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L’origine de la « ressemblance » d’Alberto Giacometti et l’« informe » de Georges Bataille : 1927-1947 / The origin of Alberto Giacometti’s “resemblance” and Georges Bataille’s “formless” : 1927- 1947Choi, Hyung-sun 08 January 2010 (has links)
Tout ce qui compte pour Giacometti c’est la « ressemblance ». Cette « ressemblance » n’est pour lui ni définissable ni « parfaite ». Elle est juste « une masse » qui n’est visible que dans un instant extrêmement tendu de la mise en mouvements continuels, altérants et interrogatifs, de la forme à la forme, de l’« être » au « non-être », du « connu » à l’« inconnu ». Elle se voue au défaut et à l’échec. À cet égard, cette « ressemblance » se lie essentiellement à l’« informe » de Bataille. Notre étude consiste en ce lien, originel, historique et esthétique, entre cette « ressemblance » et cet « informe ». Cependant, notre étude n’est pas d’une étude comparative : elle est plutôt une recherche afin de mieux appréhender cette « ressemblance » grâce à cet « informe ». Elle se limite à la période de 1927 à 1947 : une période à partir du jour où Giacometti découvre les signes de l’« informe » de Bataille, jusqu’à la date où l’artiste illustre Histoire de rats de l’écrivain et réalise Le Nez matérialisant merveilleusement l’instant fulgurant de la vérité qui se confond avec l’échec et le défaut. / All which counts for Giacometti it is the "resemblance". This "resemblance" is for him neither definable nor "completed". It’s just "a mass" which is visible only directly extremely tightened by the stake in continual movements, alternating and inquiring, from the shape to the shape, from the "being" to the "non-being", of the "known" to the "stranger". It dedicates itself to the defect and to the failure. In this respect, this "resemblance" is essentially bound in the "formless" of Bataille. Our study consists of this link, original, historic and aesthetic, between this "resemblance" and this "formless". However, our study is not of a comparative study: it is rather a research to dread better this "resemblance" thanks to this "formless". It limits itself to the period from 1927 till 1947: a period from the days when Giacometti discovers the sign of the "formless" of Bataille, until the time when the artist illustrates Story of rats of the writer and realizes The Nose realizing magnificently the lightning moment of the truth which becomes confused with the failure and the defect.
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"PSYCHO" (soubor obrazů).Koncepty portrétní malby ve 20. století.(Ch. Soutine-A. Giacometti-F. Bacon, srovnávací studie). / "PSYCHO"SCHWAMMENHÖFER, Václav January 2008 (has links)
Thesis is solved in two freely interconnected parts. The main part is formed by set of paintings on the theme Psycho. In additional text I deal with portrait painting of three significant European painters of the 20th century. Part of text is self - reflection, in which I interpret my conception of portrait painting.
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Trait pour trait : Alberto Giacometti et les écrivains par voltes et faces d’ateliers / Echoes between Alberto Giacometti and the writersAugais, Thomas 23 November 2009 (has links)
L’œuvre d’Alberto Giacometti a posé avec acuité le problème de la représentation. Dès 1929, un article de Michel Leiris appelle sa mise en question de la « figure humaine » à venir dialoguer dans l’espace de la revue Documents avec une pensée dialectique de l’image, celle de Georges Bataille. Il rejoint ensuite le groupe surréaliste en abandonnant pour un temps la représentation figurative au profit du « modèle intérieur » prôné par André Breton. Son retour au modèle extérieur contredit le sens de l’histoire de l’art pour Breton et lui vaut d’être exclu du groupe surréaliste. Pourtant Giacometti dans ce retour au réel n’abandonne pas le pôle subjectif, il choisit au contraire de l’assumer dans ses plus extrêmes conséquences, en refusant dans sa représentation de l’objet d’être plus précis que la perception. Son œuvre suscite alors après-guerre l’attention des philosophes car elle rencontre les recherches de la phénoménologie. Mais elle attire surtout l’attention de nombreux écrivains à mesure que l’impossibilité d’atteindre son but, faire une « tête vivante », conduit Giacometti à faire de son art une méditation sur le sens de la représentation de la réalité en art. Admettant le caractère inéluctable de l’échec auquel est confronté celui qui veut saisir le réel, il choisit d’approfondir le « pourquoi » de cet échec. Son œuvre devient alors le lieu d’une critique acérée du langage, perçue comme le meilleur moyen d’affronter l’écart entre les signes (plastiques ou langagiers) et les objets du réel. Les écrivains tentent de mesurer les conséquences poétiques de cette approche du réel qui envisage l’art comme un moyen de se rendre compte de ce que nous voyons. / At the core of Alberto Giacometti’s works lies the problem of representation, ie. the fact that signs mean more that what they are. As soon as 1929, Michel Leiris confronted Giacometti’s challenge of the « human figure » with Georges Bataille’s dialectic approach of images in the journal Documents. The former then joined the surrealists and temporarily left figurative representation for « the interior model » advocated by André Breton. His return to the exterior model went against the course of art history according to Breton, and led to his exclusion from the surrealist group. Although he had come back to reality, Giacometti did not discard subjectivity. On the contrary, he chose to stay true to its most extreme consequences and refused to represent objects more acutely than the senses could. His work then attracted the attention of post-war philosophers like Sartre, as it intersected with their research on phenomenology. It also attracted the attention of a number of writers (Char, Ponge, Tardieu, Bonnefoy, Dupin and du Bouchet) when his failure to reach his goal, the creation of a « living head », gradually led his artworks to question the worth of representing reality in art. While admitting to the inevitable failure awaiting any artist trying to grasp reality, Giacometti chose to explore the reasons of that failure. This is how his artworks grew to express a sharp criticism of language, which he saw as the best way to bridge the gap between signs (both plastic and linguistic) and the objects constituting reality. Writers have tried to measure the poetic consequences of Giacometti’s approach to reality, which envisions art as a means to realize what we see.
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