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Les femmes disciples dans l'évangile de Luc : critique de la rédactionPaquette, Sylvie January 2008 (has links)
Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.
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Justes, justice, justification : harmoniques pauliniennes dans l'évangile de Luc / Non communiquéSinger, Christophe 04 January 2013 (has links)
La première partie résume l’histoire de la question « Luc et Paul » en trois phases : (1) l’histoire ancienne, (2) la recherche historicocritique, marquée par la construction du « paulinisme » dans le cadre de l’exégèse luthérienne allemande, (3) les quarante dernières années, qui voient un tournant méthodologique (délaissement des approches historiques au profit des approches synchroniques) et théologique (New Perspective sur Paul, lectures de Luc « le théologien »). La deuxième partie pose les bases herméneutiques. Le problème des présupposés théologiques n’invalide pas la question, mais invite à une herméneutique centrée sur le texte. Sémiotique de l’énonciation, approche narrative, pragmatique de la communication et psychanalyse orientent une lecture attentive à la lettre et une méthodologie sciemment éclectique.Sur la base d’un point de contact littéraire entre Luc et Paul, le verbe δικαιόω (« justifier »), la troisième partie analyse quelques textes du 3e évangile. Luc opère un déplacement par rapport au creuset du judaïsme hellénistique auquel il forge son récit. La justice (δικαιοσύνη, δικαιός) est dévoilée comme un des lieux imaginaires où l’humain prétend,à tort, s’identifier. La promesse (l’Évangile) est indépendante du statut éthique, sans que l’importance propédeutique de ce dernier soit niée. En ce sens, le discours lucanien peut être considéré comme une lecture légitime et féconde de la théologie paulinienne. Sans en être une transcription narrative systématique (même s’il lui emprunte quelques termes et motifs), l’évangile de Luc semble traversé par une sorte de « conversion » du langage, une rupture épistémologique analogue au « Christ crucifié » de Paul. / The first part synthesises the history of the issue « Luke and Paul » in three phases : (1) ancient history, (2) historical-critical research, marked by the construction of « Paulinism » within the framework of German Lutheran exegesis, (3) the last forty years, which have seen both a methodological (preference being given to a synchronic rather than historicalapproach) and a theological turn (New Perspective on Paul, reading of Luke « the theologian »). The second part lays hermeneutic bases. The problem of theological presuppositions does not invalidate the question, but encourages hermeneutics centred on the text. Semiotics of the enounciation, narrative approach, pragmatics of communication and psychoanalysis orient a reading focused on the text and a purposely eclectic methodology. On the basis of a point of literary contact between Luke and Paul, the verb δικαιόω (« justify »), the third part analyses some texts from the 3rd Gospel. Luke differs his recital with regards to the crucible of hellenistic judaism. Justice (δικαιοσύνη, δικαιός) is portrayed as one of theimaginary places to which human being claims, wrongly, to identify himself. The promise (the Good News) is independant of ethical status, without denying its importance as propaedeutics. In this sense, Luke’s writings may be considered a legitimate and fruitful reading of Pauline theology. Without being a systematic narrative transcription of it (even though he borrows some terms and motifs), the Gospel of Luke seems to contain a sort of « conversion » of the language, an epistemiological rupture analogue to the « crucified Christ » of Paul.
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Les femmes disciples dans l'évangile de Luc : critique de la rédactionPaquette, Sylvie January 2008 (has links)
Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.
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La caractérisation du personnage Jésus dans la narration des Actes des ApôtresBersot, Jonathan 08 1900 (has links)
Si la théologie lucanienne de la résurrection a largement été étudiée dans le livre des Actes des Apôtres, Jésus n’a jamais été considéré comme personnage principal, à l’inverse des apôtres, de l’Esprit saint ou même de Dieu. Pourtant, le premier verset des Actes laisse entendre que Jésus va continuer de faire et d’enseigner ce qu’il avait commencé dans l’évangile, même si, peu de temps après l’ouverture du récit, il quitte la scène. Pour chercher à comprendre ce paradoxe, une analyse approfondie de la mise en récit du personnage Jésus dans les Actes était nécessaire. Le premier chapitre de cette thèse introduit le sujet, l’état de la question et deux approches méthodologiques empruntées aux experts de la caractérisation narrative. Au chapitre deux, après avoir introduit la difficulté d’identification du personnage qui se trouve derrière le titre Seigneur des Actes, le cadre épistémologique d’Elizabeth Struthers Malbon permet d’observer le comment en classant toutes les péricopes qui participent à la rhétorique de la caractérisation christologique en cinq catégories : (1) la christologie représentée qui montre ce que Jésus fait, (2) la christologie détournée qui permet d’entendre ce que Jésus dit en réponse aux autres personnages, (3) la christologie projetée qui laisse entendre ce que les autres personnages ou le narrateur disent à Jésus et à son sujet, (4) la christologie réfléchie qui montre ce que les autres personnages font en reflétant ce que Jésus a dit et (5) la christologie reflétée qui montre ce que les autres personnages font en reflétant ce que Jésus a fait. Ensuite, avec le chapitre trois, l’approche de John Darr donne à comprendre le pourquoi de la caractérisation par l’observation de quatre activités cognitives du lecteur : (1) l’anticipation et la rétrospection, (2) la recherche de cohérence, (3) l’identification et/ou l’implication et (4) la défamiliarisation. Enfin, au chapitre quatre, les résultats des deux méthodes sont comparés pour proposer une solution au cas de l’ouverture paradoxale des Actes. D’abord les différentes observations de la thèse montrent que le personnage Jésus n’est pas si absent du récit; puis la rhétorique narrative de la caractérisation conduit le lecteur à comprendre que c’est essentiellement au travers des personnages du récit que Jésus est présent en actes et en paroles. / Though Luke’s theology of resurrection is widely studied in the Book of Acts, Jesus is never seen as its main character, unlike the apostles, the Holy Spirit or God. However, the first verse of Acts suggests that the Jesus character will continue to do and teach what he began in the Gospel, even if soon after the opening, he leaves the scene. To resolve this paradox, a thorough analysis of Jesus characterization in Acts is needed. The first chapter of this dissertation introduces the subject, what has already been said, and two narrative scholars’ methodologies selected for this study. In chapter two, the difficult identification of the Lord of Acts is discussed. Then, the epistemological framework of Elizabeth Struthers Malbon is considered. It shows how characterization works, by ranking all episodes involving Jesus in five groups : (1) enacted Christology : what Jesus does; (2) deflected Christology : what Jesus says in response to other characters; (3) projected Christology : what other characters and the narrator say to and about Jesus; (4) mirroring Christology : what other characters do that mirrors what Jesus says and (5) reflected Christology : what other characters do that mirrors what Jesus does. Chapter three discusses the method of John Darr which helps us to understand the why by observing four cognitive activities of the reader: (1) anticipation and retrospection; (2) consistency-building; (3) identification and (4) defamiliarization. In the conclusion in chapter four, the results of the two systems are compared to resolve the case of the paradoxical opening of Acts. The main conclusion of the different observations of this thesis shows that Jesus is not so absent from the story. Thus the narrative rhetoric of characterization leads the reader to understand that Jesus is mainly present through the characters of the story in acts and words.
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L’usage de σήμερον en Luc-Actes, dans le corpus paulinien et dans l’épître aux Hébreux : itinéraires et associations d’un motif deutéronomique / The use of Σhmepon in luke-acts, the pauline corpus and the epistle to the hebrews : itineraries and associations of a deuteronomic motifAngers, Dominique 05 December 2012 (has links)
Cette thèse porte sur l’usage du terme σήμερον (« aujourd’hui ») en Luc-Actes (vingt-deux occurrences), dans la correspondance paulinienne (Romains 11.8 ; 2 Corinthiens 3.14, 15) et dans l’épître aux Hébreux (1.5 ; 3.7, 13, 15 ; 4.7 [à deux reprises] ; 5.5 ; 13.8). Elle accorde une importance particulière à la possibilité de l’influence de l’ « aujourd’hui » du Deutéronome dans le Nouveau Testament. Deux hypothèses principales sont au cœur de cette étude. D’une part, celle de la thématisation, dans le Deutéronome comme dans les trois corpus néotestamentaires envisagés, du mot « aujourd’hui » : dans chaque cas, ce terme acquiert le statut de thème théologique à part entière. En effet, ses divers emplois démontrent un travail de réflexion sur « l’aujourd’hui ». D’autre part, celle d’une influence deutéronomique commune : les trois écrivains néotestamentaires sont conscients des attaches théologiques de l’aujourd’hui deutéronomique. Ils transposent volontairement et diversement ce motif vétérotestamentaire à la lumière de l’événement Jésus-Christ. En fin d’enquête, on constate que l’aujourd’hui lucanien, l’aujourd’hui paulinien et l’aujourd’hui de l’épître aux Hébreux, tout en conservant des accents qui leur sont propres, contribuent tous à mettre en valeur les mêmes concepts théologiques clés, parmi lesquels figurent l’accomplissement de l’Écriture, l’eschatologie en cours de réalisation, l’avènement du salut, l’annonce de la bonne nouvelle et la proclamation de la parole de Dieu. / This dissertation examines the use of the term σήμερον (“today”) in Luke-Acts (22 occurrences), the Pauline letters (Romans 11:8; 2 Corinthians 3:14, 15) and the Epistle to the Hebrews (1:5; 3:7, 13, 15; 4:7 [twice]); 5:5; 13:8). It gives special attention to the possible influence of the Deuteronomic “today” in the New Testament. Two main hypotheses are at the heart of this study. First, the word “today,” in Deuteronomy as well as the three New Testament corpora under consideration, becomes a theological theme of its own. In effect, it is argued that its various occurrences reveal the presence of reflective work on “the today.” Second, in the minds of the three New Testament authors who give attention to this motif, there seems to be an awareness of certain theological associations that are bound up with the Deuteronomic “today.” In diverse manners, they intentionally transpose this Old Testament motif in the light of the Christ event. By the end of this investigation, it becomes apparent that Luke’s today, Paul’s today and the today of the Epistle to the Hebrews, while each possessing unique characteristics, all contribute to emphasize the same key theological concepts, such as the fulfillment of Scripture, an inaugurated and progressively realized eschatology, the coming of salvation, the heralding of the good news and the proclaiming of God’s Word.
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