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Efficacité de la thérapie cognitive-comportementale dans une clinique universitaireBergeron, Marie-Ève 02 February 2024 (has links)
La validité de la TCC a été démontrée à maintes reprises dans la littérature pour le traitement des troubles anxieux et dépressifs, mais peu de ces études se sont penchées sur son efficacité lorsque celle-ci est administrée par des étudiants en formation. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la thérapie cognitive-comportementale (TCC) en milieu clinique lorsque celle-ci est administrée par des étudiants à une clientèle qui souffre de troubles anxieux et/ou de dépression et ce, dans une clinique universitaire. L’échantillon est composé de 293 participants qui se sont présentés volontairement à une clinique de psychologie universitaire pour traiter leurs symptômes anxieux et/ou dépressifs. Des questionnaires évaluant la sévérité des symptômes anxieux (BAI) et dépressifs (BDI-II) ainsi que le niveau de qualité de vie (WHOQOL-BREF) ont été complétés en début et fin de suivi thérapeutique. Les intervenants administrant la thérapie étaient des étudiants au doctorat qui effectuaient leur stage clinique : praticas 3-4 (2e année) ; praticas 5-6 (3e année) ; ou internat (4e ou 5e année). Les résultats indiquent que, à la suite de la thérapie, il y a une diminution significative des symptômes anxieux et dépressifs ainsi qu’une amélioration de la qualité de vie des participants avec de grandes tailles d’effet (BAI; d = 0,73 ; BDI-II; d = 1,01). De plus,il n’y a aucune différence significative entre les trois niveaux d’expérience des intervenants (praticas 3-4, praticas 5-6 et internat) sur l’efficacité de la TCC à réduire les symptômes anxieux et dépressifs. Les résultats de cette étude suggèrent que les thérapeutes en formation sont en mesure d’administrer la TCC de façon efficace et ce, même s’ils ont peu d’expérience.
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Les comportements de jeu et l'illusion de contrôle chez des universitaires avec et sans maîtrise des statistiques et des probabilitésSmith, Isabelle 12 December 2024 (has links)
Au terme d’une trentaine d’années de recherche, il a été démontré empiriquement que les distorsions cognitives agissent à titre de facteurs fondamentaux sous-jacents aux problèmes liés à la pratique des jeux de hasard et d’argent (JHA). Elles seraient expliquées en majeure partie par une mauvaise compréhension des notions de hasard, des statistiques et des probabilités (SP) et par une illusion de contrôle sur l’issue du jeu. C’est pourquoi les programmes de prévention et de traitement des problèmes de jeu ont été élaborés autour de l’enseignement de ces concepts mathématiques et de la correction des erreurs cognitives liées à leur mauvaise compréhension. Malgré une utilisation courante de ces techniques d’intervention auprès des joueurs problématiques, les études s’intéressant aux attitudes et comportements liés au jeu n’ont pas toutes conclu que le fait de détenir ou d’acquérir des connaissances en SP diminuait les habitudes de jeu. La première étude de thèse a ainsi cherché à comparer les comportements de jeu de 45 étudiants et diplômés universitaires démontrant une maîtrise raisonnable des SP à ceux de 29 personnes ne démontrant pas de connaissances particulières dans cette branche des mathématiques. Les résultats montrent que le taux de participation annuel aux JHA des individus sondés est élevé, mais qu’ils jouent à une fréquence minimale et qu’ils misent peu d’argent, qu’ils détiennent ou non des connaissances en SP. De plus, ils éprouvent peu de problèmes de jeu. L’apport modéré de la connaissance des SP sur les comportements de jeu auprès d’une population universitaire déjà fortement scolarisée et peu propice au jeu est discuté, de même que la répétition de cette absence d’effet au sein de la littérature. Ces résultats ont amené à vouloir comprendre davantage comment des personnes ayant atteint de hauts niveaux d’éducation s’adonnent, elles aussi, à des activités de JHA, bien qu’on puisse s’attendre à une meilleure compréhension des enjeux liés aux JHA et, par le fait même, à une plus grande précaution de leur part. Que ces personnes se laissent tenter par le jeu surprend et amène son lot de questionnements. Leur niveau d’éducation est supérieur, mais leurs comportements face aux JHA ne le démontrent pas, ce qui donne l’impression que certaines de leurs caractéristiques pourraient les amener à surestimer leurs habiletés à contrôler l’issue des JHA. Cette hypothèse est toutefois négligée dans la littérature. À partir des données initialement recueillies, la deuxième étude examine les relations entre l’illusion de contrôle liée aux JHA et différentes variables cognitives et de personnalité chez 142 universitaires. D’une part, il est question de brosser un portrait de leurs croyances liées au jeu (illusion de contrôle, mésinterprétation de l’indépendance des tours et superstitions) et d’autres variables pouvant mener à une illusion de contrôle, c’est-à-dire le degré d’optimisme, l’internalité du lieu de contrôle, le fait de posséder ou non des connaissances particulières en SP, et leur degré de conviction quant à leur compréhension des JHA. En dernier lieu, dans un modèle de régressions multiples, cette étude teste les prédicteurs potentiels de l’illusion de contrôle liée aux JHA au sein de cet échantillon. Les résultats conviennent d’une association entre une connaissance supérieure des SP, moins de pensées erronées liées à la superstition et un degré plus élevé d’optimisme. Une forte association négative existe également entre l’illusion de contrôle liée aux JHA et le degré de conviction des participants quant à ces croyances. Parmi ces participants, l’illusion de contrôle liée aux JHA peut être prédite par une plus faible connaissance des SP, un plus faible degré de conviction envers les croyances et le fait d’être de sexe masculin. La fonction du doute face à ses croyances en JHA chez des individus scolarisés est examinée en termes de facteur de protection métacognitif potentiel. La thèse se conclut sur une discussion concernant l’implication de ces résultats pour la compréhension du jeu dans un contexte d’alternance cognitive afin d’adapter les stratégies utilisées en prévention. Finalement, les forces et les limites de la thèse sont énumérées et permettent de formuler des recommandations quant aux variables et échantillons à étudier dans l’avenir. / After 30 years of research, it has been shown empirically that cognitive distortions act as fundamental factors underlying gambling and gambling problems. They are explained mainly by a misunderstanding of the notions of chance, statistics and probabilities (SP) and by an illusion of control over the outcome of the game. That is why prevention and treatment programs of gambling problems have been developed around the teaching of these mathematical concepts and correction of cognitive distortions. Despite a common use of these intervention techniques with problem gamblers, studies of gambling attitudes and behaviors have not all concluded that having or acquiring SP knowledge decreases gambling habits. The first study of this thesis thus sought to compare the gambling behavior of 45 university students and graduates demonstrating a reasonable mastery of SP to those of 29 people who do not demonstrate knowledge in this field of mathematics. The results show that the participation rate of the individuals surveyed is high, but that they gamble at a minimum frequency and that they invest little money, whether or not they have SP knowledge. In addition, they experience few gambling problems. The moderate contribution of SP knowledge on gambling behaviors of an already highly educated and low-gambling university population is discussed, as is the repetition of this absence of effect in the literature. These results have led to further our understanding of how individuals with high levels of education are also engaged in gambling activities, although we can expect a better understanding of the issues related to gambling and, as a result, to a greater precaution. That these people are tempted by gambling is surprising and brings its lot of questions. Their level of education is superior, but their gambling behaviors do not demonstrate it, which gives the impression that some of their characteristics could lead them to overestimate their ability to control the outcome of the games, rather than other types of erroneous beliefs. However, this hypothesis is neglected in the literature. From the data originally collected, the second study examines the relationship between the illusion of control over gambling and different cognitive and personality variables among 142 university students and graduates. First, it aims to draw a portrait of their beliefs related to gambling (illusion of control, gambler’s fallacy and superstitions) and other elements that can lead to an illusion of control, which are, the degree of optimism, the internality of their locus of control, whether or not they have particular SP knowledge, and their degree of confidence in their understanding of gambling. Finally, in a multiple regression model, this study tests potential predictors of the illusion of control related to gambling within this sample. The results agree on an association between higher SP knowledge, fewer misconceptions related to superstition, and a higher degree of optimism. A strong negative association also exists between illusion of control related to gambling and the degree of confidence about those gambling beliefs. Among these participants, the illusion of control over gambling can be predicted by a weaker SP knowledge, lower confidence in beliefs and being male. The function of doubt about gambling beliefs in educated individuals is examined in terms of potential metacognitive protective factor. The thesis concludes with a discussion about the implication of these results for the understanding of gambling in a context of cognitive switching in order to adapt prevention strategies. Finally, the strengths and limitations of the thesis are listed, and we make recommendations for variables and samples to be studied in the future.
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Conception et validation d'un modèle théorique de la résilience auprès des étudiants universitairesSimard, Caroline 05 September 2024 (has links)
La résilience est un phénomène qui suscite l’optimisme face aux répercussions de l’adversité, ce qui aura engendré une certaine exaltation intellectuelle dans les écrits sur le sujet. Sa popularité aura pris de l’ampleur, au point où les progrès auront devancé la synthèse et l’intégration des connaissances sur le sujet (Cicchetti et Garmezy, 1993; Lemay, 2006; Luthar et Cushing, 1999). La pluralité des points de vue à l’égard de la résilience rend la compréhension du phénomène difficile et son opérationnalisation empreinte de défis conceptuels et méthodologiques. Dans ce contexte, les travaux de recherche proposés contribuent à fournir des réponses aux différents besoins de mise en commun, de synthèse et de rigueur méthodologique évoqués par les experts dans le domaine (voir Luthar, Cicchetti et Becker, 2000; Walsh, Dawson et Mattingly, 2010). La résilience étant un phénomène dont les manifestations sont influencées par le contexte, il est pertinent d’explorer le phénomène auprès d’une population se trouvant au carrefour de multiples enjeux développementaux. En effet, les étudiants universitaires, situés pour la plupart dans la période de la l’âge adulte émergeant, se trouvent en continuité avec l’adolescence et en transition vers l’âge adulte (Masten, Burt, Roisman, Obradovic, Long et Tellegen, 2004). Plusieurs enjeux sollicitent leur adaptation, tels que la pression de performance, la nécessité de faire des choix de vie déterminants, ou encore les difficultés financières. Ceux-ci génèrent chez les étudiants universitaires de la détresse psychologique et constituent un obstacle à la réussite dans leurs études. La présente thèse vise donc à proposer un modèle théorique de la résilience des étudiants universitaires. Pour ce faire, la démarche se réalise à travers deux études. La première étude consiste en une méta-analyse ayant pour but de relever les facteurs saillants dans l’étude et l’évaluation de la résilience des étudiants universitaires, à partir des recherches empiriques de nature quantitative sur le phénomène. La seconde étude a pour objectif de valider ledit modèle de résilience auprès d’un échantillon d’étudiants universitaires québécois. Les résultats qui découlent des deux études permettent de proposer un modèle théorique de la résilience et de structurer les différentes variables impliquées dans le phénomène de résilience sous cinq grands facteurs : les ressources personnelles, les processus sociaux, la résilience (facteur de second ordre), l’adversité, et les issues de l’adaptation. Pour la première fois à notre connaissance, un modèle de résilience est proposé en se fondant sur les principes de la modélisation par équations structurelles et sur les trois grandes perspectives théoriques de la résilience. De ce fait, le modèle permet également de mieux comprendre l’importance relative de chaque facteur. Les résultats démontrent que le facteur de résilience regroupe les ressources individuelles et sociales et qu’il agit à titre de médiateur de la relation entre l’adversité et les issues de l’adaptation. / Resilience is a phenomenon inspiring optimism towards consequences of adversity, hence writings on the subject flourished. The popularity was such that progress outdistanced synthesis and integration of knowledge on the subject (Cicchetti & Garmezy, 1993; Lemay, 2006; Luthar & Cushing, 1999). The plurality in points of view about resilience hinders its understanding and challenges its operationalization, conceptually and methodologically. In this context, the proposed research aims at responding to the different needs of consolidation, synthesis, and rigor, as suggested by experts in the field (see Luthar, Cicchetti, & Becker, 2000; Walsh, Dawson, & Mattingly, 2010). As resilience is a phenomenon embedded in its context, it is interesting to focus one’s interest on a population being at the crossroads of multiple developmental tasks. Indeed, most of university students are located in the phase of emerging adulthood, in continuity with adolescence and adulthood (Masten, Burt, Roisman, Obradovic, Long, & Tellegen, 2004). Moreover, many challenges use their adaptation capacities, such as performance pressure, the need to make life choices, or financial hardship. Those lead to psychological distress in university students and constitute an obstacle to academic achievement. The current thesis hence seeks to propose a theoretical model of university students’ resilience. To do so, two studies were conducted. The first study consists in a meta-analysis summarizing factors identified as relevant in the study and assessment of university students’ resilience, from previous empirical research. The second study aims at validating the said model with a sample of Quebec university students. Results emerging from the two studies make it possible to structure the variables involved in the resilience phenomenon under five main factors: personal resources, social processes, resilience (as a second order factor), adversity and results (i.e. consequences of adaptation). To our knowledge, this is the first model using structural equation modeling and integrating the three main theoretical perspectives of resilience, namely as a trait, process, or result. For this reason, the model contributes to the understanding of the relative importance of each factor. Results show that the resilience factor groups individual and social ressources and mediates the relationship between adversity and outcomes of adaptation.
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Les évènements stressants de la vie du cégépien : construction d'une échelle de mesureChiasson, Luc 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2016
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Profil empathique d'étudiants en kinésiologie à l'Université du Québec à ChicoutimiLarouche, Samuel 25 March 2024 (has links)
"Maîtrise en sciences cliniques et biomédicales - avec mémoire de l'Université Laval offert en extension à l'Université du Québec à Chicoutimi." / La formation académique est l'un des éléments clés pour développer des professionnels compétents. Bien que l'aspect purement académique soit très important, il faut accorder une attention particulière à l'acquisition de compétences humaines. L'empathie fait partie de ces compétences essentielles au succès de la relation entre le professionnel et le patient. Une relation professionnel-patient adéquate augmente l'adhésion du patient à son traitement et est généralement associée à de meilleurs résultats. L'empathie comprendrait deux dimensions : la cognitive (acquise) et l'affective (innée). Des études réalisées chez des étudiants universitaires inscrits dans divers programmes associés aux sciences de la santé ont démontré que le niveau d'empathie des étudiants tend à diminuer entre leur admission et leur diplomation. Mais qu'en est-il de la kinésiologie ? Actuellement, il y a un manque de connaissances à propos de ce sujet. C'est pour cette raison qu'il s'avère pertinent de conduire une étude de type transversal à l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) auprès des étudiants inscrits au programme de kinésiologie. Quarante étudiants ont répondu au Questionnaire d'empathie cognitive et affective (QCAE) dont : 20 en 1ʳᵉ année, 12 en 2ᵉ année et 8 en 3ᵉ année. Une ANOVA 2x3 a été réalisée incluant le sexe, l'année de formation et leur interaction sur les scores d'empathie totale, cognitive et affective ainsi que leurs sous-catégories. Nos résultats montrent qu'il n'y a pas de différence significative entre le niveau d'empathie des étudiants des différentes cohortes, ni entre les sexes. Toutefois, lorsqu'on observe les deux composantes de l'empathie, les résultats diffèrent. Concernant l'empathie dite affective ni le sexe, l'année et leur interaction n'ont influencé les résultats. Du côté de la composante dite cognitive, les résultats ont été influencés de façon significative par le sexe et l'année, mais leur interaction n'a pas eu d'incidence. En effet, les hommes ont obtenu un score plus élevé que les femmes (H: 57,82; ET 6,89 vs F: 54,09; ET 7,20) (F(1, 34) = 7,191; p = 0,011). De plus, la composante cognitive a diminué entre la 2ᵉ et la 3ᵉ année (1ʳᵉ: 56,50; ET 7,07 vs 2ᵉ: 57,50; ET 7,38 vs 3ᵉ: 50,88; ET 6,01) (F(2, 34) = 4,163; p = 0,024). Ces résultats peuvent être expliqués en raison du curriculum très souple offert à l'UQAC et des activités pédagogiques variées. Cette étude transversale brosse un portrait du niveau d'empathie d'étudiants en kinésiologie nord-américains. Les résultats obtenus diffèrent de ceux issus d'autres études similaires. Le caractère distinctif de cette recherche réside dans la considération apportée à la notion de genre et de sexe dans l'analyse des données ainsi que de l'utilisation du QCAE. D'autres études sont nécessaires pour appuyer ces résultats. Un plus haut niveau d'empathie chez les futurs kinésiologues serait bénéfique dans l'accompagnement des clients/patients dans un contexte de collaboration interpersonnelle. / Academic training is one of the key elements in developing competent professionals. Although the purely academic aspect is very important, special attention must be paid to the acquisition of human skills. Empathy is one such skill that is essential to the success of the professional-patient relationship. An adequate professional patient relationship increases patient adherence to treatment and is generally associated with better outcomes. Empathy is thought to have two dimensions: cognitive (learned) and affective (innate). Studies of university students enrolled in a variety of health science programs have shown that students' empathy levels tend to decrease between admission and graduation. But what about kinesiology? Currently, there is little data on this topic. For this reason, we conducted a cross-sectional study at the Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) with students enrolled in the kinesiology program. Forty students responded to the Questionnaire of Cognitive and Affective Empathy (QCAE): 20 in the 1st year, 12 in the 2nd year and 8 in the 3rd year. A 2x3 ANOVA was performed including gender, year of training and their interaction on total, cognitive and affective empathy scores and their subcategories. Our results show that there is no significant difference between the empathy levels of students in the different cohorts, nor between genders. However, when looking at the two components of empathy, the results differ. Regarding the so-called affective empathy, neither gender nor year nor their interaction influenced the results. On the cognitive component, results were significantly influenced by gender and year, but their interaction did not. Indeed, males scored higher than females (H: 57.82, SD 6.89 vs F: 54.09, SD 7.20) (F(1, 34) = 7.191, p = .011). In addition, the cognitive component decreased between years 2 and 3 (1st: 56.50, SD 7.07 vs. 2nd: 57.50, SD 7.38 vs. 3rd: 50.88, SD 6.01) (F(2, 34) = 4.163, p = .024). These results can be explained by the curriculum offered at UQAC. This cross-sectional study provides a portrait of the level of empathy of North American kinesiology students. The results obtained differ from those collected from other similar studies. The distinctiveness of this research lies in the consideration of gender and sex in the analysis of the data and the use of the QCAE. Further studies are needed to support these findings. Future kinesiologists would benefit from a high level of empathy to better support their clients/patients throughout their collaboration.
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Évolution du sentiment d'efficacité personnelle des futurs enseignants dans leur utilisation des stratégies cognitives, des stratégies métacognitives et du jugement métacognitif, dans leur apprentissage et dans leur enseignement auprès d'un élève en difficulté, au cours d'un programme d'apprentissage expérientielBeaumier, France 12 April 2018 (has links)
Cette étude a pour but d'explorer l'évolution du sentiment d'efficacité personnelle chez les futurs enseignants dans leur utilisation des stratégies cognitives, des stratégies métacognitives et du jugement métacognitif au cours d'un programme d'apprentissage expérientiel. Les 23 participants étaient inscrits au baccalauréat en enseignement à l'Université Sainte-Anne, en Nouvelle-Ecosse. Bouissou et Aroq (2005), Brodeur et al. (2005), Tillema (2005) constatent un manque de formation des enseignants quant à leurs propres stratégies d'apprentissage, à l'analyse critique de leur pratique professionnelle et à la régulation de leur enseignement. Pour leur part, Daudelin et al. (2005) estiment que la formation continue des enseignants devrait se concentrer sur le sentiment d'autoefficacité et l'autorégulation des apprentissages. Il est alors proposé aux participants, lors de leur formation initiale, de suivre un programme d'apprentissage expérientiel, axé sur l'évolution du sentiment d'efficacité personnelle quant à leur utilisation des stratégies cognitives, métacognitives et du jugement métacognitif dans leurs apprentissages et leurs interventions auprès d'un élève en difficulté d'apprentissage. Cette recherche exploratoire, de type qualitatif et quantitatif, se fonde sur la taxonomie de l'apprentissage expérientiel de Steinaker et Bell (1979) développée par Côté (1998). Les données concernant le sentiment d'efficacité personnelle sont recueillies à l'aide d'un questionnaire auquel les 23 étudiants ont répondu à trois reprises : avant, au milieu et à la fin de l'expérimentation et d'un questionnaire après chacune des sous-étapes. Ils ont aussi répondu à un questionnaire à la fin de chacune des sous-étapes du programme proposé. Une analyse de contenu des rapports d'observations que les participants ont consignées suite à leurs interventions auprès d'un élève en difficulté d'apprentissage ainsi qu'une entrevue semistructurée avec le professeur effectuée à la fin du programme, ont aussi servi d'outils de cueillette de données. Cette recherche a permis de constater que les participants ont perçu un changement positif, entre le début et la fin de l'expérimentation, dans leur sentiment d'efficacité quant à leur utilisation des stratégies cognitives, métacognitives et du jugement métacognitif dans leurs apprentissages et dans leurs interventions auprès d'élèves en difficulté. Ils ont aussi perçu un transfert des bienfaits du sentiment d'efficacité dans leur vie personnelle.
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Validation transculturelle du Resilience Scale for Adults auprès de la population universitaire québécoiseCôté, Karolane 13 December 2023 (has links)
Au cours des dernières années, le concept de résilience a reçu l'attention de nombreux chercheurs, particulièrement en raison de la pandémie (Kontogiannis, 2021; Vindegaard & Benros, 2020). Plusieurs études ont cherché à dresser le portrait de la situation dans divers pays et à comparer comment les nations font face à cette adversité. La résilience s'avère donc un sujet d'actualité et les préoccupations quant aux aspects méthodologiques associés aux comparaisons culturelles justifiées. Dans ce contexte, ce mémoire a pour objectif principal de contribuer à la validation transculturelle d'un instrument de mesure de la résilience largement reconnu; le Resilience Scale for Adults (RSA; Hjemdal et al., 2001) auprès d'un échantillon de 405 étudiants, québécois et francophone. À titre comparatif, les analyses statistiques réalisées s'inscrivent dans deux modèles de mesure : la théorie classique des tests et la théorie de la réponse à l'item. Les analyses de la structure factorielle de l'instrument montrent que le modèle à six facteurs obtenu au moyen d'équations structurelles exploratoires (ESEM) s'ajuste bien aux données recueillies auprès de l'échantillon québécois. Les coefficients alpha des dimensions varient de très bons (0,84) à excellents (0,95). Ces résultats sont comparables à ceux obtenus avec d'autres groupes culturels par plusieurs chercheurs. L'analyse d'items classique et celle appuyée sur le modèle gradué de Samejima (1969) montrent que les items du RSA sont, en majorité, performants et utiles pour évaluer la résilience chez les Québécois, principalement chez ceux présentant un niveau de résilience de très faible à modéré. Cinq items présentent des indices moins satisfaisants: trois de la dimension Compétence sociale et deux de la dimension Ressources sociales. Somme toute, le RSA présente des qualités métriques satisfaisantes et s'avère un instrument permettant l'évaluation de la résilience en contexte québécois. Des études impliquant des comparaisons directes entre les cultures demeurent nécessaires pour appuyer ces résultats.
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