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Analyse de la divergence des positions des États-Unis et de la Russie en Syrie dans la lutte contre le groupe de l'État islamique en Iraq et au Levant menée sous l'égide du Conseil de sécurité des Nations UniesEl Kyak, Anass 02 February 2024 (has links)
Ce mémoire de maîtrise tente de comprendre comment la divergence des logiques d'action entre les États-Unis et la Russie en Syrie avait entravé la constitution d'une action collective encadrée par le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) qui aurait pu favoriser la prévention et la mise à l'échec rapide et définitive de l'organisation de l'État islamique en Iraq et au Levant (EIIL). En effet, les États-Unis et la Russie ont été les puissances internationales les plus influentes en Syrie étant donné leur implication d'envergure qui avait comme objectif déclaré de vaincre l'EIIL. S'accordant sur la nécessité de résoudre politiquement la crise syrienne, ces deux acteurs stratégiques détiennent toutefois des préférences contradictoires, principalement par rapport au sort du régime syrien de Bachar al-Assad et à la dynamique des groupes armés impliqués dans les combats contre ce dernier. Ainsi, malgré leurs projets concurrents en Syrie, ces deux acteurs ont tenté de concevoir une approche commune pour résoudre la guerre civile et aboutir à la conduite d'opérations militaires conjointes contre l'EIIL et les autres groupes terroristes investissant le conflit syrien. Néanmoins, la persistance des dissensions entre ces deux membres permanents du CSNU avait réduit les possibilités d'accord entre eux et s'est projetée sur les travaux de cette instance dont les décisions jouissent d'une portée juridique et politique exceptionnelle. Ainsi, nous analysons, d'une part, les occasions diplomatiques d'interaction entre ces deux acteurs, et d'autre part, leurs motivations stratégiques respectives. Cette analyse nous permet de définir leurs logiques d'action en Syrie, de relever les divergences fondamentales qui les avaient menés à préférer des réponses unilatérales contre l'EIIL plutôt qu'une réponse commune et de caractériser enfin le dilemme de l'action collective engendré par leur problème de coordination en Syrie et ayant restreint la capacité du CSNU à prendre des mesures collectives décisives et définitives contre l'EIIL en Syrie. / This thesis attempts to understand how the divergence in the logics of action between the United States and Russia in Syria had hindered the constitution of a collective action framed by the United Nations Security Council (UNSC) that could have favored the prevention and the rapid and definitive defeat of the Islamic State in Iraq and the Levant (ISIL) organization. Indeed, the United States and Russia have been the most influential international powers in Syria given their extensive involvement under the stated goal of defeating ISIL. While agreeing on the need for a political solution to the Syrian crisis, these two strategic actors hold conflicting preferences, mainly with regard to the fate of the Syrian regime of Bashar al-Assad and the dynamics of the armed groups involved in the fighting against him. Thus, despite their competing plans in Syria, these two actors have attempted to devise a common approach to resolving the civil war and leading to the conduct of joint military operations against ISIL and the other terrorist groups taking advantage in the Syrian conflict. Nevertheless, the persisting dissension between these two permanent members of the UNSC had reduced the possibilities of agreement between them and has been projected on the work of this body whose decisions enjoy an exceptional legal and political scope. Thus, we analyze, on the one hand, the diplomatic occasions of interaction between these two actors, and on the other hand, their respective strategic motivations. This analysis allows us to define their logics of action in Syria, to identify the fundamental differences that have led them to prefer unilateral responses against ISIL rather than a common response, and to characterize the dilemma of collective action created by their coordination problem in Syria and that limited the UNSC's ability to take decisive and definitive collective action against ISIL in Syria.
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The attitudes of the Quebec press to American imperialism : 1895-1903Brothman, Brien 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Conserver l'influence acquise : les États-Unis face à des dictatures amies en périlBéliveau-Beaulac, Victor Amadeus 13 December 2024 (has links)
La Maison-Blanche a toujours entretenu des relations diplomatiques privilégiées avec des dictateurs. Si l’avènement de ces amitiés est un truisme en vertu des avantages mutuels qu’elles confèrent aux deux parties en présence, lorsqu’une insurrection secoue un dictateur ami à l’interne, la décision de la Maison-Blanche d’opérer une rupture ou d’opter pour le prolongement de cette relation l’est beaucoup moins. De la Guerre froide au Printemps arabe, la Maison-Blanche a – à plusieurs reprises – tantôt continué d’appuyer des dictateurs amis en péril, tantôt choisi d’en abandonner d’autres, pourtant confrontés à des circonstances analogues. Comment expliquer cette dichotomie décisionnelle dans la politique étrangère de la Maison-Blanche dans ce type de crise? Notre recherche avance qu’il y a un calcul lié à la recherche constante de la conservation maximale de l’influence acquise (CMIA) permettant de décrypter cette apparente contradiction. Pour tester la validité théorique de cette hypothèse, nous l’appliquons à un échantillon de six cas empiriques à savoir : Batista à La Havane en 1959, Pahlavi à Téhéran en 1979, Mobutu à Kinshasa en 1990-1991, Suharto à Jakarta en 1998, Aliyev à Bakou en 2005 et enfin Moubarak au Caire en 2011.
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L'amgot : contingence militaire ou outil de politique étrangère?Bourliaguet, Bruno 17 April 2018 (has links)
L'application programmée de l'Amgot, lors de la libération de la France en 1944 s'est heurtée à la farouche opposition de de Gaulle. Cette thèse fut reprise pendant 50 ans dans l'historiographie française. Les études américaines considèrent plutôt les Affaires civiles des armées alliées, corps chargé du gouvernement militaire, comme une contingence. Pour disposer d'une évaluation des moyens, de l'emploi et des objectifs des Affaires civiles, nous étudions qualitativement et quantitativement ses capacités, ainsi que ses doctrines. En employant les sources diplomatiques, nous essayons de discerner les volontés américaines, mais aussi les perceptions françaises. Nous nous attardons sur une vision plus réaliste de la politique de Roosevelt pour montrer que les relations hostiles envers de Gaulle ne sont pas que personnelles mais découlent d'oppositions politiques concrètes. Cette étude permet finalement de déterminer la puissance réelle des Affaires civiles et d'estimer si elles furent un instrument politique ou une contingence.
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Redefining superpower relations in the Caspian : the same old game : a critical analysis of competition and cooperation as well as Russia's perception of threat posed by China and the USMizrokhi, Elena 17 April 2018 (has links)
Aujourd'hui, l'expression « Nouveau grand jeu » fait partie du jargon de la littérature scientifique et du discours politique. Cette expression établit une analogie avec le « Grand jeu », le conflit entre l'Empire russe et l'Empire britannique pour le contrôle de l'Asie centrale, et prétend que la compétition actuelle entre les puissances pour l'accès aux hydrocarbures de la région de la mer Caspienne demeure constante et intense. Ce mémoire conteste l'emploi de l'appellation « Nouveau grand jeu » pour qualifier les relations entre la Russie, la Chine et les États-Unis pendant les deux mandats présidentiels de Poutine. L'argument principal est façonné à partir d'une étude détaillée du contexte géopolitique régional et une analyse des données sur la production d'hydrocarbures sous contrôle de chacune des superpuissances. Ce projet de recherche démontre également l'influence de la hausse des investissements américains et chinois sur la façon dont Moscou perçoit ses rivaux et analyse l'impact de ces deux éléments sur l'articulation de la politique étrangère russe dans la région Caspienne.
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Régionalisme et convergence des politiques : l'étude des politiques de contrôle frontalier entre le Canada et les États-Unis de 1980 à 2005Migneault, Dominic 17 April 2018 (has links)
Ce mémoire étudie la relation entre les concepts de régionalisme et de convergence des politiques. L'hypothèse avancée est que le régionalisme constitue un moteur à la convergence des politiques entre les États membres d'un même bloc régional. Le cas étudié est l'Amérique du Nord, plus particulièrement l'intégration entre le Canada et les États-Unis de 1980 à 2005, et nous examinons les politiques liées au contrôle frontalier. Nous examinons donc les impacts qu'ont eus l'ALÉ et l'ALÉNA principalement sur les politiques canadiennes et américaines de sécurité à leur frontière commune. Nos résultats confirment partiellement notre hypothèse étant donné que plusieurs politiques similaires ont été adoptées après l'entrée en vigueur de l'ALÉNA en 1994. Toutefois, l'accélération du processus de convergence après le 11 septembre 2001 ne semble pas avoir été causée spécifiquement par le régionalisme. C'est plutôt les attentats terroristes qui expliquent le rapprochement institutionnel entre le Canada et les États-Unis jusqu'en 2005. Malgré tout, le régionalisme a joué un rôle de 2001 à 2005, mais celui-ci s'est plutôt avéré indirect.
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Le 81e congrès des États-Unis et la Corée : un réveil brutal (1949-1951) / Le quatre vingt unième congrès des États-Unis et la CoréeHarvey, David 25 April 2018 (has links)
Le 81e Congrès des États-Unis siège de janvier 1949 à janvier 1951. L'intérêt qu'il porte à la Corée-du-Sud évolue d'une certaine indifférence à une vive inquiétude. Jusqu'au 25 juin 1950, les législateurs hésitent à fournir de l'aide financière au régime de Séoul. Un projet de loi de 150 millions de dollars est rejeté. Un programme d'assistance est finalement voté lorsque l'île de Formose se voit incluse dans la législation. Lorsque la Corée-du-Nord envahit le Sud, la petite péninsule d'Extrême-Orient constitue le centre des discussions sur Capitol Hill. Les sénateurs et représentants appuient massivement l'envoi de troupes dans la zone de feu, même si le président ne les consulte pas au préalable. De même, ils donnent leur bénédiction à divers projets de lois proposés par l'administration visant à renforcer les forces armées américaines et le contrôle de la Maison-Blanche sur l'économie. La guerre froide prend de la vigueur grâce, en partie, à l'assentiment du Congrès. Les républicains en profitent cependant pour rappeler à la population que ce sont les erreurs de l'Exécutif qui ont mené au désastre la Corée-du-Sud. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Les États-Unis face à l'intervention de la Chine communiste en Corée de novembre 1950 : l'attitude du CongrèsLejeune, Vanessa 12 April 2018 (has links)
Si l'accueil réservé à la conduite initialement déployée par le gouvernement Truman en Corée à la suite de l'invasion de la Corée du Sud par les forces nord-coréennes en juin 1950 se veut largement favorable, il en va tout autrement lorsque le leader communiste chinois Mao Tse-tung dépêche, à la fin novembre, ses troupes au-delà du fleuve Yalou. Les États-Unis subissent dès lors l'une des pires défaites militaires de leur histoire. Face à une telle situation, les membres du Congrès américain ne tardent pas à réagir. Le présent mémoire cherche principalement à comprendre l'attitude adoptée, consécutivement à cette attaque, par les législateurs, républicains et démocrates, siégeant entre la fin novembre 1950 et le 1er mars 1951. Une consultation attentive du Congressional Record nous a permis de constater que parmi les membres du Congrès qui s'expriment au lendemain de la riposte communiste, la plupart se révèlent insatisfaits et mécontents de l'implication du président Truman, du Département d'État et du secrétaire Acheson. Plusieurs parlementaires, en outre, ne manquent alors pas de critiquer l'Organisation des Nations unies.
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Le débat au Sénat américain entourant l'adhésion des États-Unis à la Cour permanente de Justice internationale de janvier 1935Belhumeur, Andréa 12 April 2018 (has links)
Ce mémoire cherche à analyser les propos des sénateurs américains au moment du débat entourant l'adhésion des États-Unis à la Cour permanente de Justice internationale, tenu du 15 au 29 janvier 1935. L'apport de plusieurs éléments, autant de politique intérieure que de politique extérieure, s'avère nécessaire afin d'étudier la défaite de cette proposition qui se situe au cœur du mouvement isolationniste des années 1930. Un examen attentif du Congressional Record pour cette période révèle une importante dissension parmi les membres de la Chambre haute concernant le rôle de leur nation sur la scène internationale. D'ailleurs, une méfiance persistante envers les pays étrangers depuis la fin de la Première Guerre mondiale, ainsi qu'une volonté de conserver la tradition de non-intervention dans les affaires politiques outre-mer, entraînent entre autres la rupture de la ligne de parti chez les démocrates, l'une des principales raisons du rejet de la Cour mondiale.
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L'image de la diabolisation de l'Amérique dans le discours théocratique de l'ayatollah Khomeyni entre 1941-1990Boucher, Pierre-Alexandre 11 June 2021 (has links)
L’islamisme fait craindre l’Occident. Une analyse historique révèle pourtant que ce phénomène politico-religieux se limite aux œuvres de groupes marginaux sans pouvoir séduire l’Islam entier. Freiné par la complexité des échanges avec le monde extérieur, le rejet de l’Occidental relève davantage de la symbolique comme des circonstances aux causalités multiples. Malgré son parcours, l’ayatollah Khomeyni, l’un des pères de l’islamisme moderne, ne peut contourner longtemps cette réalité : en Iran, peu de gens adhèrent à son utopie. Toutefois, l’anti-américanisme développé dans la rhétorique de ce théocrate acharné finit par compenser momentanément. L’étude montre que le mépris de l’étranger lui sert de principe mobilisateur auprès d’une société exaspérée par l’incompétence d’un shah autoritaire et pro-américain. Le succès du khomeynisme s’achève peu après l’inauguration de la République islamique en février 1979. Encourageant le totalitarisme religieux, l’Imam empire le désastre existant, réduisant l’attrait de la haine de l’Amérique au profit d’un contraire associé à la liberté.
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