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Beyond cold monsters : a cognitive-affective theory of international leadershipBeauregard, Philippe 27 August 2019 (has links)
Le leadership est un processus d’influence sociale à travers lequel un acteur qui préconise une position sur un enjeu international entraîne d’autres acteurs à converger vers cette même position. Cette conception du leadership comme un processus de coopération a été négligée dans l’étude de la politique internationale. De plus en plus de faits empiriques révèlent que les États-Unis ne sont pas le seul État qui puisse produire des leaders internationaux, et que les décideurs d’autres États peuvent aussi s’ériger en meneurs. Pourquoi est-ce qu’une personne est motivée à devenir leader? Pourquoi est-ce que les autres acceptent de suivre ce leader, et non quelqu’un d’autre, ou encore choisissent de refuser la position du meneur? Pour expliquer comment le processus de leadership fonctionne, je développe une théorie cognitive-affective du leadership international. Mon argument est que les meneurs ont la volonté de prendre les devants à cause de leurs fortes convictions, et cherchent à persuader les autres acteurs que leur position est représentative de la communauté dont ils font partie. Ceux et celles qui suivent le meneur se rallient à sa position lorsque leurs croyances émotionnelles sont alignées avec celles du leader, lorsque la position et le comportement du leader sont représentatifs de la communauté, et lorsque des mécanismes de persuasion et de résonance émotionnelle les amènent plus près de la position du meneur. Pour vérifier cette théorie, je me concentre sur le processus de leadership entre les puissances transatlantiques : les États-Unis, l’Allemagne, la France, et le Royaume-Uni. J’étudie la coopération entre les décideurs transatlantiques sur des enjeux cruciaux lors de quatre cas de conflits intraétatiques internationalisés: la reconnaissance de la Slovénie, la Croatie et la Bosnie comme États souverains, la médiation pour la paix lors de la guerre entre la Russie et la Géorgie, les sanctions économiques contre la Russie pendant le conflit en Ukraine, et la construction d’une coalition pour réaliser des frappes aériennes contre l’État islamique en Irak et en Syrie. / Leadership is a process of social inflence through which an actor advocating for a position on an international issue induces followers to converge on the same position. Leadership in this sense, as a process of cooperation, has been neglected in the study of international politics. An accumulating body of evidence reveals that the United States is not the only state that can produce international leaders, and that policymakers from other states can also take the lead. Why is someone willing to take the lead? Why are other actors willing to follow this leader and not someone else, or just refuse to agree with the leader’s stance? To explain how the leadership process works, I develop a Cognitive-Affective Theory of international leadership. My argument is that leaders are willing to take the lead because of their strong convictions, and seek to persuade their followers that their position is representative of the wider community of which they are part. Followers rally behind the leader when their emotional beliefs align with the leader, when the leader’s position and behavior are representative of the community, and when mechanisms of persuasion and emotional resonance bring them closer to the leader’s position. In order to test this theory, I concentrate on the leadership process among transatlantic powers: the United States, Germany, France, and the United Kingdom. I study the cooperation between transatlantic policymakers on crucial issues that emerged during four cases of internationalized intrastate conflicts: recognition of Slovenia, Croatia and Bosnia as new sovereign states, peace mediation in the war between Russia and Georgia, economic sanctions against Russia during the Ukraine conflict, and construction of a broader coalition conducting air strikes against the Islamic State in Iraq and Syria.
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"The United States would extend the support which the situation requires" : les sénateurs des États-Unis et la mise en oeuvre de la Résolution Vandenberg (1948-1949)Cyr, Myriam 10 February 2024 (has links)
Ce mémoire se propose d’étudier le processus d’adoption et d’application de la Résolution 239 du Sénat des États-Unis, de 1948 à 1949, une mesure législative pivot dans l’histoire politique américaine. D’une part, nous analysons les raisons pour lesquelles les sénateurs adoptent massivement la résolution proposée par Arthur H. Vandenberg le 11 juin 1948. Il s’agit d’une période névralgique marquée par le début de la guerre froide et la volonté des Américains de se retrouver en position de force à l’échelle internationale vis-à-vis des Soviétiques. C’est aussi la première fois que les États-Unis acceptent de s’allier à des puissances étrangères – européennes de surcroît – dans le but d’assurer une sécurité collective en temps de paix. D’autre part, nous nous penchons sur les échos de la Résolution Vandenberg en examinant les différentes étapes législatives menant à la signature et à la ratification du Traité de l’Atlantique Nord, culminant le 21 juillet 1949. Grâce à l’étude des Hearings et du Congressional Record, journal officiel des débats du Congrès des États-Unis, ce mémoire cherche à identifier quels sont les fondements de la Résolution Vandenberg, les motivations des sénateurs – y compris des dissidents et des abstentionnistes, à analyser le contenu de leur discours et à percevoir l’influence des évènements sur l’évolution de celui-ci. / This dissertation proposes to study the process of adoption and implementation of United States Senate Resolution 239, from 1948 to 1949, a pivotal piece of legislation in American political history. First, we analyze the reasons why senators overwhelmingly adopt the resolution proposed by Arthur H. Vandenberg on June 11th, 1948. This is a critical period marked by the start of the Cold War and the will of the Americans to find themselve in a position of strength on an international scale vis-à-vis the Soviets. It is also the first time that the United States agreed to ally itself with foreign powers - Europeans in addition - in order to provide collective security in peacetime. Second, we are looking at the echoes of the Vandenberg Resolution by examining the various legislative stages leading to the signing and ratification of the North Atlantic Treaty, culminating on July 21st, 1949. Thanks to the Hearings study and the Congressional Record, the official journal of United States Congress debates, this dissertation seeks to identify the foundations of the Vandenberg Resolution, the motives of senators - including dissidents and abstainers, to analyze the content of their speeches, and to perceive the influence of events on the evolution of it.
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La perception de la menace dans des relations stratégiques russo-américaines : pourquoi le partenariat stratégique sur le bouclier antimissile européen ne se réalise pas?Oshurkova, Anastasia 18 April 2018 (has links)
Après la fin de la guerre froide, les États-Unis et la Russie définissent leurs relations en termes de partenariat stratégique. Cependant, les Administrations des deux États ne semblent pas pouvoir établir un dialogue sur une base permanente, même si la coopération bilatérale semble réussie dans certains domaines. La recherche présente propose un cas d'étude simple : le projet américain de bouclier antimissile pour l'Europe, qui illustre l'impasse du partenariat de la dernière décennie. En nous basant sur la théorie néo-réaliste de Walt « l'équilibre des menaces », nous formulons notre hypothèse : les divergences des perceptions des menaces influent sur la présence ou l'absence de la coopération entre Moscou et Washington. L'analyse qualitative des documents stratégiques des deux États, ainsi que les déclarations politiques nous amènent à rejeter notre supposition de base. La perception des menaces n'est pas un facteur décisif pour la coopération bilatérale dans le domaine de la défense antimissile.
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The attitudes of the Quebec press to American imperialism : 1895-1903Brothman, Brien 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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The burdens of a world power : the Eisenhower administration and decolonisation in Sub-Saharan Africa, 1955-1960DesRoches, Christian 25 April 2018 (has links)
À la fin des années cinquante, une vague nationaliste déferle sur l'Afrique sub-saharienne. L'administration Eisenhower (1953-1961) se trouve soudainement déchirée entre ses obligations envers l'Europe occidentale et les aspirations autonomistes des États africains nouvellement émancipés. Ces derniers reprochent à Washington ses liens privilégiés avec les métropoles et sa vision manichéenne du monde, dominée par la Guerre froide. Soucieuse de ménager l'appui de ces nouvelles nations, mais réticente à l'idée de sacrifier ses bonnes relations avec l'Europe, l'administration Eisenhower se lance prudemment dans l'aventure africaine, élaborant des programmes d'aide aux nouveaux États et adoptant une politique plus flexible envers le nationalisme et le neutralisme africains. L'année 1960, qui voit l'émancipation de dix-sept pays africains et l'irruption du problème congolais, va amener Washington à remettre en question certains aspects de sa politique eurocentrique et l'inciter à entamer des mesures plus dynamiques afin d'attirer la faveur de ces nouveaux États africains. / At the end of the 1950s, the African continent was overwhelmed by a torrent of nationalism, amidst an already tense international situation. The Eisenhower Administration (1953-1961) soon found itself torn along the lines of the colonial debate, caught between its traditional obligations to America's Western European allies and the political aspirations of the nascent African countries. These new states were often critical of Washington's close ties to the metropolitan powers and were suspicious of U.S. Cold War priorities. In an effort to sway the new African nations, the Eisenhower Administration cautiously elaborated an African policy, establishing a basic diplomatic framework, devising foreign aid programs and adopting a more flexible stance toward African nationalism and neutralism. The year 1960, which witnessed the independence of seventeen African states and the eruption of the Congo quagmire, induced Washington to question its Eurocentric policies and to undertake a more dynamic approach to African nationalism in the hope of preserving Western influence over the continent. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Analyse de la divergence des positions des États-Unis et de la Russie en Syrie dans la lutte contre le groupe de l'État islamique en Iraq et au Levant menée sous l'égide du Conseil de sécurité des Nations UniesEl Kyak, Anass 02 February 2024 (has links)
Ce mémoire de maîtrise tente de comprendre comment la divergence des logiques d'action entre les États-Unis et la Russie en Syrie avait entravé la constitution d'une action collective encadrée par le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) qui aurait pu favoriser la prévention et la mise à l'échec rapide et définitive de l'organisation de l'État islamique en Iraq et au Levant (EIIL). En effet, les États-Unis et la Russie ont été les puissances internationales les plus influentes en Syrie étant donné leur implication d'envergure qui avait comme objectif déclaré de vaincre l'EIIL. S'accordant sur la nécessité de résoudre politiquement la crise syrienne, ces deux acteurs stratégiques détiennent toutefois des préférences contradictoires, principalement par rapport au sort du régime syrien de Bachar al-Assad et à la dynamique des groupes armés impliqués dans les combats contre ce dernier. Ainsi, malgré leurs projets concurrents en Syrie, ces deux acteurs ont tenté de concevoir une approche commune pour résoudre la guerre civile et aboutir à la conduite d'opérations militaires conjointes contre l'EIIL et les autres groupes terroristes investissant le conflit syrien. Néanmoins, la persistance des dissensions entre ces deux membres permanents du CSNU avait réduit les possibilités d'accord entre eux et s'est projetée sur les travaux de cette instance dont les décisions jouissent d'une portée juridique et politique exceptionnelle. Ainsi, nous analysons, d'une part, les occasions diplomatiques d'interaction entre ces deux acteurs, et d'autre part, leurs motivations stratégiques respectives. Cette analyse nous permet de définir leurs logiques d'action en Syrie, de relever les divergences fondamentales qui les avaient menés à préférer des réponses unilatérales contre l'EIIL plutôt qu'une réponse commune et de caractériser enfin le dilemme de l'action collective engendré par leur problème de coordination en Syrie et ayant restreint la capacité du CSNU à prendre des mesures collectives décisives et définitives contre l'EIIL en Syrie. / This thesis attempts to understand how the divergence in the logics of action between the United States and Russia in Syria had hindered the constitution of a collective action framed by the United Nations Security Council (UNSC) that could have favored the prevention and the rapid and definitive defeat of the Islamic State in Iraq and the Levant (ISIL) organization. Indeed, the United States and Russia have been the most influential international powers in Syria given their extensive involvement under the stated goal of defeating ISIL. While agreeing on the need for a political solution to the Syrian crisis, these two strategic actors hold conflicting preferences, mainly with regard to the fate of the Syrian regime of Bashar al-Assad and the dynamics of the armed groups involved in the fighting against him. Thus, despite their competing plans in Syria, these two actors have attempted to devise a common approach to resolving the civil war and leading to the conduct of joint military operations against ISIL and the other terrorist groups taking advantage in the Syrian conflict. Nevertheless, the persisting dissension between these two permanent members of the UNSC had reduced the possibilities of agreement between them and has been projected on the work of this body whose decisions enjoy an exceptional legal and political scope. Thus, we analyze, on the one hand, the diplomatic occasions of interaction between these two actors, and on the other hand, their respective strategic motivations. This analysis allows us to define their logics of action in Syria, to identify the fundamental differences that have led them to prefer unilateral responses against ISIL rather than a common response, and to characterize the dilemma of collective action created by their coordination problem in Syria and that limited the UNSC's ability to take decisive and definitive collective action against ISIL in Syria.
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Bill C-36: The Creation of Canada's 2001 Anti-Terrorism ActLeppington, Kristen Nicole 06 August 2021 (has links)
Bien que les attentats du 11 septembre 2001 aient pris place aux États-Unis, la réaction du gouvernement canadien a été de proposer la Loi C-36 (la Loi anti-terroriste), une loi qui apporte plusieurs changements au Code criminel canadien et modifie d'autres lois. L´adoption de cette loi s'est faite dans un temps record. Afin de mieux comprendre cette rapidité (du 11 septembre à sa sanction royale en 99 jours) et de mieux cerner la relation avec un événement survenu à l´étranger, ce mémoire cherche à expliquer les facteurs internes et externes qui ont influencé le moment choisi et le contenu de la loi. / Though the terrorist attacks of September 11th, 2001, took place on foreign soil, the Canadian government reacted to this event by proposing Bill C-36 (the Anti-terrorism Act), an omnibus bill outlining multiple changes to the existing Canadian Criminal Code and other acts. With an aim to better understand this anomaly of Canadian public policy in both its record speed (from 9/11 to its Royal Assent in 99 days) and its relation to a foreign catastrophe, this thesis seeks to explore both the internal and external factors that influenced the timing and the content of Bill C-36.
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"The Iron Curtain has been rung down 90 miles from our shores" : la menace cubano-soviétique vue par le Congrès à l'aube de la crise des missiles (automne 1962)Conroy, Jean-François 18 April 2018 (has links)
À la suite du débarquement manqué de la baie des Cochons en avril 1961, l'Union soviétique dépêche une aide militaire substantielle afin d'assurer la protection du seul État communiste des Amériques. Des quantités impressionnantes de matériel militaire soviétique seront ainsi graduellement expédiées à Cuba. Cette action russe enflamme les passions au Congrès, plus particulièrement à l'automne 1962, où des rumeurs d'implantation de missiles nucléaires en sol cubain se font de plus en plus persistantes. Dans un contexte marqué par l'imminence d'élections législatives, les débats à Capitol Hill reproduits dans le Congressional Record se développent en trois temps. Les parlementaires livrent leurs interprétations du problème cubano-soviétique, avant de se prêter au jeu des recommandations. Ds se mobilisent enfin par le biais d'une résolution conjointe qui octroie au président démocrate John F. Kennedy, à l'aube de la crise des missiles, le soutien du Congrès avant l'ajournement de celui-ci.
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Conserver l'influence acquise : les États-Unis face à des dictatures amies en périlBéliveau-Beaulac, Victor Amadeus 25 October 2018 (has links)
La Maison-Blanche a toujours entretenu des relations diplomatiques privilégiées avec des dictateurs. Si l’avènement de ces amitiés est un truisme en vertu des avantages mutuels qu’elles confèrent aux deux parties en présence, lorsqu’une insurrection secoue un dictateur ami à l’interne, la décision de la Maison-Blanche d’opérer une rupture ou d’opter pour le prolongement de cette relation l’est beaucoup moins. De la Guerre froide au Printemps arabe, la Maison-Blanche a – à plusieurs reprises – tantôt continué d’appuyer des dictateurs amis en péril, tantôt choisi d’en abandonner d’autres, pourtant confrontés à des circonstances analogues. Comment expliquer cette dichotomie décisionnelle dans la politique étrangère de la Maison-Blanche dans ce type de crise? Notre recherche avance qu’il y a un calcul lié à la recherche constante de la conservation maximale de l’influence acquise (CMIA) permettant de décrypter cette apparente contradiction. Pour tester la validité théorique de cette hypothèse, nous l’appliquons à un échantillon de six cas empiriques à savoir : Batista à La Havane en 1959, Pahlavi à Téhéran en 1979, Mobutu à Kinshasa en 1990-1991, Suharto à Jakarta en 1998, Aliyev à Bakou en 2005 et enfin Moubarak au Caire en 2011.
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Redefining superpower relations in the Caspian : the same old game : a critical analysis of competition and cooperation as well as Russia's perception of threat posed by China and the USMizrokhi, Elena 17 April 2018 (has links)
Aujourd'hui, l'expression « Nouveau grand jeu » fait partie du jargon de la littérature scientifique et du discours politique. Cette expression établit une analogie avec le « Grand jeu », le conflit entre l'Empire russe et l'Empire britannique pour le contrôle de l'Asie centrale, et prétend que la compétition actuelle entre les puissances pour l'accès aux hydrocarbures de la région de la mer Caspienne demeure constante et intense. Ce mémoire conteste l'emploi de l'appellation « Nouveau grand jeu » pour qualifier les relations entre la Russie, la Chine et les États-Unis pendant les deux mandats présidentiels de Poutine. L'argument principal est façonné à partir d'une étude détaillée du contexte géopolitique régional et une analyse des données sur la production d'hydrocarbures sous contrôle de chacune des superpuissances. Ce projet de recherche démontre également l'influence de la hausse des investissements américains et chinois sur la façon dont Moscou perçoit ses rivaux et analyse l'impact de ces deux éléments sur l'articulation de la politique étrangère russe dans la région Caspienne.
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