancy with prevalence estimated between 4 and 8%. The high prevalence of asthma during pregnancy results in some concerns about the impact of pregnancy on maternal asthma and also the impact of maternal asthma on perinatal outcomes. The literature presents conflicting results concerning the impact of maternal asthma during pregnancy on perinatal outcomes, such as preterm birth, low-birth-weight (LBW) infant and small-for-gestational-age (SGA) infant. Also, scientific evidence is scarce regarding the impact of asthma severity and control during pregnancy on these perinatal outcomes. We thus conducted a research project composed of five studies to achieve the following objectives: 1. to develop and validate two database indexes, one to measure the control of asthma and the other to measure asthma severity; 2. to evaluate the effect of fetal gender on maternal asthma exacerbations and the use of asthma medications during pregnancy; 3. to evaluate the impact of maternal asthma on adverse perinatal outcomes; 4. to evaluate the impact of the severity of asthma during pregnancy on adverse perinatal outcomes; 5. to evaluate the impact of adequately controlled maternal asthma during pregnancy on adverse perinatal outcomes. A large population-based cohort was reconstructed through the linking of three of Quebec’s (Canada) administrative databases covering the period between 1990 and 2002. A two-stage sampling cohort design was used to collect additional information on the women’s life-style habits by way of a mailed questionnaire for the three last studies. We have observed no significant differences between mothers of a female and male fetus as to the occurrence of asthma exacerbations (aRR=1.02; 95% CI: 0.92 to 1.14). We have found that the risk of SGA (OR: 1.27, 95% CI: 1.14-1.41), LBW (OR: 1.41, 95% CI:1.22-1.63) and preterm delivery (OR: 1.64, 95%CI:1.46-1.83) was significantly higher among asthmatic than non-asthmatic women. Moreover, our results showed that the risk of SGA was significantly higher among severe (OR:1.48, 95%CI: 1.15-1.91) and moderate asthmatic women (OR: 1.30, 95%CI:1.10-1.55) than mild asthmatic women. Also, mothers with adequately controlled asthma during pregnancy were found to be at higher risk of adverse perinatal outcomes than non-asthmatic women (SGA (OR:1.28, 95%CI: 1.15-1.43), LBW (OR: 1.42, 95%CI:1.22-1.66), and preterm deliveries (OR: 1.63, 95%CI:1.46-1.83)). According to our results, all asthmatic women even those with adequately controlled asthma should be closely monitored during pregnancy because they are at increased risk of adverse perinatal outcomes.
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Asthma during Pregnancy

Firoozi, Faranak 11 1900 (has links)
L’asthme est connu comme l’une des maladies chroniques les plus fréquentes chez la femme enceinte avec une prévalence de 4 à 8%. La prévalence élevée de l’asthme fait en sorte qu’on se préoccupe de l’impact de la grossesse sur l’asthme et de l’impact de l’asthme sur les issus de la grossesse. La littérature présente des résultats conflictuels concernant l’impact de l’asthme maternel sur les issus périnatales comme les naissances prématurées, les bébés de petit poids et les bébés de petit poids pour l’âge gestationnel (PPGA). De plus, les données scientifiques sont rares concernant l’impact de la sévérité et de la maîtrise de l’asthme durant la grossesse sur les issus périnatales. Donc, nous avons mené cinq études pour réaliser les objectifs suivants: 1. Le développement et la validation de deux indexes pour mesurer la sévérité et la maîtrise de l’asthme. 2. L’évaluation de l’impact du sexe du fœtus sur le risque d’exacerbation de l’asthme maternel et l’utilisation de médicaments antiasthmatiques durant la grossesse; 3. L’évaluation de l’impact de l’asthme maternel sur les issus périnatales; 4. L’évaluation de l’impact de la sévérité de l’asthme maternel durant la grossesse sur les issus périnatales; 5. L’évaluation de l’impact de la maîtrise de l’asthme maternel durant la grossesse sur les issus périnatales. Pour réaliser ces projets de recherche, nous avons travaillé avec une large cohorte de grossesse reconstruite à partir du croisement de trois banques de données administratives du Québec recouvrant la période entre 1990 et 2002. Pour les trois dernières études, nous avons utilisé un devis de cohorte à deux phases d’échantillonnage pour obtenir, à l’aide d’un questionnaire postal, des informations complémentaires qui ne se trouvaient pas dans les banques de données, comme la consommation de cigarettes et d’alcool pendant la grossesse. Nous n’avons trouvé aucune différence significative entre les mères de fétus féminins et de fétus masculins pour les exacerbations de l’asthme pendant la grossesse (aRR=1.02; IC 95%: 0.92 to 1.14). Par contre, nous avons trouvé que le risque de bébé PPGA (OR: 1.27, IC 95%: 1.14-1.41), de bébé de petit poids (OR: 1.41, IC 95%:1.22-1.63) et de naissance prématurée (OR: 1.64, IC 95%:1.46-1.83) était significativement plus élevés chez les femmes asthmatiques que chez les femmes non asthmatiques. De plus, nous avons démontré que le risque d’un bébé PPAG était significativement plus élevé chez les femmes avec un asthme sévère (OR:1.48, IC 95%: 1.15-1.91) et modéré (OR: 1.30, IC 95%:1.10-1.55) que chez les femmes qui avaient un asthme léger. Nous avons aussi observé que les femmes qui avaient un asthme bien maîtrisé durant la grossesse étaient significativement plus à risque d’avoir un bébé PPAG (OR:1.28, IC 95%: 1.15-1.43), un bébé de petit poids (OR: 1.42, IC 95%:1.22-1.66), et un bébé prématuré (OR: 1.63, IC 95%:1.46-1.83) que les femmes non asthmatiques. D’après nos résultats, toutes les femmes asthmatiques même celles qui ont un asthme bien maîtrisé doivent être suivies de près durant la grossesse car elles courent un risque plus élevé d’avoir des issus de grossesses défavorables pour leur nouveau-né. / Asthma is known as one of the most frequent chronic diseases encountered during pregnancy with prevalence estimated between 4 and 8%. The high prevalence of asthma during pregnancy results in some concerns about the impact of pregnancy on maternal asthma and also the impact of maternal asthma on perinatal outcomes. The literature presents conflicting results concerning the impact of maternal asthma during pregnancy on perinatal outcomes, such as preterm birth, low-birth-weight (LBW) infant and small-for-gestational-age (SGA) infant. Also, scientific evidence is scarce regarding the impact of asthma severity and control during pregnancy on these perinatal outcomes. We thus conducted a research project composed of five studies to achieve the following objectives: 1. to develop and validate two database indexes, one to measure the control of asthma and the other to measure asthma severity; 2. to evaluate the effect of fetal gender on maternal asthma exacerbations and the use of asthma medications during pregnancy; 3. to evaluate the impact of maternal asthma on adverse perinatal outcomes; 4. to evaluate the impact of the severity of asthma during pregnancy on adverse perinatal outcomes; 5. to evaluate the impact of adequately controlled maternal asthma during pregnancy on adverse perinatal outcomes. A large population-based cohort was reconstructed through the linking of three of Quebec’s (Canada) administrative databases covering the period between 1990 and 2002. A two-stage sampling cohort design was used to collect additional information on the women’s life-style habits by way of a mailed questionnaire for the three last studies. We have observed no significant differences between mothers of a female and male fetus as to the occurrence of asthma exacerbations (aRR=1.02; 95% CI: 0.92 to 1.14). We have found that the risk of SGA (OR: 1.27, 95% CI: 1.14-1.41), LBW (OR: 1.41, 95% CI:1.22-1.63) and preterm delivery (OR: 1.64, 95%CI:1.46-1.83) was significantly higher among asthmatic than non-asthmatic women. Moreover, our results showed that the risk of SGA was significantly higher among severe (OR:1.48, 95%CI: 1.15-1.91) and moderate asthmatic women (OR: 1.30, 95%CI:1.10-1.55) than mild asthmatic women. Also, mothers with adequately controlled asthma during pregnancy were found to be at higher risk of adverse perinatal outcomes than non-asthmatic women (SGA (OR:1.28, 95%CI: 1.15-1.43), LBW (OR: 1.42, 95%CI:1.22-1.66), and preterm deliveries (OR: 1.63, 95%CI:1.46-1.83)). According to our results, all asthmatic women even those with adequately controlled asthma should be closely monitored during pregnancy because they are at increased risk of adverse perinatal outcomes.

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