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Le paysage comme lieu d'expression de l'identité rurale : le cas de la communauté de Petit-Saguenay

Fortin, Marie-José January 1999 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs décennies, les campagnes québécoises vivent des changements structurels aux points de vue économique, social, démographique, culturel et environnemental. Ces changements questionnent la ruralité: est-elle toujours spécifique? De même, qu'est devenue l'identité rurale? De l'avis de plusieurs auteurs, l'actualisation de l'identité rurale serait un des principaux défis à relever par les ruraux et ce, d'autant plus que l'identité collective est considérée comme un des premiers facteurs de mobilisation des communautés en faveur d'une démarche de développement local. Parmi les facteurs qui sont considérés comme pouvant être à la base de la nouvelle identité: celui de la relation des ruraux avec leur territoire et avec la nature. Notre recherche vise à explorer cette piste à l'aide du paysage. Nous postulons que le paysage offre un cadre conceptuel pertinent pour comprendre la relation entre territoire, paysage et identité collective. Cela est possible lorsque le paysage est défini à partir d'une conception élargie, dite postmoderne, qui intègre les dimensions sensibles comme les perceptions des acteurs, leur affectivité et leur vécu. L'objectif de la recherche est double. D'une part, nous visons à mieux comprendre le concept de paysage selon cette conception élargie et à préciser celle-ci dans un cadre d'analyse original. D'autre part, nous souhaitons renforcer les liens entre paysage et développement local en expérimentant une démarche d'analyse paysagère qui privilégie le regard des habitants. Nous nous interrogeons plus particulièrement à savoir quels sont les paysages valorisés et porteurs de sens pour des ruraux? De même, nous nous demandons: quels sont les défis issus de ces valorisations paysagères par rapport à la maîtrise sociale du territoire? Pour répondre à ces questions, une étude de cas a été réalisée dans la communauté de Petit-Saguenay (Bas-Saguenay), s'inspirant de récents travaux d'ethnologues français. Lors de trois entrevues collectives, des agriculteurs, des intervenants touristiques et des pêcheurs, nous ont tour à tour parlé de leur territoire, des pratiques et des projets qui lui sont liés, de leur fierté d'être Saguenois et ce, par l'entremise du paysage. Un des premiers résultats de la recherche confirme la compréhension globale du paysage adoptée dans celle-ci. En effet, les Saguenois nous ont parlé, non pas de paysages théoriques et abstraits, mais bien de paysages concrets et même, de leurs paysages. Ce faisant, les répondants nous ont ramenée spontanément à la réalité du concept de paysage: il est un construit qualifie au regard d'une réalité connue et expérimentée. De plus, chacun des groupes a porté sur le paysage un regard particulier. Ainsi, même à l'échelle d'une petite communauté rurale de moins de 1 000 habitants, les regards des ruraux ce sont pas unanimes, n s'agit là du propre de la culture paysagère, soit qu'elle est par essence territorialisée, donc différenciée. Par ailleurs, il existe des lieux de convergence entre les individus et entre les groupes. De fait, trois paysages locaux ont été explicitement nommés comme participant à l'identité des Saguenois rencontrés: soit les paysages agraires du rang Saint-Antoine, les paysages de la rivière Petit-Saguenay et ceux du fjord du Saguenay. L'identité à laquelle ils réfèrent n'est cependant pas unique, elle correspond plutôt à trois niveaux identitaires qui s'emboîtent ou se superposent: comme membre du groupe de répondants, comme Saguenois ou comme membre du monde rural. Ces résultats confirment le postulat de la recherche à savoir que le paysage offre un cadre conceptuel pertinent pour saisir l'identité des ruraux. Notre recherche a également pour but de lier paysage et développement des communautés locales. Pour faire le pont entre les deux, nous avons utilisé la notion de maîtrise sociale du territoire, qui s'appuie sur le fait que les acteurs sociaux orientent les logiques touchant le devenir de leur territoire. Cela implique que, pour qu'il y ait une véritable maîtrise du territoire, la seule valorisation symbolique est insuffisante. Les collectivités doivent aussi exprimer leur valorisation paysagère dans des gestes concrets sur le territoire: intentions et projets, pratiques et usages, etc. Cela pose des défis certains aux Saguenois, tout comme aux ruraux en général, que nous avons identifié au nombre de six. Globalement, trois défis invitent les collectivités locales à s'affirmer et à formuler des projets territoriaux qui s'appuient sur une stratégie de "conscientisation" collective. Les trois autres défis s'adressent aux décideurs exogènes qui interviennent sur le territoire rural, afin qu'ils développent une meilleure connaissance des réalités rurales et une grande sensibilité de la ruralité actuelle, pour ensuite être à même de concevoir des approches et des formes d'occupation et d'aménagement du territoire plus "enracinées" dans la réalité des ruraux.
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Le quartier comme lieu d'émergence d'expérimentation et d'appropriation du développement durable. Analyse à partir des processus d'aménagement de deux quartiers européens : vauban et Hyldespjaeldet. / The neighborhood as a place for emergence, experimentation and appropriation of sustainable development. : analysis on the basis of the planning of two European neighborhoods : vauban et Hyldespjaeldet.

Héland, Laure 12 December 2008 (has links)
Les quartiers durables sont de plus en plus nombreux à voir le jour, dans un contexte de mise en question des principes de l'urbanisme appliqués en Europe depuis une quarantaine d'années. La thèse porte sur les processus d'aménagement de quartiers urbains durables, analysés en tant que processus de territorialisation du développement durable. L'hypothèse est que ces initiatives locales, si elles sont encore minoritaires, contribuent toutefois à un renouvellement de la réflexion urbanistique. Deux quartiers européens sont analysés, en observant plus particulièrement les articulations entre la qualité environnementale prônée dans ces quartiers et la réal ité sociale qui s 'y construit, de façon concomitante. A partir de cette analyse de terrains, la thèse s'interroge sur deux principaux aspects de cette articulation: d'une part, sur l'action des habitants sur leur environnement et, d'autre part, sur l'importance du local, des milieux de vie: comment cette question est-elle perçue en aménagement aujourd'hui? Cette importance du local serait-elle caractéristique d'un nouveau courant dans l'urbanisme? / Sustainable neighborhhods are increasingly numerous, are in a position to question the urban planning principles applied in Europe for sorne forty years now. This Thesis effort is about the planning process of sustainable urban neighborhoods, analyzed as a process ofterritorialisation of sustainable development. We propose the hypothesis that these local initiatives, even ifthey are still in the minority, contribute nonetheless to sorne fresh thinking about urban planning. Two European neighborhoods are analyzed, observing more precisely what connections there are between the environmental quality extolled in these neighborhoods and the social reality which takes shape there, in the same time and way. Based on the analysis ofthese areas the thesis wonder about the two principle aspects of this connection: on one hand, on the action of the inhabitants about their environment and, on the other hand, about the importance of place, of spaces for living: how is it perceived today in development planning? This importance of place, will it be characteristic of a new trend in urban planning?
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Le jardin comme environnement numérique

Ardila Torres, Natalia 11 1900 (has links) (PDF)
De nos jours, nous sommes dans l’un des contextes les plus dynamiques dans lesquels nous avons existé en tant que société. Les progrès et le changement sont partout. Le milieu éducatif et le secteur économique essaient d’être à l’avant-garde et de promouvoir le développement technologique. Nos appareils intelligents s’éloignent de plus en plus de la forme carrée de l’écran à laquelle ils étaient traditionnellement liés et ils s’intègrent dans notre quotidien, dans nos espaces. Une nouvelle voie se dessine : quels aspects adoptera la technologie maintenant ? De quelle façon ces nouvelles présentations changeront-elles notre rapport à la technologie ? Le jardin comme environnement numérique est un projet de recherche-création qui prend le jardin comme champ d’exploration pour aborder ces questions et le transforme en une métaphore qui évolue et change en fonction de l’échelle à laquelle elle est examinée. Ainsi, depuis une perspective poétique, je présente une proposition sur la forme que la technologie pourrait prendre dans notre quotidien et sur la manière dont elle pourrait modifier nos rapports entre nous comme avec nos espaces. L’intention de cette recherche n’est pas de faire une dissertation sur ce que la technologie devrait être ou sur le rôle qu’elle devrait prendre dans nos vies, mais d’ouvrir et de proposer une conversation continue sur ce sujet à travers une pratique de l’art et du design. Ce mémoire d’accompagnement montre le parcours et la méthodologie utilisés pour mener la recherche théorique et pratique qui a conduit à l’élaboration du projet de recherche création. Pour conclure, l’exposition La récolte est présentée, et j’expose de quelle manière ce projet peut contribuer au développement de ma pratique, en tenant compte de ses limitations et des voies qui pourraient induire de nouvelles recherches.
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La spatialité de l'être : identité construite à partir de variables spatiales

Almario, Paolo 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire accompagne ma recherche-création réalisée entre l’automne 2011 et l’automne 2014. Durant cette période, j’ai tenté de mettre au point un concept de création permettant d’étudier l’influence des espaces architecturaux sur les personnes qui les habitent : la spatialité de l’être. Défini comme l’accumulation des variables qui façonnent l’individu, ce système d’identité est composé de l’ensemble des espaces où se déroulent les expériences les plus importantes de notre vie. En suivant la méthode systémique, j’ai appliqué mon concept en le modélisant de manière physique et numérique. Les représentations ainsi produites sont devenues des oeuvres d’art à partir desquelles j’ai pu préciser ma pratique artistique. Grâce à l’analyse de mon identité spatiale, j’ai réussi à résoudre la problématique principale qui a guidé cette recherche-création : « Quel type de pratique artistique pourrais-je développer après la destruction de la spatialité de mon être ? » Pour ce faire, j’ai dû analyser ma situation actuelle et sa genèse. Je me suis concentré sur l’activité politique de mon père en Colombie, mon pays d’origine. Son engagement a provoqué la destruction violente et symbolique de quatre de nos maisons familiales par les Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie – Armée du Peuple (FARC-EP), les Autodéfenses Unies de la Colombie (AUC) et la Salle Pénale de la Cour Suprême de Justice de la Colombie. Ces évènements ont naturellement eu un impact sur ma vie et ma production. Cette démarche m’a permis d’identifier l’ordinateur comme médium et outil principal de ma création. Ce dernier me permet de moduler, d’automatiser, de codifier, de traiter et de matérialiser des échantillons numériques de la réalité sous une pluralité de formes. Mes oeuvres sont des objets néomédiatiques qui, par la représentation de la spatialité, permettent de comprendre un aspect de l’être.
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L'expérience territoriale éclairée par la pensée d'A.N. Whitehead : potentialité des régions conviviales et application à la région "Entre Vosges et Ardennes" / Territorial Experience enlightened by A.N.Whitehead's Thought : convivial Region's Potentiality and application to the Region "Between Vosges and Ardennes"

Vaillant, Philippe 13 December 2008 (has links)
Les ingénieurs territoriaux, tout comme les architectes, urbanistes et géographes sont confrontés à l’expérience de transformation du territoire dans sa dimension matérielle et idéelle. Après une définition non dualiste de la notion d’expérience dans le sens de la pensée organique d’A.N. Whitehead, il est constaté dans les cinq approches de J. Degermann, G.Vial, B. Vachon, P.Calame, A.N. Whitehead, cinq invariants de l’expérience identiques. Est-ce seulement le fruit du hasard, ou d’une habileté intellectuelle ? Pour le savoir, il est mis au point un schéma de questionnement qui est appliqué à 15 démarches différentes. La convergence des approches se confirme. Mais comment ces 5 invariants fonctionnent-ils ensemble ? La partie II expose la pensée organique. Sur cette base scientifique & philosophique, confirmée par les expériences de B.Aspect (1992, 2002), peuvent être définis les notions de potentialité pure, hybride et réelle. Ces notions permettent de caractériser les objets géographiques. L’approche non dualiste est proche de celle d’Augustin Berque. Ces bases permettent d’appliquer à la géographie l’approche organique d’AN Whitehead et de constituer une boîte à outil territoriale et institutionnelle, dans le prolongement de la démarche initiée par W.Twitchett. Ces outils se conjuguent pour définir la région conviviale. Cette notion est appliquée de manière démonstrative à la région « Entre Vosges et Ardennes » pour ouvrir un regard sur l’Union Européenne (UE 27) en termes de région morphologique ou région conviviale, esquisser une évaluation de celles-ci pour la vingtaine d’autres régions sous-continentales, et exprimer l’intérêt pour les acteurs. / Civil engineers, just as architects, townplanners and geographers, are confronted with the experience of transformation of territory in its ideal as well as material dimensions. Following a non-dualist definition of the notion of experience according to the organic thought of A.N.Whitehead, it can be pointed out that also in the approaches of other authors : J.Degermann, G.Vial, B.Vachon, P.Calame, there are five invariables within this notion. Is it only coincidence, or just an intellectual exercise? To reply to these questions, a research protocol has been adopted and applied to fifteen different approaches. The convergence of approaches confirms itself. But how do these five invariables work together? Part II firstly presents “organic thought”. On this scientific and philosophical basis, confirmed by the experiments of B.Aspect (1992, 2002) can be defined the notions of pure, hybrid and real potential. These notions enable the characterisation of geographical objects. This non-dualist approach is close to that of Augustin Berque. These bases enable application of the organic thought of A.N.Whitehead to geography and to constitute a territorial and institutional “tool box”, in prolongation of the approach initiated by W.Twitchett. These tools conjugate to define the convivial region. As a demonstration, this notion is applied to the region “Between Vosges and Ardennes”, in order to open a perspective on the European Union (EU27) in terms of morphological region or convivial region. This in turn enables a preliminary evaluation of such potential regions for around twenty other sub-continental entities and also to explain the significance for the actors involved.
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Les apports d'un S.I.G. dans la connaissance des évolutions de l'occupation du sol et de la limitation du risque érosif dans la plaine de la Bekaa (Liban) : exemple d'un secteur du Bekaa el Gharbi / GIS contribution to understanding land use evolution and limiting the risk of erosion in the Bekaa plain, Lebanon : bekaa Al-Gharbi case study area

El Hage Hassan, Hussein 27 June 2011 (has links)
La plaine de la Bekaa, notre région d’étude, est une région qui a connu au cours des cinquantedernières années une évolution importante dans le mode d’occupation du sol (couvert urbain, couvertvégétal). Le système d’information géographique permet une étude objective dans une région où lapratique directe du terrain n’est pas toujours facile. Pour conduire cette étude, nous avons choisi decomparer deux dates différentes : 1962, 1998. L’évolution constatée nous a poussés à chercher lescauses du changement du couvert du sol (facteurs climatiques, facteurs socio-économiques). Ensuite,nous avons étudié le risque qui peut menacer cette région agricole. Le risque d’érosion hydrique(érodibilité et battance) est un problème majeur de dégradation du sol, qui menace l’avenir del’agriculture dans la plaine de la Bekaa et dans la région d’étude.Plusieurs facteurs déterminent le risque d’érosion hydrique. La majorité de ces facteurs, comme le sol,la pente, la géologie, ont une valeur constante. Quant au couvert du sol et à la pluviosité, ils peuventvarier d’une année à l’autre. Pour cela, nous avons travaillé sur le couvert végétal, compte tenu deson importance, pour assurer un couvert végétal productif qui aide à protéger le sol contre l’érosionhydrique. / The Bekaa Valley, our study site, has undergone a significant land-cover evolution over the last fiftyyears (urban vegetation cover). This evolution has prompted us to seek the causes of soil coverchange (climatic and socio- economic factors, etc.). The Geographical Information System (GIS)allows conducting an objective study in an area where direct on-site observations are not always easy.In our study, we compare two different periods (1962 to 1998). We study the risk factors that couldthreaten this agricultural region. The risk of hydric erosion (erodibility and crusting soil) is a majorcause of soil degradation threatening the future of agriculture in the Bekaa Valley and the study area.Several factors are associated with hydric erosion hazard, most of which like the soil, slope of thearea, and geology maintain a constant value while soil cover and rainfall may vary from year to year.For this, we worked on the vegetation cover, given its importance for ensuring productive agriculturewhich helps protect the soil against hydric erosion. This led us to establish several optimization mapsof land-use according to the map of land suitability in an area which lacks agricultural guidance, andto study erosion sensitivity tailored to each optimization map, in order to be able to choose the mostsuitable mechanism of land development to protect the environment, taking into account the socioeconomicfactors of the study site.
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Le paysage comme lieu d'expression de l'identité rurale : le cas de la communauté de Petit-Saguenay

Fortin, Marie-José January 1999 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs décennies, les campagnes québécoises vivent des changements structurels aux points de vue économique, social, démographique, culturel et environnemental. Ces changements questionnent la ruralité: est-elle toujours spécifique? De même, qu'est devenue l'identité rurale? De l'avis de plusieurs auteurs, l'actualisation de l'identité rurale serait un des principaux défis à relever par les ruraux et ce, d'autant plus que l'identité collective est considérée comme un des premiers facteurs de mobilisation des communautés en faveur d'une démarche de développement local. Parmi les facteurs qui sont considérés comme pouvant être à la base de la nouvelle identité: celui de la relation des ruraux avec leur territoire et avec la nature. Notre recherche vise à explorer cette piste à l'aide du paysage. Nous postulons que le paysage offre un cadre conceptuel pertinent pour comprendre la relation entre territoire, paysage et identité collective. Cela est possible lorsque le paysage est défini à partir d'une conception élargie, dite postmoderne, qui intègre les dimensions sensibles comme les perceptions des acteurs, leur affectivité et leur vécu. L'objectif de la recherche est double. D'une part, nous visons à mieux comprendre le concept de paysage selon cette conception élargie et à préciser celle-ci dans un cadre d'analyse original. D'autre part, nous souhaitons renforcer les liens entre paysage et développement local en expérimentant une démarche d'analyse paysagère qui privilégie le regard des habitants. Nous nous interrogeons plus particulièrement à savoir quels sont les paysages valorisés et porteurs de sens pour des ruraux? De même, nous nous demandons: quels sont les défis issus de ces valorisations paysagères par rapport à la maîtrise sociale du territoire? Pour répondre à ces questions, une étude de cas a été réalisée dans la communauté de Petit-Saguenay (Bas-Saguenay), s'inspirant de récents travaux d'ethnologues français. Lors de trois entrevues collectives, des agriculteurs, des intervenants touristiques et des pêcheurs, nous ont tour à tour parlé de leur territoire, des pratiques et des projets qui lui sont liés, de leur fierté d'être Saguenois et ce, par l'entremise du paysage. Un des premiers résultats de la recherche confirme la compréhension globale du paysage adoptée dans celle-ci. En effet, les Saguenois nous ont parlé, non pas de paysages théoriques et abstraits, mais bien de paysages concrets et même, de leurs paysages. Ce faisant, les répondants nous ont ramenée spontanément à la réalité du concept de paysage: il est un construit qualifie au regard d'une réalité connue et expérimentée. De plus, chacun des groupes a porté sur le paysage un regard particulier. Ainsi, même à l'échelle d'une petite communauté rurale de moins de 1 000 habitants, les regards des ruraux ce sont pas unanimes, n s'agit là du propre de la culture paysagère, soit qu'elle est par essence territorialisée, donc différenciée. Par ailleurs, il existe des lieux de convergence entre les individus et entre les groupes. De fait, trois paysages locaux ont été explicitement nommés comme participant à l'identité des Saguenois rencontrés: soit les paysages agraires du rang Saint-Antoine, les paysages de la rivière Petit-Saguenay et ceux du fjord du Saguenay. L'identité à laquelle ils réfèrent n'est cependant pas unique, elle correspond plutôt à trois niveaux identitaires qui s'emboîtent ou se superposent: comme membre du groupe de répondants, comme Saguenois ou comme membre du monde rural. Ces résultats confirment le postulat de la recherche à savoir que le paysage offre un cadre conceptuel pertinent pour saisir l'identité des ruraux. Notre recherche a également pour but de lier paysage et développement des communautés locales. Pour faire le pont entre les deux, nous avons utilisé la notion de maîtrise sociale du territoire, qui s'appuie sur le fait que les acteurs sociaux orientent les logiques touchant le devenir de leur territoire. Cela implique que, pour qu'il y ait une véritable maîtrise du territoire, la seule valorisation symbolique est insuffisante. Les collectivités doivent aussi exprimer leur valorisation paysagère dans des gestes concrets sur le territoire: intentions et projets, pratiques et usages, etc. Cela pose des défis certains aux Saguenois, tout comme aux ruraux en général, que nous avons identifié au nombre de six. Globalement, trois défis invitent les collectivités locales à s'affirmer et à formuler des projets territoriaux qui s'appuient sur une stratégie de "conscientisation" collective. Les trois autres défis s'adressent aux décideurs exogènes qui interviennent sur le territoire rural, afin qu'ils développent une meilleure connaissance des réalités rurales et une grande sensibilité de la ruralité actuelle, pour ensuite être à même de concevoir des approches et des formes d'occupation et d'aménagement du territoire plus "enracinées" dans la réalité des ruraux.
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Faire participer le public à l’aménagement terminologique : proposition et application du modèle d’externalisation ouverte « En bons termes »

Saint, Elizabeth 05 July 2021 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans la lignée des études sur l’implantation dans l’usage des termes issus de l’aménagement terminologique, qui suggèrent de faire participer les utilisateurs finaux des terminologies aménagistes dans le processus de création et d’évaluation néologique et terminologique. Y sont soulignés, d’une part, le potentiel créatif de l’approche participative, pouvant fournir de nouvelles pistes de réflexion aux aménageurs de la langue dans leur tâche de dénomination de nouveaux concepts en français et, d’autre part, en raison du caractère inclusif de la démarche, l’influence possible qu’elle pourrait avoir sur le but ultime de toute action interventionniste sur la langue : l’adoption rapide et durable des terminologies par les usagers. Depuis l’avènement des technologies du Web 2.0 permettant de se rapprocher des locuteurs, les institutions d’aménagement terminologique tentent de manière régulière de les faire intervenir dans le processus de création ou d’évaluation des termes et définitions qu’elles proposent, notamment par le biais de l’externalisation ouverte (crowdsourcing). Toutefois, elles font face à de multiples défis, dont l’essentiel est dû, selon nous, à une absence de méthode. En effet, nos recherches indiquent que peu d’études se sont intéressées aux occasions d’externalisation ouverte en contexte d’aménagement linguistique et terminologique, laissant les acteurs sur le terrain sans filet théorique ou méthodologique. Pour combler cette lacune et en adoptant une méthodologie qui tient compte du savoir d’action des professionnels sur le terrain à toutes les étapes du projet de recherche, notre thèse propose un modèle fondé sur l’expérience d’externalisation ouverte « En bons termes », que nous avons menée en coopération avec les membres du Comité de terminologie de Radio-Canada (CTRC) et où sont représentées trois grandes institutions aménagistes canadiennes : l’Office québécois de la langue française, le Bureau de la traduction du gouvernement du Canada et la Société Radio-Canada. En nous appuyant sur les théories de l’intelligence collective et de la participation en ligne, nous décrivons la genèse, le développement, le déroulement de ce projet participatif qui aura duré quatre mois et auquel plus de 60 internautes auront participé pour offrir leurs suggestions aux membres du CTRC, visant à dénommer 24 concepts. Nous montrons combien notre modèle collaboratif initial a évolué à la lumière des apprentissages acquis pendant l’expérience, des concessions et adaptations qu’il nous a fallu faire pour qu’il cadre avec les réalités de travail des institutions suscitées et des rétroactions des participants, afin de parvenir à proposer un modèle d’externalisation ouverte qui puisse éclairer et guider les initiatives futures.
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Caractérisation des impacts sur les écosystèmes, de l'utilisation des terres associées à la foresterie

Côté, Sylvie 13 January 2022 (has links)
Un système basé sur le concept de naturalité, qui évalue la similarité par rapport à la forêt naturelle, a été élaboré dans le but d'évaluer les impacts de la foresterie. Ce système repose sur l'identification d'indicateurs de naturalité sensibles aux enjeux d'aménagement forestier reconnus et utilise des mesures disponibles à partir des cartes écoforestières, des études sur la modélisation des écosystèmes et des données historiques. Ce système fournit une valeur unique permettant de représenter l'effet conjugué de diverses pratiques, incluant la protection, sur les principales caractéristiques de l'écosystème forestier. D'abord développé pour la pessière, puis adapté pour la sapinière, ce système fonctionne de manière bidirectionnelle, permettant d'évaluer aussi bien la dégradation, que l'amélioration de la qualité des écosystèmes résultant d'objectifs de restauration et de mesures de mitigation. Ce système a été utilisé pour comparer l'impact sur la qualité des écosystèmes à l'échelle du paysage de divers scénarios sylvicoles considérés simultanément, comme dans la sapinière, où l'effet combiné de coupes progressives irrégulières et d'une réduction de la révolution de 70 à 50 ans pour les scénarios équiennes (coupe avec protection de la régénération et des sols et plantation) a été examiné. Son utilisation permet également d'éclairer la réflexion pour la détermination d'objectifs de protection aptes à limiter les pertes de biodiversité, tout en tenant compte de l'intensité de l'aménagement pour la production de bois. Ainsi, pour trois unités d'aménagement forestier de la pessière, considérant la combinaison de scénarios sylvicoles actuellement utilisés pour régénérer les forêts productives, le niveau de protection devrait être doublé et atteindre 35% de la superficie forestière afin de limiter d'éventuelles pertes d'espèces. Aussi, les résultats montrent qu'il serait plus avantageux au plan environnemental d'intensifier la production de bois d'espèces indigènes sur une petite proportion du territoire forestier tout en assurant une protection stricte sur la portion non productive, plutôt qu'un aménagement extensif sur la vaste majorité du territoire forestier. Dans le cadre du développement de l'analyse de cycle de vie (ACV) chapeauté par le Programme des Nations Unies pour l'environnement et la Société de toxicologie et de chimie de l'environnement (UNEP-SETAC), les impacts de produits ou services sur la qualité des écosystèmes sont évalués par le biais des impacts de l'utilisation des terres sur la biodiversité. Pour l'intégration à l'ACV, une courbe provisoire reliant l'indice de naturalité à la perte potentielle de biodiversité exprimée sur la base de la richesse en espèces provenant de la base de données PREDICTS est proposée. L'application de cette courbe a permis l'obtention de scores d'impact cohérents avec la proportion d'espèces disparues (PDF) estimée à partir de la naturalité et conformes aux connaissances relatives aux impacts de l'aménagement forestier. Toutefois, les résultats s'avèrent sensibles au paramétrage de la courbe et l'analyse de sensibilité a montré qu'il existait des risques de distorsion, voire d'obtention de résultats erronés. L'évaluation des scores d'impact de l'ACV résultant de l'application de trois scénarios sylvicoles distincts évalués concomitamment à l'application d'un gradient de la proportion du territoire forestier en protection stricte, apporte un éclairage sur le comportement du modèle utilisé pour l'évaluation de la qualité des écosystèmes en ACV si l'on tient compte de l'intensité de l'aménagement. Le modèle ACV multiplie deux paramètres aux effets opposés et non-linéaires : le PDF qui augmente avec l'intensité de l'aménagement, alors que la superficie requise pour produire 1m3 de bois diminue. Étant donné les risques associés à la présence d'effets non-linéaires non contrôlés, le modèle ACV peut fournir des résultats erratiques ne reflétant pas toujours l'effet sur l'aspect à protéger qui correspond ici à la qualité des écosystèmes. Conséquemment, dans l'état actuel des choses, le modèle ACV ne devrait pas être utilisé pour la prise de décision en matière d'utilisation des terres. De plus amples recherches relatives aux propriétés mathématiques des relations en cause sont nécessaires afin de vérifier la possibilité de contrôler ces effets de manière à assurer l'obtention de résultats reflétant la qualité des écosystèmes plutôt que celui de la superficie requise, déterminée par la productivité, et ainsi respecter la hiérarchisation des impacts associés à la qualité des écosystèmes évaluée à l'échelle d'un territoire et éviter des recommandations qui conduiraient à occasionner davantage de dommages. / An evaluation system based on the concept of naturalness, which measures the similarity against natural forests, has been developed to assess the impacts of forestry. This assessment system relies on naturalness indicators sensitive to recognized forest management issues, and uses measures from eco-forest maps, results from ecosystem modeling and historical data. The naturalness assessment model provides a unique index allowing to assess the combined effect of different forest management practices including protection, on the main characteristics of forest ecosystems. Initially developed for black spruce forests, then adapted for balsam fir forests, the naturalness assessment model performs bi-directional evaluations allowing the assessment not only of ecosystem degradation but also of its improvement with restoration or mitigation measures. Among potential applications of the naturalness assessment model, its usefulness has been demonstrated for comparing the impact at the landscape level of different silvicultural scenarios combinations. In the balsam fir forest, we examined the combined effect of irregular shelterwood cutting along with the rotation reduction form 70 to 50 years for the even-aged scenarios of careful logging and plantation. The naturalness assessment model can also be used to shed light on protection levels needed to limit biodiversity losses. In three forest management units of the black spruce forest, considering the current mix of silvicultural scenarios for wood production, the protection level should be doubled to attain 35% of the forest area, to limit species losses. Results indicate that it would be better for the environment to intensify forest management using indigenous species over a small proportion of the forest territory while insuring strict protection over the remaining portion, compared with an extensive forest management applied over most of the forested area. Life cycle analysis (LCA) development under the guidance of the United Nations Environment Program and Society of Environmental Toxicology and Chemistry (UNEP-SETAC), provides impact evaluation of products or services on ecosystem quality through impact of land use on biodiversity. In order to include naturalness results in LCA, a provisional curve relating naturalness index to potentially disappeared fraction of species (PDF) has been developed using species richness data from the PREDICTS database. The provisional curve application lead to LCA impact scores consistent with the PDF estimated from naturalness and the existing knowledge about the effects of forest management. However, the sensitivity analysis showed that results are sensitive to the curve parametrization and there are risks of distortion and even contradictory results. LCA impact scores related to the application of three different silvicultural scenarios each combined with a gradient of the proportion of forest area in strict protection shed a light on the LCA model behaviour when considering management intensity. The LCA model multiplies two parameters having opposite non-linear effects: the PDF, which is rising with the intensification of the management, while the area required to produce 1m3 of wood, is diminishing. Considering the risks related to the uncontrolled non-linear effects involved in the LCA model, this could lead to erratic results that do not reflect the effect on the safeguard subject corresponding here to the quality of ecosystems. Therefore, the LCA model should not be used for decision making related to land use decision. More research is required to investigate the mathematical relationships involved to verify if and how issues related to non-linear effects in LCA model could be properly addressed and insure that impact scores results reflect ecosystem quality instead of the area required for wood production, conserve the hierarchical structure of impacts and avoid recommendations that could produce more damage.
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Caractérisation des impacts sur les écosystèmes, de l'utilisation des terres associées à la foresterie

Côté, Sylvie 13 January 2022 (has links)
Un système basé sur le concept de naturalité, qui évalue la similarité par rapport à la forêt naturelle, a été élaboré dans le but d'évaluer les impacts de la foresterie. Ce système repose sur l'identification d'indicateurs de naturalité sensibles aux enjeux d'aménagement forestier reconnus et utilise des mesures disponibles à partir des cartes écoforestières, des études sur la modélisation des écosystèmes et des données historiques. Ce système fournit une valeur unique permettant de représenter l'effet conjugué de diverses pratiques, incluant la protection, sur les principales caractéristiques de l'écosystème forestier. D'abord développé pour la pessière, puis adapté pour la sapinière, ce système fonctionne de manière bidirectionnelle, permettant d'évaluer aussi bien la dégradation, que l'amélioration de la qualité des écosystèmes résultant d'objectifs de restauration et de mesures de mitigation. Ce système a été utilisé pour comparer l'impact sur la qualité des écosystèmes à l'échelle du paysage de divers scénarios sylvicoles considérés simultanément, comme dans la sapinière, où l'effet combiné de coupes progressives irrégulières et d'une réduction de la révolution de 70 à 50 ans pour les scénarios équiennes (coupe avec protection de la régénération et des sols et plantation) a été examiné. Son utilisation permet également d'éclairer la réflexion pour la détermination d'objectifs de protection aptes à limiter les pertes de biodiversité, tout en tenant compte de l'intensité de l'aménagement pour la production de bois. Ainsi, pour trois unités d'aménagement forestier de la pessière, considérant la combinaison de scénarios sylvicoles actuellement utilisés pour régénérer les forêts productives, le niveau de protection devrait être doublé et atteindre 35% de la superficie forestière afin de limiter d'éventuelles pertes d'espèces. Aussi, les résultats montrent qu'il serait plus avantageux au plan environnemental d'intensifier la production de bois d'espèces indigènes sur une petite proportion du territoire forestier tout en assurant une protection stricte sur la portion non productive, plutôt qu'un aménagement extensif sur la vaste majorité du territoire forestier. Dans le cadre du développement de l'analyse de cycle de vie (ACV) chapeauté par le Programme des Nations Unies pour l'environnement et la Société de toxicologie et de chimie de l'environnement (UNEP-SETAC), les impacts de produits ou services sur la qualité des écosystèmes sont évalués par le biais des impacts de l'utilisation des terres sur la biodiversité. Pour l'intégration à l'ACV, une courbe provisoire reliant l'indice de naturalité à la perte potentielle de biodiversité exprimée sur la base de la richesse en espèces provenant de la base de données PREDICTS est proposée. L'application de cette courbe a permis l'obtention de scores d'impact cohérents avec la proportion d'espèces disparues (PDF) estimée à partir de la naturalité et conformes aux connaissances relatives aux impacts de l'aménagement forestier. Toutefois, les résultats s'avèrent sensibles au paramétrage de la courbe et l'analyse de sensibilité a montré qu'il existait des risques de distorsion, voire d'obtention de résultats erronés. L'évaluation des scores d'impact de l'ACV résultant de l'application de trois scénarios sylvicoles distincts évalués concomitamment à l'application d'un gradient de la proportion du territoire forestier en protection stricte, apporte un éclairage sur le comportement du modèle utilisé pour l'évaluation de la qualité des écosystèmes en ACV si l'on tient compte de l'intensité de l'aménagement. Le modèle ACV multiplie deux paramètres aux effets opposés et non-linéaires : le PDF qui augmente avec l'intensité de l'aménagement, alors que la superficie requise pour produire 1m3 de bois diminue. Étant donné les risques associés à la présence d'effets non-linéaires non contrôlés, le modèle ACV peut fournir des résultats erratiques ne reflétant pas toujours l'effet sur l'aspect à protéger qui correspond ici à la qualité des écosystèmes. Conséquemment, dans l'état actuel des choses, le modèle ACV ne devrait pas être utilisé pour la prise de décision en matière d'utilisation des terres. De plus amples recherches relatives aux propriétés mathématiques des relations en cause sont nécessaires afin de vérifier la possibilité de contrôler ces effets de manière à assurer l'obtention de résultats reflétant la qualité des écosystèmes plutôt que celui de la superficie requise, déterminée par la productivité, et ainsi respecter la hiérarchisation des impacts associés à la qualité des écosystèmes évaluée à l'échelle d'un territoire et éviter des recommandations qui conduiraient à occasionner davantage de dommages. / An evaluation system based on the concept of naturalness, which measures the similarity against natural forests, has been developed to assess the impacts of forestry. This assessment system relies on naturalness indicators sensitive to recognized forest management issues, and uses measures from eco-forest maps, results from ecosystem modeling and historical data. The naturalness assessment model provides a unique index allowing to assess the combined effect of different forest management practices including protection, on the main characteristics of forest ecosystems. Initially developed for black spruce forests, then adapted for balsam fir forests, the naturalness assessment model performs bi-directional evaluations allowing the assessment not only of ecosystem degradation but also of its improvement with restoration or mitigation measures. Among potential applications of the naturalness assessment model, its usefulness has been demonstrated for comparing the impact at the landscape level of different silvicultural scenarios combinations. In the balsam fir forest, we examined the combined effect of irregular shelterwood cutting along with the rotation reduction form 70 to 50 years for the even-aged scenarios of careful logging and plantation. The naturalness assessment model can also be used to shed light on protection levels needed to limit biodiversity losses. In three forest management units of the black spruce forest, considering the current mix of silvicultural scenarios for wood production, the protection level should be doubled to attain 35% of the forest area, to limit species losses. Results indicate that it would be better for the environment to intensify forest management using indigenous species over a small proportion of the forest territory while insuring strict protection over the remaining portion, compared with an extensive forest management applied over most of the forested area. Life cycle analysis (LCA) development under the guidance of the United Nations Environment Program and Society of Environmental Toxicology and Chemistry (UNEP-SETAC), provides impact evaluation of products or services on ecosystem quality through impact of land use on biodiversity. In order to include naturalness results in LCA, a provisional curve relating naturalness index to potentially disappeared fraction of species (PDF) has been developed using species richness data from the PREDICTS database. The provisional curve application lead to LCA impact scores consistent with the PDF estimated from naturalness and the existing knowledge about the effects of forest management. However, the sensitivity analysis showed that results are sensitive to the curve parametrization and there are risks of distortion and even contradictory results. LCA impact scores related to the application of three different silvicultural scenarios each combined with a gradient of the proportion of forest area in strict protection shed a light on the LCA model behaviour when considering management intensity. The LCA model multiplies two parameters having opposite non-linear effects: the PDF, which is rising with the intensification of the management, while the area required to produce 1m3 of wood, is diminishing. Considering the risks related to the uncontrolled non-linear effects involved in the LCA model, this could lead to erratic results that do not reflect the effect on the safeguard subject corresponding here to the quality of ecosystems. Therefore, the LCA model should not be used for decision making related to land use decision. More research is required to investigate the mathematical relationships involved to verify if and how issues related to non-linear effects in LCA model could be properly addressed and insure that impact scores results reflect ecosystem quality instead of the area required for wood production, conserve the hierarchical structure of impacts and avoid recommendations that could produce more damage.

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