• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 550
  • 129
  • 33
  • 6
  • 5
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 807
  • 292
  • 280
  • 269
  • 218
  • 180
  • 150
  • 148
  • 144
  • 144
  • 131
  • 128
  • 127
  • 120
  • 116
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
51

Impacts d'un aménagement forestier écosystémique sur la mosaïque forestière et sur les coûts d'approvisionnement en bois : étude de cas de la forêt d'enseignement et de recherche du Lac Duparquet

Latrémouille, Charles January 2008 (has links) (PDF)
Actuellement au Québec, la planification de la répartition spatiale des coupes forestières est surtout faite en fonction de considérations économiques, d'acceptabilité sociale et pour maintenir l'habitat de certaines espèces de gibier. Étant donné l'importance de l'organisation spatiale des habitats fauniques et floristiques, il serait important de gérer les ressources en considérant aussi les effets cumulatifs des coupes sur le paysage forestier. Depuis quelques années, plusieurs auteurs proposent une planification forestière écosystémique dans le but d'appuyer la stratégie des gouvernements canadien et québécois pour le maintien de la diversité biologique. L'approche écosystémique sous-tend que les organismes forestiers pourront survivre et mieux s'adapter à l'exploitation forestière si cette dernière tend à maintenir la diversité, la productivité et la résilience des forêts, aux échelles du peuplement et du paysage. Le développement de diverses méthodes pour l'application de cette approche, l'identification de leur efficacité et de leurs impacts potentiels pourraient diminuer la crainte ressentie par les gestionnaires face aux éventuelles conséquences d'une transition vers une approche écosystémique. Nous proposons ainsi une démarche de simulation de diverses stratégies de dispersion des coupes pour en évaluer les impacts sur la structure et la composition de la mosaïque forestière et sur les coûts d'approvisionnement en bois. Dans un premier temps, une analyse historique de l'organisation spatiale du paysage (de 1965 à 1994) à l'aide d'indices de description du paysage a servi de base comparative pour l'évaluation des impacts des différents scénarios sur la mosaïque forestière. Nous croyons qu'une telle analyse permet de déterminer des caractéristiques relativement stables du territoire en absence d'exploitation industrielle et que les indices choisis permettent de bien cerner la structure spatiale des différentes classes de couvert forestier. L'évolution naturelle des peuplements dans le temps (sur un horizon de 100 ans) ainsi que les effets des différents traitements sylvicoles prescrits au plan général d'aménagement ont été simulés à l'aide d'un modèle de croissance forestière à l'échelle du peuplement sur une période d'une révolution forestière. Trois scénarios de dispersion des coupes furent simulés: un scénario suivant les règles du RNI, un scénario d'aménagement écosystémique favorisant l'agglomération des coupes et un scénario d'aménagement écosystémique modifié pour permettre de ramener, en fin de simulation, la composition du paysage à l'intérieur de ses limites historiques. Selon nos analyses, le scénario suivant les règles de répartition des coupes prescrites au RNI engendre des aires en régénération 60 % plus petites et nécessite la création de 11,7 % plus de routes, construites plus rapidement en début de simulation, comparativement au scénario axé sur l'agglomération des coupes telle qu'entreprise en ce moment à la FERLD. Puisque ces deux scénarios suivent les mêmes prescriptions sylvicoles, l'évolution du paysage varie très peu entre eux. De façon à ramener le paysage à l'intérieur de ses limites historiques en fin de simulation pour le scénario Éco+, une combinaison de diminution des coupes de 19 %, d'une augmentation de 90 % de l'utilisation des coupes partielles ainsi que 104 % de plus en superficie de plantation en essences mixtes (tolérantes et intolérantes), fut nécessaire (sur les derniers 30 ans). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Aménagement forestier écosystémique, Analyse historique, Paysage, Simulation.
52

Déficiences et inclusion : la question de l'aménagement durable des bâtiments scolaires pour l'accueil de toutes les populations / Disabilities and inclusion : the question of sustainable development of the school buildings for the welcome of all sections of the population

Broux, Carole 12 September 2011 (has links)
L’accessibilité des établissements d’enseignement pour les personnes déficientes est un sujet d’actualité mais qui reste encore peu connu. La loi du 11 février 2005 a posé une obligation d’accessibilité des établissements recevant du public. Parmi les lieux concernés, l’école doit répondre à cette obligation. Afin que les élèves déficients aient les mêmes possibilités d’insertion professionnelle, cette accessibilité doit être possible tout au long du parcours scolaire. La mise en accessibilité des établissements scolaires serait la première étape pour permettre aux personnes déficientes d’avoir une place à part entière dans la société, l’école étant le premier lieu de socialisation pour un enfant. Il est impossible de prévoir un aménagement spécifique pour chacun. Il faut, dans un souci d’équité et de justice, répondre aux besoins de tous, en préservant tous les intérêts. Il est utile de cerner avec précision les besoins de tous les acteurs impliqués. Quels sont les effectifs d'enfants déficients scolarisés, à l’échelle européenne et nationale, et quelle est leur évolution ? Au travers d’une approche historique, juridique et géographique, statistique et démographique, il apparaît que l’accessibilité des établissements d’enseignement pour les élèves déficients a évolué en France comme en Europe. Une recherche plus locale permet de tirer les conséquences en termes d’accessibilité physique (cheminements, comparaison entre les différents types de bâtiments…) et d’examiner concrètement les problèmes soulevés. Nous saurons ainsi comment améliorer l’accessibilité des établissements d’enseignement pour les personnes déficientes et permettre la mise en place d'une chaîne d'accessibilité cohérente. / The accessibility of the educational institutions for people with disabilities is a topical subject, but still little known. The Act of 11 February 2005 laid down an obligation of accessibility of public buildings. Among the concerned premises, school must meet this obligation. In order to give deficient students the same opportunities of vocational integration, this accessibility must be possible throughout the entire school career. To make schools accessible the first step would be to enable people with disabilities to have a place in society, the school being the first place of socialization for a child. It is useful to identify with precision the needs of all the actors involved. What is the number of children with disabilities in school at a European and national level and what are their evolution ? Through a historical, legal, geographical, statistical and demographic approach it appears that the accessibility of educational buildings for disabled students has evolved in France as well as in other European countries. More local research allows to draw conclusions in terms of physical accessibility (paths, comparison between the different types of buildings…) and to examine the issues raised in practical terms. Thus, we will know how to improve the accessibility of the educational institutions for disabled people and allow the establishment of a chain of consistent accessibility.
53

Habiter autrement le lieu de l'art : une présence à soi et à l'autre

Leblanc, Marie-Hélène January 2006 (has links) (PDF)
La visée de cette cherche-création est d'habiter autrement le lieu de l'art, ce qui implique une présence à soi et à l'autre. C'est à partir d'une pratique à la fois plastique et organisationnelle, alimentée par une recherche théorique, que j'approfondis la notion d'habiter. Cet essai accompagne l'événement artistique sous-jacent Occupation des bas-fonds réalisé en décembre 2005 à Séquence. J'explore, tant par la pratique que par la théorie, les champs de l'architecture, de l'art participatif et de l'installation. Pour l'événement Occupation des bas-fonds, j'ai invité douze artistes, formant ainsi une communauté artistique, à réaliser une intervention individuelle, mais imprégnée par le groupe de créateurs, abordant l'habitation et l'occupation, qui prendrait place dans le sous-sol de Séquence. Par l'organisation de ce projet collectif, j'ai tenté de faire cohabiter un lieu de rencontres et un lieu d'isolement. Ce dernier s'est matérialisé par la construction et la mise en espace de mon installation La ville vide. Lors de cet événement le visiteur devenait participant. Divisé en quatre chapitres, cet essai se penche sur le processus de construction d'une ?uvre ou d'un événement qui mène à habiter autrement le lieu de l'art par une présence qualitative à soi et à l'autre. En explorant le domaine contextuel de l'architecture avec un regard d'artiste, où certains intérêts spécifiques apparaissent, je développe une philosophie du projet par la création d'installation et par l'organisation. Le premier chapitre se consacre à la théorie et à l'expérience où se fonde ma pratique. D'une part, je me penche sur des écrits qui traitent de philosophie de l'habiter, de théorie de l'architecture et d'art participatif et d'autre part, je reviens sur des expériences concrètes telles qu'un stage professionnel effectué au cours de la maîtrise, une série de voyages, la réalisation d'?uvres installatives et j'en passe. Dans te deuxième chapitre, je fais un parallèle entre la construction et l'action artistique. C'est le moment où l'événement se développe et se définit. Au troisième chapitre, je me penche sur l'habitation comme contextualisation de l'?uvre. C'est I 'étape de réalisation du projet. Cela m'amène à accueillir la visite au chapitre quatre en présentant les résultats de ma recherche. Nous verrons la possibilité d'investir la construction architecturale en développant en concordance une pratique artistique singulière et une volonté d'organisation autour de la notion d'habiter. Ma démarche se précisera dans une pratique à la fois individuelle et collective, par une présence à soi et à l'autre. Mots-clés : Habiter, présence, architecture, construction, voisinage, occupation, ailleurs, participation, lieu de l'art, chantier, organisation, installation.
54

Habiter autrement le lieu de l'art : une présence à soi et à l'autre

Leblanc, Marie-Hélène January 2006 (has links) (PDF)
La visée de cette cherche-création est d'habiter autrement le lieu de l'art, ce qui implique une présence à soi et à l'autre. C'est à partir d'une pratique à la fois plastique et organisationnelle, alimentée par une recherche théorique, que j'approfondis la notion d'habiter. Cet essai accompagne l'événement artistique sous-jacent Occupation des bas-fonds réalisé en décembre 2005 à Séquence. J'explore, tant par la pratique que par la théorie, les champs de l'architecture, de l'art participatif et de l'installation. Pour l'événement Occupation des bas-fonds, j'ai invité douze artistes, formant ainsi une communauté artistique, à réaliser une intervention individuelle, mais imprégnée par le groupe de créateurs, abordant l'habitation et l'occupation, qui prendrait place dans le sous-sol de Séquence. Par l'organisation de ce projet collectif, j'ai tenté de faire cohabiter un lieu de rencontres et un lieu d'isolement. Ce dernier s'est matérialisé par la construction et la mise en espace de mon installation La ville vide. Lors de cet événement le visiteur devenait participant. Divisé en quatre chapitres, cet essai se penche sur le processus de construction d'une ?uvre ou d'un événement qui mène à habiter autrement le lieu de l'art par une présence qualitative à soi et à l'autre. En explorant le domaine contextuel de l'architecture avec un regard d'artiste, où certains intérêts spécifiques apparaissent, je développe une philosophie du projet par la création d'installation et par l'organisation. Le premier chapitre se consacre à la théorie et à l'expérience où se fonde ma pratique. D'une part, je me penche sur des écrits qui traitent de philosophie de l'habiter, de théorie de l'architecture et d'art participatif et d'autre part, je reviens sur des expériences concrètes telles qu'un stage professionnel effectué au cours de la maîtrise, une série de voyages, la réalisation d'?uvres installatives et j'en passe. Dans te deuxième chapitre, je fais un parallèle entre la construction et l'action artistique. C'est le moment où l'événement se développe et se définit. Au troisième chapitre, je me penche sur l'habitation comme contextualisation de l'?uvre. C'est I 'étape de réalisation du projet. Cela m'amène à accueillir la visite au chapitre quatre en présentant les résultats de ma recherche. Nous verrons la possibilité d'investir la construction architecturale en développant en concordance une pratique artistique singulière et une volonté d'organisation autour de la notion d'habiter. Ma démarche se précisera dans une pratique à la fois individuelle et collective, par une présence à soi et à l'autre. Mots-clés : Habiter, présence, architecture, construction, voisinage, occupation, ailleurs, participation, lieu de l'art, chantier, organisation, installation.
55

Le temps et les temporalités comme élément déterminant des projets d'aménagement et de développement du territoire

Lévesque, Josée 03 January 2020 (has links)
Cette thèse présente un nouvel angle pour l’analyse de l’action publique en aménagement du territoire. Elle propose d’explorer l’effet du temps et des temporalités d’acteur sur la conduite des projets d’aménagement et de développement territoriaux. Plus spécifiquement, la thèse interroge la manière dont interagissent les différentes temporalités que le projet met en présence, notamment par le biais des acteurs qui les incarnent, de même que la manière dont cette interaction influence le cours du projet d’aménagement et de développement. La recherche est guidée par un questionnement de recherche et une méthodologie qui s’appuient sur le postulat d’un temps « intégralement produit par les sociétés » au sein desquelles « plusieurs temps coexistent, souvent de façon conflictuelle » (Lussault, 2003 : 900). Elle mise également sur une conception selon laquelle les projets d’aménagement et de développement sont des processus dynamiques fondamentalement indéterminés, assujettis au temps long et sujets à l’aléa. En mettant de l’avant les caractéristiques des temps que les deux projets étudiés mettent en présence, l’auteure fait valoir l’incidence des rapports au temps différenciés des acteurs sur leur manière de percevoir le projet et d’envisager sa conduite. Les conclusions de l’auteur rompent ainsi avec l’idée d’un temps neutre et homogène. À la lumière des résultats, on peut affirmer que les conceptions et les usages du temps des différents acteurs ont un impact sur la lecture différenciée que ces derniers font de la situation de projet, sur leur perception de la stratégie à adopter en ce qui concerne sa conduite, ainsi que sur leur niveau de satisfaction en cours de projet ainsi qu’à terme.
56

Les modalités d'appropriation de l'espace dans une résidence de retaite à Montréal

Antoine, Jean Prosper January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
57

Les méthodes de la Cour de cassation dans la création du droit : étude à la lumière du droit des obligations / The Court of cassation's methods in the creation of law : study in the light of law of obligations

Lanzara, Delphine 25 November 2014 (has links)
En principe, lorsqu’une controverse s’achève, la question disparaît. Ayant été résolue, elle ne fait plus l’objet de recherches. Comment se fait-Il alors que la jurisprudence continue de susciter une aussi abondante littérature ? La question de savoir si elle fait ou non partie des sources du droit paraît tranchée. Après un siècle de débat, les auteurs semblent s’accorder sur une réponse affirmative. Sur quoi portent donc les ouvrages contemporains ? Il y est question de la prise de conscience, par le juge, de son propre pouvoir normatif et du changement qui s’est produit dans ses méthodes de création. Celles-Ci ont changé ; elles sont devenues plus audacieuses. La question actuelle n’est donc plus de savoir si la jurisprudence possède ou non un pouvoir normatif, mais de savoir jusqu’où ce pouvoir s’étend. La Cour de cassation est-Elle totalement libre dans la création du droit ? Peut-Elle méconnaître la loi, créer des règles concurrentes, voire subversives ? Peut-Elle opérer des revirements de jurisprudence intempestifs, imprévisibles, rétroactifs ? Des voix s’élèvent pour s’y opposer. Le juge ne saurait être complètement libre ni à l’égard de la loi, ni à l’égard de sa propre jurisprudence. Au moment où la Cour de cassation paraît les franchir plus régulièrement, la littérature juridique actuelle fait apparaître les limites du pouvoir prétorien. / Usually, when a debate comes to an end, the question disappears. Now that it’s been resolved, there is no more reason to continue researche. So why is the jurisprudence still at the center of the interest ? The question to know if the judge can produce rules has been resolved. After a century of controversy, the authors seem to agree on an affirmative answer : the judge has a normative power and he can produce rules as the legislator. So then, what are the contemporary works about ? Many words have been spent about the way the judge is acting : his methods have been changing over time. They are becaming more audacious. The question now is to understand how far he can go. Can he break the law ? Create subversive rules ? Can the judge retroactively, inconveniently, and unpredictably overturns rules ? The others jurists may not approve of it. As the judge of Common law, the French judge may not be totally free towards the law, nor towards his own jurisprudence. The current works are trying to reveal all the limits of the praetorian power.
58

Vers un système d'évaluation environnementale adapté aux peuples autochtones du canada

Landry, Véronique 02 1900 (has links) (PDF)
L'évaluation environnementale est reconnue comme un moyen concret pour les peuples autochtones du Canada de participer aux décisions. Bien que cela comporte certaines limites, il s'agit d'un outil, qui, de plus en plus, met à contribution les Premières Nations (Wyatt, 2004). Différents types d'ententes ont d'ailleurs été conclus à travers le Canada, fixant les modalités et la répartition des pouvoirs entre les Autochtones, les instances provinciales et fédérales. Dans le cadre d'une méthodologie élaborée en partenariat avec la nation Atikamekw, trois types d'arrangements ont été analysés à partir d'une étude de terrain dans trois lieux distincts : 1) La nation Pikangikum, en Ontario, a élaboré sa planification territoriale stratégique et a ensuite travaillé avec les instances gouvernementales pour adapter l'évaluation environnementale; 2) L'entente signée en 1984 par les représentants Inuvialuit, par le premier ministre et le ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien, le ministre des Droits autochtones et du Développement constitutionnel des Territoires du Nord-Ouest ainsi que le chef du gouvernement du Yukon établit une structure de cogestion pour la gestion des terres et de l'environnement, de la chasse et de la pêche. Des comités paritaires sont constitués pour l'évaluation environnementale; 3) Sur le territoire de la Nation Ta'an Kwäch'än au Yukon, c'est une agence indépendante qui réalise l'évaluation environnementale et qui émet des recommandations. La catégorie de terre sur laquelle se situe le projet détermine l'autorité décisionnelle. Ces cas ont été analysés selon le modèle forces-faiblesses-opportunités-contraintes (Johnson et coll., 2008). Les résultats permettent d'émettre des pistes de réflexion afin d'adapter le système d'évaluation environnementale canadien aux peuples autochtones. Ces pistes concernent essentiellement la planification territoriale, l'équilibre entre les savoirs et les arrimages avec les procédures. Un rapport remis à l'Agence canadienne d'évaluation environnementale est tiré de la même recherche. Certaines sections de ce mémoire s'inspirent d'ailleurs de ce rapport. ______________________________________________________________________________
59

Integration of Aboriginal environmental values in forestry : using criteria and indicator frameworks and the experience of a community

Adam, Marie-Christine 01 1900 (has links) (PDF)
Les objectifs autochtones envers la forêt, et leur droit d'accès et de participation dans l'aménagement forestier ont été reconnus comme un droit fondamental. La question n'est plus d'identifier pourquoi mais plutôt comment les ressources et les terres productives comme les forêts peuvent être partagées lorsqu'un intérêt autochtone a été identifié. Plusieurs initiatives existent pour incorporer les valeurs autochtones en foresterie. Toutefois, le sentiment que les causes autochtones sont minimisées et que leur valeurs ne sont pas effectivement considérées persiste parmi les organisations et les communautés autochtones. L'importance de mieux incorporer les valeurs environnementales autochtones se démarque. En explorant les différences autochtones dans les valeurs environnementales et en explorant l'utilisation des outils développés pour intégrer les valeurs environnementales autochtones, cette thèse vise la compréhension des faiblesses dans les efforts d'intégration ainsi qu'une meilleure définition des valeurs environnementales autochtones. Les critères et indicateurs (C&I) ont été l'outil choisi dans cette thèse. Cette thèse explore donc les C&I de l'élaboration à l'utilisation avec une attention particulière pour les cadres de C&I autochtones. Les C&I sont présentement les outils les plus populaires et reconnus dans l'aménagement forestier. Lorsqu'il s'agit de l'intégration des valeurs autochtones, les C&I sont à la fois considérés comme un bon point de départ (milieu) pour discuter des intérêts autochtones mais aussi un moyen qui rend les interprétations holistiques des écosystèmes forestiers et le rôle des façons autochtones difficile à incorporer. Par le biais des C&I cette thèse espère caractériser les valeurs environnementales autochtones en : 1) faisant une revue de la littérature des méthodes utilisées pour incorporer les valeurs autochtones clans les cadres de C&I au Canada; 2) comparant les cadres locaux de C&I autochtones et non-autochtones au Canada; et 3) explorant les objectifs autochtones justifiant l'utilisation de cet outil en interviewant des experts sur la présente utilisation de l'outil. Cette thèse utilise aussi une approche par étude de cas pour mieux décrire des valeurs environnementales autochtones reliées à l'aménagement forestier. Suite à une présentation des changements environnementaux connus associés aux activités forestières dans le territoire autochtone de Kitcisakik, les membres du comité forestier de Kitcisakik ont choisi de discuter et d'élaborer sur les impacts des routes forestières sur leur territoire. En explorant les perceptions autochtones et les impacts des routes, un indicateur souvent utilisé dans l'aménagement forestier, cette thèse explore les diverses dimensions associées aux valeurs environnementales autochtones. D'après les résultats, cette thèse s'est permis l'utilisation de d'autres outils pour aider la compréhension des routes sous l'angle des valeurs environnementales autochtones. Cette thèse a permis d'identifier les faiblesses et les forces dans les C&I ainsi que les valeurs environnementales autochtones que les C&I peuvent révéler. Plus précisément, la révision des cadres de C&I autochtones et les méthodes utilisées pour les élaborer a souligné les difficultés dans la conceptualisation de certains paradigmes autochtones ainsi que des dynamiques socio-environnementales. Les liens entre la culture, la société et l'environnement qui sont importants dans les cultures autochtones sont difficiles à intégrer dans les cadres de C&I. De plus, traduire et intégrer des valeurs autochtones dans le langage et la hiérarchie des C&I peut produire une perte d'information et doit donc être fait avec précaution. Toutefois, malgré que plus de travail soit nécessaire pour incorporer les valeurs autochtones, il existe un consensus que les C&I sont une plateforme efficace pour discuter des valeurs sociales et des connaissances scientifiques associées à l'environnement. Cette revue a permis de souligner que l'élaboration des C&I autochtones a créé un dialogue interculturel entre ceux qui aménagent la forêt et les communautés autochtones. Lorsque les perspectives environnementales autochtones définies dans les cadres locaux de C&I au Canada ont été comparées avec celles provenant des cadres locaux de C&I non-autochtones, différentes valeurs autochtones ont fait surface au niveau des indicateurs. En résultat, les C&I sont capables d'exprimer une différence autochtone dans les valeurs environnementales. La différence était exprimée comme une nuance culturelle surtout associée aux indicateurs de l'accès, de l'esthétique des opérations forestières ainsi que des indicateurs écologiques appartenant aux pratiques traditionnelles. Il est donc important d'inclure les valeurs forestières dans les cadres de C&I parce que : (1) les communautés autochtones ne font pas le partage entre la culture et l'environnement ni entre les valeurs forestières et les conditions forestières ; (2) elles ont un impact sur les stratégies d'aménagement forestier et les décisions qui en résultent; et (3) elles offrent une approche holistique pour la durabilité et un meilleur portrait du contexte local environnemental. Les entrevues avec des experts au sujet de l'utilisation des C&I et les besoins futurs pour les améliorer pour les communautés autochtones a permis d'extraire des objectifs communautaires autochtones qui devraient être explicitement inclus. Ceux-ci comprennent : l'engagement, la représentation, l'accroissement de la capacité et une augmentation de pouvoir. Les experts sont de l'avis que même si l'élaboration des C&I considère les valeurs autochtones, ces valeurs ne sont pas facilement traduites lors de l'évaluation et de l'implémentation de l'aménagement forestier durable (AFD). Les C&I risquent de devenir "un autre point de référence" et pourraient ne pas servir les objectifs forestiers autochtones dans leur territoire. Plus précisément, malgré qu'une augmentation de pouvoir soit une solution clef pour atteindre certains droits autochtones, une occupation autochtone, des opportunités économiques, et le sentiment d'appartenance; le contrôle a émergé comme l'objectif dans ces catégories. En effet, les communautés autochtones veulent pouvoir occuper et accéder à leur territoire et leurs ressources comme ils le jugent nécessaire. Explorer les réactions autochtones face au développement des routes lors d'une étude de cas a permis de caractériser certaines interprétations holistiques reliées aux écosystèmes forestiers. L'accès était une valeur environnementale autochtone importante exprimée en tant que relation complexe inter et intra autochtone ainsi qu'entre autochtones et leur environnement. L'utilisation de la théorie de l'accès a aidé à organiser et décrire les valeurs autochtones face aux routes. Cette théorie perçoit l'accès comme étant une problématique de nature personnelle allant plus loin que le processus d'accès physique aux ressources et que les influences portées par la propriété et les lois. En laissant place à l'expression des valeurs sociales et environnementales, la théorie de l'accès a permis de mieux caractériser les relations socio-environnementales et les dynamiques culturelles associées aux changements causés par les routes. Les valeurs environnementales autochtones exprimées en discutant de l'impact des routes étaient caractérisées par des relations entre la communauté, l'environnement et la culture. Malgré que les réponses fassent allusion aux effets positifs causés par les routes, elles étaient surtout concentrées sur les relations et les liens affectés entre le territoire, l'environnement et les membres autochtones de la communauté. Une autre étude de cas a démontré qu'en utilisant les institutions locales et informelles pour essayer de comprendre les impacts des routes, les caractéristiques des valeurs environnementales autochtones ont été révélées. Les principes communautaires connus dans la communauté et le comité forêt ont été utilisés pour les entrevues ainsi permettant l'expression de l'importance de la culture et de différentes formes de connaissances. En résultat, l'environnement était décrit par les répondants comme étant : une place pour la trappe et la chasse, un habitat pour la faune et la flore, une source de nourriture, une culture, une source pour l'identité et un chez soi, une connaissance spirituelle, une connaissance traditionnelle, une connaissance historique, et importante pour les pratiques traditionnelles et l'art de vivre. De telles références démontrent une association envers l'environnement qui va plus loin que celle de cause à effet entre l'impact des routes et l'environnement pour inclure des interrelations entre la culture, la société et l'environnement. En considérant tous les résultats, il est évident que plus d'efforts sont nécessaires pour améliorer l'efficacité des C&I malgré qu'ils puissent intégrer les valeurs environnementales autochtones. L'intégration de la culture et des dynamiques sociales associées à l'environnement a été soulignée comme ayant besoin d'amélioration. L'interprétation des valeurs autochtones une fois intégrée dans les cadres de C&I a aussi été soulevée comme une problématique à considérer. Dans cette thèse, les perceptions autochtones face à l'accès persistaient comme étant différentes. Les impacts de l'accès ne se limitaient pas aux ressources et aux effets sur celles-ci. Les C&I ont permis d'extraire une compréhension de cette différence autochtone, toutefois c'est en utilisant la théorie de l'accès et en se référant aux institutions informelles et locales qu'une caractérisation de l'accès en tant que valeur environnementale autochtone a été établie. L'accès a été caractérisé par les répondants autochtones comme porteur d'importantes relations dynamiques et sensibles au changement entre les communautés, la culture et l'environnement. Même si les C&I peuvent incorporer les valeurs autochtones, plusieurs méthodes sont nécessaires pour rendre ces relations visibles. Plus d'efforts doivent être consacrés à l'utilisation des institutions autochtones dans le but d'assurer le maintien du contexte culturel autochtone et de leurs objectifs. En explorant et en élaborant sur les valeurs environnementales autochtones, les méthodes utilisées doivent décrire les systèmes sociaux, culturaux et environnementaux tels que l'a démontré la théorie de l'accès. Ce n'est qu'en reconnaissant l'importance que porte la culture pour différencier les valeurs autochtones, que ces valeurs seront bien caractérisées et ainsi intégrées. ______________________________________________________________________________
60

Les modalités d'appropriation de l'espace dans une résidence de retaite à Montréal

Antoine, Jean Prosper January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

Page generated in 0.0832 seconds