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La musique du fond des choses : destruction, savoir et création dans les écrits de Louis-Ferdinand Céline / The music from deep inside of things : destruction, knowledge and creation in the writings of Louis-Ferdinand CélineWallon, Rémi 05 October 2017 (has links)
Cette thèse étudie les liens qui s'établissent entre destruction, savoir et création dans l'ensemble des écrits de Céline (romans, pamphlets, écrits de jeunesse, correspondance) pour montrer comment la création y est conçue comme l'expression d'une vérité fuyante et brutale destinée à échapper aux supposés savants. On comprend mieux les évolutions du désir de « connaître et savoir » manifesté dès 1912 et les voies qu'empruntent progressivement les recherches littéraires de Céline en comparant ses écrits à un certain nombre de textes parfois méconnus dont ils se nourrissent : la revue Le Correspondant pendant son séjour en Afrique, les articles du metteur en scène Charles Dullin au moment de la rédaction de Voyage au bout de la nuit, les ouvrages de l'historien de l'art Élie Faure dans les années trente, puis, après la seconde guerre mondiale, des textes qui datent de la Belle-Époque, qu'il s'agisse de vieux numéros de la Revue des Deux Mondes ou d'ouvrages du philosophe Théodule Ribot. La comparaison des écrits de Céline avec ces textes très divers permet de voir que l'écrivain y découvre un certain nombre d'idées qu'il fait siennes, transforme ou renverse pour faire du savoir presque absolu qu'il revendique souvent une arme littéraire destinée à le faire triompher de ceux qu'il considère comme des usurpateurs ou de faux savants – au premier rang desquels se trouvent ses contemporains, qu'ils soient simples lecteurs, médecins, critiques littéraires ou écrivains / This dissertation focuses on the links between destruction, knowledge and creation in all of Céline's writings (novels, lampoons, early writings, letters), in which knowledge is often depicted as the expression of an elusive and brutal truth so-called scholars are unable to find. It is easier to understand the evolution of this absolute desire to know, expressed by Céline very early on, and to examine his literary innovations when we compare his books to several texts, sometimes little-known, that he was a great reader of : the review Le Correspondant that he used to read during his stay in Africa, the articles of the director Charles Dullin when he was writing Journey to the End of the Night, the books of the art historian Élie Faure in the 1930s, and, after World War II, texts that are typical of the Belle-Époque, such as old issues of the Revue des Deux Mondes or the works of the philosopher Théodule Ribot. The comparison between Céline's writings and these very diverse sources shows where Céline discovers and how he appropriates, transforms or reverses many of the ideas he uses in his books, in which he often tries to make a literary weapon out of this one-of-a-kind knowledge he claims to possess
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Du cubisme à d'autres cathédrales : Diego Rivera et l'"Art Social" d'Elie Faure / From Cubism to other Cathedrals : Diego Rivera and the “Social Art” of Elie FaureQuintana Marín, María Isabel 26 November 2016 (has links)
Installé à Paris en 1911, Diego Rivera se rallie au cubisme pour retourner au réalisme en 1918. A cette époque, il tisse une amitié riche en échanges avec Élie Faure, socialiste comme lui. Faure voit chez l'artiste "une source inépuisable de surprises et d'enseignements»; Rivera considère l'historien de l'art comme l'un de ses« maîtres". Élie Faure a une compréhension de la société et de l'art basée sur la contribution de personnalités qui ont bouleversé la pensée et les arts depuis la Révolution française: Saint-Simon, Nietzsche, Dostoïevski, Tolstoï, Cézanne, entre autres. Déclarant l'échéance de l'esprit individualiste de la Renaissance, il annonce l'avènement d'un rythme collectif d'expression artistique sociale et monumentale, notamment architecturale, dont l'intention de «construire» en peinture est un symptôme. Le Moyen-âge français lui fournit un paradigme de l'ordre collectif et de I' «Art social», la cathédrale comme étant la plus parfaite expression, manifestation de la collaboration humaine et symbole même d'une civilisation. En 1921, décidé à militer pour l'établissement d'un nouvel ordre social, Rivera rentre dans son pays. Il est passionné par la socialisation de l'art et par l'architecture. Son discours et ses démarches révèlent ses affinités intellectuelles avec l'historien de l'art français et exprime une volonté de mener à son accomplissement l'"Art social". Cependant, les idées du peintre évoluent avec les évènements politiques, sociaux et culturels du Mexique, tenant compte du contexte mondial. Cet échange franco-mexicain illustre la complexité des transferts qui conduisent aux discours actuels de la mondialisation artistique. / Moving to Paris in 1911, Diego Riverais won over to Cubism only to return to Realism in 1918. During that period, he builds a rich friendship with Elie Faure, a socialist like him. Faure sees in the artist ''an endless source of surprises and lessons." Rivera considers the art historian Faure as one of his "masters. "Elie Faure has an understanding of society based on the contribution of individuals who have changed thinking and the art since the French Revolution : Saint-Simon, Nietzsche, Dostoïevski, Tolstoï, Cézanne, and others. Declaring the end of the individualistic spirit of the Renaissance, he announces the beginning of a collective rhythm of social and monumental artistic expressions, especially in architecture, with the intention to "construct" by painting as an indication. The French Middle Ages provides Elie Faure with a paradigm of collective order and "Social Art," of which the cathedral is the most perfect expression - a manifestation of perfect human collaboration and a symbol of a civilization. In 1921, having decided ta campaign for the establishment of a new social order, Rivera returns ta his country. He is passionate about the socialization of art and architecture. His speech and his actions reveal his intellectual affinity with the French art historian and show a willingness to carry to completion "Social Art. "However, the painter 's ideas evolve with the political, social, and cultural events of Mexico, taking into account the global context. This Franco-Mexican exchange illustrates the complexity of the transfers that lead to the current globalization of artistic discourse.
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