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La fondation des musées sous Napoléon : culture et politique dans les territoires frontaliers annexés : Bruxelles, Genève et Mayence / The creation of museums under Napoleon : culture and policies in the annexed territories : Brussels, Geneva and Mainz

Thate, Heidrun 05 January 2017 (has links)
Cette recherche retrace l’histoire des envois de tableaux de l’État englobant les périodes du Directoire, du Consulat et de l’Empire. Grâce au dépouillement des archives publiques, la correspondance entre les acteurs locaux (maire et préfet, d’un côté) et les pouvoirs centraux(administration muséale et ministère de l’Intérieur, d’un autre côté) a pu être en grande partie reconstituée ; elle retrace la genèse de la naissance des musées de province. La suite chronologique de ces envois d’État de 1798 à 1814 prouve qu’il y a différents moments et différents types d’envois de tableaux. Seuls les envois issus de l’arrêté du 14 fructidor an IX (1er septembre 1801) et ceux issus de l’arrêté complémentaire du 16 fructidor an X (3 septembre 1802) se transformeront en création de musées lors de leur achèvement. Le récit et les aléas de l’histoire des envois donnent aussi un aperçu des convictions du ministre de l’Intérieur Jean-Antoine Chaptal (1756-1832) et de sa politique culturelle. Dès 1803, cette politique ministérielle sera parasitée par la gestion du Directeur général du Musée Napoléon, Dominique-Vivant Denon (1747-1825), qui, pour le moins, ne partage pas les positions du ministre. Parallèlement, germent les premiers bourgeons d’une politique culturelle préfectorale.L’intégration des trois villes de Bruxelles, Genève et Mayence dans la répartition artistique du14 fructidor an IX (1er septembre 1801) ne participe pas d’une politique d’assimilation ; elle relève clairement d’une volonté d’apaisement général de la Nation et d’un effort de réalisation de l’unité nationale chers surtout à Napoléon Bonaparte. / This study explores the distribution of paintings by the French government during the periods of the Directory, Consulate, and the Napoleonic Empire. An examination of public archives resulted in the reconstitution of correspondences between local officials (such as themayor and the prefect) and central powers (administrators at the Louvre Museum and the Minister of the Interior). This research highlights the particular policies of the Minister of the Interior Jean-Antoine Chaptal (1756-1832), and sheds light upon the birth of provincial museums (musées de province). The chronology of these national shipments of paintings from1798 to 1814 demonstrates that there are different moments and different kinds of cultural transfers. Only shipments issued under the decree of Fructidor 14 year IX (1 September 1801)and those of the additional order of Fructidor 16 year X (3 September 1802) resulted in the creation of museums upon completion. The history and vagaries of these shipments also reflect the ideology and political beliefs of Chaptal, author and initiator of these two decrees.From 1803 on, this ministerial policy was challenged by the Director of the NapoleonMuseum (Directeur général du Musée Napoléon), Dominique-Vivant Denon (1747-1825),who did not share the Minister’s point of view. At the same time, the first signs of prefectural cultural policy began to appear. The integration of the three towns, Brussels, Geneva and Mainz, under the artistic redistribution of Fructidor 14, was not so much a sign of political assimilation but rather a general desire to appease the nation and achieve national unity -especially important to Napoleon Bonaparte.
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Le Garde-Meuble et la Cour. Héritages et goût du mobilier d’Ancien Régime du Consulat au Second Empire / The Garde-Meuble and the Court. Legacy and Taste of Ancien Régime Furniture from Consulat to Second Empire

Caron, Mathieu 14 December 2019 (has links)
Au sortir de la Révolution, les collections du Garde-Meuble présentaient un aspect singulier : on avait dispersé bon nombre de chefs-d’œuvre du mobilier royal, et dans le même temps, saisi chez les émigrés et condamnés beaucoup de meubles et objets de grande valeur. Napoléon Ier dut compter sur cette dotation pour meubler les palais dont il prenait possession avec le faste adéquat. La valeur de ces remplois de mobilier évolua au fil des régimes: à une valeur purement utilitaire succédèrent bientôt d’autres qualités attribuées à cet héritage, sur les plans historique, artistique, et symbolique. Sous la Restauration, on ne prêta guère attention à ce patrimoine, pourtant quasi familial, et les ventes de rebuts organisées dans les années 1820 contribuèrent à disperser encore des meubles royaux du XVIIIe siècle. C’est sous la Monarchie de Juillet que se fit jour un intérêt historique pour ces collections, largement mises à profit pour les ameublements des palais. Dans le même temps, le Garde-Meuble initia une véritable politique d’acquisition de mobilier ancien, à l’effet de se procurer des modèles authentiques et de compléter les collections. Ce dernier aspect fut d’autant plus important sous le Second Empire. À l’initiative de l’impératrice Eugénie, qui érigea le style Louis XVI en quasi-style officiel, on racheta des pièces importantes du mobilier royal, dont la plupart servit à l’exposition consacrée à Marie-Antoinette au Petit Trianon en 1867. Finalement, l’étude de ces remplois aura conduit à définir un processus de patrimonialisation du mobilier au XIXe siècle, qui mena à la reconnaissance de la valeur historique de ces objets et à leur présentation au musée. / After the French Revolution, the collections of the Garde-Meuble were divided into two parts : on one hand, all pieces of royal furniture that were not sold at auction, and on the other hand, many objects confiscated from convicts and émigrés. By ascending the throne, Napoléon Ist used this endowment to furnish the palaces with all necessary ceremonial. This is considered as simply utility reuses of ancient furniture ; the same situation is to notice for the Restauration, although Louis XVIII and Charles X could have seen those collections as a familial heritage. When Louis-Philippe Ier came to power, the value of ancient furniture reuses evolved, due to a new interest in historic heritage. By creating historicist interiors in the palaces and by refurnishing historic appartements, the Garde-Meuble developed an acquisition policy on the art market to enrich its collections. This phenomenon was enhanced during the Second Empire, on the initiative of Empress Eugénie, a period that saw the first retrospective exhibitions, for instance the one hold at the Petit Trianon and dedicated to the Queen Marie-Antoinette in 1867. Last but not least, this study underlines the process of ̏ patrimonialization ̋ that characterized the fate of French royal furniture during the 19th-century, and led to its permanent exhibition in museums

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