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L'insertion de la Chine dans la mondialisation, les flux d'investissements directs étrangers et la disparité économique régionale en Chine / The insertion of China in the globalization, the foreign direct investment and the regional economical disparity in ChinaZhao, Yanhai 29 June 2009 (has links)
Depuis 1979, la Chine a entrepris les politiques des Réformes et de l’Ouverture. Cette période marque un tournant de la Chine. La libéralisation du marché, l’industrialisation et l’internationalisation, qui sont réalisées de manière systématique et graduelle, ont permis d’intégrer la Chine dans l’économie mondiale et la mondialisation. En étudiant le processus de la mondialisation et du développement régional en Chine, nous pouvons constater une évolution multipolaire : une transition de l’économie traditionnelle, planifiée et fermée vers une économie moderne et ouverte du marché, une transformation d’une société agricole vers une société industrielle et de services et un changement conceptuel du centrisme chinois et de tradition vers la mondialisation et la modernité. Cette évolution est le résultat des forces irrésistibles de la mondialisation et des expériences de la Chine quant à son refus, sa résistance, son acceptation forcée, et ses essais en matière d’apprentissage vers la mondialisation. Cependant, la croissance n’est pas partagée de manière équilibrée entre les régions de la Chine. En raison des différences dans l’environnement naturel, dans les ressources, dans les structures industrielles, dans le développement social et compte tenu des éléments historiques et politiques, le développement des régions retardées est une question qui relève non seulement de la stabilité économique et politique de la Chine, mais aussi d’une source de durabilité de la croissance chinoise. Les IDE sont un des facteurs contribuant à la croissance économique en Chine, mais ils ne sont pas les seuls facteurs fautifs à l’écart de la disparité en Chine. / Since 1979, China has undertaken the policies of the Reforms and the Opening. This period marks a turning-point of China. The liberalization of the market, the industrialization and the internationalization, which are carried out in a systematic and gradual way, made it possible to integrate China in the world economy and globalization. By studying the process of globalization and regional development in China, we can observe a multiple evolution: a transition from the traditional economy, planned and closed towards an economy modern and opened market, a transformation of an agricultural society towards an industrial society and services and a conceptual change of the Chinese centrism and tradition towards globalization and modernity. This evolution is the result of the irresistible forces of the globalization and the experiments of China as for its refusal, its resistance, its acceptance forced, and its tests as regards training towards globalization. However, the growth of China is not shared in a balanced way between the regions of China. Because of the differences in natural environment, in the resources, the industrial structures, social development and taking into account the historical and political elements, the development of the delayed areas of China is a question which concerns not only the economic stability and policy of China, but also of a source of durability of the Chinese growth. The FDI is one of the factors contributing to the economic growth in China, but they are not the only faulty factors for the disparity in China.
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L'insertion de la Chine dans la mondialisation, les flux d'investissements directs étrangers et la disparité économique régionale en ChineZhao, Yanhai 29 June 2009 (has links) (PDF)
Depuis 1979, la Chine a entrepris les politiques des Réformes et de l'Ouverture. Cette période marque un tournant de la Chine. La libéralisation du marché, l'industrialisation et l'internationalisation, qui sont réalisées de manière systématique et graduelle, ont permis d'intégrer la Chine dans l'économie mondiale et la mondialisation. En étudiant le processus de la mondialisation et du développement régional en Chine, nous pouvons constater une évolution multipolaire : une transition de l'économie traditionnelle, planifiée et fermée vers une économie moderne et ouverte du marché, une transformation d'une société agricole vers une société industrielle et de services et un changement conceptuel du centrisme chinois et de tradition vers la mondialisation et la modernité. Cette évolution est le résultat des forces irrésistibles de la mondialisation et des expériences de la Chine quant à son refus, sa résistance, son acceptation forcée, et ses essais en matière d'apprentissage vers la mondialisation. Cependant, la croissance n'est pas partagée de manière équilibrée entre les régions de la Chine. En raison des différences dans l'environnement naturel, dans les ressources, dans les structures industrielles, dans le développement social et compte tenu des éléments historiques et politiques, le développement des régions retardées est une question qui relève non seulement de la stabilité économique et politique de la Chine, mais aussi d'une source de durabilité de la croissance chinoise. Les IDE sont un des facteurs contribuant à la croissance économique en Chine, mais ils ne sont pas les seuls facteurs fautifs à l'écart de la disparité en Chine.
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Capital misallocation in emerging economies : the origins, the impacts, and a focus on the chinese case / La mauvaise allocation du capital dans les économies émergentes : les origines, les impacts, et un approfondissement du cas de la ChineCubizol, Damien 27 September 2016 (has links)
Cette thèse approfondit les distorsions et frictions créant la mauvaise allocation du capital dans les pays émergents, c’est à dire une accumulation de capital hétérogène entre secteurs privé et public, une épargne excessive (des ménages et des entreprises), et le ralentissement de l’investissement dans certains secteurs. Le premier chapitre montre, à travers un modèle dynamique d’équilibre général comprenant différents types d’entreprises, que dans l’économie Chinoise, l’allocation de l’épargne des ménages vers les entreprises publiques (SOEs) par le système bancaire a une portée à la fois domestique et internationale. Tout d’abord, elle permet d’expliquer en grande partie la configuration des flux de capitaux en Chine : malgré la forte croissance de sa productivité globale des facteurs, la Chine observe une forte accumulation de réserves de change tandis que l’entrée d’ Investissements Directs Etrangers (IDE) est importante. En outre, en canalisant l’épargne des ménages vers les SOEs, cette allocation du capital explique également, dans ce modèle, la chute de la consommation (qui est un problème actuel majeur de la transition Chinoise). Des frictions supplémentaires sont introduites dans le modèle, comme la privatisation, l’expropriation du capital, l’aléa moral et les contrôles de capitaux, jouant également un rôle significatif dans l’apparition des déséquilibres de l’économie Chinoise. Le deuxième chapitre se concentre sur la distorsion ayant joué un rôle clé dans la mauvaise allocation du capital de l’économie Chinoise, le biais de crédit en faveur des SOEs, et étend son analyse aux autres pays émergents en se focalisant sur les entrées d’IDE. L’étude est empirique avec des approches globale et sectorielle, s’appuyant sur différentes méthodologies appliquées à deux échantillons de pays émergents. L’augmentation de la distribution de crédit aux SOEs, au détriment des entreprises privées, ralentit l’augmentation des entrées d’IDE, spécifiquement dans les secteurs manufacturiers. En effet, ces derniers ont une dépendance aux financements externes élevée et la part d’entreprises privées est plus importante que dans les secteurs tertiaires. Afin de corriger les déséquilibres de l’économie Chinoise analysés dans le cadre théorique du premier chapitre, le troisième chapitre propose un système fiscal constitué de taxes hétérogènes entre les différents types d’entreprises en Chine (SOEs, firmes privées domestiques et étrangères), ainsi que de taxes sur les revenus des ménages et sur les remboursements de crédits. Les réformes visent la diminution du surinvestissement de la plupart des entreprises, une plus forte consommation, et la maximisation du bien-être. Certaines réformes imposent des taxes plus élevées dans les entreprises publiques, permettant notamment une réallocation de la force de travail vers les entreprises privées domestiques et étrangères. De plus, l’ajustement des coûts des facteurs de production (travail et capital) entre les secteurs privé et public, et entre les entreprises domestiques et étrangères, est parfois nécessaire pendant les réformes appliquées dans ce modèle. Ces réformes pour la hausse de la consommation et la baisse de l’investissement apportent aux ménages des bénéfices en terme de bien-être, et le rééquilibrage de la demande intérieure ne requiert pas nécessairement d’ajustement de la position financière extérieure. Enfin, la thèse se termine par une extension du modèle précédent, avec des rigidités nominales et des taxes sur la consommation de biens étrangers et domestiques appliquées pendant les réformes ciblant une hausse de la consommation. / This thesis deepens the distortions and frictions creating the misallocation of capital in emerging economies, that is, an heterogeneous capital accumulation between private and public sectors, excessive savings rates (both household and corporate), and the slowdown of investment in certain sectors.The first chapter shows, through a dynamic general equilibrium model comprising various types of firms, that in the Chinese economy, the allocation of household savings to State-Owned Enterprises (SOEs) by the banking system has domestic and international consequences.First, this allocation explains to a large extent the configuration of capital flows in China: despite its high total factor productivity growth, China observes an accumulation of foreign reserves while inward Foreign Direct Investments (FDI) are massive. Moreover, by channeling household savings toward SOEs, this allocation of capital also explains, in the model, the drop in consumption (which is a current major issue of the Chinese transition). Additional frictions are introduced in the model, such as privatization, capital expropriation, moral hazard and capital controls, which have a significant effect on the emergence of the Chinese economy’s imbalances.The second chapter focuses on the key distortion at the origin of the capital misallocation in the Chinese economy, the credit bias in favor of SOEs, and extends the study to the other emerging economies by analyzing the effect on inward FDI. The work is empirical, with global and sectoral approaches, relying on different methodologies applied to two samples of emerging economies. The increase in credit distribution to SOEs, to the detriment of private firms, slows the increase in inward FDI, specifically in manufacturing sectors. Indeed, the latter have a high external financial dependence and the share of private firms is larger than in tertiary sectors.So as to correct the imbalances that are analyzed in the theoretical framework of the first chapter, the third chapter proposes a fiscal system that is constituted of heterogeneous taxes between the different types of firms in China (SOEs, private domestic and foreign firms), and of taxes on household incomes and loan repayments. These reforms aim at decreasing the overinvestment of most firms, enhancing consumption, and maximizing welfare. Certain reforms include a higher taxation of state-owned firms, which leads to a reallocation of the labor force toward private domestic and foreign firms. Moreover, the adjustment of production factor costs (labor and capital) between private an public sectors, and between domestic and foreign firms, is necessary for certain reforms applied in this model. These reforms that increase consumption and reduce the investment rate bring welfare benefits to households, and the readjustment of the external financial position is not necessary to the domestic rebalancing of the economy. Finally, the thesis ends with an extension of the previous model, which includes nominal rigidities and heterogeneous consumption taxes across home and foreign goods during the reforms that increase the consumption ratio.
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