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La résolution des crises internationales : perspective universelle du comportement des États africainsCamara, Papa T. M. 02 February 2024 (has links)
La sous-représentation de l'Afrique dans les Relations internationales inspire une perplexité vis-à-vis des théories classiques de cette discipline. Certaines grandes théories de la science politique semblent être conçues par et pour des nations occidentales. Conséquemment, les principales explications des facteurs de conflits issues des grandes traditions théoriques sont inadéquates pour l'étude du continent africain. Un examen de la littérature académique sur les conflits confirme que celles en Afrique sont proportionnellement moins présentes dans les recherches. Cette distorsion de la recherche, à l'image de celle de la carte du monde, met le tiers monde à l'angle mort des relations internationales. L'analyse comparative de toutes les crises internationales du dernier siècle démontre que la puissance, les institutions et le comportement des États africains ne distinguent pas les acteurs des crises internationales du continent de ceux dans le reste du monde. L'analyse comparative contribue à renforcer l'idée de l'inefficacité des théories classiques dans le contexte des relations internationales africaines. Pour pallier cette limite, cette thèse montre que des théories de psychologie sociale nous aident à mieux comprendre la structure des relations internationales entre les acteurs étatiques, peu importe l'endroit du monde. L'analyse des crises internationales de 1918 à 2015 permet de constater que les théories de l'identité sociale et du comportement planifié contribuent efficacement à expliquer la résolution des crises internationales en Afrique et dans le reste du monde. La considération des États comme acteurs psychologiques impliqués dans des interactions sociales contribue également à donner une perspective universelle à l'explication de la résolution des crises par l'attitude, les normes et l'environnement des acteurs impliqués. Plus encore, la psychologie sociale contribue à la compréhension du rôle de l'anarchie, des structures sociales et de l'influence dans la politique internationale. Cette thèse démontre que la perspective considérant les états comme des acteurs psychologiques est cohérente avec l'explication de la résolution des crises internationales africaines et avec la catégorisation des comportements des États et d'autres groupes transnationaux sur la scène internationale.
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Moscou 1980 : la séduction olympique de l'Afrique : diplomatie sportive et relations soviéto-africaines (1917-1980)Brosseau, Louis 21 May 2024 (has links)
À l'été 1980, les Jeux olympiques de Moscou, envisagés par leurs organisateurs comme la rencontre la plus achevée et réussie de l'histoire, sont confrontés à l'appel de boycott lancé par le président étasunien Jimmy Carter au lendemain de l'invasion soviétique de l'Afghanistan de décembre 1979. Symbole de la « seconde guerre froide » entamée au tournant de la décennie 1980 à la suite d'un affaiblissement du processus de *détente* au lendemain de la signature de l'Acte final d'Helsinki (1975), les Jeux de Moscou conservent une position singulière dans la littérature scientifique s'intéressant au croisement du sport et de la politique. Or, si les logiques diplomatiques de l'axe Est-Ouest dominent l'historiographie, les effets du boycott affectent également les relations internationales du Kremlin entretenues avec le tiers-monde, particulièrement l'Afrique. Initiateur de potentiels boycotts sportifs aux trois derniers Olympiques d'été à titre de levier politique, l'Afrique, de par son instrumentalisation sportive, représente une menace conséquente pour le succès des Jeux de Moscou, jaugé notamment par une pleine participation à l'événement. Ce mémoire se veut le premier regard exhaustif étudiant la campagne soviétique de « diplomatie olympique » menée par le Comité organisateur des Jeux olympiques de Moscou s'échelonnant *grosso modo* de 1976 à 1980 et visant à convaincre l'Afrique de participer aux XXIIᵉ Jeux d'été. Cette démonstration est précédée par un survol historique du développement général des relations soviéto-africaines, ainsi que des relations sportives soviéto-africaines jusqu'au milieu des années 1970, lesquelles constituent le soubassement de notre entreprise principale. / In the summer of 1980, the Moscow Olympic Games, envisioned by its organizers as the most accomplished and successful Olympiad in history, was confronted with Jimmy Carter's call for a boycott following the Soviet invasion of Afghanistan in December 1979. Perceived as a symbol of the "New Cold War" initiated at the tail end of the 1970s owing to the weakening of the *détente* policy following the signing of the Helsinki Final Act (1975), the Moscow Games maintain a singular posture in the scientific literature interested in the junction of sports and politics. However, if the diplomatic mechanisms of the East-West axis overshadow the historiography, the effects of the boycott also had an impact on the Kremlin's international relations with the Third World, especially Africa. The instrumentalization of sport carried out by the African continent represents a significant menace to the success of the Moscow Games, notably measured by a full participation at the event. This masters' thesis is the first exhaustive study of the Soviet campaign of "Olympic diplomacy" (1976-1980) aiming at persuading African states to participate in the XXII Olympiad. This thesis is divided into three parts: the first part provides a historical overview of the general development of the Africa-Soviet Union relations, followed by an overview of Soviet-African sports relations prior to the mid-1970s. The last part mainly focuses on the Soviet campaign of "Olympic diplomacy" (1976-1980), along with the themes of *agency*, ideology and pragmatism in Soviet diplomacy towards Africa.
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L'unification africaine: principaux mouvements de regroupement et incidence de certains éléments politiques internes ainsi que de liens particuliers avec les anciennes métropoles et la Commauté économique européenneMorsi, Moustapha A. Unknown Date (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Contribution à l'étude des relations entre pays en voie de développement: cas de la coopération afro-arabeChabar, Hmida H. January 1988 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Influence of Chinese management soft power on African skills developmentAbodohoui, Alexis 25 September 2019 (has links)
Cette thèse s’intéresse à l’influence du soft power managérial chinois sur les africains. La question fondamentale de recherche est : comment les africains ayant étudié en Chine ont-ils été influencés par le soft power chinois? Ont-ils développé des capacités managériales à l’instar des managers ou des entrepreneurs chinois? Afin de répondre à la question de recherche, le premier article offre une perspective synthétique des travaux réalisés sur la Chine-Afrique entre 2014-2015. Dans cette revue de littérature, les investissements chinois en Afrique, les acteurs, les motivations, le mode d'entrée, les impacts et les défis de gestion, ont été analysés à la lumière des théories en management international. Cette revue offre de nouvelles perspectives pour explorer les investissements chinois dans les pays africains et contribue à l'ensemble des connaissances sur les relations sino-africaines. Dans le second article, en raison de l’intégration croissante des deux régions, une comparaison des pratiques managériales entre la Chine et les pays africains a été faite. Le but de cet article est de faciliter cette compréhension par une analyse analytique de la littérature. D'après notre analyse, certaines similitudes et divergences liées principalement aux fondations de la gestion, aux styles managériaux, au réseautage et à l'entrepreneuriat ont été identifiées. En raison de la croissance des Africains en Chine, il devient de plus en plus opportun et pertinent d’étudier comment ils sont influencés par les valeurs culturelles chinoises. Ce troisième article analyse, à travers la théorie de l'acculturation, l'influence de la culture chinoise sur les pratiques managériales des Africains formés en Chine. Divers documents suggèrent que l'adaptation peut conduire à la performance et à la créativité. Nous étendons ceci pour inclure le réseau en tant que variable modératrice. À partir d’une enquête auprès de 378 managers africains, nous avons constaté que les adaptations socioculturelles, psychologiques et académiques influençaient de manière positive les compétences entrepreneuriales des Africains. En termes d’effets modérateurs, on considère que le réseau active ou renforce l’effet direct de l’adaptation sur le développement des compétences en entrepreneuriat. Quant au dernier article, il permet d’identifier les capacités managériales et entrepreneuriales développées par les africains lors de leur séjour en Chine. À partir d’une approche méthodologique interprétative basée sur la théorie du Soft Power, les thèmes qui émergent du répertoire cognitif des managers africains et qui reflètent les capacités développées sont entre autres le développement du réseau, la prise de risque, l'optimisme et le pragmatisme. Les résultats de cette étude fournissent de nouvelles perspectives pour l'exploration du soft power chinois en Afrique. Ils montrent que la Chine n'influence pas seulement à travers les aides, les investissements, le modèle économique, etc., mais qu'elle inspire aussi de nombreux pays en raison de ses idées de gestion connues sous le nom de gestion chinoise Soft Power. Mots-clés : pratiques managériales ; soft power ; management africain ; management chinois ; transfert de connaissances ; entrepreneuriat, renforcement de capacités ; adaptation culturelle ; investissements. / This thesis focuses on the Influence of Chinese management soft power on African skills development. The fundamental research question is: how were Africans who studied in China influenced by Chinese soft power? Have they developed managerial skills like Chinese managers or entrepreneurs? To answer these questions, the first article offers a synthetic perspective of the works done on China-Africa between 2014-2015. Based on this literature review, Chinese investments in Africa, the actors, and motivations, mode of entry, impacts and management challenges were analyzed in the light of theories in international management. This review offers new perspectives for exploring Chinese investments in African countries and contributes to the body of knowledge on Sino-African relations. In the second article, due to the growing integration of the two regions, a comparison of managerial practices between China and African countries was made. The purpose of this article is to facilitate this understanding through a critical analysis of the literature. Based on our analysis, some similarities and divergences related mainly to management foundations, managerial styles, networking and entrepreneurship were identified. The third article analyzes, through acculturation theory, the influence of Chinese culture on the managerial practices of Africans trained in China. Based on multiple linear regression, this article analyzes not only the effect of acculturation on the development of entrepreneurial capacities but also the moderating role of networking on the different on acculturation. As for the last article, it makes it possible to identify the managerial and entrepreneurial capacities developed by Africans during their stay in China. Using an interpretive methodological approach and based on the Soft Power theory, the themes that emerge from the cognitive repertoire of African managers and that reflect the capacities developed are: network development, risk-taking, optimism and pragmatism. The results of this study provide new perspectives for the exploration of Chinese soft power in Africa. They show that China does not only influence through aids, investments, economic model, etc. but it also inspires many countries due to its management ideas known as Chinese Management Soft Power. Keywords: managerial practices; soft power; African management; Chinese management; knowledge transfer; entrepreneurship, capacity building, cultural adaptation; investments.
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Surveying imperialism : the English-Canadian press and British imperial conduct in Africa 1880-1885Brothman, Brien 25 April 2018 (has links)
Cette thèse examine les attitudes de la presse canadienne anglaise face à l'impérialisme britannique pendant les premières années du partage de l'Afrique (1880-1885). Se basant sur une analyse qualitative des éditoriaux de presse, cette étude examine le concept d'impérialisme dans le contexte de l'historiographie canadienne. Profession de surveillance de la société, le journalisme de l'ère victorienne se montre intéressé aux questions du comportement public des gens, de l'ordre politique et de l'harmonie sociale. Ces préoccupations ressortent aussi dans les écrits journalistiques au sujet de la rivalité impérialiste entre l'Angleterre et les autres puissances européennes, et aussi dans les discours sur les politiques et gestes de la Grande-Bretagne à l'égard des peuples et territoires africains. L'interprétation des données suggère que l'appui des journalistes canadiens au comportement britannique en Afrique (et parfois le comportement français et allemand) s'explique non seulement par des sentiments d'appartenance et des liens constitutionnels avec la Grande-Bretagne mais aussi par plusieurs autres facteurs qui forment d'une certaine façon une idéologie impérialiste: classe sociale, politique intérieure, influences intellectuelles et statut et rôle professionnels. En guise d'introduction au sujet principal, les deux premiers chapitres traitent des aspects politiques, culturels, et intellectuels des relations impériales entre le Canada et la Grande-Bretagne aussi bien que du rôle des journalistes dans la société canadienne pendant l'ère victorienne. Les autres chapitres couvrent l'élection britannique de 1880 et la première guerre des Boer; l'intervention et occupation anglaise en Egypte et la crise au Soudan; les différends anglo-français au sujet de Madagascar et la crise diplomatique anglo-allemande relative à L'Afrique du sud-ouest. Dans un dernier temps, la Conférence de Berlin est étudiée. / This thesis examines the attitudes of the English-Canadian press to British imperial conduct during the early years of the partition of Africa (1880-1885). Based on a qualitative analysis of press editorials, this study reconsiders the meaning of the concept of imperialism in the context of Canadian historiography. With one of its primary functions being to survey the behaviour of individuals in society, the press often revealed a preoccupation with questions of public conduct, public order and social harmony. These interests also emerge in the journalistic discourse on Britain's imperial competition with the other European powers in Africa as well as in their writing on Britain's actions and policies with regard to various African peoples and territories. The interpretation of the evidence suggests that some Canadian journalists supported British imperial conduct in Africa (and sometimes French and German imperialist behaviour). This support can be explained not only by sentiments of loyalty and the existence of constitutional ties to Great Britain but also by a series of other factors that gave this imperialist ideology its shape: social class and aspirations, domestic political moods and interests, intellectual influences and professional role and status. By way of introduction to the principal subject, the first two chapters review the political, cultural and intellectual aspects of Canada's imperial relationship and discuss the role of journalists in Victorian Canada. The four following chapters analyze the press coverage of various episodes related to the partition: the British election of 1880 and the Anglo-Boer War, 1880-1881; Britain's involvement in Egypt and Sudan; Anglo-French antagonism over Madagascar and Anglo German rivalry in Southwest Africa, and finally, the Berlin West Africa Conference. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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