• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 259
  • 27
  • 12
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 301
  • 169
  • 139
  • 136
  • 57
  • 56
  • 42
  • 41
  • 41
  • 41
  • 38
  • 38
  • 35
  • 35
  • 35
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
171

Gestion durable de l'eau en montagne : le cas de la production de neige en stations de sports d'hiver.

Paccard, Pierre 05 November 2010 (has links) (PDF)
La production de neige est une pratique généralisée à de nombreuses stations de sports d'hiver (en France, deux tiers des sites existants sont équipés d'infrastructures destinées à cet effet ; les projets d'extension de réseaux de production de neige sont nombreux). Procédé simple en apparence – il s'agit de pulvériser de l'eau dans de l'air froid –, la pratique étudiée est vecteur de notre questionnement sur la gestion durable de l'eau en montagne. Dernière née des usages de l'eau dans ces territoires, la production de neige interroge sur sa capacité à trouver une place dans un modèle de gestion intégrée de l'eau ; l'enjeu réside ici dans la conciliation des besoins en eau pour les milieux aquatiques d'une part, et pour l'ensemble des usages de l'eau, d'autre part. Dans le cadre du réchauffement climatique en cours et de ses incidences sur la « ressource neige », en particulier en moyenne montagne, les installations de production de neige invitent également à questionner la vulnérabilité des stations de sports d'hiver ; il s'agit par là même de proposer une réflexion sur le devenir du modèle touristique qu'elles sous-tendent. La production de neige dépasse ainsi la seule problématique de l'eau ; elle est également l'expression de l'usage des territoires qu'il convient de questionner. Notre recherche s'appuie sur des matériaux empiriques de diverses natures (enquêtes auprès des acteurs impliqués, observations de terrain et documentation) et relevant de multiples échelles de travail. Parmi celles-ci figurent trois études de cas des Alpes françaises : Courchevel - La Tania (Savoie), Villard-de-Lans - Corrençon-en-Vercors (Isère) et Orcières-Merlette (Hautes-Alpes). La méthodologie employée a finalement permis de dégager un ensemble de conditions et de propositions inspirées d'initiatives locales, qui permet d'envisager l'insertion de la production de neige dans un modèle de gestion durable de l'eau en montagne.
172

Relations entre structures profondes et structures superficielles dans le sud-est de la France. Essai d'utilisation de données géophysiques.

Menard, Gilles 05 January 1979 (has links) (PDF)
Une synthèse des données sur le socle dans le SE de la France (forages, profils sismiques) conduit à l'élaboration d'une carte isobathe du toit de ce marqueur. Concernant les zones de bassin, on observe que les régions à socle peu profond montrent des vitesses d'onde P plus élevées que dans les régions à socle profond. Ceci est interprété comme une réponse différenciée selon la lithologie (boudinage en grand) dans un mécanisme d'extension précoce. Une synthèse des données sur la croûte permet de mettre en évidence un important épaississement crustal à l'aplomb des massifs cristallins externes. La signification du corps d'Ivrea est discutée en termes de superposition de plusieurs unités de manteau supérieur anormal. L'amincissement de la seule croûte supérieure sous la bordure SE du Massif Central est interprétée comme du à la formation tardive (post-extension) de la croûte inférieure. Dans une troisième partie il est proposé que le mécanisme de base d'édification de la chaîne soit un épaississement crustal discontinu provoqué par un chevauchement (écaillage) à l'échelle de la croûte, le chevauchement des massifs cristallins externes. Ce mécanisme discontinu est également invoqué pour interpréter les déformations de couverture comme résultant d'un poinçonnement de celle-ci par l'avancée du socle chevauchant.
173

Mécanismes de variation des traits fonctionnels dans les prairies des Alpes

Grassein, Fabrice 23 October 2009 (has links) (PDF)
Afin de prévoir les conséquences des changements environnementaux sur la biodiversité, une approche est de mieux comprendre la réponse des espèces à une modification de leur environnement. Les écosystèmes de montagne sont particulièrement concernés par ces changements environnementaux. En particulier, dans les Alpes françaises, les pelouses et prairies constituent des formations végétales importantes, du point de vue de leur intérêt patrimonial et de la biodiversité en espèce animales et végétales qu'elles renferment. Pour estimer la capacité des espèces à s'adapter/s'acclimater à de nouvelles conditions environnementales, différentes expériences ont été mises en place afin d'estimer le rôle de la variabilité génétique et de la plasticité phénotypique dans la variation des traits fonctionnels. Les résultats mettent en évidence l'importance de la plasticité phénotypique comme source de variation des traits fonctionnels, la variabilité génétique expliquant une part significative mais plus faible de la réponse. Cette coexistence des deux mécanismes indique que les espèces étudiées sont capables de s'acclimater et, à plus long terme, pourront s'adapter. Toutefois, des niveaux différents de plasticité et de contraintes ont été observés au sein et entre les espèces, pouvant conduire des réponses différentes selon les espèces et les populations. Les différents résultats ont permis de mettre en évidence la complexité de la réponse des espèces à leur environnement. Les différents aspects ainsi que l'origine de la réponse sont donc des éléments clés pour prévoir la réponse des espèces aux changements globaux de l'environnement, et donc l'évolution de la biodiversité.
174

Aspects géophysiques et structuraux des Alpes occidentales et de trois autres orogènes (Atlas, Pyrénées, Oural)

Thouvenot, François 12 July 1996 (has links) (PDF)
La sismologie et les grands profils sismiques sont ici plus particulièrement utilisés pour étudier la structure profonde de quatre orogènes. Pour les Alpes occidentales, nous traitons d'abord de l'atténuation intrinsèque des ondes sismiques dans la croûte supérieure et de sa dépendance en fonction de la fréquence. Nous faisons ensuite le point sur l'état des connaissances sur l'allochtonie et l'écaillage Iithosphérique vers le milieu des années quatre-vingt. C'est en effet à cette époque que le profil Ecors-Crop Alpes à permis de davantage détailler la structure de la croûte par sismique réflexion verticale En sismique réflexion grand-angle, on a pu observer le Moho profond de la zone de racine et, dans le domaine briançonnais, une écaille de manteau imbriquée dans la croûte alpine. La sismicité et la sismotectonique des Alpes occidentales sont ensuite examinées à la lumière des données récemment acquises par le réseau Sismalp qui surveille l'activité du Sud-Est de la France. Les données télésismiques obtenues par ce même réseau ont été utilisées pour procéder à une tomographie télésismique de la limite de plaques Eurasie-Adriatique jusqu'à 200 km de profondeur. Les trois autres orogènes sont étudiés de façon plus succincte. La structure profonde de l'Atlas tunisien est d'abord présentée à travers les résultats d'une campagne de sondages sismiques profonds. Nous avons ensuite appliqué aux coupes de sismique réflection verticale du profil Ecors Pyrénées les techniques de migration mises au point dans les Alpes. Nous concluons par l'étude de la partie centrale de l'Oural par sismique réflexion grand-angle et par tomographie télésismique, deux techniques éprouvées précédemment dans les Alpes.
175

Le thermopaléomagnétisme : méthodologie et applications (tectonique, thermique et géochronologique) à la zone dauphinoise interne (Alpes occidentales, France)

Crouzet, Christian 20 December 1996 (has links) (PDF)
La vitesse d'exhumation (entre 10 et 100°ClMa) de certaines roches métamorphiques permet d'enregistrer une succession d'inversions du champ magnétique terrestre en nombre suffisant pour qu'une tentative de corrélation avec l'échelle magnétostratigraphique ait des chances d'aboutir. Un tel enregistrement est nommé enregistrement thermopaléomagnétique. Les principes du thermopaléomagnétisme reposent sur la loi d'additivité des aimantations thermorémanantes partielles (ATRp) qui n'est valable que si le porteur magnétique de l'aimantation est monodomaine. Les expériences réalisées en laboratoire (ATRp artificielles) sur le matériel étudié montrent clairement la qualité monodomaine du porteur de l'aimantation. La région étudiée est la zone dauphinoise à l'Est des massifs cristallins externes et notamment la région de Bourg d'Oisans. Cette région est caractérisée par la présence de pyrrhotite ayant acquis son aimantation après la déformation principale et durant le refroidissement post-métamorphique. La linéarité des diagrammes de Zijderveld permet de raisonner uniquement en terme d'intensité de l'aimantation et légitimise la construction des courbes de désaimantation thermique, J = f (1). Ces courbes montrent des fluctuations de l'intensité qui se corrèlent parfaitement d'un site à l'autre et sont interprétées comme l'enregistrement de chrones successifs lors du refroidissement post-métamorphique. Pour les thermochrones les plus longs, les comparaisons ARN/ATR permettent de calculer des valeurs de paléointensité du champ magnétique terrestre (CMT). Celles-ci sont particulièrement faibles (environs 10 mT) et correspondent à une période de fréquents renversements du CMT au" Miocène inférieur. L'interprétation des courbes de désaimantation thermiques des échantillons étudiés a permis d'établir une séquence de 21 inversions du champ magnétique terrestre, de la corréler avec l'échelle magnétostratigraphique afin d'obtenir une succession de couples T°/âges. Cette corrélation permet d'obtenir quasiment en continu, et en tout cas avec des précisions sur les âges et sur les températures bien meilleures que les méthodes géochronologiques classiques, l'histoire du refroidissement d'une portion de la zone dauphinoise. La courbe de refroidissement ainsi obtenue s'étend de 24,12 Ma/300°C à 20,13 Ma/180'C et permet d'établir la succession des événements ayant affecté la région de Bourg d'Oisans. . Il est aussi possible d'obtenir une succession, dans le temps, d'images représentant la répartition spatiale des paléotempératures et des taux de refroidissement à des instants connus. Pour la première fois, il est possible de mettre en évidence des hétérogénéités thermiques qui sont mises en relations avec des circulations de fluides. Celles-ci semblent perdurer pendant tout le refroidissement. L'outil thermopaléomagnétisme mis au point dans cette étude permet aussi moyennant un échantillonnage convenable, de calculer des paléogradients thermiques. L' interprétation des résultats de ce travail et des données existantes, bien que cherchant à rester simple, montre que l'histoire tectonique et thermique de cette région est extrêmement complexe. L'épisode d'épaississement contemporain de la déformation principale plicative synschisteuse se situe vers 26,5 Ma. Selon l'hypothèse envisagée pour expliquer l'excès de chaleur, la région de Bourg d'Oisans est enfouie à une profondeur de 8.6 km (hypothèse des fluides) ou à 12,5 km (hypothèse tectonique). Dans les deux cas cela nécessite la présence des zones internes bien plus à l'Ouest qu'elles ne le sont actuellemment. Une dénudation d'origine tectonique est proposée juste avant 24,12 Ma, pour expliquer nos observations. A la suite de cette dénudation, il se produit un refroidissement rapide, lié à la fois à la résorption de l'anomalie thermique précédemment créée et à l'érosion accrue du fait de la mise en place par sous-charriage d'une écaille crustale. Cette influence tectonique est suggérée par la similitude entre les fluctuations du refroidissement et celles de la subsidence du bassin molassique. Par la suite, le refroidissement devient plus faible. Pendant ce temps le secteur de Bourg d'Oisans ne subit aucune déformation significative. L'analyse des données directionnelles montre des écarts notables par rapport à la direction du paléochamp pour l'Europe stable. Ces écarts sont interprétés pour partie comme résultant d'un petit chevauchement " out of sequence" du socle des Grandes - Rousses postérieur au franchissement de l'isotherme 150°C, daté plus récent que 9 - 13 Ma. Les modalités de l'ensemble des déformations affectant la zone dauphinoise interne après 9 - 13 Ma restent toutefois encore mal comprises.
176

Déformation récente et actuelle des Alpes occidentales. Mise en évidence, caractérisation et quantification par analyse géomorphologique et comparaison de nivellements

Darmendrail, Xavier 21 June 1994 (has links) (PDF)
La convergence des plaques africaine et eurasienne, à la vitesse de 1 cm/an, fait des Alpes une chaîne de collision active. Nous cherchons à caractériser et quantifier les déformations superficielles traduisant cette activité dans les Alpes occidentales françaises, au Sud de Chambéry, du Pliocène à l' Actuel. Deux approches complémentaires sont mises en oeuvre: la géomorphologie pour l'analyse de la déformation finie et la comparaison de nivellements réalisés à 80 ans d'intervalle pour l'étude de la déformation instantanée. Nous avons analysé l'éventuelle signification tectonique de la morphologie des versants de vallées. La morphologie en facettes triangulaires, caractéristique d'une surface de faille normale, est observée le long de la bordure est du Grésivaudan, de la vallée du bas Gelon et de la Combe de Savoie. Les failles ainsi caractérisées présentent un rejet vertical de 100 à150 m, déduit de l'analyse des profils en long des torrents, attribué aux derniers 65 000 ans. Le début de l'activité de cette tectonique transversale à la chaîne n'est pas daté. Nous proposons aussi un contrôle par la tectonique extensive longitudinale de la basse vallée de la Maurienne (arguments morphostructuraux et thermochronologiques). Une extension de 3-4 km responsable de mouvements verticaux de 2000 m entre -7 Ma et l'Actuel est calculée dans Belledonne. La poursuite de ces mouvements après -65 000 ans est suggérée au niveau des Collines bordières par le basculement de dépôts quaternaires et l'inversion de la pente de la vallée du bas Gelon (40 à 100 m). Les captures successives de rivières au Sud de la confluence Arc-Isère (Arc, Bréda et Bens) sont interprétées en terme de tectonique. L'analyse des profils en long des torrents et la reconstitution d'un paléo-réseau hydrographique au Würm précoce permettent de proposer des vitesses de mouvements verticaux de 1,5 à 1,8 mm/an pour les derniers 65 000 ans. Une analyse analogue de la capture de la Romanche par le Drac, révèle des mouvements verticaux de l'ordre de 3,8 mm/an pour la même période de temps. L'ensemble de ces études suggère la superposition de deux tectoniques. longitudinale et transversale. La première s'enracine dans le socle, tandis que la seconde, est interprétée comme du glissement gravitaire affectant la couverture. La comparaison des nivellements révèle des mouvements verticaux à l'échelle du siècle. Nous proposons une origine tectonique pour expliquer certains d'entre eux. Les principaux mouvements verticaux de grande longueur d'onde mis en évidence sont par rapport à l'avant-pays, la surrection des massifs subalpins du Vercors (1 mm/an) et de la Chartreuse (1,5 mm/an) et celle du massif cristallin de Belledonne (1 à 1.5 mm/an). Ces mouvements peuvent traduire la continuité de la surrection plio*quaternaire de Belledonne. éventuellement associée à l'activité de son chevauchement crustal. Le bloc Devoluy - SE de Belledonne, partie la moins sismique des Alpes occidentales présente un affaissement de 0.8 à 1.9 mm/an par rapport à l'avant-pays (i.e. 2.5 mm/an par rapport au Vercors). Des mouvements localisés (> 0,7 mm/an) sont également mis en évidence dans cette région, les compartiments au Sud étant systématiquement affaissés par rapport à ceux au Nord. Le mouvement localisé le plus important se situe sur l'accident de l'Eau d'Olle (2,5 mm/an), ce qui en fait l'accident le plus actif connu dans les Alpes. Les mouvements tectoniques ainsi caractérisés s'expriment par une extension à composantes longitudinale (qui affecte le socle) et transversale (plus superficielle). L'extension longitudinale se maintient depuis le Miocène supérieur. En revanche, compte tenu des marqueurs utilisés, on n'enregistre la tectonique transversale que depuis l'interglaciaire Riss-Wünn (65 000 ans). Nous interprétons l'extension comme une conséquence de la surrection générale de la région étudiée. Plusieurs phénomènes semblent contribuer à celle surrection: - le chevauchement crustal de Belledonne depuis le Miocène; - un bombement régional d'origine mantellique depuis le Miocène su périeur: - le rebond post-glaciaire, dont la contribution actuelle à la surrection régionale semble cependant faible. En revanche, la déstabilisation gravitaire qui résulte du délestage glaciaire semble un phénomène majeur dans la déformation actuelle.
177

Etude géologique de la suture tethysienne dans les Alpes franco-italiennes Nord-Occidentales de la Doire Ripaire (Italie) à la région de Bourg Saint-Maurice .(France)

Fudral, Serge 01 July 1996 (has links) (PDF)
Les matériaux des zones de sutures et des nappes ophiolitiques représentent les témoins essentiels des différents stades d'évolution des anciennes aires océaniques et de leurs marges. Cette étude présente l'analyse lithostratigraphique et structurale des divers constituants de la suture téthysienne d'une partie des Alpes franco-italiennes nord-occidentales. Il s'agit plus précisément de l'étude du complexe des Schistes lustrés le long de la chaîne frontière franco-italienne dans la région du Mont Cenis (régions de Suse, Italie et de Lanslebourg, France). Une partie du massif péridotitique de Lanzo (Nord de Turin), dans ses limites avec le massif de Sesia notamment, la klippe des Schistes lustrés du Mont Jovet (région de Moûtiers, France) ainsi que la zone valaisanne à la latitude de Bourg Saint Maurice ont aussi été analysées. Ce travail, essentiellement qualitatif, tient compte des données pétrologiques, métamorphiques et radiochronologiques connues. Les Schistes lustrés appartiennent à trois ensembles distincts d'unités lithostructurales. Les deux ensembles inférieurs, issus de la paléomarge européenne pour le plus bas et du paléodomaine océanique pour l'autre, comportent des calcschistes et des marbres caractérisés par un détritisme syn-orogénique d'origine mixte, océanique et continentale. L'importance de ce détritisme, en volume et en taille des éléments remaniés, ophiolitique ou non, décroît notamment des unités océaniques les plus basses vers les unités hautes. Bien qu'encore sujettes à discussion, les datations des vestiges fossiles ainsi que les intervalles radio chronologiques des métamorphismes convergent tous vers une seule conclusion: ces schistes lustrés appartiennent au Crétacé supérieur. Nous avons donc affaire à des flyschs néocrétacés. L'unité la mieux connue de l'ensemble supérieur, non reconnue sur notre secteur d'étude, est constituée exclusivement de métasédiments terrigènes dépourvus de clastes ophiolitiques, datés du Crétacé terminal [Deville, 1986]. Ces dépôts du Crétacé supérieur sont interprétés comme les conséquences sédimentaires de deux épisodes essentiels de la fermeture de l'océan téthysien, à partir du Crétacé moyen et durant le Crétacé supérieur. Les Schistes lustrés de la région de Lanzo et le massif péridotitique de Lanzo d'une part, les Schistes lustrés de la Klippe du Jovet d'autre part, s'intègrent sans difficulté dans le schéma précédent. Les premiers s'apparentent à ceux des unités océaniques les plus basses structuralement, les seconds à ceux des unités océaniques les plus hautes. Un modèle lithosphérique du massif de Lanzo est par ailleurs proposé, dans lequel ce massif n'est plus en relation avec le manteau apulien, comme cela était présenté jusqu'à maintenant. La zone valaisanne en France, dans la région de Bourg-Saint-Maurice est en dernier lieu réexaminée. Le Flysch valaisan repose stratigraphiquement sur les Roches vertes du Versoyen. Les microfaunes découvertes, qui complètent celles connues, imposent d'attribuer à ce Flysch un âge post-barrêmo-aptien. En outre, les Roches vertes sont considérées comme issues d'un domaine cratonique aminci et partiellement océanisé, localisé sur la bordure occidentale du domaine briançonnais. Si ce complexe essentiellement volcanogènique se met en place pendant le Crétacé, si l'âge du métamorphisme qui l'affecte, calé vers 60-70 Ma, est confirmé et si le Flysch a connu au même moment ces mêmes conditions métamorphiques, alors ce dernier est post BarrêmoAptien et aussi anté-Tertiaire, c'est-à-dire en définitive Crétacé supérieur. En conclusion, un modèle d'évolution de la suture téthysienne est proposé, tenant compte des données de la transversale étudiée.
178

L'efficacité territoriale et l'évaluation. Penser le déploiement spatial du politique grâce au programme européen LEADER.

Méasson, Ludovic 18 December 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse interroge un couple quasi fondateur de la territorialisation de l'action publique : la relation « territoire » - « efficacité ». <br /><br />La notion de territoire repose sur l'idée qu'il existe des systèmes politiques situés. L'efficacité renvoie à la recherche d'une meilleure rationalisation de l'action politique visant à sa légitimation dans l'espace public. <br /><br />Ce couple fonctionne sur un postulat historique, en France au moins, que la territorialisation accroît l'efficacité. Or, la plupart des analyses montrent que sa vérification n'est pas évidente. <br /><br />Nous avons cherché à comprendre les raisons de ce décalage entre le postulat et les faits en explorant de manière approfondie les territoires de projet LEADER (programme européen de développement territorial) des Monts du Lyonnais et du Massif de Chambaran (Rhône-Alpes, France).<br /><br />Ce travail a permis de dégager deux enseignements fondamentaux sur le déploiement spatial du politique.<br /><br />D'abord, la spatialité politique, c'est-à-dire ce que les acteurs politiques font avec l'espace, est soumise à deux logiques contradictoires : l'efficacité des politiques (l'adéquation problème / solution) et l'efficacité politique (la construction de la possibilité d'agir). Dans cette perspective, la construction des espaces politiques est à envisager comme une articulation de ces deux dimensions de l'action politique. <br /><br />Ensuite, cette articulation est territorialement différenciée, ce qui exclut de la définir a priori. Elle répond à la nécessité pour les acteurs politiques de gérer la complexification de l'action publique territoriale à l'origine de deux types d'incertitude : l'incertitude verticale (relations entre niveaux territoriaux) et l'incertitude horizontale (processus de différenciation territoriale).<br /><br />Ainsi, l'étude des territoires de projet met à jour une nouvelle espèce de territoire politique, l'espace-tampon, qui rend possible et ordonne la co-existence de ces différentes dimensions de l'action publique territoriale. En ce sens, l'efficacité territoriale doit être pensée comme une capacité des systèmes politiques à articuler des logiques contradictoires.<br /><br />Au final, ces apports académiques nourrissent la réflexion sur l'évaluation des politiques territoriales et permettent de dessiner les pistes pour une amélioration de son utilité.<br /><br />D'une part, ils invitent à dépasser l'approche évaluative classique fondée sur l'intégration politique de l'espace. D'autre part, ils permettent de poser les bases d'une grammaire de la spatialité politique, qui reste à élaborer, dont l'évaluation pourrait se saisir afin d'informer plus en profondeur la territorialisation de l'action publique.
179

L’occupation italienne face à l’occupation allemande. Analyse et enjeux de l’autre occupation en France métropolitaine 1938-1943 / The Italian Occupation in front of the German Occupation. Analysis and Stakes of the Other Occupation in France 1938-1943

Grillere-Lacroix, Diane 19 November 2012 (has links)
De 1938 à 1940, l’existence d’un programme de revendications territoriales de l’Italie fasciste sur la France et le renforcement de l’Axe Rome-Berlin rendent impossible une entente réelle franco-italienne et conduisent au contraire à l’entrée en guerre de l’Italie contre la France le 10 juin 1940. Malgré une bataille des Alpes peu couronnée de succès mais grâce à la signature d’une convention d’armistice, l’Italie de Mussolini peut occuper de facto une partie du territoire métropolitain français. Quoique limitée dans sa superficie du 25 juin 1940 au 11 novembre 1942, l’occupation italienne se développe avec ses propres caractéristiques et s’inscrit dans une configuration géopolitique nouvelle. L’occupation incarne ainsi la revendication fasciste d’une place privilégiée au sein du nouvel ordre européen mais aussi la réalisation possible des ambitions territoriales énoncées depuis 1938, les deux au détriment de la France. L’extension de l’ « occupation », du 11 novembre 1942 au 8 septembre 1943, semble accentuer dans un premier temps cette emprise italienne sur la France et son territoire, mais la politique souveraine de l’occupant italien est éphémère puisque deux mois à peine après la chute du gouvernement fasciste, le 25 juillet 1943, l’Italie signe l’armistice avec les Alliés mettant fin à la domination italienne sur la France / From 1938 to 1940, the existence of a territorial claims program by Fascist Italy on France and the reinforcement of the Rome-Berlin Axis make a real agreement between Italy and France impossible and lead on the contrary to the Italian declaration of war against France on June 10th 1940. In spite of a battle in the Alps quite unsuccessful but thanks to the conclusion of an armistice convention, Mussolini’s Italy can occupy de facto a part of French metropolitan territory. Although a limited area is occupied from June 25th 1940 to 11th November 1942, the Italian occupation is developing with its own characteristics in a new geopolitical configuration. Thus the occupation illustrates the Fascist claim of a privileged position into the New European Order but also the possible realization of territorial ambitions stated for 1938, both to the detriment to France. The extension of the “occupation” from November 11th 1942 to September 8th 1943, seems to increase firstly the Italian “control” on France and its southeastern territory, but the sovereign policy of the occupying power don’t last since hardly two months after the fall of Fascist government, on July 25th 1943, Italy signs an armistice with the Allies which puts an end to the Italian domination on France
180

Paroles des Alpes et de l'Himalaya. Essai de psychologie intuitive sur une anthropologie des ontologies fantastiques dans deux imaginaires narratifs en milieu alpin. Entre Vallée d'Aoste et Népal. / Spoken narratives from the Alps and Himalayas. An essay in naive psychology for an anthropology of supernatural ontologies in two montain imaginaries. Between Aoste Valley and Nepal.

Armand, Fabio 19 February 2016 (has links)
Nos objets de recherche sont des paroles. De l'acte linguistique à la parole narrative, ce travail explore les patrimoines narratifs d'expérience de milieux alpins, depuis les Alpes francophones jusqu'aux territoires himalayens du Népal. Les documents narratifs de la collecte de Charles Joisten et les enquêtes que nous avons conduites dans les Alpes valdôtaines et chez les groupes Bahun-Chhetri et Newar du Népal nous ont emmené sur les traces des ontologies fantastiques qui hantent les imaginaires narratifs de ces populations alpines. A partir de ces documents, nous avons développé une analyse transculturelle d'anthropologie neurocognitive comparée, basée sur une approche qui permet de faire le pont entre le domaine de l'ethnographie de la narration (la folkloristique) et les neurosciences cognitives. Par une prise en compte des liens entre les systèmes neurocognitifs des êtres humains producteurs d'imaginaire et leurs inspirations émanant du milieu culturel, nous sommes parvenu à pouvoir dire quelque chose du sensorium cérébral, de ses sources spécifiques (a priori contre-intuitives), auxquelles puise la création de telles ontologies imaginaires. Nous avons inséré notre travail dans le cadre du modèle transculturel d'anthropologie neuro-cognitive BRAINCUBUS (depuis Cathiard et al., 2011). Ajoutée à notre intention, une modalité autre que l'intuition de psychologie intuitive et la contre-intuition scientifique : une sur-intuition limitée aux expériences contre-intuitives non-délusionnelles.En tant qu'interface entre le folklore du surnaturel et les récentes avancées de la neurophysiologie du sommeil, ce modèle nous a permis de construire notre recherche à partir des ontologies imaginaires repérées par la folkloristique internationale, pour la plupart générées dans l'état dissocié du cerveau qu'est la paralysie du sommeil. A partir de ce quatrième état du cerveau, il est possible de dégager l'origine des différentes phénoménologies donnant naissance à l'anthropodiversité des ontologies surnaturelles. Ces corps dits « fantômes » étant neuralement bien réels, notre objectif visait l'unification de tels corps-fantômes de l'imaginaire narratif humain avec les corps physiques par leurs cartographies corticales. Nous avons focalisé notre attention sur les deux types principaux de corps-fantômes issus des deux composantes fondamentales de la paralysie du sommeil : OBE (Out-of-Body Experience) et AP3S (Alien Presence Sensed from Self Shadowing). En partant de la matrice sémantique de cette paralysie, nous avons différencié les fondements corticaux des deux phénoménologies universelles de l'âme-partie-visiter et du dormeur-visité, celles-ci se produisant, latéralisées respectivement à droite (OBE) et à gauche (AP3S), dans la jonction temporo-pariétale (TPJ).En examinant les déplacements hors-du-corps, nous avons pu mettre en évidence le rôle nodal d'une inquiétude partagée transculturellement. Il s'agit de la précaution de ne pas remuer le corps inanimé du sujet en paralysie, pour que le corps-animé s'y réintroduise. Cette sur-intuition physiologique – mémorisée et transmissible en motif narratif – devient un savoir-faire vital : l'action de retourner sur la bouche une personne en paralysie du sommeil reviendrait à la mettre en danger de mourir par suffocation, car elle ne peut reprendre le contrôle de sa respiration volontaire à cause de la paralysie des muscles intercostaux externes. La paralysie du sommeil, dont la prévalence est plutôt importante, nous a permis d'ancrer les récits dans des expériences neuralement indéniables de corps-fantômes. En intégrant ces données dans une forme neurocompatible, nous avons pu unifier les matrices narratives universelles en partant des corps-fantômes fondamentaux OBE et AP3S, dans un modèle de création neurale pour ces ontologies fantastiques, lesquelles, présentes depuis plus de 50.000 ans au moins, vont continuer à hanter nos imaginaires enrichissant le m/patrimoine narratif de l'Humanité. / Dedicated to spoken memories, this work explore experience-centered narrative heritage in faraway alpine environments: from French-speaking Alps to the Himalayan Nepal. Starting from the largest French collection of belief narratives by Charles Joisten, we focussed on Valdostan reports, and the same during several consecutive field investigations in Nepal, inside Bahun-Chhetri and Newar groups. Hence we strolled on the trails of fantastic ontologies, the ones that haunt the narrative imaginary of such distant alpine communities. On processing these documents, we developed a cross-cultural analysis in comparative neurocognitive anthropology, elaborating a framework that allowed to bridge field folkloristics and cognitive neuroscience. By taking into account the relationships between the neurocognitive systems of human brains as ontology engines, be they physical or imaginary ontologies, and their inspirations from the cultural environments, we were enabled to tell something about the cerebral sensorium, with its specific sources (a priori counterintuitive), from which the creation of such imaginary ontologies has drawn. For this purpose, we evaluated more explicitly our working hypotheses in the frame of the cross-cultural neurocognitive anthropological model BRAINCUBUS (since 2011 by Cathiard et al.). Notably we had the opportunity to benefit from the last significant improvements concerning psychological modalities of intuition within this framework.As an interface between folklore studies of the supernatural and the latest advances in the neurophysiology of sleep, this model has allowed us to build our research on imaginary ontologies (as landmarked long ago by international folkloristics), by considering that virtually all of which originated in the dissociated brain state called sleep paralysis. Starting from this 4th state of the brain, it was possible to identify the origin of different phenomenologies which spawn the anthropodiversity we meet for supernatural ontologies. Establishing that these so-called “phantom” bodies are clearly neurally real, our purpose was to achieve the unification of main phantom-bodies with physical bodies from their cortical mapping. We focussed mainly on the two main types of phantom-bodies generated by the two fundamental components of sleep paralysis: OBE (Out-of-Body Experience) and AP3S (Alien Sensed Presence from Self Shadowing). In the narrative documents we elicited the semantic matrix of paralysis and we became able to differentiate the cortical sources of the two universal narratives of the “soul leaving the body for visiting” and of “sleeper visited”, both generated in the temporo-parietal junction (TPJ), and lateralized respectively to the right (OBE) and to the left (AP3S).An examination of OBE journeys allowed us to highlight the nodal role played by a cross-culturally shared anxiety. This is an injonctive precaution: do not move the inanimate body of a person in sleep paralysis, to allow the animate body to re-enter. This physiological over-intuition – stored and shared in narrative motifs – became an anti-lethal sapiential care. Actually rolling face down a sleep paralyzed person is at high risk of suffocating to death because s/he can not recover control of voluntary breathing, since external intercostal muscles are paralyzed. This sleep paralysis phenomenology is widespread enough to fuel transmissibility of narratives grounded in neurally undeniable experiences of phantom bodies. When framing these explicanda in a neurocompatible format, we were able to unify narrative matrices, elaborated from universally experienced OBE or AP3S phantom bodies within BRAINCUBUS as a model capable of neural creativity for such fantastic ontologies. Formulated by human wisdom along more than 50,000 years at least, they will continue to haunt our imaginary and enrich the narrative heritage of Humanity.

Page generated in 0.022 seconds