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Memory and migration : ethiopian jews in MontrealDjerrahian, Gabriella January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'image de l'homme à la peau foncée dans le monde romain antique : constitution, traduction et étude d'un corpus de textes latins / The image of man with dark skin in the ancient Roman world : constitution, translation and study of a corpus of Latin textsDiatta, Micahel Syna 14 December 2017 (has links)
Par sa différence et par sa similitude, l’homme à la peau foncée interpelle les anciens qui, dès les savants grecs, ont voulu trouver des raisons géographiques et climatiques, c’est-à-dire ‘scientifiques’, à son altérité. C’est le monde romain antique qui a été choisi comme cadre du présent travail. On y utilise un corpus de textes littéraires, historiques et philosophiques latins, considérés dans un éventail chronologique large (du IIe s. av. J.-C. au Ve s. ap. J.-C.), sans s’interdire éventuellement la comparaison avec les référents grecs. Le travail s’appuie sur une démarche lexicologique, avec l’étude des mots latins de couleur et de leurs connotations, pour mener une enquête sur les interactions entre l’évocation de la couleur de peau ‘autre’ et les concepts sociaux, philosophiques, religieux du monde romain antique. On cherche quels sont les hommes à la peau foncée avec lesquels les Romains ont été en contact, qui sont venus dans la Ville, et quelle place ils y ont tenue, restreinte entre quelles limites et vouée à quelles fonctions, avec quel impact sur leur nouvel environnement — et sur eux-mêmes. On sollicite aussi, le cas échéant, la documentation iconographique. On explore le domaine de la littérature patristique, dans laquelle l’homme à la peau foncée occupe une certaine place, et l’on cherche à caractériser la dimension symbolique qu’il acquiert chez les premiers écrivains chrétiens. On retient de manière critique les apports des spécialistes précédents qui se sont occupés de la question (F. M. Snowden, L. S. Senghor), en tenant compte de la difficulté qu’éprouvent des modernes à s’abstraire de leur propre univers culturel, conceptuel et intellectuel pour étudier ces réalités du contact entre gens à la couleur de peau différente dans le monde romain de l’Antiquité. / By its difference and its similarity, the man with the dark skin appeals to the elders who, from the Greek scientists, wanted to find geographical and climatic reasons, that is to say “scientific reasons”, to his otherness. It is the ancient Roman world that was chosen as the framework of this research. A corpus of literary, historical and philosophical Latin texts is used in a wide chronological range (from the 2nd century BC to the 5th century AD), however, in comparison with the Greek referents. The work is based on a lexicological approach, with the study of the Latin words of color and their different connotations, to investigate the interactions between evocation of skin color 'other' and social, philosophical, religious of the ancient Roman world. What are the dark-skinned men with whom the Romans came in contact, who came to the city, and what place they held, restricted between what limits and what functions, with what impact on their new environment - and on themselves. If necessary, the iconographic documentation is also requested. The field of patristic literature is explored, in which the dark-skinned man occupies a certain place, and we try to characterize the symbolic dimension that he acquires in the early Christian writers. The contributions of the foregoing experts (Fr. M Snowden Jr., L. S Senghor) are critically taken into account, taking into account the difficulty experienced by moderns in abstracting from their own cultural, conceptual and intellectual study these realities of contact between people with different skin color in the Roman world of antiquity.
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