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Évaluation de la capacité fonctionnelle chez des patients atteints de la dystrophie myotonique de type 1Desjardins, Patrick 19 April 2018 (has links)
L’évaluation chez les patients atteints de dystrophie myotonique de type 1 (DM1) pose souvent un problème aux cliniciens, car il existe peu d’outils d’évaluation qui permettent d’évaluer objectivement et quantitativement les limitations fonctionnelles. Le but de cette recherche est donc de valider la batterie de tests UQAM-YMCA chez des patients atteints de DM1. Quarante participants (18 hommes et 22 femmes) âgés de 45,9 ±10,8 ans ont réalisé 17 tests regroupés en six déterminants de la capacité fonctionnelle : la vitesse segmentaire, le temps de réaction simple; la force et la puissance musculaire; l’équilibre statique; la mobilité musculoarticulaire; la capacité de déplacement pédestre. Des 40 participants, 20 sont atteints de DM1 et 20 sont sains. La fidélité des tests pour le groupe DM1 a été démontrée par une procédure test-retest réalisée à une semaine d’intervalle et révèle des valeurs de corrélation généralement supérieure à 0,80. En comparant les moyennes du groupe expérimental et du groupe témoin (test-t, échantillons indépendants), on remarque une différence significative (p<0,05) pour 15 des 17 tests. De plus, une analyse discriminante pas-à-pas a permis de classer correctement 97.5 % des participants dans le bon groupe (DM1 vs sains). Globalement, les performances fonctionnelles des personnes atteintes de DM1 sont équivalentes à celles d’individus de plus de 70 ans. La batterie de tests UQAM-YMCA s’avère donc être un outil d’évaluation sensible, précis, valide et fidèle afin d’évaluer la capacité fonctionnelle chez des patients atteints par la DM1.
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Effet de la douleur sur la plasticité corticospinale induite par une déafférentation ou un entraînement moteurMavromatis, Nicolas 24 April 2018 (has links)
Introduction : En réadaptation, un nombre important de patients devront réapprendre certains mouvements ou ont subi des lésions entrainant des déficits sensorimoteurs. Ces évènements impliquent la mise en place de mécanismes mettant en jeu la neuroplasticité. Cette neuroplasticité est définie comme la capacité du système nerveux central à se modifier pour s’adapter aux changements internes ou externes. De plus, une majorité des patients en réadaptation souffrent de douleur dont la présence est associée à une moins bonne récupération. De récentes études ont révélé que la douleur est capable d’influencer l’état d’excitabilité du cortex moteur. Étant donné que la neuroplasticité est influencée par l’état du système, l’objectif de cette thèse a été de tester, à l’aide de deux protocoles connus pour induire une plasticité, l’influence d’une douleur expérimentale sur la plasticité corticospinale. Méthodologie : Deux expérimentations ont été réalisées. Un devis intra-sujet nécessitant que les participants prennent part à deux sessions expérimentales (Douleur, NonDouleur) a été utilisé lors de la première expérimentation. La seconde étude a quant à elle utilisé un devis inter-sujets afin que le modèle de plasticité employé (entraînement moteur) ne puisse influer sur les comparaisons entre les deux conditions expérimentales (présence (groupe Douleur) ou absence de douleur (groupe NonDouleur)). Dans chacune des expérimentations, le niveau d’excitabilité corticospinale de base de chaque participant a été mesuré via l’enregistrement des potentiels moteurs évoqués (MEP) par stimulation magnétique transcrânienne (TMS). Ensuite, selon le groupe ou la séance, la douleur expérimentale était induite via l’application topique de crème de capsaïcine au niveau de la main. Après cette application, une seconde mesure de base était effectuée afin de s’assurer que les mesures neurophysiologiques entre groupes ou sessions demeuraient comparables avant l’exposition au protocole de plasticité. Dans la première expérimentation, le protocole permettant d’induire une plasticité corticospinale consistait à appliquer une déafférentation ischémique transitoire en présence ou absence de douleur selon la session expérimentale. L’influence de la douleur sur l’inhibition interhémisphérique a également été évaluée en mesurant la période de silence ipsilatérale. Lors de la seconde expérimentation, la plasticité était induite via la réalisation, en présence ou absence de douleur, d’un entraînement moteur. Des mesures de l’excitabilité corticospinale et de l’inhibition intracorticale à courte latence ont été effectuées afin de caractériser l’influence de l’entraînement et de la douleur sur ces variables. Des analyses de variance (ANOVAs) comparant les mesures neurophysiologiques effectuées avant et après l’application des protocoles de plasticité et entre les conditions ont été réalisées pour caractériser l’effet de la douleur. Résultats : Les deux expérimentations ont démontré un effet modulateur de la douleur sur la plasticité induite par un évènement subséquent. Cette modulation s’est traduite, dans la première expérimentation, par une augmentation de l’excitabilité corticospinale des muscles proximaux plus importante lorsque la déafférentation est appliquée en présence de douleur. Dans la seconde expérimentation, la réalisation de l’entraînement moteur a induit chez le groupe contrôle une augmentation de l’excitabilité corticospinale du muscle utilisé dans la tâche au milieu de l’entraînement, avant que cette excitabilité ne revienne à son niveau de base dans la seconde moitié de l’entraînement. Les participants ayant réalisé l’entraînement en présence de douleur n’ont, en revanche, pas montré de variation de leur excitabilité corticospinale. Pourtant, ces derniers ont présenté de meilleures performances comportementales, notamment une plus grande précision lors de la réalisation de la tâche. Dans l’ensemble des expérimentations, la douleur n’a pas influencé les mesures interhémisphériques ou intracorticales. Conclusion : Les résultats présentés dans cette thèse confirment l’hypothèse formulée selon laquelle la douleur possède la capacité de moduler la plasticité se développant en réponse à un évènement tel qu’une déafférentation ou un entraînement moteur. Ces résultats supportent les observations rapportées chez les patients souffrant de douleur chronique (e.g. amputés) présentant une organisation corticale altérée. La seconde expérimentation suggère également que si la présence de douleur n’a pas d’effet délétère sur les performances motrices lors d’un entraînement, elle peut tout de même influencer les modifications de l’excitabilité corticospinale qui lui sont associées. Les résultats obtenus au terme de ce projet permettent d’éclaircir les liens qui relient douleur, système moteur et plasticité et ouvrent la voie à de nouvelles recherches qui pourront à terme amener à proposer des soins optimaux aux patients présentant de la douleur. / Introduction: In rehabilitation, a large number of patients have to relearn certain movements or have suffered injuries leading to sensorimotor deficits. These events trigger or rely on neuroplasticity mechanisms. Neuroplasticity can be defined as the ability of the central nervous system to change itself in order to adapt to internal or external changes. Moreover, a majority of rehabilitation patients suffer from pain, and the presence of pain is associated with poorer recovery. Recent studies have shown that pain can influence the state of excitability of the motor cortex. Since neuroplasticity is influenced by the state of the system, the objective of this thesis was to test the influence of experimental pain on corticospinal plasticity using two protocols known to induce plasticity. Methodology: Two experiments were realized. An intra-subject design requiring participants to take part in two experimental sessions (Pain, NoPain) was used during the first study. The second study used an inter-subject design (Pain group or NoPain group)), as the model of plasticity used (motor training) could have involve carry-over effects. In each of the studies, transcranial magnetic stimulation (TMS) was used to assess the corticospinal excitability by recording motor evoked potentials (MEP). Subsequently, depending on the group or session, experimental pain was induced via the topical application of capsaicin cream on the hand. Afterward, a second baseline measurement was performed to ensure that neurophysiological measurements between groups or sessions remained comparable prior to exposure to the plasticity protocol. In the first study, corticospinal plasticity was induced by applying transient ischemic deafferentation in the presence or absence of pain. The influence of pain on interhemispheric inhibition was also assessed by measuring the ipsilateral silent period. In the second study, corticospinal plasticity was induced by performing a motor training, in the presence or absence of pain. Measurements of corticospinal excitability and short-latency intracortical inhibition were performed to characterize the influence of training and pain on these variables. Analyzes of variance (ANOVAs) were performed on the neurophysiological variables to assess the effect of the plasticity protocols (before vs. after) and the effect of pain (inter-condition or inter-group comparison). Results: Both experiments demonstrated a modulating effect of pain on the plasticity induced by a subsequent event. In the first study, a greater increase in the corticospinal excitability of the proximal muscles was observed when the deafferentation was applied in the presence of pain. In the second study, the motor training induced an increase in the corticospinal excitability of the muscle used in the task at mid-training in the NoPain group, but excitability returned to baseline level before the end of the training. However participants who performed training in the presence of pain did not show any significant change in their corticospinal excitability throughout the motor task. Importantly, participants performing the task in the presence of pain presented a better behavioral performance, including a greater accuracy when performing the task. In all experiments, pain did not influence interhemispheric or intracortical measures. Conclusion: The results presented in this thesis confirm the hypothesis that pain has the ability to modulate plasticity occurring in response to an event such as deafferentation or motor training. These results support findings obtained in patients with chronic pain (e.g. amputees) who show altered cortical organization. Results from the second study also suggest that if the presence of pain has no deleterious effect on motor performance during training, it may still influence the changes in corticospinal excitability associated with it. Overall the results presented in this thesis provide new insights into the links between pain, motor system and plasticity.
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Utilisation du fauteuil roulant manuel : effets d'un entrainement dispensé par un pair dans la communautéBeaudoin, Maude 18 October 2019 (has links)
Tableau d'honneur de la FÉSP / Introduction. L’entrainement aux habiletés requises en fauteuil roulant manuel (FRM) mené par un pair est efficace pour améliorer ces habiletés et l’auto-efficacité. Peu d’information est disponible sur l’entrainement dans la communauté. Ainsi, le premier objectif de ce mémoire consiste à réaliser une synthèse des connaissances sur les effets des interventions de réadaptation impliquant des pairs. Le second objectif consiste à évaluer les effets de Roulez avec confiance, un entrainement aux habiletés en FRM mené par un pair dans la communauté, et à explorer l’expérience des participants au programme. Méthode. Une revue systématique des écrits a été menée. Ensuite, une étude à devis mixte parallèle avec trois temps de mesure a été réalisée. Des questionnaires sur la participation sociale (Wheelchair outcome measure), l’auto-efficacité (Wheelchair use confidence scale for manual wheelchair users), les habiletés en FRM (Wheelchair skills test questionnaire) et la qualité de vie (Satisfaction with life scale) ainsi qu’une entrevue semistructurée ont été complétés. Une analyse non-paramétrique de données longitudinales et une analyse de contenu thématique ont été réalisées. Résultats. Treize études ont été identifiées : certaines menées par des pairs et d’autres par des professionnels. Dix-neuf utilisateurs de FRM (45±12 ans) ont participé au programme. Une différence statistiquement significative (p<0,0001) a été identifiée pour toutes les variables sauf la qualité de vie (p=0,687). Les gains se sont maintenus après trois mois. Les thèmes émergeant des entrevues sont : 1) L’influence de mon passé ; 2) Composantes du programme : toucher à la surface ; 3) Une expérience sociale positive ; 4) Comment l’environnement physique a façonné le programme ; 5) Apprendre plus que des habiletés ; 6) Les émotions provoquées par le programme. Conclusion. Davantage d’études sont nécessaires pour déterminer les effets sur la mobilité et la participation des interventions impliquant des pairs. Roulez avec confiance apporte des bénéfices aux utilisateurs de FRM / Introduction. A peer-led wheelchair skills training is effective to increase wheelchair skills and self-efficacy. Few information is available on wheelchair training in the community. The first objective was to synthesize knowledge on the effectiveness of peer-based rehabilitation interventions among adults with mobility disabilities. The second objective was to evaluate the effects of Roulez avec confiance, a peer-led community-based wheelchair skills training, on community-dwelling manual wheelchair users and to explore their experience in the program. Methods. First, a systematic literature review was conducted. Second, a parallel mixed design was used with measurements before, after and 3 months after the program. Validated questionnaires on social participation (Wheelchair outcome measure), manual wheelchair self-efficacy (Wheelchair use confidence scale for manual wheelchair users), manual wheelchair skills (Wheelchair skills test questionnaire), and quality of life (Satisfaction with life scale) were administered. A semi-structured interview on users’ experience was conducted. Nonparametric analysis of longitudinal data and thematic content analysis were done. Results. Thirteen peer-based studies were identified including peer-led and professional-led studies. Nineteen manual wheelchair users (45±12 years) participated in the peer-led program. There was a statistically significant increase (p<0.0001) in all outcomes except quality of life (p=0.687). Gains were maintained after three months. Main themes identified were: 1) The influence of my background; 2) Components of the program: Scratching the surface; 3) A positive social experience; 4) How the physical environment shaped the program; 5) Learning more than skills; 6) Emotions triggered by the program. Conclusion. Further research on the effects of peer-based interventions on mobility and participation is warranted. Roulez avec confiance is a relevant intervention to deliver peer-led community-based wheelchair skills training to community-dwelling manual wheelchair users.
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Impact d'un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) sur les capacités motrices des adolescentsSimard, Laurie 31 August 2018 (has links)
La littérature scientifique a démontré une diminution des performances motrices chez les enfants ayant un TDAH. Toutefois, très peu d’études se sont intéressées à l’évolution de leur motricité après l’enfance. Le projet de recherche a pour but de documenter l’impact d’un TDAH sur la motricité globale des adolescents. Les performances motrices de vingt adolescents ayant un diagnostic de TDAH ont été comparées à celles de vingt adolescents de même âge sans diagnostic de TDAH. Les comparaisons montrent des différences significatives au niveau de la motricité globale entre les deux groupes. Les performances sont moindres chez les adolescents ayant un TDAH en ce qui a trait à l’agilité, la coordination, l’équilibre, la vitesse segmentaire et le temps de réaction simple. Toutefois, de futures recherches sont nécessaires pour affirmer que les difficultés motrices des enfants ayant un TDAH persistent à l’adolescence / Scientific literature has shown decreased motor performance in children with ADHD. However, very few studies had looked at the evolution of their motor skills after childhood. The purpose of the research project is to document the impact of ADHD on adolescents overall motor skills. The motor tests results of twenty adolescents with ADHD were compared with that of 20 adolescents of the same age without ADHD. The comparisons showed significant differences in gross motor skill between the two groups. Performance was lower in adolescents with ADHD for agility, coordination, balance, segmental velocity and simple reaction time compared to the non-ADHD adolescent group. However, future research is needed to assert that the motor difficulties of children with ADHD persist in adolescence.
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Évaluation des habiletés motrices chez les enfants québécois agés de 6 à 12 ansGuy, Renée-Claude 20 April 2018 (has links)
Il n’existe aucune valeur normative permettant de situer, dans une perspective populationnelle, le niveau de développement des habiletés motrices globales (HMG) des enfants québécois âgés de 6 à 12 ans. Le but de cette recherche est de développer une batterie de tests mesurant les HMG puis de compiler des valeurs normatives, qui permettront de doter les intervenants, d'outils d'évaluation afin d’obtenir un portrait objectif du développement moteur de cette population. Cette batterie de tests a été administrée à près de 3000 enfants québécois, âgés de 6 à 12 ans. Les tests ont été administrés dans 4 régions du Québec. Les 5 déterminants moteurs suivants ont été mesurés: 1. Agilité 2. Coordination 3. Vitesse de réaction 4. Vitesse segmentaire 5. Équilibre. Globalement, les résultats de ce mémoire permettent de constater que le développement des HMG est différent entre garçons et filles sur près de la moitié des variables mesurées. De plus, bien que les HMG tendent à s’améliorer avec l’âge, certaines qualités motrices démontrent un certain plafonnement vers la fin de l’enfance.
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Effet d'un appareil d'avancement mandibulaire sur la genèse du bruxisme lors du sommeilLandry, Marie-Lou January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Exploration du lien entre motricité, inhibition et attention chez des sujets adolescents ayant ou non un trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivitéRivard, Jonathan 24 April 2018 (has links)
Protocole d'entente entre l'Université Laval et l'Université du Québec à Chicoutimi / La littérature scientifique abordant les relations entre motricité, attention et inhibition est plutôt rare. L’étude des relations permet une meilleure compréhension des interactions et de leurs répercussions comportementales. Le projet de recherche vise à documenter les relations chez un groupe d’adolescents, en plus d’un sous-groupe rapportant un TDA/H. Les fonctions cognitives et motrices de 219 adolescents furent évaluées. Inhibition et attention étaient liés à la motricité par plusieurs déterminants moteurs. Ces relations étaient fortement modulées par le sexe des sujets. L’exploration chez le sous-groupe rapportant un TDA/H montrait un profil neuropsychologique typique et des fonctions motrices normales. De plus, les interactions entre fonctions motrices et cognitives de cette population étaient moins nombreuses et confinées au domaine de l’agilité. Des études ultérieures devront aborder la différence entre les sexes et les relations en présence d’un TDA/H diagnostiqué. / Scientific literature addressing the association between motor functions, attention and inhibition is scarce. Studying these relations helps better understand the interactions and their behavioural repercussions. The research project aims to document these relations in a group of teenagers and in a subgroup reporting ADHD. The cognitive and gross motor functions of 219 teenagers were assessed. Inhibition and attention were linked to several determinants of motor skills. These relations were strongly modulated by gender. The exploration using the subgroup with ADHD indicated typical neuropsychological profile and normal gross motor functions. In this sample, there were fewer interactions between gross motor skills and cognitive functions, specifically related to the agility domain. Future studies should address the effect of gender on gross motor skills and explore the association with cognitive functions in teenagers with ADHD.
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Étude ontogénétique des mécanismes perceptuels, moteurs et de contrôle sous-tendant la coordination visuo-manuelle d'interception d'un stimulus en mouvementMoujane, Mohammed 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2015
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Organisation fonctionnelle du cortex moteur primaire liée au contrôle dynamique d'une synergie musculaire interarticulaire : études TMS du modèle de la pince pouce/index avec mouvements du poignetGagné, Martin 12 April 2018 (has links)
Ce doctorat s'est intéressé à l'organisation fonctionnelle du cortex moteur primaire (M1) impliqué dans une synergie musculaire interarticulaire. La question de recherche était de savoir si le contrôle d'une synergie proximo-distale était assuré par les connexions synaptiques facilitatrices existant entre zones M1 contrôlant les muscles proximaux et distaux. L'originalité du travail repose sur le fait que cette question est traitée pour la première fois au cours d'une tâche motrice dynamique. Le modèle expérimental utilisé est le maintien de la pince pouce/index pendant des mouvements cycliques de flexion/extension du poignet. L'hypothèse de travail propose que la pince et la flexion du poignet, forment une synergie proximo-distale assurée par les connexions entre zones M1 des muscles fléchisseurs du poignet et du muscle abducteur de l'index, (FDI, First Dorsal Interosseus préactivé pour le maintien de la pince). Le recrutement de ces connexions augmenterait l'excitabilité corticale du FDI, potentialisant ainsi l'efficacité de la commande motrice distale. Les simples et doubles stimulations magnétiques transcrâniennes de M1 ont permis de tester l'excitabilité corticospinale et le niveau d'inhibition intracorticale (SICI) du FDI chez des personnes en santé (études 1 et 2) et chez une patiente désafférentée (étude 3). Les résultats des études 1 et 2 indiquent respectivement que l'excitabilité corticospinale du FDI est augmentée et que sa SICI est réduite pendant la flexion du poignet comparativement à l'extension, que les mouvements soient actifs ou passifs. Comme la SICI teste des processus strictement corticaux, il est proposé que la facilitation observée (fléchisseurs du poignet - FDI) s'organise en partie dans les circuits de M1. De plus, la facilitation observée en passif suggère une contribution des afférences proprioceptives du poignet. Les résultats de l'étude 3 (désafférentation) où l'effet n'est observé qu'en actif, suggèrent que les seules informations proprioceptives n'expliquent pas la facilitation proximo-distale et qu'une combinaison avec la commande motrice proximale est requise. Ces observations appuient l'idée du contrôle moteur cortical intégré de la pince pouce/index au cours de mouvements cycliques du poignet. Cette tâche dynamique serait une synergie musculaire fonctionnelle représentée au sein de M1 et contrôlée par la perméabilité phase-dépendante des informations sensorielles liées au mouvement.
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Vers une compréhension des déterminants de l'efficacité en hockey sur glace : étude transversale du développement de la préférence latéraleDubeau, Charles-Anthony 09 September 2024 (has links)
La préférence manuelle est l'utilisation préférentielle de l'une des deux mains lors d'activité où une seule main est requise, des « activités unimanuelles ». La préférence latérale est l'attribution préférentielle de chaque main à un rôle lors d'activités où les deux mains sont requises et ont des rôles complémentaires, des « activités bimanuelles asymétriques ». Si la première a reçu beaucoup d'attention des chercheurs, ce n'est pas le cas de la seconde. Pourtant, la dernière est importante pour le développement global des enfants. Des études démontrent que la préférence latérale est dépendante de l'activité bimanuelle asymétrique exécutée, ce qui implique qu'elle devrait être étudiée pour chacune de ces activités. Le hockey sur glace est un cas intéressant dans ce domaine d'étude, car les déterminants de sa préférence latérale sont particulièrement nébuleux, même en comparaison avec les autres activités bimanuelles asymétriques. Ainsi, l'objectif de l'étude était de documenter la trajectoire développementale de la préférence latérale au hockey sur glace : quand elle apparait et quels sont les facteurs qui l'influencent. L'échantillon était composé de 106 enfants de trois à six ans. Leur préférence latérale préférée au hockey sur glace, leurs performances de maniement de rondelle selon les deux prises de bâton possibles et leur préférence manuelle étaient collectées. Ces mêmes variables étaient mesurées chez l'un de leurs deux parents, à la différence que la préférence latérale était déterminée par questionnaire et que ce parent devait, en plus des autres variables, identifier les facteurs déterminants de la préférence latérale au hockey sur glace de son enfant. Les résultats d'une régression linéaire segmentée et d'analyses catégorielles n'ont pas permis de cibler un âge précis de détermination de la préférence latérale dans la tranche d'âge observée, mettant en évidence la complexité de cette habileté. Néanmoins, certains résultats, pris indépendamment des autres, pourraient appuyer la position selon laquelle le développement de cette préférence pourrait commencer vers l'âge de cinq ans. De plus, en postulant que la préférence latérale pour le hockey sur glace est déterminée en fonction de la familiarité avec le sport au lieu de l'âge, la présente étude appuie l'hypothèse d'un effet de la culture sur les proportions de préférence latérale au hockey sur glace. Finalement, outre l'observation, la préférence manuelle et l'influence parentale qui ont toutes reçu un soutien relatif dans la présente étude, les résultats ont surtout révélé qu'un déterminant important de la préférence latérale au hockey sur glace est le choix de l'enfant. / Manual preference is the preferential use of one of the two hands in activities where only one of them is required, "unimanual activities". Lateral preference is the preferential manual distribution of roles in activities where both hands are required to play complementary roles, "asymmetrical bimanual activities". While the former has received much attention from researchers, the latter has not. Yet the latter is important to children's overall development. Some studies show that lateral preference is highly task-specific, which implies that it should be studied for each asymmetrical bimanual activity. Ice hockey is an interesting case on the topic as the determinants of its lateral preference are particularly unclear, even in comparison with other asymmetrical bimanual activities. Thus, the aim of the study was to document the developmental trajectory of lateral preference in ice hockey: when it appears and what factors influence it. The sample consisted of 106 children aged three to six. Their preferred lateral preference in ice hockey, their stick-handling skills with each of the two possible stick grips and their manual preference were all collected. In addition, one of their two parents was also measured on these variables, but their lateral preference was measured by questionnaire and they had, in addition, to identify the determinants of their child's lateral preference for ice hockey. The results of segmented linear regression and categorical analyses failed to identify, within the observed age range, a precise age of determination of lateral preference, highlighting the complexity of this skill. Nevertheless, some results, taken independently from the others, could support the argument that the development of this preference could begin around the age of five. Moreover, by postulating that ice hockey's lateral preference is determined based on familiarity with the sport instead of age, the present study supports a hypothetical cultural effect on the proportions of lateral preference in ice hockey. Finally, in addition to observation, manual preference and parental influence, all of which received relative support in the present study, the results primarily identified children's choice as one of the important determinants of lateral preference for ice hockey.
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