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Vita industria : une socio-histoire des origines intellectuelles de l'écologie politique

Chaunu, Simon 14 August 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 7 août 2023) / Cette thèse propose d'explorer un courant d'idée informel et marginal du XXᵉ siècle qui, selon son hypothèse de départ, aurait assuré la transition entre les premières contestations contre la révolution industrielle et certains mouvements environnementalistes contemporains. Ce courant peut ainsi se caractériser comme une écologie politique révolutionnaire, se fondant sur une critique radicale de la civilisation industrielle et de son facteur principal, la technique moderne. Le but de cette étude est d'en évaluer la cohérence et la pertinence : a-t-on affaire à un ensemble dispersé d'idées et d'auteurs, ou bien à un diagnostic commun ? Est-ce que ces idées ont toujours un intérêt face à la crise écologique actuelle ? Un certain nombre d'intellectuels peuvent être rattachés à cette perspective technocritique ; néanmoins, cette étude se concentre sur les œuvres de quatre d'entre eux : l'urbaniste américain Lewis Mumford (1895-1990), le philosophe allemand Günther Anders (1902-1992), le sociologue français Jacques Ellul (1912-1994) et l'historien nomade Ivan Illich (1926-2002). Dans un premier temps, ce travail présente la méthode qui a guidé l'étude de ces textes : une socio-histoire des idées qui emprunte tout autant à la discipline historique qu'à la discipline sociologique. Les enjeux de l'étude des pensées environnementalistes et écologistes sont également exposés, afin de souligner les spécificités de cet objet de recherche. Ce qui amène à la formulation de la problématique de cette thèse : ce courant d'idées écologiste peut-il être défini comme un langage, au sens que l'histoire des idées politiques donne à ce concept ? La principale assertion de cette étude est qu'il doit plutôt être compris comme une matrice intellectuelle, un ensemble cohérent de leitmotivs visant la connaissance social-historique, et pouvant servir de base à des langages davantage tournés vers l'action politique. Ce qui contraste avec les polémiques romantiques contre le machinisme au XIXᵉ siècle, qui exprimaient une sensibilité anti-industrielle plus diffuse. Par la suite, les cinq principaux chapitres de cette étude fournissent un contre-récit du XXᵉ siècle, à travers la lecture profonde des textes des auteurs retenus. Ce récit débute avec l'examen des ouvrages pionniers de Lewis Mumford durant l'entre-deux-guerres. À la suite à la Grande Guerre, celui-ci chercha à édifier une perspective alternative à la fois au libéralisme, au conservatisme et au marxisme. En parallèle, il se lança dans une étude historique de fond de ce qu'il nommait « l'Âge de la Machine », et en tira une critique de la civilisation de la puissance. Après la Seconde Guerre mondiale et les bombardements nucléaires d'Hiroshima et de Nagasaki, Günther Anders et Jacques Ellul élaborèrent, de manière convergente, un diagnostic critique de la société technicienne et conformiste de l'après-guerre. Ils décrivirent le type d'individu qu'elle produit, un homme médial ayant perdu le contrôle sur les techniques qu'il a lâché dans son monde - qui ne serait alors justement plus le sien. De plus, ils s'interrogèrent sur la possibilité d'une extinction de l'humanité, avant tout par un ultime conflit atomique. Mumford, Anders et Ellul réitérèrent leurs analyses dans les années 1960 et 1970, alors que l'Occident était marqué par une vague multiforme de contestations et de révoltes. Prenant leurs distances face à ces mouvements, ces trois intellectuels estimaient qu'en réalité un système mégatechnique venait de triompher. Celui-ci se déploierait de manière purement causale, dans le seul but d'accroître sa taille et sa puissance. Par conséquent, la Révolution et l'Histoire semblaient être devenues obsolètes. Ivan Illich fit sienne cette critique de la démesure et de la déraison technologiques, en l'étendant au secteur des services. Il étudia également les sources profondes de cette civilisation industrielle, qu'il situa dans le passé chrétien de l'Occident. Finalement, en s'appuyant sur les travaux de ses homologues, Illich traça les grandes lignes de ce que pourrait être une société conviviale. Cependant, le mouvement écologiste contemporain échoua à intégrer ces idées, et manqua sa propre révolution. Se pose alors la question de savoir quelle attitude il est possible d'adopter face au « Temps de la Fin ». La matrice intellectuelle de cette écologie politique révolutionnaire reste active de nos jours, à travers les langages du néo-luddisme, de l'écosocialisme et de la décroissance. Des recherches futures sont nécessaires pour bien saisir cette filiation, et pour rattacher d'autres auteurs à cette matrice d'idées. / This thesis proposes to explore an informal and marginal current of thought of the 20ᵗʰ century which, according to its initial hypothesis, would have ensured the transition between the first protests against the industrial revolution and certain contemporary environmentalist movements. This current can thus be characterized as a revolutionary political ecology, based on a radical critique of industrial civilization and its main factor, modern technics. The purpose of this study is to assess its coherence and pertinency: are we dealing with a dispersed set of ideas and authors, or a common diagnosis? Do these ideas still have relevance in the face of the current ecological crisis? A number of intellectuals can relate to this technocritical perspective; nevertheless, this study focuses on the works of four of them: the American urban planner Lewis Mumford (1895-1990), the German philosopher Günther Anders (1902-1992), the French sociologist Jacques Ellul (1912-1994) and the nomadic historian Ivan Illich (1926-2002). First, this work presents the method that guided the study of these texts: a socio-history of ideas that borrows as much from the historical discipline as from the sociological discipline. The stakes of the study of environmentalist and ecological ideas are also exposed, in order to underline the specificity of this research object. Which leads to the formulation of the problematic of this thesis: can this current of ecological ideas be defined as a language, in the sense that the history of political ideas gives to this concept? The main assertion of this study is that it should rather be understood as an intellectual matrix, a coherent set of leitmotifs aimed at social-historical knowledge, and which can serve as a basis for languages more oriented towards political action. This contrasts with the romantic polemics against mechanization in the 19ᵗʰ century, which expressed a more diffuse anti-industrial sensibility. Subsequently, the five main chapters of this study provide a counter-narrative of the 20ᵗʰ century, through a deep reading of the texts of the selected authors. This account begins with an examination of the pioneering works of Lewis Mumford during the interwar period. Following the Great War, he sought to build an alternative perspective to both liberalism, conservatism and Marxism. At the same time, he embarked on an in-depth historical study of what he called the "Machine Age", and drew from it a critique of the power civilization. After the Second World War and the nuclear bombings of Hiroshima and Nagasaki, Günther Anders and Jacques Ellul elaborated, in a convergent way, a critical diagnosis of the technical and conformist society of the post-war period. They described the type of individual it produces, a medial man who has lost control over the technics he has unleashed on his world - which would then no longer be his own. Moreover, they wondered about the possibility of an extinction of humanity, above all by an ultimate atomic conflict. Mumford, Anders and Ellul reiterated their analyzes in the 1960s and 1970s, when the West was marked by a multifaceted wave of protests and revolts. Taking their distance from these movements, these three intellectuals believed that in reality a megatechnical system had just triumphed. This system would deploy in a purely causal way, with the sole purpose of increasing its size and power. Consequently, Revolution and History seemed to have become obsolete. Ivan Illich made this criticism of technological excess and unreason his own, extending it to the service sector. He also studied the deep sources of this industrial civilization, which he located in the Christian past of the West. Eventually, building on the work of his counterparts, Illich outlined what a society of conviviality might be. However, the contemporary environmental movement didn't integrate these ideas, and failed its own revolution. The question then arises as to what attitude one should adopt in the face of the "Time of the End". The intellectual matrix of this revolutionary political ecology remains active today, through the languages of neo-Luddism, ecosocialism and degrowth. Future research is needed to fully understand this filiation, and to link other authors to this matrix of ideas.
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Expansions et résistances dans le Parc national Hoàng Liên Son : les réponses des Hmong et Yao face à un système territorialisé de protection de l'environnement dans la province de Lào Cai, au Vietnam

Roberge, Dominic 17 January 2023 (has links)
Basé sur un terrain ethnographique réalisé en 2019 dans le district de Sa Pa (province de Lào Cai, Vietnam), ce mémoire porte sur les relations complexes entre les populations locales et l'État communiste à l'intérieur d'une aire protégée d'intérêt international, le Parc national Hoàng Liên Sơn. J'y approfondis une perspective socio-anthropologique de l'environnement à partir de l'expérience de deux groupes ethniques minoritaires répandus dans les hautes terres du Massif Sud-Est Asiatique, la famille linguistique Miao-Yao ou Hmong-mien. Jusqu'à récemment, les montagnards de Sa Pa devaient surtout composer avec les politiques de préservation culturelle sélective menées par les représentants de l'ethnie majoritaire Kinh (Việt), de même qu'avec des incitatifs de développement axés sur l'augmentation de la productivité rurale, l'accroissement de l'offre touristique (inter)nationale et l'expansion des infrastructures commerciales en zones urbaines. Toutefois, afin de répondre à la pression grandissante des groupes d'acteurs transnationaux face à la crise environnementale ces trente dernières années, la République Socialiste du Vietnam (RSV) s'est tournée vers la conservation ciblée de son territoire naturel, avec pour objectifs de fond la modernisation sociale et économique des régions périphériques. L'important réseau de réserves et de parcs dont Hoàng Liên Sơn fait figure de proue n'échappe pas à cette réalité, et représente l'offensive moderne du Vietnam pour garantir le contrôle de ses terres. Les institutions régionales, sous l'égide du système centralisé par palier du Parti Communiste, engagent désormais des politiques néolibérales basées sur l'intervention d'organisations non-gouvernementales et la gestion par des entreprises privées. Cette situation a une série d'impacts sur les populations locales, aux deux tiers composées de minorités ethniques Hmong, Yao, Giáy et Tày évoluant communément en milieu rural et agricole. Le système oppressif du Parc national contraint les montagnards à revoir leurs stratégies de subsistances et négocier leur position au sein de l'ensemble géopolitique. Fondée sur le point de vue émique des groupes lignagés Hmong et Yao – doublement marginalisés par leurs pratiques socio-économiques et leur distance historique avec l'État – cette recherche rassemble des données sur le système conservationniste vietnamien et les imaginaires environnementaux qui l'entourent afin d'en relever les contradictions et d'en apporter une critique anthropologique constructive. L'analyse donne place à des réponses multiples de part et d'autre, entre confiance, méfiance, résistance et espoir. / Based on ethnographic fieldwork carried out in 2019 in the district of Sa Pa (Lào Cai province, Vietnam), this thesis focuses on the complex relations between the local populations and the communist state within a protected area of international interest, the Hoàng Liên Sơn National Park. I deepen a socio-anthropological perspective of the environment from the experience of two widespread ethnic minority groups of the South-East Asian Massif highlands, the Miao-Yao or Hmong-mien language family. Until recently, the Sa Pa montagnards had mainly to deal with selective cultural preservation policies led by representatives of the majority Kinh (Việt) ethnic group, as well as with development incentives focused on rural and agricultural productivity, increased (inter)national tourism and the growth of commercial infrastructure in urban areas. However, in order to respond to the growing pressure from transnational stakeholders facing the environmental crisis over the past thirty years, the Socialist Republic of Vietnam engaged a major shift towards the targeted conservation of its natural territory, holding with background objectives of social and economic modernization for peripheral regions. The large network of reserves and parks of which Hoàng Liên Sơn is the figurehead is no exception to this reality and represents Vietnam's modern offensive to get a hand on its lands. Regional institutions, under the aegis of the Communist Party's centralized tiered system, now engage in neoliberal policies based on the intervention of non-governmental organizations and management by private businesses. This situation has a series of impacts on the local populations, two thirds of which are made up of Hmong, Yao, Giáy and Tày ethnic minorities, commonly living in rural and mountainous areas. The oppressive system of the National Park forces the montagnards to review their livelihood strategies and negotiate their position within the geopolitical ensemble. Based on the emic point of view of the Hmong and Yao lineage groups - doubly marginalized by their socio-economic practices and their historical distance from the state - this research brings together data on the Vietnamese conservationist system and the environmental imaginaries that surrounds Hoàng Liên Sơn in order to point out contradictions and bring constructive anthropological criticism upon it. The analysis gives way to multiple responses on both sides, between trust, mistrust, resistance and hope.
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Le lac de l'Est, un espace négocié : ethnographie d'un processus de création d'aire protégée dans la région de Kamouraska

Roy-Malo, Olivia 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2016-2017 / Ce mémoire observe le processus de création d'une aire protégée dans le secteur du lac de l'Est situé à Mont-Carmel, une municipalité rurale de la région québécoise du Bas-Saint-Laurent. Le lac de l'Est est aussi sujet à un projet municipal de « gestion multiressource » inspiré du modèle des forêts communales. Dès lors, cette étude de cas permet d'observer l'aire protégée comme un espace négocié au travers d'activités de planification portées par les acteurs impliqués dans ce processus décisionnel. Ces activités sous-tendent des rapports à l'espace et au temps qui éclairent les significations que revêtent ces deux projets. L'analyse avancée dans ce mémoire se penche donc sur la question de la négociation en documentant ce à quoi aspirent les acteurs au travers de l'aire protégée et de la forêt communale. Ces aspirations, décrites comme des projets politiques, se construisent dans des contextes sociohistoriques particuliers et marquent des rapports à l'environnement qui colorent les discussions de la création de l'aire protégée au lac de l'Est. Cette recherche, se campant dans une démarche d'écologie politique, réfléchit au façonnement des environnements par les systèmes institutionnels. Mots-clés : Aire protégée, Conservation environnementale, Planification, Écologie politique, Anthropologie, Politiques environnementales / This thesis analyses the implementation process of a protected area in the sector of Lac de l'Est situated in Mont-Carmel, a rural locality of Quebec's Lower-St Lawrence region. As a negotiated space, Lac de l'Est is also the object of a multiresource management project based on the communal forest model. This case study looks at the protected area as a space negotiated through planning practices conducted by the social actors involved in this decision-making process. Those practices entail space and time conceptualizations that stress the importance and significations of those two projects. This negotiation is scrutinized through the aspirations of the different actors reflected in the project of the protected area and the one of the communal forest. These aspirations, described as political projects, are forged into particular sociohistorical contexts and influence the relationships of those actors with the environment. Those dynamics are of a great importance, as they influence the discussions about the creation of the protected area of the Lac de l'Est. This anthropological research, building from a political ecology perspective, reflects on the articulations of institutional systems with the shaping of our environments. Keywords : Protected area, Environmental conservation, Planning, Political ecology, Anthropology, Environmental politics
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Réinventer l'espace forestier : ethnographie d'initiatives collectives de forêts nourricières et de plantations climatiques dans le Bas-Saint-Laurent, Québec

Giroux-Works, Nakeyah 24 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 22 janvier 2024) / Cette thèse porte un regard anthropologique sur des initiatives collectives de plantation de végétaux réalisées dans la région du Bas-Saint-Laurent, Québec. Les initiatives étudiées mènent 1) à la création d'aménagements comestibles appelés « forêts nourricières » ou 2) à la réalisation de plantations d'arbres à des fins de compensation carbone volontaire, que j'ai nommées des « plantations climatiques ». Portées par différents groupes d'acteurs de la société civile (citoyens, professeurs, municipalités, organismes environnementaux, etc.), ces initiatives misent sur des approches de la conservation et de la valorisation environnementale basées sur des actions collaboratives, des attitudes de convivialité et de solidarité, et des économies déployées dans une perspective de transition socio-écologique. En m'appuyant sur une ethnographie multisites, j'explique comment la réalisation de ces projets agroforestiers se basent sur des idéaux de la forêt et des besoins en matière de lutte contre les changements climatiques, de protection de la biodiversité, de verdissement et de résilience alimentaire. L'approche de l'écologie politique permet de situer les contextes d'émergence de ces deux types d'initiatives, de rendre compte des dynamiques de pouvoir qui accompagnent leur création, et d'exposer leurs implications pour la construction et l'appropriation de l'espace forestier bas-laurentien. Cette thèse contribue à élargir les thématiques de recherche investies en anthropologie de la forêt au Québec, qui touchent généralement les aires protégées étatiques, l'industrie forestière et les questions autochtones. Elle met en lumière des modes d'exploitation des arbres et des plantes qui impliquent de valoriser, d'une part, des produits autres que le bois et, d'autre part, des espaces environnementaux « non productifs », comme des friches et des terrains déboisés, en mobilisant des imaginaires forestiers. Également, cette thèse vient poursuivre les recherches anthropologiques documentant les nouvelles manières de vivre et de s'engager sur le territoire rural du Bas-Saint-Laurent, en se penchant sur les aspirations socio-environnementales, locales et régionales, qui justifient les actions des groupes d'acteurs étudiées. / This thesis takes an anthropological look at collective vegetation planting initiatives carried out in the Bas-Saint-Laurent region, Quebec. The initiatives studied lead to the creation of 1) edible arrangements called "food forests" or 2) tree plantations for voluntary carbon offset purposes, which I have named "climatic plantations". Carried out by various groups of civil society actors (citizens, professors, municipalities, environmental organizations, etc.), these initiatives rely on approaches to conservation and environmental enhancement based on collaborative actions, attitudes of conviviality and solidarity, and economies deployed in a perspective of socio-ecological transition. Based on a multi-site ethnography, I explain how the realization of these agroforestry projects is based on the ideals and needs of the forest in terms of combating climate change, protecting biodiversity, greening and food resilience. The approach of political ecology allows to situate the contexts of emergence of these two types of initiatives, to account for the power dynamics that accompany their creation, and to expose their implications for the construction and appropriation of the Bas-Saint-Laurent forest area. This thesis contributes to broadening the research themes invested in anthropology of the forest in Quebec, which generally touch on state protected areas, the forestry industry and indigenous issues. It highlights modes of exploitation of trees and plants that involve valuing products other than wood and "non-productive" environmental spaces, such as fallow and lands, by drawing on forest-inspired imaginaries. Also, this thesis continues anthropological research documenting new ways of living and engaging in the rural territory of Bas-Saint-Laurent, focusing on socio-environmental aspirations, local and regional, which justify the actions of the groups of actors studied.
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Les ressources naturelles du Nitassinan de Nutashkuan : rapports de pouvoir et avenir de la Première nation

Massuard, Marie 11 April 2018 (has links)
Ce mémoire explore un aspect particulier des impacts sociaux reliés au développement économique en milieu autochtone, soit les rapports de pouvoir impliqués dans la mise en valeur des ressources naturelles du Nitassinan de Nutashkuan. M'intéressant à la perspective locale, ce sont principalement les rapports internes à Nutashkuan qui sont mis en évidence. L'avenir politique et économique de la collectivité constitue le cadre général du sujet de recherche. Le territoire est un espace fragmenté où les considérations politiques et économiques s'entremêlent aux pratiques ainsi qu'à une interprétation symbolique. Par un regard emprunté à l'écologie politique je soulève les relations sociales sous-jacentes à l'application de certains modèles de gestion et des règles renforçant le contrôle des activités en territoire. Je mets également l'accent sur les limites ou la bonification de l'accès collectif et individuel au territoire. Face aux changements politiques et sociaux, les Innus y répondent par l'ambivalence. La résolution des conflits identifiés est considérée comme un tremplin à la consolidation politique.
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Conservation de l'environnement et déplacements de populations : le cas des Tzeltals et la Réserve de biosphère Montes Azules, Chiapas (Mexique)

Déry, Ann-Sophie 20 April 2018 (has links)
Ce mémoire traite des déplacements de populations pour la conservation de l’environnement. Plus précisément, il aborde le cas des autochtones tzeltals pour la mise en place de la Réserve de biosphère Montes Azules dans la région du Chiapas (Mexique). Afin d’aborder ce phénomène, ce travail explore la thématique des changements de perception et d’utilisation de la nature, ainsi que les stratégies utilisées pour faire face aux déplacements. L’analyse présentée repose sur l’approche de l’écologie politique post-structuraliste, ce pourquoi l’étude des discours et pratiques y est primordiale. Les rapports de pouvoir entre l’État, les ONG et les populations autochtones sont également exposés. De plus, ce mémoire présente une réflexion critique du modèle de conservation de l’environnement, tel qu’il est actuellement appliqué. Les concepts utilisés sont l’utopie de la conservation, la rationalisation de l’espace et la moralisation de la discrimination. Les représentations de la nature et de l’autochtone sont aussi centrales.
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Gouvernance multiscalaire, discours et pratiques de participation publique : la gouvernance environnementale dans les grandes villes canadiennes (2010-2022)

Hagan, Julie 01 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 26 février 2024) / Les rapports environnement-société sont un objet d'étude sociologique (Murphy, 1994, 1995, 1997) et une question moderne nécessitant de nouvelles modalités de gouvernance qui contribuent à la remise en question des institutions traditionnelles de l'État-nation (Beck, 1992, 1995 ; Giddens, 1990, 1991, 1994). Ces modes de gouvernance s'articulent à différentes échelles, les échelles locales jouant un rôle croissant. Cette thèse s'intéresse à l'évolution du rôle des villes canadiennes en matière d'environnement, de 2010 à 2022. Il s'agit d'expliquer comment les villes justifient leurs actions environnementales sous trois angles : légal et rationnel, discursif et participatif. Le cadre théorique de la thèse est basé sur le néo-institutionnalisme historique et discursif (Schmidt, 2010) combiné à la théorie des assemblages urbains (Farías, 2011 ; McFarlane, 2011a), à l'écologie politique urbaine (Swyngedouw, 2007, 2010, 2011 ; Keil, 2003) et à la justice environnementale (Bulkeley et coll., 2013 ; Bulkeley, Edwards & Fuller, 2014). Les justifications légales et rationnelles sont abordées par le biais de la gouvernance multiscalaire et proposent une réflexion sur le cadre législatif qui gouverne les relations entre les villes et les autres niveaux de gouvernement. L'influence des réseaux de gouvernance nationaux et subnationaux (ex. des coalitions de municipalités), qui tirent leur légitimité du nombre de villes et de citoyens qu'ils représentent, est également abordée. La perspective des assemblages urbains met en évidence la manière dont l'autorité juridiquement définie des niveaux supérieurs de gouvernement se matérialise à travers des décisions d'infrastructures qui peuvent limiter la capacité des villes à agir sur les questions environnementales. Les processus de légitimation cognitif et discursif sont abordés à travers l'évolution des discours dominants en matière d'environnement au cours de la période 2010-2022. S'il cohabite avec le discours sur le développement durable (Tozer, 2018), le discours sur le climat prend de plus en plus d'importance (Scanu, 2019). Initialement axé sur la réduction des émissions de GES et les solutions techniques, le discours sur le climat exige de nouvelles formes de connaissances spécialisées et risque d'occulter les débats essentiels à la légitimité démocratique au profit de la seule légitimité techno-scientifique (Swyngedouw (2011b). Cependant, lorsque la question du climat est définie comme une question socio-environnementale, formulée en termes d'adaptation et de résilience, les actions proposées peuvent être débattues, négociées et (re)politisées. Cette thèse examine également l'évolution des pratiques de participation du public en matière d'environnement dans les villes canadiennes du point de vue de la justice environnementale (Bulkeley et al. 2014). La définition des enjeux en termes sociotechniques ou plus largement en tant que question socio-environnementale influence la mesure dans laquelle les gouvernements municipaux auront recours à la participation publique. Les discours qui définissent la question du climat comme une question socio-environnementale encouragent une plus grande influence des connaissances locales et traditionnelles. La collaboration récente de certaines villes (d'abord Toronto, puis Calgary et Vancouver) avec des ONG à vocation sociale, plutôt que strictement environnementale, a contribué à rendre les processus participatifs plus justes et plus équitables. Ce faisant, une définition des questions climatiques et environnementales incluant les dimensions sociales favorise une approche pluraliste de la connaissance et fournit une base plus solide pour la gouvernance environnementale (Beck, 2014). / Environment-society relations are an object of sociological inquiry (Murphy, 1994, 1995, 1997) and a modern issue requiring new modes of governance challenging the traditional institutions of the nation-state (Beck, 1992, 1995; Giddens, 1990, 1991, 1994). These modes of governance are articulated at different scales, with local scales playing an increasingly important role. This thesis looks at the changing environmental role of Canadian cities from 2010 to 2022. The aim is to explain how cities justify their environmental actions from three angles: legal and rational, discursive, and participatory. The theoretical framework of the thesis is based on historical and discursive neo-institutionalism (Schmidt, 2010) combined with urban assemblage theory (Farías, 2011; McFarlane, 2011a), urban political ecology (Swyngedouw, 2007, 2010, 2011; Keil, 2003) and environmental justice (Bulkeley et al., 2013; Bulkeley, Edwards & Fuller, 2014). Legal and rational justifications are addressed through the lens of multi-scalar governance, proposing a reflection on the legislative framework that governs relations between cities and other levels of government. The influence of national and sub-national governance networks (e.g., coalitions of municipalities), which derive their legitimacy from the number of cities and citizens they represent, is addressed. The perspective of urban assemblages highlights how the legal authority of higher levels of government materializes through infrastructure decisions that can limit cities' future ability to act on environmental issues. Cognitive and discursive legitimization processes are addressed through the evolution of dominant environmental discourses over the period 2010-2022. While it coexists with the sustainable development discourse (Tozer, 2018), the climate discourse is becoming increasingly important (Scanu, 2019). Initially focused on the reduction of GHG emissions and technical solutions, the climate discourse requires new forms of specialized knowledge and risks overshadowing debates essential to democratic legitimacy in favor of technoscientific legitimacy alone (Swyngedouw (2011b). However, when the climate issue is defined as a socio-environmental issue, formulated in terms of adaptation and resilience, the proposed actions can be debated, negotiated and (re)politicized. This thesis also examines the evolution of environmental public participation practices in Canadian cities from an environmental justice perspective (Bulkeley et al. 2014). The definition of issues in socio-technical terms, or more broadly as a socio-environmental issue, influences the extent to which municipal governments will use public participation. Discourses defining climate change as a socio-environmental issue encourage greater influence of local and traditional knowledge. The recent collaboration of some cities (first Toronto, then Calgary and Vancouver) with NGOs with a social, rather than strictly environmental, vocation has helped to make participatory processes fairer and more equitable. In so doing, a definition of climate and environmental issues including social dimensions promotes a pluralist approach to knowledge and provides a more robust basis for environmental governance (Beck, 2014).
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Espaces amphibiens, pouvoir et mémoire : les fluctuations de la rivière Sainte-Anne

Bouchard-Bastien, Emmanuelle 05 March 2023 (has links)
Cette thèse examine les principaux rapports socio-environnementaux liés aux inondations récurrentes dans le bassin versant de la rivière Sainte-Anne en mobilisant l'histoire de l'occupation du territoire, les savoirs locaux et les politiques de gestion des risques. Dans une perspective d'écologie politique, ces rapports s'inscrivent à la fois dans les représentations sociales de la nature, les dynamiques de pouvoir associées à l'appropriation des ressources et des temporalités multiples. En puisant également dans les cadres théoriques de l'anthropologie des catastrophes et de l'anthropologie amphibienne, cette étude permet notamment de retracer pas à pas ce qu'est la « zone inondable » en tant qu'espace construit socialement par les autorités, et de remonter à la source de l'avènement de « l'inondation » comme étant un événement catastrophique, alors que la montée des eaux fait partie des caractéristiques de ces territoires depuis le début de la sédentarisation des habitants. Basée sur 93 entrevues semi-dirigées (76 riverains et 17 acteurs institutionnels) menées de février à octobre 2019, de l'observation non participante et une recherche documentaire dans les archives municipales et régionales, cette ethnographie du bassin versant de la rivière Sainte-Anne permet une incursion unique auprès de citoyens québécois qui vivent avec la montée récurrente des eaux. Pour quatre municipalités riveraines (Saint-Raymond, Saint-Alban, Saint-Casimir et Sainte-Anne-de-la-Pérade), les contextes historiques de l'occupation du territoire ont été documentés et les événements significatifs ont été décrits en focalisant sur les stratégies d'adaptation des résidents et la gestion menée par des acteurs institutionnels. En résulte un portrait, dans une perspective temporelle, de la relation de cohabitation entre les riverains et la rivière et ses débordements. Cette cohabitation est caractérisée par des tensions et des paradoxes associés aux différentes représentations sociales de l'eau et de la temporalité qui coexistent au sein des acteurs, ainsi qu'aux changements dans les rapports de pouvoir envers l'environnement. / This thesis examines the main socio-environmental relationships related to recurrent floodings in the Sainte-Anne River watershed by mobilizing the history of land use, local knowledge and risk management policies. From a political ecology perspective, these relationships are part of both social representations of nature, power dynamics associated with the appropriation of ressources and multiple temporalities. By also mobilizing the theoreticals frameworks of the anthropology of disasters and amphibian anthropology, this study allow to retrace step by step what "flood zone" is as a socially constructed space by the authorities, and go back to the source of the advent of "flood" as a catastrophic event, where rising waters have been part of the characteristics of these territories since the beginning of the sedentarization of its inhabitants. Based on 93 semi-directed interviews (76 residents and 17 institutions stakeholders) realized between February to October 2019, non-participant observation and documentary research in municipal and regional archives, this ethnography of the Sainte-Anne River watershed allows a unique incursion with Quebec riverside residents who live with recurrent rising waters. Through four case studies (Saint-Raymond, Saint-Alban, Saint-Casimir and Sainte-Anne-de-la-Pérade), historical contexts of occupation of the territory were documented and significant events were described by focusing on local residents adaptation strategies and anticipated management by institutional stakeholders. The result is a portrait, in a temporal perspective, of the relationship of cohabitation between residents and the river and its overflows. This cohabitation is characterized by tensions and paradoxes associated with different social representations of water and temporality that coexist within the actors, as well as changes in power relations towards the environment.

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