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Réinventer l'espace forestier : ethnographie d'initiatives collectives de forêts nourricières et de plantations climatiques dans le Bas-Saint-Laurent, Québec

Giroux-Works, Nakeyah 24 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 22 janvier 2024) / Cette thèse porte un regard anthropologique sur des initiatives collectives de plantation de végétaux réalisées dans la région du Bas-Saint-Laurent, Québec. Les initiatives étudiées mènent 1) à la création d'aménagements comestibles appelés « forêts nourricières » ou 2) à la réalisation de plantations d'arbres à des fins de compensation carbone volontaire, que j'ai nommées des « plantations climatiques ». Portées par différents groupes d'acteurs de la société civile (citoyens, professeurs, municipalités, organismes environnementaux, etc.), ces initiatives misent sur des approches de la conservation et de la valorisation environnementale basées sur des actions collaboratives, des attitudes de convivialité et de solidarité, et des économies déployées dans une perspective de transition socio-écologique. En m'appuyant sur une ethnographie multisites, j'explique comment la réalisation de ces projets agroforestiers se basent sur des idéaux de la forêt et des besoins en matière de lutte contre les changements climatiques, de protection de la biodiversité, de verdissement et de résilience alimentaire. L'approche de l'écologie politique permet de situer les contextes d'émergence de ces deux types d'initiatives, de rendre compte des dynamiques de pouvoir qui accompagnent leur création, et d'exposer leurs implications pour la construction et l'appropriation de l'espace forestier bas-laurentien. Cette thèse contribue à élargir les thématiques de recherche investies en anthropologie de la forêt au Québec, qui touchent généralement les aires protégées étatiques, l'industrie forestière et les questions autochtones. Elle met en lumière des modes d'exploitation des arbres et des plantes qui impliquent de valoriser, d'une part, des produits autres que le bois et, d'autre part, des espaces environnementaux « non productifs », comme des friches et des terrains déboisés, en mobilisant des imaginaires forestiers. Également, cette thèse vient poursuivre les recherches anthropologiques documentant les nouvelles manières de vivre et de s'engager sur le territoire rural du Bas-Saint-Laurent, en se penchant sur les aspirations socio-environnementales, locales et régionales, qui justifient les actions des groupes d'acteurs étudiées. / This thesis takes an anthropological look at collective vegetation planting initiatives carried out in the Bas-Saint-Laurent region, Quebec. The initiatives studied lead to the creation of 1) edible arrangements called "food forests" or 2) tree plantations for voluntary carbon offset purposes, which I have named "climatic plantations". Carried out by various groups of civil society actors (citizens, professors, municipalities, environmental organizations, etc.), these initiatives rely on approaches to conservation and environmental enhancement based on collaborative actions, attitudes of conviviality and solidarity, and economies deployed in a perspective of socio-ecological transition. Based on a multi-site ethnography, I explain how the realization of these agroforestry projects is based on the ideals and needs of the forest in terms of combating climate change, protecting biodiversity, greening and food resilience. The approach of political ecology allows to situate the contexts of emergence of these two types of initiatives, to account for the power dynamics that accompany their creation, and to expose their implications for the construction and appropriation of the Bas-Saint-Laurent forest area. This thesis contributes to broadening the research themes invested in anthropology of the forest in Quebec, which generally touch on state protected areas, the forestry industry and indigenous issues. It highlights modes of exploitation of trees and plants that involve valuing products other than wood and "non-productive" environmental spaces, such as fallow and lands, by drawing on forest-inspired imaginaries. Also, this thesis continues anthropological research documenting new ways of living and engaging in the rural territory of Bas-Saint-Laurent, focusing on socio-environmental aspirations, local and regional, which justify the actions of the groups of actors studied.
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Écologie politique de l'écotourisme dans les aires protégées des pays du Sud : le cas de Chi Phat dans les Cardamomes au Cambodge

Tardif, Jonathan 08 1900 (has links)
L'écotourisme est souvent perçu comme une panacée capable de concilier le développement économique, la protection de l'environnement et le bien-être des communautés autour des aires protégées des pays en développement. La réalité sur le terrain est cependant tout autre, car son caractère complexe, politique et transcalaire est trop souvent négligé lors de la mise en œuvre des interventions. Le but de ce projet de recherche est de jeter un nouvel éclairage sur le développement de l'écotourisme dans les aires protégées des pays du Sud à travers une analyse critique des pratiques et des discours qui lui sont associés. Adoptant un cadre conceptuel dérivé de l'écologie politique, nous avons cherché à comprendre comment l'écotourisme affecte l'accès aux ressources naturelles pour différents acteurs sociaux. L'approche méthodologique s'appuie sur une étude de cas essentiellement qualitative qui s'attarde à un projet spécifique amorcé à Chi Phat, dans une forêt protégée des Cardamomes, au sud-ouest du Cambodge. Elle fait appel à l'analyse documentaire et discursive, à l'observation participante ainsi qu'à plus de 80 entretiens semi-directifs auprès d'acteurs clés. Nos résultats montrent d'abord qu'en matière d'écotourisme au Cambodge, il y a absence de lignes directrices claires et on observe très peu de collaboration, et ce, à tous les niveaux. Cela n'est pas étranger au fait que le gouvernement actuel accorde en général la priorité au développement devant la conservation. Ensuite, le projet d'écotourisme permet à Wildlife Alliance de justifier le maintien de la forêt protégée. Cette ONG se démarque par ailleurs des autres organisations au pays par son approche plus musclée. Le pouvoir dont elle jouit et les résultats qu'elle obtient sur le terrain tiennent en sa capacité à mobiliser, en temps opportun, l'ensemble des moyens disponibles pour contrôler l'accès. Globalement, nous pouvons affirmer que les principaux acteurs qui voient leur accès aux ressources naturelles touché négativement sont les paysans. Finalement, nous proposons deux ajouts au cadre conceptuel, soit la considération de l'aspect géographique de l'exclusion et l'introduction de modalités d'exclusion, qui permettent à notre avis une analyse plus juste de la situation. / Ecotourism is often seen as a panacea for reconciling economic development, environmental protection and well-being of communities around protected areas in developing countries. However, the reality on the ground is different, because its complex, political and transcalar character is too often overlooked in the implementation of interventions. The purpose of this research project is thus to shed new light on the development of ecotourism in protected areas of the less developed countries through a critical analysis of practices and discourses that are linked to it. Adopting a theoretical framework derived from political ecology, we sought to understand how ecotourism affects access to natural resources for different social actors. The methodological approach is based on a qualitative case study that focuses on a specific project initiated in Chi Phat, located next to a protected forest in south-western Cambodia. It uses literature review, discourse analysis, participant observation as well as more than 80 semi-structured interviews with key actors. Our results show first that there are no clear guidelines for ecotourism development in Cambodia, and we observe very little collaboration at all levels. This is not unrelated to the fact that the current government is generally prioritizing development over conservation. Then we showed that the ecotourism project allows Wildlife Alliance to justify the existence of the protected forest. This NGO also stands out in the country by its more radical approach to conservation. The power it has and the results it obtains on the ground come from its ability to mobilize, in a timely manner, all available means to control access. Overall, we can say that the main actors whose access to natural resources are adversely affected through the ecotourism project are local farmers. Finally, we propose two additions to the conceptual framework, namely the consideration of the geographical aspect of access and exclusion, and the introduction of degrees of exclusion, which allow a more accurate analysis of the situation.
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Les relations ville-port selon une approche d’écologie territoriale : le cas de Montréal

Jugie, Jeanne-Hélène 08 1900 (has links)
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En quête de justice écologique : théorie politique environnementale et mobilisations sociales. / Searching for ecological justice : green political theory and social movements

Lejeune, Caroline 03 December 2015 (has links)
L’étude des mobilisations sociales et institutionnelles nées autour d’un projet d’aménagement urbain – la Zone de l’Union (métropole lilloise, Nord) – permet d’analyser l’évolution théorique de la justice sociale lorsqu’elle se trouve progressivement confrontée aux limites environnementales. Originellement, ces mobilisations sociales étaient éloignées des enjeux spécifiquement écologiques.Mais une lente évolution des revendications s’opère lorsqu’il s’agit de se positionner sur un projet d’ « écoquartier exemplaire » (2006-2022). Nous nous intéresserons au glissement des revendications sociales (fondées sur la justice distributive et la reconnaissance politique) vers des revendications écologiques (élaborées à partir de la confrontation de la justice sociale aux limites environnementales). L’analyse des dispositifs de transformation des discours, des procédures participatives, ainsi que de l’évolution des référentiels théoriques des mobilisations, participe à une réflexion sur les conditions de transformation de la démocratie pluraliste représentative. A travers l’étude de la justice écologique et de ses enjeux, nous proposons de repenser la manière dont les limites environnementales peuvent être intégrées aux pratiques participatives de la démocratie. En nous appuyant sur les travaux de la Green Political Theory, nous montrons également que la justice écologique repose sur une conceptionécocentrée de la justice qui pourrait contribuer à interroger la théorie de la démocratie à partir des interdépendances existentielles entre les sphères sociales et écologiques. / This work aims at analysing the theoretical evolution of social justice when it is progressively confronted to environmental limits. It is based on the study of the social and institutional movements that arose around an urban planning project – the Union Zone – in the metropolis of Lille, Northern France. These social movements were at first concentrating their claims on issues far from ecologicalconcerns. But a slow evolution of their claims took place when they were confronted to a project of “exemplary eco-district” (2006-2022). This work will focus on the shift from social claims (based on distributive justice and political acknowledgement) to ecological claims (where social justice is confronted to environmental limits). Drawing on an analysis of the transformation of discourses, of the participation procedures, and of the evolution of the theoretical frames used by the social movements, we offer an insight on the conditions of transformation of pluralist representative democracy. This analysis of the issues and purposes of ecological justice aims at reconsidering the way environmentallimits could be incorporated into the participative practices of democracies. Drawing on the field of green political theory, this work also aims at showing that ecological justice lays on an ecocentrist view of justice that could contribute to question the theory of democracy in the light of existentialinterdependences connecting the ecological and the social spheres.
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Gouvernance multiscalaire, discours et pratiques de participation publique : la gouvernance environnementale dans les grandes villes canadiennes (2010-2022)

Hagan, Julie 01 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 26 février 2024) / Les rapports environnement-société sont un objet d'étude sociologique (Murphy, 1994, 1995, 1997) et une question moderne nécessitant de nouvelles modalités de gouvernance qui contribuent à la remise en question des institutions traditionnelles de l'État-nation (Beck, 1992, 1995 ; Giddens, 1990, 1991, 1994). Ces modes de gouvernance s'articulent à différentes échelles, les échelles locales jouant un rôle croissant. Cette thèse s'intéresse à l'évolution du rôle des villes canadiennes en matière d'environnement, de 2010 à 2022. Il s'agit d'expliquer comment les villes justifient leurs actions environnementales sous trois angles : légal et rationnel, discursif et participatif. Le cadre théorique de la thèse est basé sur le néo-institutionnalisme historique et discursif (Schmidt, 2010) combiné à la théorie des assemblages urbains (Farías, 2011 ; McFarlane, 2011a), à l'écologie politique urbaine (Swyngedouw, 2007, 2010, 2011 ; Keil, 2003) et à la justice environnementale (Bulkeley et coll., 2013 ; Bulkeley, Edwards & Fuller, 2014). Les justifications légales et rationnelles sont abordées par le biais de la gouvernance multiscalaire et proposent une réflexion sur le cadre législatif qui gouverne les relations entre les villes et les autres niveaux de gouvernement. L'influence des réseaux de gouvernance nationaux et subnationaux (ex. des coalitions de municipalités), qui tirent leur légitimité du nombre de villes et de citoyens qu'ils représentent, est également abordée. La perspective des assemblages urbains met en évidence la manière dont l'autorité juridiquement définie des niveaux supérieurs de gouvernement se matérialise à travers des décisions d'infrastructures qui peuvent limiter la capacité des villes à agir sur les questions environnementales. Les processus de légitimation cognitif et discursif sont abordés à travers l'évolution des discours dominants en matière d'environnement au cours de la période 2010-2022. S'il cohabite avec le discours sur le développement durable (Tozer, 2018), le discours sur le climat prend de plus en plus d'importance (Scanu, 2019). Initialement axé sur la réduction des émissions de GES et les solutions techniques, le discours sur le climat exige de nouvelles formes de connaissances spécialisées et risque d'occulter les débats essentiels à la légitimité démocratique au profit de la seule légitimité techno-scientifique (Swyngedouw (2011b). Cependant, lorsque la question du climat est définie comme une question socio-environnementale, formulée en termes d'adaptation et de résilience, les actions proposées peuvent être débattues, négociées et (re)politisées. Cette thèse examine également l'évolution des pratiques de participation du public en matière d'environnement dans les villes canadiennes du point de vue de la justice environnementale (Bulkeley et al. 2014). La définition des enjeux en termes sociotechniques ou plus largement en tant que question socio-environnementale influence la mesure dans laquelle les gouvernements municipaux auront recours à la participation publique. Les discours qui définissent la question du climat comme une question socio-environnementale encouragent une plus grande influence des connaissances locales et traditionnelles. La collaboration récente de certaines villes (d'abord Toronto, puis Calgary et Vancouver) avec des ONG à vocation sociale, plutôt que strictement environnementale, a contribué à rendre les processus participatifs plus justes et plus équitables. Ce faisant, une définition des questions climatiques et environnementales incluant les dimensions sociales favorise une approche pluraliste de la connaissance et fournit une base plus solide pour la gouvernance environnementale (Beck, 2014). / Environment-society relations are an object of sociological inquiry (Murphy, 1994, 1995, 1997) and a modern issue requiring new modes of governance challenging the traditional institutions of the nation-state (Beck, 1992, 1995; Giddens, 1990, 1991, 1994). These modes of governance are articulated at different scales, with local scales playing an increasingly important role. This thesis looks at the changing environmental role of Canadian cities from 2010 to 2022. The aim is to explain how cities justify their environmental actions from three angles: legal and rational, discursive, and participatory. The theoretical framework of the thesis is based on historical and discursive neo-institutionalism (Schmidt, 2010) combined with urban assemblage theory (Farías, 2011; McFarlane, 2011a), urban political ecology (Swyngedouw, 2007, 2010, 2011; Keil, 2003) and environmental justice (Bulkeley et al., 2013; Bulkeley, Edwards & Fuller, 2014). Legal and rational justifications are addressed through the lens of multi-scalar governance, proposing a reflection on the legislative framework that governs relations between cities and other levels of government. The influence of national and sub-national governance networks (e.g., coalitions of municipalities), which derive their legitimacy from the number of cities and citizens they represent, is addressed. The perspective of urban assemblages highlights how the legal authority of higher levels of government materializes through infrastructure decisions that can limit cities' future ability to act on environmental issues. Cognitive and discursive legitimization processes are addressed through the evolution of dominant environmental discourses over the period 2010-2022. While it coexists with the sustainable development discourse (Tozer, 2018), the climate discourse is becoming increasingly important (Scanu, 2019). Initially focused on the reduction of GHG emissions and technical solutions, the climate discourse requires new forms of specialized knowledge and risks overshadowing debates essential to democratic legitimacy in favor of technoscientific legitimacy alone (Swyngedouw (2011b). However, when the climate issue is defined as a socio-environmental issue, formulated in terms of adaptation and resilience, the proposed actions can be debated, negotiated and (re)politicized. This thesis also examines the evolution of environmental public participation practices in Canadian cities from an environmental justice perspective (Bulkeley et al. 2014). The definition of issues in socio-technical terms, or more broadly as a socio-environmental issue, influences the extent to which municipal governments will use public participation. Discourses defining climate change as a socio-environmental issue encourage greater influence of local and traditional knowledge. The recent collaboration of some cities (first Toronto, then Calgary and Vancouver) with NGOs with a social, rather than strictly environmental, vocation has helped to make participatory processes fairer and more equitable. In so doing, a definition of climate and environmental issues including social dimensions promotes a pluralist approach to knowledge and provides a more robust basis for environmental governance (Beck, 2014).
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Prescrire et proscrire : les enjeux de la conservation environnementale : transformations des rapports socio-environnementaux à El Cuyo, Réserve de la biosphère de Ría Lagartos, Yucatán, Mexique

Guindon, Andréanne 17 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur les transformations des relations socio-environnementales à El Cuyo, Réserve de biosphère de Ria Lagartos, au Yucatân, Mexique. Il s'appuie sur l'approche de l'écologie politique pour analyser les discours et pratiques liés à l'environnement. Les relations socio-environnementales se transforment sans cesse, influencées notamment par les acteurs en place, les régimes politiques, les modes de subsistance, les activités économiques. Avec la création de la réserve de Ria Lagartos en 1979, de nouveaux acteurs, programmes de développement, fonds, discours et pratiques liés à un environnement que l'on cherche à conserver se déploient et entraînent des transformations dans les façons de penser et d'agir dans son environnement. Par ailleurs, le nouvel espace créé engendre des changements au plan des relations sociales et de pouvoir dans la localité. C'est dans ce contexte que les discours et pratiques liés à l'environnement sont analysés. Si certains résidents tentent de participer aux activités de la réserve à travers le développement de l'écotourisme, on constate que plusieurs inégalités sociales et des différences au plan de l'accès à l'environnement sont exacerbées par les programmes mis en place. Par ailleurs, il apparaît que les diverses façons de comprendre et de vivre dans son environnement ne possèdent pas toutes une valeur égale dans cet espace de conservation environnementale.
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Expansions et résistances dans le Parc national Hoàng Liên Son : les réponses des Hmong et Yao face à un système territorialisé de protection de l'environnement dans la province de Lào Cai, au Vietnam

Roberge, Dominic 13 December 2023 (has links)
Basé sur un terrain ethnographique réalisé en 2019 dans le district de Sa Pa (province de Lào Cai, Vietnam), ce mémoire porte sur les relations complexes entre les populations locales et l'État communiste à l'intérieur d'une aire protégée d'intérêt international, le Parc national Hoàng Liên Sơn. J'y approfondis une perspective socio-anthropologique de l'environnement à partir de l'expérience de deux groupes ethniques minoritaires répandus dans les hautes terres du Massif Sud-Est Asiatique, la famille linguistique Miao-Yao ou Hmong-mien. Jusqu'à récemment, les montagnards de Sa Pa devaient surtout composer avec les politiques de préservation culturelle sélective menées par les représentants de l'ethnie majoritaire Kinh (Việt), de même qu'avec des incitatifs de développement axés sur l'augmentation de la productivité rurale, l'accroissement de l'offre touristique (inter)nationale et l'expansion des infrastructures commerciales en zones urbaines. Toutefois, afin de répondre à la pression grandissante des groupes d'acteurs transnationaux face à la crise environnementale ces trente dernières années, la République Socialiste du Vietnam (RSV) s'est tournée vers la conservation ciblée de son territoire naturel, avec pour objectifs de fond la modernisation sociale et économique des régions périphériques. L'important réseau de réserves et de parcs dont Hoàng Liên Sơn fait figure de proue n'échappe pas à cette réalité, et représente l'offensive moderne du Vietnam pour garantir le contrôle de ses terres. Les institutions régionales, sous l'égide du système centralisé par palier du Parti Communiste, engagent désormais des politiques néolibérales basées sur l'intervention d'organisations non-gouvernementales et la gestion par des entreprises privées. Cette situation a une série d'impacts sur les populations locales, aux deux tiers composées de minorités ethniques Hmong, Yao, Giáy et Tày évoluant communément en milieu rural et agricole. Le système oppressif du Parc national contraint les montagnards à revoir leurs stratégies de subsistances et négocier leur position au sein de l'ensemble géopolitique. Fondée sur le point de vue émique des groupes lignagés Hmong et Yao – doublement marginalisés par leurs pratiques socio-économiques et leur distance historique avec l'État – cette recherche rassemble des données sur le système conservationniste vietnamien et les imaginaires environnementaux qui l'entourent afin d'en relever les contradictions et d'en apporter une critique anthropologique constructive. L'analyse donne place à des réponses multiples de part et d'autre, entre confiance, méfiance, résistance et espoir. / Based on ethnographic fieldwork carried out in 2019 in the district of Sa Pa (Lào Cai province, Vietnam), this thesis focuses on the complex relations between the local populations and the communist state within a protected area of international interest, the Hoàng Liên Sơn National Park. I deepen a socio-anthropological perspective of the environment from the experience of two widespread ethnic minority groups of the South-East Asian Massif highlands, the Miao-Yao or Hmong-mien language family. Until recently, the Sa Pa montagnards had mainly to deal with selective cultural preservation policies led by representatives of the majority Kinh (Việt) ethnic group, as well as with development incentives focused on rural and agricultural productivity, increased (inter)national tourism and the growth of commercial infrastructure in urban areas. However, in order to respond to the growing pressure from transnational stakeholders facing the environmental crisis over the past thirty years, the Socialist Republic of Vietnam engaged a major shift towards the targeted conservation of its natural territory, holding with background objectives of social and economic modernization for peripheral regions. The large network of reserves and parks of which Hoàng Liên Sơn is the figurehead is no exception to this reality and represents Vietnam's modern offensive to get a hand on its lands. Regional institutions, under the aegis of the Communist Party's centralized tiered system, now engage in neoliberal policies based on the intervention of non-governmental organizations and management by private businesses. This situation has a series of impacts on the local populations, two thirds of which are made up of Hmong, Yao, Giáy and Tày ethnic minorities, commonly living in rural and mountainous areas. The oppressive system of the National Park forces the montagnards to review their livelihood strategies and negotiate their position within the geopolitical ensemble. Based on the emic point of view of the Hmong and Yao lineage groups - doubly marginalized by their socio-economic practices and their historical distance from the state - this research brings together data on the Vietnamese conservationist system and the environmental imaginaries that surrounds Hoàng Liên Sơn in order to point out contradictions and bring constructive anthropological criticism upon it. The analysis gives way to multiple responses on both sides, between trust, mistrust, resistance and hope.
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Le lac de l'Est, un espace négocié : ethnographie d'un processus de création d'aire protégée dans la région de Kamouraska

Roy-Malo, Olivia 13 December 2024 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / Ce mémoire observe le processus de création d'une aire protégée dans le secteur du lac de l'Est situé à Mont-Carmel, une municipalité rurale de la région québécoise du Bas-Saint-Laurent. Le lac de l'Est est aussi sujet à un projet municipal de « gestion multiressource » inspiré du modèle des forêts communales. Dès lors, cette étude de cas permet d'observer l'aire protégée comme un espace négocié au travers d'activités de planification portées par les acteurs impliqués dans ce processus décisionnel. Ces activités sous-tendent des rapports à l'espace et au temps qui éclairent les significations que revêtent ces deux projets. L'analyse avancée dans ce mémoire se penche donc sur la question de la négociation en documentant ce à quoi aspirent les acteurs au travers de l'aire protégée et de la forêt communale. Ces aspirations, décrites comme des projets politiques, se construisent dans des contextes sociohistoriques particuliers et marquent des rapports à l'environnement qui colorent les discussions de la création de l'aire protégée au lac de l'Est. Cette recherche, se campant dans une démarche d'écologie politique, réfléchit au façonnement des environnements par les systèmes institutionnels. Mots-clés : Aire protégée, Conservation environnementale, Planification, Écologie politique, Anthropologie, Politiques environnementales / This thesis analyses the implementation process of a protected area in the sector of Lac de l'Est situated in Mont-Carmel, a rural locality of Quebec's Lower-St Lawrence region. As a negotiated space, Lac de l'Est is also the object of a multiresource management project based on the communal forest model. This case study looks at the protected area as a space negotiated through planning practices conducted by the social actors involved in this decision-making process. Those practices entail space and time conceptualizations that stress the importance and significations of those two projects. This negotiation is scrutinized through the aspirations of the different actors reflected in the project of the protected area and the one of the communal forest. These aspirations, described as political projects, are forged into particular sociohistorical contexts and influence the relationships of those actors with the environment. Those dynamics are of a great importance, as they influence the discussions about the creation of the protected area of the Lac de l'Est. This anthropological research, building from a political ecology perspective, reflects on the articulations of institutional systems with the shaping of our environments. Keywords : Protected area, Environmental conservation, Planning, Political ecology, Anthropology, Environmental politics
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Les cyanobactéries au Québec : la problématisation d'un phénomène naturel : analyse des représentations sociales du risque et de la nature, des discours et des pratiques en lien avec ce phénomène au lac William, à la baie Missisquoi et au lac Roxton

Dubé, Karine 18 April 2018 (has links)
Cette recherche s’intéresse aux représentations sociales du risque et de la nature, ainsi qu’aux discours et aux pratiques des acteurs sociaux en lien avec la prolifération des cyanobactéries au Québec. Réalisée dans une perspective liée à l’écologie politique poststructurelle, elle vise à comprendre comment les discours et les représentations sociales associés aux cyanobactéries contribuent à faire de ce phénomène naturel un problème environnemental, justifiant par le fait même la mise en place de diverses mesures de gestion et de prévention, et à identifier quels sont les facteurs qui influencent l’observance de ces mesures. Pour ce faire, des entretiens semi-dirigés ont été réalisés en 2009 et 2010 au lac William, à la baie Missisquoi et au lac Roxton, auprès de différents groupes d’acteurs sociaux concernés par le phénomène des cyanobactéries au niveau local, afin de recueillir leurs points de vue au sujet de ses causes et de ses impacts, ainsi que des mesures mises en place ou recommandées pour y remédier et pour protéger la santé publique.
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Écotourisme et conservation environnementale : le cas d'Isla Arena, Campeche, Mexique

Carignan, Maude 20 April 2018 (has links)
Ce mémoire explore la thématique des changements des rapports socio-environnementaux au sein de la communauté d'Isla Arena dans l'État de Campeche au Mexique. Ce travail repose sur l'approche de l'écologie politique, permettant l'analyse des discours et des pratiques en lien avec l'environnement. Depuis la création de la Réserve de Biosphère Ría Celestún en 1988, il s'opère des transformations dans les relations qu'entretiennent les membres de la communauté avec leur environnement dû à l'implantation de nouvelles politiques environnementales, à l'introduction de nouveaux acteurs de la conservation, à des changements quant aux droits d'accès au territoire et au développement de nouvelles activités économiques telles que l'écotourisme. Ces transformations dans les pratiques et l'incorporation de nouveaux discours influencent la façon dont les membres de la communauté perçoivent leur environnement, et comment ils entrent en relation avec lui.

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