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Et si Machiavel avait été banquier? : une étude sur l'allocation des prêts de la Banque mondialeThériault, Dimitri 24 October 2018 (has links)
Cette recherche étudie l’allocation des prêts de la Banque mondiale à l’aide de données de panel couvrant 115 États au maximum et trois périodes : guerre froide (1973-1990), post-guerre froide (1991-2000) et post-11 septembre (2001-2013). Parmi nos découvertes, nous trouvons que plus un État reçoit un montant élevé de prêts, plus il se rapproche de la politique étrangère des États-Unis. Cependant, peu importe la période, les récipiendaires des prêts de la Banque mondiale sont en moyenne plus près de la politique étrangère de la Russie que de la politique étrangère des États-Unis. Nous soutenons que ces résultats impliquent que les prêts de la Banque sont utilisés pour acheter et récompenser des appuis ou des abstentions aux Nations unies pour quelques résolutions seulement et non pas pour l’ensemble des résolutions votées au cours d’une session. En outre, nous trouvons qu’à la suite du 11 septembre 2001, plus un récipiendaire de prêts de la Banque mondiale a reçu un montant important d’assistance militaire américaine, plus le montant des prêts qu’il reçut de la Banque fut important. Bien que ce dernier résultat soutienne la thèse que les attentats du 11 septembre aient amené les États-Unis à utiliser la Banque mondiale pour soutenir ses intérêts comme durant la guerre froide, nous trouvons que la Banque apparaît avoir laissé moins de place aux considérations politiques dans l’allocation de ses prêts après la dislocation de l’URSS et plus significativement entre 2001 et 2013. Mots clés : Banque mondiale, AID, BIRD, Institutions multilatérales de développement, aide, assistance militaire, affinité politique / This research studies the allocation of World Bank loans with panel data covering up to 115 countries over three time periods: Cold War (1973-1990), post-Cold War (1991-2000), and post-September 11 (2001-2013). Among our findings, we show that the more a state receives a large amount of loans by the World Bank, the more it supports the US foreign policy. At the same time, our data reveals that recipients of World Bank loans are on average closer to Russian foreign policy than American foreign policy for all periods under consideration. We argue that these results provide evidence that World Bank’s loans are used to buy and reward supports or abstentions for specific resolutions in the United Nations rather than for all the ones adopted in a session. Our study furthermore indicates that after September 11 terrorist attacks, World Bank recipient countries receiving the greatest amount of US military assistance were also the ones receiving the largest loans by the Bank. Although this supports the thesis that the events of 9/11 led the United States to use the World Bank in their national interests as during the Cold War, we find that the Bank appears to have limited political considerations in the allocation of its loans after the collapse of the USSR and especially between 2001 and 2013. Keywords : World Bank, IBRD, IDA, multilateral development institutions, aid, military assistance, political affinity
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The instrumentalisation of the environment and the diversionary behaviour in non-conflictual conditions : a case study of the political discourse between the USA and China between 1979 and 2004 / Instrumentalisation of the environment and the diversionary behavior in non-conflictual conditionsAlatassi, Alia 16 April 2018 (has links)
Comme la protection de l'environnement reçoit une attention croissante dans le discours politique actuel, il importe de se demander si ce phénomène représente une politique d'état bien définie ou un simple instrument stratégique. Ce mémoire cherche à répondre à cette question, en utilisant la théorie de la diversion conflictuelle. Cette théorie affirme que les chefs politiques éprouvant des problèmes internes appliquent une politique étrangère agressive contre les états non démocratiques. Ce comportement étatique est expliqué en se limitant à l'analyse des périodes de conflit, laissant ainsi un grand manque dans la recherche qui porte sur la diversion étatique pendant les périodes de non-conflit. Cette étude vise donc à déterminer si les instabilités internes peuvent être associées aux comportements de diversion étatique, et ce, en période non conflictuelle. De plus, cette recherche vise à démontrer que les valeurs écologiques sont utilisées comme instruments de politique étrangère. Pour ce faire, les discours politiques entre les États-Unis et la Chine de 1979 à 2004 sont analysés, en utilisant un modèle qualitatif et comparatif. L'hypothèse centrale prévoit que, durant les périodes de non-conflit, les États-Unis utilisent l'environnement pour attaquer la Chine. Ce comportement est surtout observé lorsque l'administration américaine souffre de troubles internes et lorsque l'opinion publique américaine est en faveur de la protection de l'environnement.
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Le rapport de force normatif entre sécurité et droits de l'homme : une étude constructiviste de la politique étrangère américaine de droits humains pour la période 1941-1960Doire, Vincent 16 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maîtrise traite, d'un point de vue constructiviste, du problème de la concurrence d'influence entre l'influence de normes sociales divergentes en rapport avec la politique étrangère d'un État. Nous tentons d'évaluer l' applicabilité et l'utilité du concept de robustesse d'une norme afin de déterminer quelle norme aura une influence sur le comportement d'un État. Nous appliquons cette perspective théorique au cas de la politique étrangère de droits humains des États-Unis au cours des années 1941-1960. Nous tentons de vérifier s' il y a une corrélation entre l'évolution de la politique étrangère américaine de droits humains dans un cadre multilatéral et le rapport de force opposant la robustesse de la norme de droits humains et la robustesse d'une norme sécuritaire. Nos résultats confirment partiellement notre hypothèse. Il y a bien une corrélation entre l'adhésion ou le rejet des droits humains par la politique étrangère américaine au cours des années 1941-1960 et l'évolution du rapport de force entre la robustesse des deux normes en présence. Toutefois, cette corrélation demeure imparfaite.
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La politique étrangère des États-Unis vis-à-vis d'Oman : la difficulté de l'établissement d'une alliance militaire entre les deux pays de 1975 à 1979Al-Shaqsi, Sulaiman 18 April 2018 (has links)
Il est difficile de parler de relations internationales sans évoquer les alliances militaires entre les États du système international. Selon l'école réaliste, une superpuissance est portée à accepter les propositions d'alliance, surtout en période de guerre froide. Cependant, l'analyse de la politique étrangère des États-Unis (une superpuissance) envers le Sultanat d'Oman entre 1975 et 1979 témoigne du contraire; en effet, Washington a refusé deux offres d'alliance militaireproposées par Mascate en 1975 puis en 1977. C'est seulement en 1979 que la Maison-Blanche a décidé de proposer une alliance militaireà Oman qui sera officialisée en juin 1980.Le but de cette étude est donc d'analyser et de comprendre les changements dans le comportement de Washington quant à ces trois propositions. Notre recherche démontre qu'une superpuissance peut refuser une proposition d'alliance militaire venant d'une puissance mineure même au cours de la guerre froide. Dans le cas d'Oman, ce refus s'explique à la fois par la situation interne de la puissance mineure ainsi quepar la situation régionale de celle-ci, caractérisée par la présence d'une menace contre les intérêts de la superpuissance. Ainsi, notre étude infirme les arguments habituellement invoqués pour expliquer les changements dans le comportement de Washington pour l'établissement d'une alliance militaire avec Mascate. En effet, ni la doctrine américaine des deux piliers - Twinpillars - qui était mise en oeuvre depuis 1970 dans la région du golfe Persique par les différentes administrations de la Maison-Blanche, ni la révolution iranienne et l'invasion soviétique en Afghanistan, ne s'avèrentles raisonsqui ont motivé le revirement de Washington quant à sa décision de s'allier militairement avec Mascate.
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"We do talk to Evil" : l'inclusion des groupes terroristes dans la stratégie américaine de résolution de conflitsLamontagne, David 18 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la politique étrangère des États-Unis pendant la " guerre contre le terrorisme " de l’Administration Bush. Cette recherche tente d’expliquer pourquoi cette administration a décidé de négocier avec certains groupes terroristes dans un contexte de processus de résolution de conflits. Deux hypothèses sont confrontées pour expliquer ce phénomène. La première s’insère dans l’école réaliste et met l’accent sur l’effet de l’instabilité régionale sur les décisions de Washington. La seconde est de type libéral et fonde son pouvoir explicatif sur l’influence de l’opinion publique en matière de politique étrangère. Quatre cas sont à l’étude : le regroupement des milices sunnites pendant la guerre en Irak, le Hamas dans le conflit israélo-palestinien ainsi que le Moro Islamic Liberation Front et Abu Sayyaf aux Philippines. Les résultats illustrent que l’argument réaliste résiste à l’analyse empirique alors que l’hypothèse libérale doit être partiellement rejetée.
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Le Congrès américain et l'ONU : une étude de perception, 1945-1960Gaudreault, Mélanie 12 April 2018 (has links)
Vers latin de la Seconde Guerre mondiale, il y a consensus au sein du Congrès sur la participation américaine à l'Organisation des Nations Unies dans l'espoir qu'elle puisse préserver une paix mondiale. Cependant, dès 1946, les rivalités de la guerre froide concourent à l'échec de la formule de sécurité collective et amènent des parlementaires à introduire différentes résolutions afin de réviser sa Charte. L'équilibre de la terreur empêche toutefois la conclusion d'une entente pour amender celle-ci. Durant la décennie 1950, la guerre de Corée vient démontrer que l'effort militaire onusien n'est pas assuré même en l'absence de veto au sein du Conseil de sécurité. De plus, l'envoi de forces armées par le président Harry S. Truman sans l'aval du législatif et l'impuissance de l'Organisation internationale suscitent la frustration des républicains envers l'administration démocrate. Ainsi, le sentiment anti-ONU se cristallise autour de l'Amendement Bricker de 1954 et les détracteurs s'en prennent à ses diverses agences. Les législateurs, enfin, ne manquent pas de s'opposer à l'admission de la Chine communiste à l'ONU.
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Repenser les rapports est-ouest : les États-Unis face à la Yougoslavie de Tito (1948-1953)Gagné, Louis 17 April 2018 (has links)
Le présent mémoire s'intéresse à la politique d'aide pratiquée par le gouvernement des États-Unis à l'égard de la Yougoslavie de Tito entre 1948 et 1951. Plus précisément, il cherche à déterminer les raisons qui ont amené l'administration démocrate d'Harry Truman à apporter un soutien économique et militaire de plusieurs dizaines de millions de dollars au régime yougoslave durant cette période. Cette étude s'est principalement basée sur des sources institutionnelles produites par les branches executive et législative du gouvernement américain. Les volumes de la série Foreign Relations of the United States, les rapports produits par les services de renseignement américains, de même que le Congressionnal Record, ont ainsi constitué la majeure partie du corpus. Leur analyse tend à démontrer que l'assistance économique et militaire fournie par les États-Unis à la Yougoslavie entre 1948 et 1951 visait d'abord à améliorer la défense de l'Europe occidentale et, dans une moindre mesure, à encourager les dissensions au sein de la sphère d'influence soviétique.
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La vision de l'ambassade américaine des acteurs socio-politiques mexicains : 1947 à 1949Jiménez Hanton, Amelia M. 24 April 2018 (has links)
Dans cette étude nous faisons une analyse de la vision qu'a l'ambassade américaine des principaux acteurs de la vie politique mexicaine durant les trois premières années du mandat de Miguel Alemán (1947 à 1949). Nos sources sont des rapports au State Department et la correspondance de l'ambassade avec d'autres institutions américaines. Cette voie nous permet d'expliquer l'importance pour l'ambassade des États-Unis de la dynamique entre certains acteurs clés mexicains peu après la fondation du PRI, et de vérifier, d'entrée de jeu, l'apport de sa vision relativement à l'historiographie de la période et à certaines interprétations sociologiques. Elle nous permet aussi de dégager le type d'influence "au jour le jour" de l'ambassade sur la politique étrangère de son pays. Enfin, et de manière secondaire, lors des événements au Mexique qui comportent une incidence sur les relations bilatérales entre les deux pays ou sur les relations des États-Unis avec l'Amérique latine, cette voie nous permet de déceler quel est le pouvoir de décision de cette institution. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Les cultures stratégiques américaine et russe en matière de lutte contre le terrorisme : étude comparée des discours du gouvernement de George W. Bush et de Vladimir Poutine en Asie centraleLaurin, Marc-Olivier 19 April 2018 (has links)
Suite aux attentats du 11 septembre 2001, la coopération entre les États-Unis et la Russie en matière de lutte contre le terrorisme s’est intensifiée en Asie centrale. Toutefois, les positions affichées de part et d’autre ne concordent pas toujours. Pour mieux comprendre le positionnement stratégique de ces deux États, cette recherche examine comment les administrations de George W. Bush et de Vladimir Poutine ont articulé leurs discours sur la lutte anti-terroriste dans cette région. À l’aide de la notion de culture stratégique, nous avons élaboré une grille de lecture afin d’analyser les représentations dominantes véhiculées dans leurs communications de ces deux administrations. Cette démarche essentiellement interprétativiste nous permet d’observer que ces représentations s’inscrivent dans une culture-type dite Hard Realpolitik en accordant une grande importance à la menace terroriste, au développement des capacités militaires nationales et régionales ainsi qu’aux orientations stratégiques préconisant l’emploi de la force militaire.
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Amitié, admiration, doutes et intérêts domestiques : les membres du Congrès américain face au Canada, 1945-1958Hamelin, Patrice 19 April 2018 (has links)
En 1945, lorsque la Seconde Guerre mondiale se termine, les États-Unis se démarquent immédiatement en tant que superpuissance. Par contre, ils ne sont pas seuls, car l'Union soviétique jouit du même sort, ce qui annonce un nouveau conflit à l'horizon. Dans ce contexte, les Américains sont soucieux d'entretenir des liens étroits avec leurs alliés dans le but de solidifier leur sécurité, un aspect qui devient une priorité. La place du Canada est évidemment de premier ordre dans la tête des parlementaires siégeant à Washington. Les membres du Congrès le considèrent comme un allié essentiel et l'entretien de bons rapports avec ce dernier devient une priorité. À travers des thèmes comme la construction de la voie maritime du Saint-Laurent, les relations politiques ou encore les rapports économiques, les législateurs de Capitol Hill, qu'ils émettent des propos positifs ou négatifs à l'égard d'Ottawa, s'assurent toujours de considérer avant tout le bien de leur propre nation. Ils sont soucieux de protéger les intérêts domestiques et les propos qu'ils ont face au Canada traduisent cette situation.
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