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L'amgot : contingence militaire ou outil de politique étrangère?Bourliaguet, Bruno 17 April 2018 (has links)
L'application programmée de l'Amgot, lors de la libération de la France en 1944 s'est heurtée à la farouche opposition de de Gaulle. Cette thèse fut reprise pendant 50 ans dans l'historiographie française. Les études américaines considèrent plutôt les Affaires civiles des armées alliées, corps chargé du gouvernement militaire, comme une contingence. Pour disposer d'une évaluation des moyens, de l'emploi et des objectifs des Affaires civiles, nous étudions qualitativement et quantitativement ses capacités, ainsi que ses doctrines. En employant les sources diplomatiques, nous essayons de discerner les volontés américaines, mais aussi les perceptions françaises. Nous nous attardons sur une vision plus réaliste de la politique de Roosevelt pour montrer que les relations hostiles envers de Gaulle ne sont pas que personnelles mais découlent d'oppositions politiques concrètes. Cette étude permet finalement de déterminer la puissance réelle des Affaires civiles et d'estimer si elles furent un instrument politique ou une contingence.
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Redefining superpower relations in the Caspian : the same old game : a critical analysis of competition and cooperation as well as Russia's perception of threat posed by China and the USMizrokhi, Elena 17 April 2018 (has links)
Aujourd'hui, l'expression « Nouveau grand jeu » fait partie du jargon de la littérature scientifique et du discours politique. Cette expression établit une analogie avec le « Grand jeu », le conflit entre l'Empire russe et l'Empire britannique pour le contrôle de l'Asie centrale, et prétend que la compétition actuelle entre les puissances pour l'accès aux hydrocarbures de la région de la mer Caspienne demeure constante et intense. Ce mémoire conteste l'emploi de l'appellation « Nouveau grand jeu » pour qualifier les relations entre la Russie, la Chine et les États-Unis pendant les deux mandats présidentiels de Poutine. L'argument principal est façonné à partir d'une étude détaillée du contexte géopolitique régional et une analyse des données sur la production d'hydrocarbures sous contrôle de chacune des superpuissances. Ce projet de recherche démontre également l'influence de la hausse des investissements américains et chinois sur la façon dont Moscou perçoit ses rivaux et analyse l'impact de ces deux éléments sur l'articulation de la politique étrangère russe dans la région Caspienne.
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Régionalisme et convergence des politiques : l'étude des politiques de contrôle frontalier entre le Canada et les États-Unis de 1980 à 2005Migneault, Dominic 17 April 2018 (has links)
Ce mémoire étudie la relation entre les concepts de régionalisme et de convergence des politiques. L'hypothèse avancée est que le régionalisme constitue un moteur à la convergence des politiques entre les États membres d'un même bloc régional. Le cas étudié est l'Amérique du Nord, plus particulièrement l'intégration entre le Canada et les États-Unis de 1980 à 2005, et nous examinons les politiques liées au contrôle frontalier. Nous examinons donc les impacts qu'ont eus l'ALÉ et l'ALÉNA principalement sur les politiques canadiennes et américaines de sécurité à leur frontière commune. Nos résultats confirment partiellement notre hypothèse étant donné que plusieurs politiques similaires ont été adoptées après l'entrée en vigueur de l'ALÉNA en 1994. Toutefois, l'accélération du processus de convergence après le 11 septembre 2001 ne semble pas avoir été causée spécifiquement par le régionalisme. C'est plutôt les attentats terroristes qui expliquent le rapprochement institutionnel entre le Canada et les États-Unis jusqu'en 2005. Malgré tout, le régionalisme a joué un rôle de 2001 à 2005, mais celui-ci s'est plutôt avéré indirect.
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Le 81e congrès des États-Unis et la Corée : un réveil brutal (1949-1951) / Le quatre vingt unième congrès des États-Unis et la CoréeHarvey, David 25 April 2018 (has links)
Le 81e Congrès des États-Unis siège de janvier 1949 à janvier 1951. L'intérêt qu'il porte à la Corée-du-Sud évolue d'une certaine indifférence à une vive inquiétude. Jusqu'au 25 juin 1950, les législateurs hésitent à fournir de l'aide financière au régime de Séoul. Un projet de loi de 150 millions de dollars est rejeté. Un programme d'assistance est finalement voté lorsque l'île de Formose se voit incluse dans la législation. Lorsque la Corée-du-Nord envahit le Sud, la petite péninsule d'Extrême-Orient constitue le centre des discussions sur Capitol Hill. Les sénateurs et représentants appuient massivement l'envoi de troupes dans la zone de feu, même si le président ne les consulte pas au préalable. De même, ils donnent leur bénédiction à divers projets de lois proposés par l'administration visant à renforcer les forces armées américaines et le contrôle de la Maison-Blanche sur l'économie. La guerre froide prend de la vigueur grâce, en partie, à l'assentiment du Congrès. Les républicains en profitent cependant pour rappeler à la population que ce sont les erreurs de l'Exécutif qui ont mené au désastre la Corée-du-Sud. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Les États-Unis face à l'intervention de la Chine communiste en Corée de novembre 1950 : l'attitude du CongrèsLejeune, Vanessa 12 April 2018 (has links)
Si l'accueil réservé à la conduite initialement déployée par le gouvernement Truman en Corée à la suite de l'invasion de la Corée du Sud par les forces nord-coréennes en juin 1950 se veut largement favorable, il en va tout autrement lorsque le leader communiste chinois Mao Tse-tung dépêche, à la fin novembre, ses troupes au-delà du fleuve Yalou. Les États-Unis subissent dès lors l'une des pires défaites militaires de leur histoire. Face à une telle situation, les membres du Congrès américain ne tardent pas à réagir. Le présent mémoire cherche principalement à comprendre l'attitude adoptée, consécutivement à cette attaque, par les législateurs, républicains et démocrates, siégeant entre la fin novembre 1950 et le 1er mars 1951. Une consultation attentive du Congressional Record nous a permis de constater que parmi les membres du Congrès qui s'expriment au lendemain de la riposte communiste, la plupart se révèlent insatisfaits et mécontents de l'implication du président Truman, du Département d'État et du secrétaire Acheson. Plusieurs parlementaires, en outre, ne manquent alors pas de critiquer l'Organisation des Nations unies.
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Le débat au Sénat américain entourant l'adhésion des États-Unis à la Cour permanente de Justice internationale de janvier 1935Belhumeur, Andréa 12 April 2018 (has links)
Ce mémoire cherche à analyser les propos des sénateurs américains au moment du débat entourant l'adhésion des États-Unis à la Cour permanente de Justice internationale, tenu du 15 au 29 janvier 1935. L'apport de plusieurs éléments, autant de politique intérieure que de politique extérieure, s'avère nécessaire afin d'étudier la défaite de cette proposition qui se situe au cœur du mouvement isolationniste des années 1930. Un examen attentif du Congressional Record pour cette période révèle une importante dissension parmi les membres de la Chambre haute concernant le rôle de leur nation sur la scène internationale. D'ailleurs, une méfiance persistante envers les pays étrangers depuis la fin de la Première Guerre mondiale, ainsi qu'une volonté de conserver la tradition de non-intervention dans les affaires politiques outre-mer, entraînent entre autres la rupture de la ligne de parti chez les démocrates, l'une des principales raisons du rejet de la Cour mondiale.
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La perception de la menace nucléaire soviétique par l'Office of Reports & Estimates, 1946-1950 : pourquoi ont-ils raté la bombe?Demers, Marc 11 April 2018 (has links)
En 1950, la Central Intelligence Agency (CIA) fut le théâtre d'une profonde réorganisation, trois années seulement après son implantation. L'origine de cette tourmente s'appelait Joe-1, la première bombe atomique soviétique. La victime qui paya le prix pour ce manque d'efficacité fut l’Office of Reports and Estimates (ORE). Responsable d'estimer - entre autres - l'avancement de l'Union soviétique en matière d'armement nucléaire, l'ORE fut rapidement démantelé et condamné sans réserve par la communauté américaine du renseignement. Pourtant, l'ORE était un des fleurons des services secrets américains par la qualité de son personnel issu des grandes universités et des prestigieuses académies militaires. Que s'est-il passé? Où l'ORE a-t-il commis une faute? Que savait-il exactement sur le programme atomique soviétique? Quelle était sa perception de la menace stratégique soviétique? Pour répondre à ces questions, il nous faut retourner aux sources et analyser les estimations d'intérêt national (NIE) que l'ORE produisait à un rythme quasi industriel. C'est alors que nous verrons que l'ORE a péché par excès de confiance; par triomphalisme. Pour l'ORE, nul ne pouvait surpasser les Etats-Unis dans sa marche vers le progrès, il se trompa. / When the CIA's Office of Reports and Estimates (ORE) was dismantled in 1950; many were eager - in the U.S. Intelligence Community - to condemn its performance without reservation. Although many reasons were cited for reorganizing the CIA'S analytical structure, the failure to accurately predict the explosion of Joe-1, the first Soviet atomic bomb in 1949 was the foremost point. But ORE was the brainchild of highly trained militaries and recognized scholars. It was one of the «state of the art» agencies of the American secret services. What went wrong? What exactly did ORE say about the Soviet atomic energy program9 What evidence was available, and how did ORE make use of this material9 What was ORE's perception of the Soviet nuclear threat9 To answer those questions, we must go back in time, back to the roots of this dilemma that lies in the national interest estimates (NIE), which ORE produced at an industrial rate. It is then that we will see ORE's own mistake, its excessive confidence in the American way of life: its triumphalism. Because for ORE, nothing can surpass America in any domain, time will tell differently. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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L'influence des facteurs externes sur les préférences politiques et identitaires des taïwanaisMargotton, Frédéric 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2010-2011 / Grâce au tournant sociologique de la discipline des relations internationales, les questions identitaires suscitent un intérêt nouveau. Ainsi, de nombreux auteurs cherchent à comprendre les effets de l'identité nationale ainsi que les facteurs - internes et externes - pouvant l'influencer. Notre étude analyse et évalue le poids relatif qu'exerce chacun des facteurs externes de nature économique, politique ou militaire sur les préférences identitaires et politiques des individus d'une nation en quête d'indépendance de jure ou, du moins, d'une plus grande autonomie. Ici, celle retrouvée à Taïwan. Les résultats nous permettent de confirmer que les facteurs de nature économique influenceront davantage l'opinion publique, l'amenant vers plus de pragmatisme. Cependant, la mémoire collective ainsi que les autres facteurs externes ont joué et continuent à jouer un rôle significatif dans la définition de l'identité nationale à Taïwan et dans l'élaboration de préférences conditionnelles en regard au statut politique futur de leur ± nation ¿.
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Les tergiversations de la superpuissance : les États-Unis face à la désintégration de la Yougoslavie et la guerre en Bosnie-Herzégovine, 1990-1995Morel, Jean-François 12 April 2018 (has links)
La désintégration violente de la Yougoslavie a été l'un des principaux problèmes de politique étrangère auxquels les États-Unis ont été confrontés durant la période dite de « l'après-guerre froide ». Les guerres en ex-Yougoslavie ont duré pendant plus de trois ans, d'abord en Slovénie, ensuite en Croatie et en Bosnie-Herzégovine, avant qu'une intervention menée par les États-Unis ne vienne mettre fin aux hostilités et aboutissent aux accords de Dayton de novembre 1995. Cette thèse vise à expliquer pourquoi cette intervention a mis tant de temps à se matérialiser. Notre hypothèse est que la politique étrangère des États-Unis dans l'ex-Yougoslavie a reflété les intérêts stratégiques des États-Unis tels que définis par les décideurs politiques, mais qu'elle a aussi été tributaire de considérations de politique intérieure. Premièrement l'administration du président George H.W. Bush percevait la crise yougoslave essentiellement comme un problème européen. Ainsi, l'administration Bush a développé une stratégie de contournement laissant aux Européens la responsabilité de trouver une solution politique aux guerres en Slovénie, en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. Si la position du gouvernement Bush fut largement déterminée par son évaluation des intérêts stratégiques américains dans les Balkans, elle fut aussi influencée par le contexte des élections présidentielles de 1992. Suivant la fin de la guerre froide, les électeurs américains étaient moins préoccupés par les crises internationales et souhaitaient que leur gouvernement porte plus d'attention aux problèmes internes. Dans ces circonstances, il était difficile pour le président Bush de justifier une intervention militaire dans les Balkans, spécialement parce qu'elle aurait été la troisième de son mandat après celle du Panama en 1989 et la guerre contre l'Irak en 1991. Durant la campagne électorale de 1992, Bill Clinton, l'aspirant démocrate, critiqua le président Bush pour sa gestion de la crise yougoslave appelant entre autres à des bombardements aériens des positions des Serbes pour les forcer à négocier. Une fois arrivé à la Maison-Blanche cependant, Clinton a poursuivi la politique de contournement de son prédécesseur et refusé de prendre la responsabilité de trouver une solution politique aux guerres en ex-Yougoslavie. Mais après les élections de mi-mandat de 1994, les intérêts stratégiques des États-Unis se sont alignés aux considérations de politique intérieure pour permettre une intervention américaine. D'abord et avant tout, l'administration Clinton est venue à la conclusion que la poursuite de la guerre en Bosnie menaçait sérieusement la crédibilité de l'OTAN et que sans un processus de paix dans les Balkans, il serait difficile de sauver l'Alliance atlantique et de la transformer afin qu'elle puisse assumer de nouvelles responsabilités dans l'Europe de l'après-guerre froide. Mais les considérations de politique intérieure ont aussi été essentielles pour que le président Clinton prenne la décision de favoriser un règlement de paix en Bosnie. En prenant action à ce moment, Clinton voulait aussi contrecarrer des initiatives émanant du Congrès, en particulier celles du sénateur du Kansas Robert Dole, l'opposant pressenti du président Clinton en vue des élections de 1996. / The violent disintegration of Yugoslavia was one of America's most serious foreign policy problems during the period dubbed as the "post-Cold War era". The wars in the former Yugoslavia raged on for more than three years, first in Slovenia and later in Croatia and Bosnia-Herzegovina, before an intervention run by the United States put a stop to the fighting and led to the Dayton accords of November 1995. This dissertation aims to explain why this intervention had been so long in the making. Our thesis is that American foreign policy in the former Yugoslavia reflected the United States' strategic interests as defined by policymakers, but was simultaneously dependent on domestic political considerations. First, when dealing with the Yugoslav crisis, the administration of President George H.W. Bush viewed it as essentially a European problem. Therefore, the Bush administration developed a strategy of circumvention, leaving to the Europeans the responsibility to find a political solution to the wars in Slovenia, Croatia, and Bosnia-Herzegovina. If the position of the Bush government was largely the result of its evaluation of America's strategic interests in the Balkans, it was also influenced by the context of the 1992 presidential elections. Following the end of the Cold War, American voters were less preoccupied by international crises and hoped their government would pay more attention to domestic problems. In that context, it was hard for President Bush to justify a military intervention in the Balkans, especially because it would have been the third of its term, after the one in Panama in 1989 and the war against Iraq in 1991. During the 1992 electoral campaign, Bill Clinton, the Democratic contender, criticized President Bush's handling of the Yugoslav crisis, calling for aerial bombardments of Serbs' positions to force them to negotiate. Once in the White House though, Clinton essentially pursued his predecessor's policy of circumvention and refused to take the responsibility to find a political solution to the wars in the former Yugoslavia. After the mid-term election of November 1994 however, America's strategic interests aligned with domestic political considerations to allow an American intervention. First and foremost, the Clinton administration came to the conclusion that continuous fighting in Bosnia seriously threatened NATO's credibility and that without a peace process in the Balkans, it would be difficult to salvage the Atlantic Alliance and transform it to take on new responsibilities in post-Cold War Europe. Domestic political considerations were also instrumental in President Clinton's decision to push for a peace settlement in Bosnia. By taking action at this time, Clinton wanted to block initiatives emanating from Congress, mostly those of Kansas Senator Robert Dole, his likely rival in the upcoming 1996 presidential elections.
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Haro sur "l'empire du mal" : l'antiaméricanisme politique des intellectuels français au cours de l'ère post-guerre froide, 1989-2006Rochette, Vincent 12 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / Ce mémoire de maîtrise étudie l'antiaméricanisme politique des intellectuels français depuis la fin de la guerre froide. Nous y défendons une thèse de continuité et de récurrence. L'antiaméricanisme politique apparaît effectivement comme un discours plus ou moins figé par un système de pensée qui se représente les États-Unis non seulement comme une puissance impériale (plutôt que comme un État-nation), mais comme une puissance impérialiste au sens péjoratif. Dans l'esprit des antiaméricains français, les États-Unis n'incarnent pas n'importe quel type d'empire : ils dirigent un empire qui est néfaste pour la stabilité, du système international et qui est bien souvent perçu comme un instrument de domination politique des États-Unis sur la France. C'est pour cette raison que toute coopération franco-américaine sur le plan militaire est ressentie par les pourfendeurs des États-Unis comme une aliénation d'un des principes fondateurs de la Ve République : l'indépendance nationale. De cette façon, seule la résistance à «l'empire» obtient ses lettres de noblesse auprès des élites antiaméricaines françaises. En voulant imager cette hypothèse de travail, on pourrait affirmer que les antiaméricains français considèrent les États-Unis comme un «empire du mal» : celui qui ne cherche qu'à accroître son hégémonie planétaire, quitte à brimer l'indépendance nationale de ses alliés européens, défier sans remords le droit international et s'approprier toutes les ressources mondiales au seul profit de sa domination planétaire. À notre avis, l'identification des États-Unis à un «empire du mal» représente le plus petit dénominateur commun de l'antiaméricanisme politique français au cours de l'ère post-guerre froide. / This Master's thesis studies political anti-Americanism of French intellectuals in the post-Cold War era, in which we make the case for the argument of its continuity and recurrence. The core argument is that political anti-Americanism in France is an ideological discourse cemented by a system of representations that sees the United States not only as an imperial power, rather than as a nation-state, but as an imperialist one which is harmful both for the stability of the international order and the national independence of France. This vision brings French anti-Americans to interpret the US foreign policy through many illusionary images - like France's "vassalage" or theories of plotting - that all derive from the denunciation of what is judged to be the components of an arrogant imperialist power. Because American imperialism is thought to be a tool of US political domination over France, any military cooperation between the two countries is strongly rejected by antiAmericans. For intellectuals like Régis Debray, Alain Joxe, Ignacio Ramonet or Alain de Benoist, America is, ironically, the "empire of evil" in the current international order. According to our observations, the identification of the United States as the new "empire of evil" stands for the smallest common denominator of French political anti-Americanism in the post-Cold War era.
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