Spelling suggestions: "subject:"émondage"" "subject:"sondage""
1 |
Effets physiologiques de l'élagage chez les peupliers hybridesMaurin, Vincent 03 1900 (has links) (PDF)
L'élagage est une opération sylvicole qui consiste à enlever les branches situées sur le tronc jusqu'à une certaine hauteur de la couronne verte. Le but est de produire des billes de bois sans nœuds. C'est une pratique ancienne qui a fait l'objet de nombreuses études, mais rares sont celles qui se sont intéressées au choix de la saison d'élagage et son incidence sur la physiologie et la croissance du peuplier. Comprendre ces effets permettrait de développer des scénarios sylvicoles plus adaptés selon les conditions actuelles ou futures. L'objectif de cette étude était de déterminer les effets de la saison et de l'intensité d'élagage sur l'activité physiologique de 4 clones de peuplier hybride. L'apparition de branches épicormiques ou gourmands (rameaux qui poussent spontanément sur une partie du tronc exposé à la lumière) étant une réponse courante des peupliers à l'élagage, l'étude était dotée d'un second objectif : déterminer si ces branches constituent un puits ou une source d'énergie pour l'arbre. L'étude s'est déroulée dans une peupleraie localisée à New Liskeard, ON, dont les arbres ont été plantés au printemps 2007 à un espacement de 3,5 m (8 16 tiges.ha-1). Les élagages ont été effectués à l'automne 2009, au printemps 2010 et, à l'été 2010, à deux intensités différentes; 1/3 et 2/3 de la cime vivante, et un témoin non élagué. Les arbres élagués avaient une photosynthèse nette plus élevée que les témoins, mais l'effet était similaire pour les arbres élagués à 1/3 (+21.7%) et à 2/3 (+23.6%). L'élagage entrainait aussi une diminution des réserves de glucides dans les racines, qui était plus importante pour les arbres élagués à 2/3 (-29%) qu'à 1/3 (-22%). Ce résultat suggère que la réponse photosynthétique mise en place suite à l'élagage était insuffisante pour reconstituer l'ensemble des réserves. L'élagage a augmenté la concentration en azote foliaire et la discrimination du 13Carbone (δ13C), ce qui suggérait une meilleure résistance au stress hydrique. Deux ans après les traitements, élaguer 2/3 de la cime entrainait un ralentissement de la croissance peu importe la saison d'élagage, alors qu'élaguer à 1/3 en été n'affectait pas la croissance des arbres. De plus, élaguer en été entrainait une augmentation de la concentration d'azote dans les feuilles, de la conductance stomatique et de la discrimination du 13Carbone, ce qui indiquait de meilleures dispositions pour récupérer comparativement aux arbres taillés en automne et au printemps. La saison d'élagage jouait aussi un rôle important dans la production de branches épicormiques, puisque les arbres élagués en été ont produit significativement moins de gourmands que les arbres élagués en automne et au printemps, et ce indépendamment de l'intensité d'élagage. Les feuilles des branches épicormiques contribuaient à la photosynthèse globale de l'arbre, sans pour autant restaurer les réserves de glucides. La présence de ces branches n'a pas influencé la croissance en diamètre. Ces branches semblaient donc être auto-suffisantes en énergie. Nous avons conclu qu'élaguer à 1/3 de la cime en été était la meilleure option pour produire du bois de qualité sans affecter la croissance et la physiologie des peupliers. De même, si des branches épicormiques apparaissaient elles pouvaient être émondées sans perturber l'activité physiologique et la croissance subséquente des peupliers hybrides.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Peuplier, saison d'élagage, intensité d'élagage, physiologie, croissance, Populus.
|
2 |
Durabilité écologique des paysages agricoles et production de bois, bocage et néobocageLotfi, Ali 18 November 2008 (has links) (PDF)
Les paysages agricoles d'ouest de l'Europe sont caractérisés par la présence de haies qui entourent les parcelles. La multifonctionnalité de ces haies sur les plans économique, environnemental et social est depuis longtemps reconnue. Pendant les dernières décennies, les transformations de l'agriculture ont eu des impacts forts sur ce paysage, : agrandissement des parcelles cultivées, arasement des haies et modification de leur gestion. L'évolution du mode de vie des agriculteurs a également accéléré l'évolution des paysages agricoles. Dans ce contexte, se pose la question de la durabilité écologique de ce paysage. Nous avons abordé cette question par l'analyse de la durabilité de la production de bois, qui est une fonction économique et écologique importante des haies. Trois aspects ont été développés : 1-Quelle est la variabilité de biomasse ligneuse ? 2-Comment peut-on évaluer cette biomasse ? 3-Quelles est l'importance socio-économique de cette biomasse dans les paysages agricoles ? L'étude a été réalisée sur un bocage au nord de l'Ille-et-Vilaine, à la fois, par une approche pluri-échelles (brin, arbre, haie, paysage) pour estimer la biomasse ligneuse et une approche socio-économique pour comprendre comment les ménages agricoles utilisent la biomasse ligneuse . Au niveau du brin une équation allométrique a été construite pour estimer la biomasse des branches à partir de leur circonférence. Au niveau de l'arbre, la biomasse des branches a été estimée en utilisant l'équation du niveau précédant. La variabilité de la biomasse des branches a été étudiée via des paramètres des arbres et des facteurs environnementaux. Au niveau de la haie la variabilité de la production du bois a été évaluée en fonction de la structure de la haie et des facteurs environnementaux. Au niveau du paysage, la dynamique spatiale et temporelle d'émondage et ses relations avec la structure du paysage et les caractéristiques socio-économiques des exploitations agricoles ont été étudiées en interprétant des photographies aériennes de la zone atelier de Pleine-Fougères. Les résultats nous ont confirmé l'intérêt de la méthode pluri échelle pour aborder la question de biomasse. Au niveau du brin, la circonférence est un bon facteur pour estimer la biomasse d'une branche. La biomasse des branches des arbres est liée aux caractéristiques des arbres. La compétition et la présence de prairie sont des facteurs importants. La structure de la haie et le type du traitement de la haie sont des facteurs importants au niveau de la haie. Au niveau du paysage, la diminution du rythme d'émondage et l'arasement continu des haies apparaissent clairement de 1996 à 2006. A ce niveau on a constaté que la gestion des haies est liée à l'occupation des parcelles adjacentes aux haies. L'enquête socio-économique auprès des exploitations agricoles nous a indiqué l'importance du bois dans la prévision énergétique des exploitations agricoles. La plantation des haies et leur entretien sont liés à la structure économique de ces exploitations. Ces résultats nous ont permis de montrer le rôle de l'occupation du sol, et donc des systèmes de production agricole sur la ressource en bois. L'intégration de prairies dans les successions culturales est un atout pour la production de bois. Nous avons pu souligner aussi l'importance économique des haies dans l'économie rurale, surtout pour les exploitations de grande taille, à côté des autres fonctionnalités des haies.
|
3 |
Problèmes de bornes pour les automates et les transducteurs à pile visible / Boudedness problems for visibly pushdown automata and transducersCaralp, Mathieu 18 December 2015 (has links)
L’étude des automates est un sujet fondamental de l’informatique. Ce modèle apporte des solutions pratiques à divers problèmes en compilation et en vérification notamment. Dans ce travail nous proposons l'extension aux automates à pile visible de résultats existants pour les automates. Nous proposons une définition d'automate à pile visible émondé et donnons un algorithme s’exécutant en temps polynomial émondant un automate en préservant son langage. Nous donnons aussi un algorithme de complexité exponentielle qui, pour un automate à pile visible donné, construit un automate équivalent à la fois émondé et déterministe. Cette complexité exponentielle se révèle optimale. Étant donné un automate à pile visible, nous pouvons associer à ses transitions des coûts pris dans un semi-anneau S. L’automate associe ainsi un mot d’entrée à un élément de S. Le coût d’un automate est le supremum des coûts associés aux mots d'entrée. Pour les semi-anneaux des entiers naturels et Max-plus, nous donnons des caractérisations et des algorithmes polynomiaux pour décider si le coût d’un automate est fini. Puis, nous étudions pour les entiers naturels la complexité du problème de la majoration du coût par un entier k. Les transducteurs à pile visibles produisent des sorties sur chaque mot accepté. Un problème classique est de décider s'il existe une borne sur le nombre de sorties de chaque mot accepté. Pour une sous-classe des transducteurs à pile visible, nous proposons des propriétés caractérisant les instances positives de ce problème. Nous montrons leur nécessité et discutons d’approches possibles afin de montrer leur suffisance. / The study of automata is a central subject of computer science. This model provides practical solutions to several problems including compilation and verification. In this work we extend existing results of automata to visibly pushdown automata. We give a definition of trimmed visibly pushdown automata and a polynomial time algorithm to trim an automata while preserving its language. We also provide an exponential time algorithm which, given a visibly pushdown automaton, produces an equivalent automaton, both deterministic and trimmed. We prove the optimality of the complexity. Given a visibly pushdown automaton, we can equip its transitions with a cost taken from a semiring S, and thus associate each input word to an element of S. The cost of the automaton is the supremum of the input words cost. For the semiring of natural integers and Max-plus, we give characterisations and polynomial time algorithms to decide if the cost of a visibly pushdown automaton is finite. Then in the case of natural integers we study the complexity of deciding if the cost is bounded by a given integer k. Visibly pushdown transducers produce output on each accepted word. A classical problem is to decide if there exists a bound on the number of outputs of each accepted word. In the case of a subclass of visibly pushdown transducers, we give properties characterizing positive instances of this problem. We show their necessity and discuss of possible approaches to prove their sufficiency.
|
Page generated in 0.0475 seconds