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Recherche(s) sur le statut de l'entreprise agricole / Look for on the status of the agricultural company

Guillaume-Susini, Jordane 30 January 2015 (has links)
Le monde rural est un secteur clé de notre économie. L'exploitation agricole n'est pas une entreprise comme les autres. La loi protège cette activité dont la transmission peut se révéler délicate. L'entreprise agricole française demeure bien souvent de type familial, même si les techniques les plus modernes y sont employées. Les problèmes humains y sont donc particulièrement importants, notamment dans le cadre de la transmission. Dans la pratique, de nombreuses questions doivent être résolues. Qui prendra la suite ? Un membre de la famille ? Un étranger ? Comment évaluer ? Que faut-il conserver ? Quels impôts devront être payés ? Combien de temps s'y prendre à l'avance ? Quelle personne consulter sur ces sujets très importants pour la survie de l'exploitation, la retraite de l'exploitant et la bonne gestion du patrimoine familial ? Les différents Conseils tels que le notaire sont des accompagnateurs dans cette opération, parfois longue et complexe. L’objectif de cette thèse est de traiter la transmission de l’entreprise agricole et les outils qui lui sont offerts à cette fin en examinant les intérêts d’une préparation en amont de la transmission avec la création d'une structure sociétaire par rapport à la transmission d'une entreprise individuelle (choix de la forme la plus adaptée, modalités de la mise en société et moyens d'adaptation aux objectifs particuliers) et d’observer qu'il peut également s'avérer intéressant d'organiser l'entreprise déjà exploitée sous forme de société, pour transformer sa forme juridique ou restructurer les activités et le patrimoine immobilier, ou adapter les statuts.Ces développements permettront de constater que l’entreprise agricole a un statut juridique en devenir. En effet, d’une façon générale, le Droit Français ne reconnaît pas l'entreprise agricole comme universum jus, sauf à cette entreprise à emprunter la forme d'une société impliquant la naissance d'une personne morale.Des étapes sont nécessaires à la reconnaissance juridique de l’entreprise agricole. Sur un plan juridique, et, jusqu'à 2006, la loi n'utilisait pas le terme d'"entreprise", mais celui d'"exploitation" (mot ambigu désignant à la fois l'activité agricole, et l'unité de production qui la réalise).Or s’il est ardu de définir l’Entreprise agricole, c’est justement cette absence de définition juridique qui rend difficile sa transmission.Le statut du fermage a été un obstacle préexistant à la loi d’orientation agricole du 5 janvier 2006, réforme pouvant paraître incomplète malgré les atouts de nouveaux outils juridiques tels que le fonds agricole (institution comparable au fonds de commerce tant du point de vue de la composition et des fonctions, que de la constitution , de la transmission et du nantissement) et le bail cessible, condition inéluctable du fonds agricole…des remèdes étant ainsi sujets à recherches…l’idéal étant d’aboutir, à terme, à une sorte de « Bien unique» à transmettre / Rural world is a key sector of our economy. The farm is not a company as the others. The law protects this activity; the transmission of which can show itself delicate. The French agricultural company is very often familial, even if the most modern techniques are used on it. The human problems are particularly important for it thus, in particular with the transmission.In the practice, numerous questions must be resolved. Who will succeed? A member of or out of the family? How to estimate? What is it necessary to preserve? What taxes must be paid? How long to take itself there in advance? What person to consult on these subjects very important for the survival of the enterprise, the retreat of the developer and the good management of family heritage? The various advises such as the solicitor are guides in this operation, sometimes long and complex.The objective of this thesis is to handle the transmission of the agricultural company and the tools which are offered to him to this goal, by examining the interests of a preparation upstream to the transmission with the creation of a structure member compared with the transmission of a sole proprietorship (choice of the most adapted shape, the modalities of the putting in company and ways of adaptation to the particular objectives) and to observe that he can also turn out interesting to organize the company already exploited in the form of company, to transform his legal shape or restructure the activities and the real estate property, or adapt the statuses.These developments will allow to notice that the agricultural company has a legal status in future.Indeed, generally speaking the French law does not recognize the agricultural company universum juice, except for this company to borrow the shape of a society implying the birth of a legal entity.Stages are necessary for the legal recognition of the agricultural company. On a legal plan, and, until 2006, the law did not use the term of "company", but that of "exploitation"("operation") (ambiguous word indicating at the same time the agricultural activity, and the production unit which realizes it).Now if it is difficult to define the agricultural Company, it is exactly this absence of legal definition that makes difficult its transmission.The status of the farm rent was an obstacle preexisting before the agricultural guidance law of January 5th, 2006, reform which can seem incomplete in spite of the new legal tools such as the agricultural fund (institution comparable to the business both from the point of view of the composition and the functions, and of the constitution, of the transmission and of the pledge) and the transferable lease, the inevitable condition of the agricultural fund… Remedies being so subject to researches, the ideal being to succeed, eventually later, in a kind of "unique property" to transmit
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Fonction identitaire et protection juridique du "terroir" : étude des rapports entre les sciences du vin et le droit vitivinicole / The identity function and the legal protection of the ‘’terroir’’ : Study of reports between the wine sciences and the wine law

Georgelin, Clémence 29 June 2017 (has links)
Le terme de terroir est utilisé en France depuis déjà plusieurs siècles. Il faut cependant attendre le début des années 2000 pour que l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) lui octroie une définition adaptée au secteur vitivinicole. Le terroir fut alors défini comme, « un concept qui se réfère à un espace sur lequel se développe un savoir collectif, des interactions entre le milieu physique et biologique identifiable et les pratiques vitivinicoles appliquées, qui confèrent des caractéristiques distinctives aux produits originaires de cet espace ». Ainsi semblait se dessiner un axe de qualification du terroir en fonction des caractéristiques scientifiques, les facteurs naturels et humains, déjà connus de l’appellation d’origine protégée (AOP). Cet engouement naissant pour la qualification de produits vitivinicoles du terroir trouve très certainement son origine dans l'utilisation abusive actuelle des AOP dont le nombre va croissant. Cette définition dépourvue de tout effet juridique fragilise cependant sa pérennité. Tout l’enjeu est alors d’identifier les contours scientifiques qui déterminent le terroir pour envisager par la suite un cadre juridique. A partir d’une démarche de juxtaposition des facteurs naturels et humains à l'instar de ce que l'on observe pour les AOP, il sera question de mettre en évidence les facteurs scientifiques induits par le cahier des charges indispensable à la qualification juridique du terroir. La contre-productivité des solutions envisagées pour encadrer juridiquement la théorie du terroir au regard des dénominations géographiques existantes sera ainsi mise en évidence. / The term terroir has been used in France for several centuries. However, it was not until the early 21st century that it received a definition specific to the wine sector from the International Organisation of Vine and Wine (OIV). The OIV defines terroir as a concept referring to an “area in which collective knowledge of the interactions between the identifiable physical and biological environment and applied vitivinicultural practices develops, providing distinctive characteristics for the products originating from this area”. This implies an axis of qualification of terroir reflecting scientific characteristics, as well as natural and human factors, already contained in the notion of appellation d’origine contrôlée (AOC). This nascent enthusiasm for the use of terroir to designate vitivinicultural products most probably stems from the tendency to overuse AOPs, whose number is relentlessly increasing. But this definition, which cannot claim genuine legal foundations, undermines its enduring nature. The challenge is therefore to identify the scientific outlines of the definition of terroir, with a view to establishing a legal framework. Building on a juxtaposition of natural and human factors in the same way as AOPs, we highlight the implied scientific factors within the specifications necessary for the legal qualification of terroir. We then argue that the solutions envisaged to legally frame the theory of the terroir can be counterproductive in view of existing geographical indications.
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FAO : its history and its achievements during the first four decades, 1945-1985

Biswas, Margaret Rose January 2008 (has links)
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La réservation des innovations variétales

Dessainjean, Fanny 20 September 2019 (has links)
L’agriculture et l’alimentation dépendent, en grande partie, des rapports entre le droit et le végétal. Cette interdépendance, source d’enjeux vitaux actuels et futurs, est, notamment, cristallisée par la réservation des innovations variétales. Les semences, contenant les variétés végétales, sont les premiers maillons de la chaîne alimentaire, nécessaires à la production d’aliments. Or, l’immixtion de la propriété industrielle a conditionné l’amélioration variétale et l’utilisation des semences justifiant une étude en droit privé en associant plusieurs matières telles que le droit des biens, le droit des contrats spéciaux, le droit des obligations, le droit rural et les propriétés intellectuelles. Présenter l’existant, déterminer les interactions juridiques et envisager des évolutions afin de sauvegarder les intérêts des innovateurs et de la société participent à la protection de l’innovation et à la sécurité alimentaire. Ainsi, l’étude, décomposée en deux temps, se focalise, tout d’abord, sur la réservation exclusive des innovations variétales et ses conséquences puis sur des alternatives possibles. Un régime original de réservation, dédié à la protection de nouvelles variétés végétales, indépendant du droit des brevets d’invention, est apparu au début des années 1960 au plan international, puis a également été intégré aux niveaux européens et français. L’adoption de la Convention internationale pour la protection des obtentions végétales le 2 décembre 1961, ratifiée en 1968, puis révisée en 1972, en 1978 et 1991, a consacré, via l’octroi d’un titre de propriété industrielle (certificat d’obtention végétale), de nouveaux droits exclusifstemporaires sur un type d’innovation variétale. Toutefois, seules les nouvelles variétés végétales distinctes, homogènes et stables peuvent faire l’objet d’un certificat d’obtention végétale. Le standard, imposé dans ce régime par l’ensemble des critèrescumulatifs, exclut, de facto, d’autres innovations variétales, prouvant une non-automaticité de la protection. Les droits exclusifs du réservataire sur l’obtention végétale ne sont pas absolus, ni illimités. De nombreuses exceptions attestent d’un exclusivisme relatif, témoignant d’un régime de réservation nuancé. L’autonomie de la réservation exclusive des innovations variétales standardisées, par rapport au droit des brevets d’invention protégeant les inventions biotechnologiques végétales, en fort développement, renforce la singularité du régime et conforte la nécessité de le sécuriser. Néanmoins, malgré les dérogations aux droits exclusifs de l’obtenteur, l’utilisation des innovations variétales, faisant l’objet d’un certificat d’obtention végétale, conditionne les pratiques agricoles ancrées dans le droit rural. Les semences, contenant les variétés végétales, sont nécessaires à la production agricole. Une mauvaise utilisation ou une utilisation sans autorisation du titulaire du certificat d’obtention végétale, hormis dans le cas des semences de ferme, peut justifier la qualification de ces agissements en actes de contrefaçon. Ainsi, le champ d’application spécifique et les réalités pratiques n’altèrent pas la dichotomie entre le bienintellectuel et son enveloppe corporelle. Des alternatives, proposées à partir de ce régime original de réservation et en parallèle de celui-ci, doivent émerger pour assurer une meilleure sécurité alimentaire. La réservation de l’innovation variétale par lapromotion d’un modèle inclusif, reposant à la fois sur le droit des contrats et sur la protection de biens communs privés, est une voie pour faire évoluer l’existant au niveau interne. De plus, la reconnaissance des innovations variétales alternatives, jusqu’alors exclues, en leur dédiant un régime autonome inséré dans le Code rural, permettrait un nouvel équilibre. / Non fourni

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