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The instrumentalisation of the environment and the diversionary behaviour in non-conflictual conditions : a case study of the political discourse between the USA and China between 1979 and 2004 / Instrumentalisation of the environment and the diversionary behavior in non-conflictual conditionsAlatassi, Alia 16 April 2018 (has links)
Comme la protection de l'environnement reçoit une attention croissante dans le discours politique actuel, il importe de se demander si ce phénomène représente une politique d'état bien définie ou un simple instrument stratégique. Ce mémoire cherche à répondre à cette question, en utilisant la théorie de la diversion conflictuelle. Cette théorie affirme que les chefs politiques éprouvant des problèmes internes appliquent une politique étrangère agressive contre les états non démocratiques. Ce comportement étatique est expliqué en se limitant à l'analyse des périodes de conflit, laissant ainsi un grand manque dans la recherche qui porte sur la diversion étatique pendant les périodes de non-conflit. Cette étude vise donc à déterminer si les instabilités internes peuvent être associées aux comportements de diversion étatique, et ce, en période non conflictuelle. De plus, cette recherche vise à démontrer que les valeurs écologiques sont utilisées comme instruments de politique étrangère. Pour ce faire, les discours politiques entre les États-Unis et la Chine de 1979 à 2004 sont analysés, en utilisant un modèle qualitatif et comparatif. L'hypothèse centrale prévoit que, durant les périodes de non-conflit, les États-Unis utilisent l'environnement pour attaquer la Chine. Ce comportement est surtout observé lorsque l'administration américaine souffre de troubles internes et lorsque l'opinion publique américaine est en faveur de la protection de l'environnement.
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Le rapport de force normatif entre sécurité et droits de l'homme : une étude constructiviste de la politique étrangère américaine de droits humains pour la période 1941-1960Doire, Vincent 16 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maîtrise traite, d'un point de vue constructiviste, du problème de la concurrence d'influence entre l'influence de normes sociales divergentes en rapport avec la politique étrangère d'un État. Nous tentons d'évaluer l' applicabilité et l'utilité du concept de robustesse d'une norme afin de déterminer quelle norme aura une influence sur le comportement d'un État. Nous appliquons cette perspective théorique au cas de la politique étrangère de droits humains des États-Unis au cours des années 1941-1960. Nous tentons de vérifier s' il y a une corrélation entre l'évolution de la politique étrangère américaine de droits humains dans un cadre multilatéral et le rapport de force opposant la robustesse de la norme de droits humains et la robustesse d'une norme sécuritaire. Nos résultats confirment partiellement notre hypothèse. Il y a bien une corrélation entre l'adhésion ou le rejet des droits humains par la politique étrangère américaine au cours des années 1941-1960 et l'évolution du rapport de force entre la robustesse des deux normes en présence. Toutefois, cette corrélation demeure imparfaite.
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La politique étrangère des États-Unis vis-à-vis d'Oman : la difficulté de l'établissement d'une alliance militaire entre les deux pays de 1975 à 1979Al-Shaqsi, Sulaiman 18 April 2018 (has links)
Il est difficile de parler de relations internationales sans évoquer les alliances militaires entre les États du système international. Selon l'école réaliste, une superpuissance est portée à accepter les propositions d'alliance, surtout en période de guerre froide. Cependant, l'analyse de la politique étrangère des États-Unis (une superpuissance) envers le Sultanat d'Oman entre 1975 et 1979 témoigne du contraire; en effet, Washington a refusé deux offres d'alliance militaireproposées par Mascate en 1975 puis en 1977. C'est seulement en 1979 que la Maison-Blanche a décidé de proposer une alliance militaireà Oman qui sera officialisée en juin 1980.Le but de cette étude est donc d'analyser et de comprendre les changements dans le comportement de Washington quant à ces trois propositions. Notre recherche démontre qu'une superpuissance peut refuser une proposition d'alliance militaire venant d'une puissance mineure même au cours de la guerre froide. Dans le cas d'Oman, ce refus s'explique à la fois par la situation interne de la puissance mineure ainsi quepar la situation régionale de celle-ci, caractérisée par la présence d'une menace contre les intérêts de la superpuissance. Ainsi, notre étude infirme les arguments habituellement invoqués pour expliquer les changements dans le comportement de Washington pour l'établissement d'une alliance militaire avec Mascate. En effet, ni la doctrine américaine des deux piliers - Twinpillars - qui était mise en oeuvre depuis 1970 dans la région du golfe Persique par les différentes administrations de la Maison-Blanche, ni la révolution iranienne et l'invasion soviétique en Afghanistan, ne s'avèrentles raisonsqui ont motivé le revirement de Washington quant à sa décision de s'allier militairement avec Mascate.
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Beyond cold monsters : a cognitive-affective theory of international leadershipBeauregard, Philippe 31 January 2025 (has links)
Le leadership est un processus d’influence sociale à travers lequel un acteur qui préconise une position sur un enjeu international entraîne d’autres acteurs à converger vers cette même position. Cette conception du leadership comme un processus de coopération a été négligée dans l’étude de la politique internationale. De plus en plus de faits empiriques révèlent que les États-Unis ne sont pas le seul État qui puisse produire des leaders internationaux, et que les décideurs d’autres États peuvent aussi s’ériger en meneurs. Pourquoi est-ce qu’une personne est motivée à devenir leader? Pourquoi est-ce que les autres acceptent de suivre ce leader, et non quelqu’un d’autre, ou encore choisissent de refuser la position du meneur? Pour expliquer comment le processus de leadership fonctionne, je développe une théorie cognitive-affective du leadership international. Mon argument est que les meneurs ont la volonté de prendre les devants à cause de leurs fortes convictions, et cherchent à persuader les autres acteurs que leur position est représentative de la communauté dont ils font partie. Ceux et celles qui suivent le meneur se rallient à sa position lorsque leurs croyances émotionnelles sont alignées avec celles du leader, lorsque la position et le comportement du leader sont représentatifs de la communauté, et lorsque des mécanismes de persuasion et de résonance émotionnelle les amènent plus près de la position du meneur. Pour vérifier cette théorie, je me concentre sur le processus de leadership entre les puissances transatlantiques : les États-Unis, l’Allemagne, la France, et le Royaume-Uni. J’étudie la coopération entre les décideurs transatlantiques sur des enjeux cruciaux lors de quatre cas de conflits intraétatiques internationalisés: la reconnaissance de la Slovénie, la Croatie et la Bosnie comme États souverains, la médiation pour la paix lors de la guerre entre la Russie et la Géorgie, les sanctions économiques contre la Russie pendant le conflit en Ukraine, et la construction d’une coalition pour réaliser des frappes aériennes contre l’État islamique en Irak et en Syrie. / Leadership is a process of social inflence through which an actor advocating for a position on an international issue induces followers to converge on the same position. Leadership in this sense, as a process of cooperation, has been neglected in the study of international politics. An accumulating body of evidence reveals that the United States is not the only state that can produce international leaders, and that policymakers from other states can also take the lead. Why is someone willing to take the lead? Why are other actors willing to follow this leader and not someone else, or just refuse to agree with the leader’s stance? To explain how the leadership process works, I develop a Cognitive-Affective Theory of international leadership. My argument is that leaders are willing to take the lead because of their strong convictions, and seek to persuade their followers that their position is representative of the wider community of which they are part. Followers rally behind the leader when their emotional beliefs align with the leader, when the leader’s position and behavior are representative of the community, and when mechanisms of persuasion and emotional resonance bring them closer to the leader’s position. In order to test this theory, I concentrate on the leadership process among transatlantic powers: the United States, Germany, France, and the United Kingdom. I study the cooperation between transatlantic policymakers on crucial issues that emerged during four cases of internationalized intrastate conflicts: recognition of Slovenia, Croatia and Bosnia as new sovereign states, peace mediation in the war between Russia and Georgia, economic sanctions against Russia during the Ukraine conflict, and construction of a broader coalition conducting air strikes against the Islamic State in Iraq and Syria.
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"We do talk to Evil" : l'inclusion des groupes terroristes dans la stratégie américaine de résolution de conflitsLamontagne, David 18 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la politique étrangère des États-Unis pendant la " guerre contre le terrorisme " de l’Administration Bush. Cette recherche tente d’expliquer pourquoi cette administration a décidé de négocier avec certains groupes terroristes dans un contexte de processus de résolution de conflits. Deux hypothèses sont confrontées pour expliquer ce phénomène. La première s’insère dans l’école réaliste et met l’accent sur l’effet de l’instabilité régionale sur les décisions de Washington. La seconde est de type libéral et fonde son pouvoir explicatif sur l’influence de l’opinion publique en matière de politique étrangère. Quatre cas sont à l’étude : le regroupement des milices sunnites pendant la guerre en Irak, le Hamas dans le conflit israélo-palestinien ainsi que le Moro Islamic Liberation Front et Abu Sayyaf aux Philippines. Les résultats illustrent que l’argument réaliste résiste à l’analyse empirique alors que l’hypothèse libérale doit être partiellement rejetée.
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Amitié, admiration, doutes et intérêts domestiques : les membres du Congrès américain face au Canada, 1945-1958Hamelin, Patrice 19 April 2018 (has links)
En 1945, lorsque la Seconde Guerre mondiale se termine, les États-Unis se démarquent immédiatement en tant que superpuissance. Par contre, ils ne sont pas seuls, car l'Union soviétique jouit du même sort, ce qui annonce un nouveau conflit à l'horizon. Dans ce contexte, les Américains sont soucieux d'entretenir des liens étroits avec leurs alliés dans le but de solidifier leur sécurité, un aspect qui devient une priorité. La place du Canada est évidemment de premier ordre dans la tête des parlementaires siégeant à Washington. Les membres du Congrès le considèrent comme un allié essentiel et l'entretien de bons rapports avec ce dernier devient une priorité. À travers des thèmes comme la construction de la voie maritime du Saint-Laurent, les relations politiques ou encore les rapports économiques, les législateurs de Capitol Hill, qu'ils émettent des propos positifs ou négatifs à l'égard d'Ottawa, s'assurent toujours de considérer avant tout le bien de leur propre nation. Ils sont soucieux de protéger les intérêts domestiques et les propos qu'ils ont face au Canada traduisent cette situation.
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Le Congrès américain et l'ONU : une étude de perception, 1945-1960Gaudreault, Mélanie 12 April 2018 (has links)
Vers latin de la Seconde Guerre mondiale, il y a consensus au sein du Congrès sur la participation américaine à l'Organisation des Nations Unies dans l'espoir qu'elle puisse préserver une paix mondiale. Cependant, dès 1946, les rivalités de la guerre froide concourent à l'échec de la formule de sécurité collective et amènent des parlementaires à introduire différentes résolutions afin de réviser sa Charte. L'équilibre de la terreur empêche toutefois la conclusion d'une entente pour amender celle-ci. Durant la décennie 1950, la guerre de Corée vient démontrer que l'effort militaire onusien n'est pas assuré même en l'absence de veto au sein du Conseil de sécurité. De plus, l'envoi de forces armées par le président Harry S. Truman sans l'aval du législatif et l'impuissance de l'Organisation internationale suscitent la frustration des républicains envers l'administration démocrate. Ainsi, le sentiment anti-ONU se cristallise autour de l'Amendement Bricker de 1954 et les détracteurs s'en prennent à ses diverses agences. Les législateurs, enfin, ne manquent pas de s'opposer à l'admission de la Chine communiste à l'ONU.
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Repenser les rapports est-ouest : les États-Unis face à la Yougoslavie de Tito (1948-1953)Gagné, Louis 17 April 2018 (has links)
Le présent mémoire s'intéresse à la politique d'aide pratiquée par le gouvernement des États-Unis à l'égard de la Yougoslavie de Tito entre 1948 et 1951. Plus précisément, il cherche à déterminer les raisons qui ont amené l'administration démocrate d'Harry Truman à apporter un soutien économique et militaire de plusieurs dizaines de millions de dollars au régime yougoslave durant cette période. Cette étude s'est principalement basée sur des sources institutionnelles produites par les branches executive et législative du gouvernement américain. Les volumes de la série Foreign Relations of the United States, les rapports produits par les services de renseignement américains, de même que le Congressionnal Record, ont ainsi constitué la majeure partie du corpus. Leur analyse tend à démontrer que l'assistance économique et militaire fournie par les États-Unis à la Yougoslavie entre 1948 et 1951 visait d'abord à améliorer la défense de l'Europe occidentale et, dans une moindre mesure, à encourager les dissensions au sein de la sphère d'influence soviétique.
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La vision de l'ambassade américaine des acteurs socio-politiques mexicains : 1947 à 1949Jiménez Hanton, Amelia M. 24 April 2018 (has links)
Dans cette étude nous faisons une analyse de la vision qu'a l'ambassade américaine des principaux acteurs de la vie politique mexicaine durant les trois premières années du mandat de Miguel Alemán (1947 à 1949). Nos sources sont des rapports au State Department et la correspondance de l'ambassade avec d'autres institutions américaines. Cette voie nous permet d'expliquer l'importance pour l'ambassade des États-Unis de la dynamique entre certains acteurs clés mexicains peu après la fondation du PRI, et de vérifier, d'entrée de jeu, l'apport de sa vision relativement à l'historiographie de la période et à certaines interprétations sociologiques. Elle nous permet aussi de dégager le type d'influence "au jour le jour" de l'ambassade sur la politique étrangère de son pays. Enfin, et de manière secondaire, lors des événements au Mexique qui comportent une incidence sur les relations bilatérales entre les deux pays ou sur les relations des États-Unis avec l'Amérique latine, cette voie nous permet de déceler quel est le pouvoir de décision de cette institution. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Les cultures stratégiques américaine et russe en matière de lutte contre le terrorisme : étude comparée des discours du gouvernement de George W. Bush et de Vladimir Poutine en Asie centraleLaurin, Marc-Olivier 19 April 2018 (has links)
Suite aux attentats du 11 septembre 2001, la coopération entre les États-Unis et la Russie en matière de lutte contre le terrorisme s’est intensifiée en Asie centrale. Toutefois, les positions affichées de part et d’autre ne concordent pas toujours. Pour mieux comprendre le positionnement stratégique de ces deux États, cette recherche examine comment les administrations de George W. Bush et de Vladimir Poutine ont articulé leurs discours sur la lutte anti-terroriste dans cette région. À l’aide de la notion de culture stratégique, nous avons élaboré une grille de lecture afin d’analyser les représentations dominantes véhiculées dans leurs communications de ces deux administrations. Cette démarche essentiellement interprétativiste nous permet d’observer que ces représentations s’inscrivent dans une culture-type dite Hard Realpolitik en accordant une grande importance à la menace terroriste, au développement des capacités militaires nationales et régionales ainsi qu’aux orientations stratégiques préconisant l’emploi de la force militaire.
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