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Integration of Aboriginal environmental values in forestry : using criteria and indicator frameworks and the experience of a community

Adam, Marie-Christine 01 1900 (has links) (PDF)
Les objectifs autochtones envers la forêt, et leur droit d'accès et de participation dans l'aménagement forestier ont été reconnus comme un droit fondamental. La question n'est plus d'identifier pourquoi mais plutôt comment les ressources et les terres productives comme les forêts peuvent être partagées lorsqu'un intérêt autochtone a été identifié. Plusieurs initiatives existent pour incorporer les valeurs autochtones en foresterie. Toutefois, le sentiment que les causes autochtones sont minimisées et que leur valeurs ne sont pas effectivement considérées persiste parmi les organisations et les communautés autochtones. L'importance de mieux incorporer les valeurs environnementales autochtones se démarque. En explorant les différences autochtones dans les valeurs environnementales et en explorant l'utilisation des outils développés pour intégrer les valeurs environnementales autochtones, cette thèse vise la compréhension des faiblesses dans les efforts d'intégration ainsi qu'une meilleure définition des valeurs environnementales autochtones. Les critères et indicateurs (C&I) ont été l'outil choisi dans cette thèse. Cette thèse explore donc les C&I de l'élaboration à l'utilisation avec une attention particulière pour les cadres de C&I autochtones. Les C&I sont présentement les outils les plus populaires et reconnus dans l'aménagement forestier. Lorsqu'il s'agit de l'intégration des valeurs autochtones, les C&I sont à la fois considérés comme un bon point de départ (milieu) pour discuter des intérêts autochtones mais aussi un moyen qui rend les interprétations holistiques des écosystèmes forestiers et le rôle des façons autochtones difficile à incorporer. Par le biais des C&I cette thèse espère caractériser les valeurs environnementales autochtones en : 1) faisant une revue de la littérature des méthodes utilisées pour incorporer les valeurs autochtones clans les cadres de C&I au Canada; 2) comparant les cadres locaux de C&I autochtones et non-autochtones au Canada; et 3) explorant les objectifs autochtones justifiant l'utilisation de cet outil en interviewant des experts sur la présente utilisation de l'outil. Cette thèse utilise aussi une approche par étude de cas pour mieux décrire des valeurs environnementales autochtones reliées à l'aménagement forestier. Suite à une présentation des changements environnementaux connus associés aux activités forestières dans le territoire autochtone de Kitcisakik, les membres du comité forestier de Kitcisakik ont choisi de discuter et d'élaborer sur les impacts des routes forestières sur leur territoire. En explorant les perceptions autochtones et les impacts des routes, un indicateur souvent utilisé dans l'aménagement forestier, cette thèse explore les diverses dimensions associées aux valeurs environnementales autochtones. D'après les résultats, cette thèse s'est permis l'utilisation de d'autres outils pour aider la compréhension des routes sous l'angle des valeurs environnementales autochtones. Cette thèse a permis d'identifier les faiblesses et les forces dans les C&I ainsi que les valeurs environnementales autochtones que les C&I peuvent révéler. Plus précisément, la révision des cadres de C&I autochtones et les méthodes utilisées pour les élaborer a souligné les difficultés dans la conceptualisation de certains paradigmes autochtones ainsi que des dynamiques socio-environnementales. Les liens entre la culture, la société et l'environnement qui sont importants dans les cultures autochtones sont difficiles à intégrer dans les cadres de C&I. De plus, traduire et intégrer des valeurs autochtones dans le langage et la hiérarchie des C&I peut produire une perte d'information et doit donc être fait avec précaution. Toutefois, malgré que plus de travail soit nécessaire pour incorporer les valeurs autochtones, il existe un consensus que les C&I sont une plateforme efficace pour discuter des valeurs sociales et des connaissances scientifiques associées à l'environnement. Cette revue a permis de souligner que l'élaboration des C&I autochtones a créé un dialogue interculturel entre ceux qui aménagent la forêt et les communautés autochtones. Lorsque les perspectives environnementales autochtones définies dans les cadres locaux de C&I au Canada ont été comparées avec celles provenant des cadres locaux de C&I non-autochtones, différentes valeurs autochtones ont fait surface au niveau des indicateurs. En résultat, les C&I sont capables d'exprimer une différence autochtone dans les valeurs environnementales. La différence était exprimée comme une nuance culturelle surtout associée aux indicateurs de l'accès, de l'esthétique des opérations forestières ainsi que des indicateurs écologiques appartenant aux pratiques traditionnelles. Il est donc important d'inclure les valeurs forestières dans les cadres de C&I parce que : (1) les communautés autochtones ne font pas le partage entre la culture et l'environnement ni entre les valeurs forestières et les conditions forestières ; (2) elles ont un impact sur les stratégies d'aménagement forestier et les décisions qui en résultent; et (3) elles offrent une approche holistique pour la durabilité et un meilleur portrait du contexte local environnemental. Les entrevues avec des experts au sujet de l'utilisation des C&I et les besoins futurs pour les améliorer pour les communautés autochtones a permis d'extraire des objectifs communautaires autochtones qui devraient être explicitement inclus. Ceux-ci comprennent : l'engagement, la représentation, l'accroissement de la capacité et une augmentation de pouvoir. Les experts sont de l'avis que même si l'élaboration des C&I considère les valeurs autochtones, ces valeurs ne sont pas facilement traduites lors de l'évaluation et de l'implémentation de l'aménagement forestier durable (AFD). Les C&I risquent de devenir "un autre point de référence" et pourraient ne pas servir les objectifs forestiers autochtones dans leur territoire. Plus précisément, malgré qu'une augmentation de pouvoir soit une solution clef pour atteindre certains droits autochtones, une occupation autochtone, des opportunités économiques, et le sentiment d'appartenance; le contrôle a émergé comme l'objectif dans ces catégories. En effet, les communautés autochtones veulent pouvoir occuper et accéder à leur territoire et leurs ressources comme ils le jugent nécessaire. Explorer les réactions autochtones face au développement des routes lors d'une étude de cas a permis de caractériser certaines interprétations holistiques reliées aux écosystèmes forestiers. L'accès était une valeur environnementale autochtone importante exprimée en tant que relation complexe inter et intra autochtone ainsi qu'entre autochtones et leur environnement. L'utilisation de la théorie de l'accès a aidé à organiser et décrire les valeurs autochtones face aux routes. Cette théorie perçoit l'accès comme étant une problématique de nature personnelle allant plus loin que le processus d'accès physique aux ressources et que les influences portées par la propriété et les lois. En laissant place à l'expression des valeurs sociales et environnementales, la théorie de l'accès a permis de mieux caractériser les relations socio-environnementales et les dynamiques culturelles associées aux changements causés par les routes. Les valeurs environnementales autochtones exprimées en discutant de l'impact des routes étaient caractérisées par des relations entre la communauté, l'environnement et la culture. Malgré que les réponses fassent allusion aux effets positifs causés par les routes, elles étaient surtout concentrées sur les relations et les liens affectés entre le territoire, l'environnement et les membres autochtones de la communauté. Une autre étude de cas a démontré qu'en utilisant les institutions locales et informelles pour essayer de comprendre les impacts des routes, les caractéristiques des valeurs environnementales autochtones ont été révélées. Les principes communautaires connus dans la communauté et le comité forêt ont été utilisés pour les entrevues ainsi permettant l'expression de l'importance de la culture et de différentes formes de connaissances. En résultat, l'environnement était décrit par les répondants comme étant : une place pour la trappe et la chasse, un habitat pour la faune et la flore, une source de nourriture, une culture, une source pour l'identité et un chez soi, une connaissance spirituelle, une connaissance traditionnelle, une connaissance historique, et importante pour les pratiques traditionnelles et l'art de vivre. De telles références démontrent une association envers l'environnement qui va plus loin que celle de cause à effet entre l'impact des routes et l'environnement pour inclure des interrelations entre la culture, la société et l'environnement. En considérant tous les résultats, il est évident que plus d'efforts sont nécessaires pour améliorer l'efficacité des C&I malgré qu'ils puissent intégrer les valeurs environnementales autochtones. L'intégration de la culture et des dynamiques sociales associées à l'environnement a été soulignée comme ayant besoin d'amélioration. L'interprétation des valeurs autochtones une fois intégrée dans les cadres de C&I a aussi été soulevée comme une problématique à considérer. Dans cette thèse, les perceptions autochtones face à l'accès persistaient comme étant différentes. Les impacts de l'accès ne se limitaient pas aux ressources et aux effets sur celles-ci. Les C&I ont permis d'extraire une compréhension de cette différence autochtone, toutefois c'est en utilisant la théorie de l'accès et en se référant aux institutions informelles et locales qu'une caractérisation de l'accès en tant que valeur environnementale autochtone a été établie. L'accès a été caractérisé par les répondants autochtones comme porteur d'importantes relations dynamiques et sensibles au changement entre les communautés, la culture et l'environnement. Même si les C&I peuvent incorporer les valeurs autochtones, plusieurs méthodes sont nécessaires pour rendre ces relations visibles. Plus d'efforts doivent être consacrés à l'utilisation des institutions autochtones dans le but d'assurer le maintien du contexte culturel autochtone et de leurs objectifs. En explorant et en élaborant sur les valeurs environnementales autochtones, les méthodes utilisées doivent décrire les systèmes sociaux, culturaux et environnementaux tels que l'a démontré la théorie de l'accès. Ce n'est qu'en reconnaissant l'importance que porte la culture pour différencier les valeurs autochtones, que ces valeurs seront bien caractérisées et ainsi intégrées. ______________________________________________________________________________
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Les modalités d'appropriation de l'espace dans une résidence de retaite à Montréal

Antoine, Jean Prosper January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Le paysage comme lieu d'expression de l'identité rurale : le cas de la communauté de Petit-Saguenay

Fortin, Marie-José January 1999 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs décennies, les campagnes québécoises vivent des changements structurels aux points de vue économique, social, démographique, culturel et environnemental. Ces changements questionnent la ruralité: est-elle toujours spécifique? De même, qu'est devenue l'identité rurale? De l'avis de plusieurs auteurs, l'actualisation de l'identité rurale serait un des principaux défis à relever par les ruraux et ce, d'autant plus que l'identité collective est considérée comme un des premiers facteurs de mobilisation des communautés en faveur d'une démarche de développement local. Parmi les facteurs qui sont considérés comme pouvant être à la base de la nouvelle identité: celui de la relation des ruraux avec leur territoire et avec la nature. Notre recherche vise à explorer cette piste à l'aide du paysage. Nous postulons que le paysage offre un cadre conceptuel pertinent pour comprendre la relation entre territoire, paysage et identité collective. Cela est possible lorsque le paysage est défini à partir d'une conception élargie, dite postmoderne, qui intègre les dimensions sensibles comme les perceptions des acteurs, leur affectivité et leur vécu. L'objectif de la recherche est double. D'une part, nous visons à mieux comprendre le concept de paysage selon cette conception élargie et à préciser celle-ci dans un cadre d'analyse original. D'autre part, nous souhaitons renforcer les liens entre paysage et développement local en expérimentant une démarche d'analyse paysagère qui privilégie le regard des habitants. Nous nous interrogeons plus particulièrement à savoir quels sont les paysages valorisés et porteurs de sens pour des ruraux? De même, nous nous demandons: quels sont les défis issus de ces valorisations paysagères par rapport à la maîtrise sociale du territoire? Pour répondre à ces questions, une étude de cas a été réalisée dans la communauté de Petit-Saguenay (Bas-Saguenay), s'inspirant de récents travaux d'ethnologues français. Lors de trois entrevues collectives, des agriculteurs, des intervenants touristiques et des pêcheurs, nous ont tour à tour parlé de leur territoire, des pratiques et des projets qui lui sont liés, de leur fierté d'être Saguenois et ce, par l'entremise du paysage. Un des premiers résultats de la recherche confirme la compréhension globale du paysage adoptée dans celle-ci. En effet, les Saguenois nous ont parlé, non pas de paysages théoriques et abstraits, mais bien de paysages concrets et même, de leurs paysages. Ce faisant, les répondants nous ont ramenée spontanément à la réalité du concept de paysage: il est un construit qualifie au regard d'une réalité connue et expérimentée. De plus, chacun des groupes a porté sur le paysage un regard particulier. Ainsi, même à l'échelle d'une petite communauté rurale de moins de 1 000 habitants, les regards des ruraux ce sont pas unanimes, n s'agit là du propre de la culture paysagère, soit qu'elle est par essence territorialisée, donc différenciée. Par ailleurs, il existe des lieux de convergence entre les individus et entre les groupes. De fait, trois paysages locaux ont été explicitement nommés comme participant à l'identité des Saguenois rencontrés: soit les paysages agraires du rang Saint-Antoine, les paysages de la rivière Petit-Saguenay et ceux du fjord du Saguenay. L'identité à laquelle ils réfèrent n'est cependant pas unique, elle correspond plutôt à trois niveaux identitaires qui s'emboîtent ou se superposent: comme membre du groupe de répondants, comme Saguenois ou comme membre du monde rural. Ces résultats confirment le postulat de la recherche à savoir que le paysage offre un cadre conceptuel pertinent pour saisir l'identité des ruraux. Notre recherche a également pour but de lier paysage et développement des communautés locales. Pour faire le pont entre les deux, nous avons utilisé la notion de maîtrise sociale du territoire, qui s'appuie sur le fait que les acteurs sociaux orientent les logiques touchant le devenir de leur territoire. Cela implique que, pour qu'il y ait une véritable maîtrise du territoire, la seule valorisation symbolique est insuffisante. Les collectivités doivent aussi exprimer leur valorisation paysagère dans des gestes concrets sur le territoire: intentions et projets, pratiques et usages, etc. Cela pose des défis certains aux Saguenois, tout comme aux ruraux en général, que nous avons identifié au nombre de six. Globalement, trois défis invitent les collectivités locales à s'affirmer et à formuler des projets territoriaux qui s'appuient sur une stratégie de "conscientisation" collective. Les trois autres défis s'adressent aux décideurs exogènes qui interviennent sur le territoire rural, afin qu'ils développent une meilleure connaissance des réalités rurales et une grande sensibilité de la ruralité actuelle, pour ensuite être à même de concevoir des approches et des formes d'occupation et d'aménagement du territoire plus "enracinées" dans la réalité des ruraux.
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Le quartier comme lieu d'émergence d'expérimentation et d'appropriation du développement durable. Analyse à partir des processus d'aménagement de deux quartiers européens : vauban et Hyldespjaeldet. / The neighborhood as a place for emergence, experimentation and appropriation of sustainable development. : analysis on the basis of the planning of two European neighborhoods : vauban et Hyldespjaeldet.

Héland, Laure 12 December 2008 (has links)
Les quartiers durables sont de plus en plus nombreux à voir le jour, dans un contexte de mise en question des principes de l'urbanisme appliqués en Europe depuis une quarantaine d'années. La thèse porte sur les processus d'aménagement de quartiers urbains durables, analysés en tant que processus de territorialisation du développement durable. L'hypothèse est que ces initiatives locales, si elles sont encore minoritaires, contribuent toutefois à un renouvellement de la réflexion urbanistique. Deux quartiers européens sont analysés, en observant plus particulièrement les articulations entre la qualité environnementale prônée dans ces quartiers et la réal ité sociale qui s 'y construit, de façon concomitante. A partir de cette analyse de terrains, la thèse s'interroge sur deux principaux aspects de cette articulation: d'une part, sur l'action des habitants sur leur environnement et, d'autre part, sur l'importance du local, des milieux de vie: comment cette question est-elle perçue en aménagement aujourd'hui? Cette importance du local serait-elle caractéristique d'un nouveau courant dans l'urbanisme? / Sustainable neighborhhods are increasingly numerous, are in a position to question the urban planning principles applied in Europe for sorne forty years now. This Thesis effort is about the planning process of sustainable urban neighborhoods, analyzed as a process ofterritorialisation of sustainable development. We propose the hypothesis that these local initiatives, even ifthey are still in the minority, contribute nonetheless to sorne fresh thinking about urban planning. Two European neighborhoods are analyzed, observing more precisely what connections there are between the environmental quality extolled in these neighborhoods and the social reality which takes shape there, in the same time and way. Based on the analysis ofthese areas the thesis wonder about the two principle aspects of this connection: on one hand, on the action of the inhabitants about their environment and, on the other hand, about the importance of place, of spaces for living: how is it perceived today in development planning? This importance of place, will it be characteristic of a new trend in urban planning?
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Le jardin comme environnement numérique

Ardila Torres, Natalia 11 1900 (has links) (PDF)
De nos jours, nous sommes dans l’un des contextes les plus dynamiques dans lesquels nous avons existé en tant que société. Les progrès et le changement sont partout. Le milieu éducatif et le secteur économique essaient d’être à l’avant-garde et de promouvoir le développement technologique. Nos appareils intelligents s’éloignent de plus en plus de la forme carrée de l’écran à laquelle ils étaient traditionnellement liés et ils s’intègrent dans notre quotidien, dans nos espaces. Une nouvelle voie se dessine : quels aspects adoptera la technologie maintenant ? De quelle façon ces nouvelles présentations changeront-elles notre rapport à la technologie ? Le jardin comme environnement numérique est un projet de recherche-création qui prend le jardin comme champ d’exploration pour aborder ces questions et le transforme en une métaphore qui évolue et change en fonction de l’échelle à laquelle elle est examinée. Ainsi, depuis une perspective poétique, je présente une proposition sur la forme que la technologie pourrait prendre dans notre quotidien et sur la manière dont elle pourrait modifier nos rapports entre nous comme avec nos espaces. L’intention de cette recherche n’est pas de faire une dissertation sur ce que la technologie devrait être ou sur le rôle qu’elle devrait prendre dans nos vies, mais d’ouvrir et de proposer une conversation continue sur ce sujet à travers une pratique de l’art et du design. Ce mémoire d’accompagnement montre le parcours et la méthodologie utilisés pour mener la recherche théorique et pratique qui a conduit à l’élaboration du projet de recherche création. Pour conclure, l’exposition La récolte est présentée, et j’expose de quelle manière ce projet peut contribuer au développement de ma pratique, en tenant compte de ses limitations et des voies qui pourraient induire de nouvelles recherches.
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La spatialité de l'être : identité construite à partir de variables spatiales

Almario, Paolo 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire accompagne ma recherche-création réalisée entre l’automne 2011 et l’automne 2014. Durant cette période, j’ai tenté de mettre au point un concept de création permettant d’étudier l’influence des espaces architecturaux sur les personnes qui les habitent : la spatialité de l’être. Défini comme l’accumulation des variables qui façonnent l’individu, ce système d’identité est composé de l’ensemble des espaces où se déroulent les expériences les plus importantes de notre vie. En suivant la méthode systémique, j’ai appliqué mon concept en le modélisant de manière physique et numérique. Les représentations ainsi produites sont devenues des oeuvres d’art à partir desquelles j’ai pu préciser ma pratique artistique. Grâce à l’analyse de mon identité spatiale, j’ai réussi à résoudre la problématique principale qui a guidé cette recherche-création : « Quel type de pratique artistique pourrais-je développer après la destruction de la spatialité de mon être ? » Pour ce faire, j’ai dû analyser ma situation actuelle et sa genèse. Je me suis concentré sur l’activité politique de mon père en Colombie, mon pays d’origine. Son engagement a provoqué la destruction violente et symbolique de quatre de nos maisons familiales par les Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie – Armée du Peuple (FARC-EP), les Autodéfenses Unies de la Colombie (AUC) et la Salle Pénale de la Cour Suprême de Justice de la Colombie. Ces évènements ont naturellement eu un impact sur ma vie et ma production. Cette démarche m’a permis d’identifier l’ordinateur comme médium et outil principal de ma création. Ce dernier me permet de moduler, d’automatiser, de codifier, de traiter et de matérialiser des échantillons numériques de la réalité sous une pluralité de formes. Mes oeuvres sont des objets néomédiatiques qui, par la représentation de la spatialité, permettent de comprendre un aspect de l’être.
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L'expérience territoriale éclairée par la pensée d'A.N. Whitehead : potentialité des régions conviviales et application à la région "Entre Vosges et Ardennes" / Territorial Experience enlightened by A.N.Whitehead's Thought : convivial Region's Potentiality and application to the Region "Between Vosges and Ardennes"

Vaillant, Philippe 13 December 2008 (has links)
Les ingénieurs territoriaux, tout comme les architectes, urbanistes et géographes sont confrontés à l’expérience de transformation du territoire dans sa dimension matérielle et idéelle. Après une définition non dualiste de la notion d’expérience dans le sens de la pensée organique d’A.N. Whitehead, il est constaté dans les cinq approches de J. Degermann, G.Vial, B. Vachon, P.Calame, A.N. Whitehead, cinq invariants de l’expérience identiques. Est-ce seulement le fruit du hasard, ou d’une habileté intellectuelle ? Pour le savoir, il est mis au point un schéma de questionnement qui est appliqué à 15 démarches différentes. La convergence des approches se confirme. Mais comment ces 5 invariants fonctionnent-ils ensemble ? La partie II expose la pensée organique. Sur cette base scientifique & philosophique, confirmée par les expériences de B.Aspect (1992, 2002), peuvent être définis les notions de potentialité pure, hybride et réelle. Ces notions permettent de caractériser les objets géographiques. L’approche non dualiste est proche de celle d’Augustin Berque. Ces bases permettent d’appliquer à la géographie l’approche organique d’AN Whitehead et de constituer une boîte à outil territoriale et institutionnelle, dans le prolongement de la démarche initiée par W.Twitchett. Ces outils se conjuguent pour définir la région conviviale. Cette notion est appliquée de manière démonstrative à la région « Entre Vosges et Ardennes » pour ouvrir un regard sur l’Union Européenne (UE 27) en termes de région morphologique ou région conviviale, esquisser une évaluation de celles-ci pour la vingtaine d’autres régions sous-continentales, et exprimer l’intérêt pour les acteurs. / Civil engineers, just as architects, townplanners and geographers, are confronted with the experience of transformation of territory in its ideal as well as material dimensions. Following a non-dualist definition of the notion of experience according to the organic thought of A.N.Whitehead, it can be pointed out that also in the approaches of other authors : J.Degermann, G.Vial, B.Vachon, P.Calame, there are five invariables within this notion. Is it only coincidence, or just an intellectual exercise? To reply to these questions, a research protocol has been adopted and applied to fifteen different approaches. The convergence of approaches confirms itself. But how do these five invariables work together? Part II firstly presents “organic thought”. On this scientific and philosophical basis, confirmed by the experiments of B.Aspect (1992, 2002) can be defined the notions of pure, hybrid and real potential. These notions enable the characterisation of geographical objects. This non-dualist approach is close to that of Augustin Berque. These bases enable application of the organic thought of A.N.Whitehead to geography and to constitute a territorial and institutional “tool box”, in prolongation of the approach initiated by W.Twitchett. These tools conjugate to define the convivial region. As a demonstration, this notion is applied to the region “Between Vosges and Ardennes”, in order to open a perspective on the European Union (EU27) in terms of morphological region or convivial region. This in turn enables a preliminary evaluation of such potential regions for around twenty other sub-continental entities and also to explain the significance for the actors involved.
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Les apports d'un S.I.G. dans la connaissance des évolutions de l'occupation du sol et de la limitation du risque érosif dans la plaine de la Bekaa (Liban) : exemple d'un secteur du Bekaa el Gharbi / GIS contribution to understanding land use evolution and limiting the risk of erosion in the Bekaa plain, Lebanon : bekaa Al-Gharbi case study area

El Hage Hassan, Hussein 27 June 2011 (has links)
La plaine de la Bekaa, notre région d’étude, est une région qui a connu au cours des cinquantedernières années une évolution importante dans le mode d’occupation du sol (couvert urbain, couvertvégétal). Le système d’information géographique permet une étude objective dans une région où lapratique directe du terrain n’est pas toujours facile. Pour conduire cette étude, nous avons choisi decomparer deux dates différentes : 1962, 1998. L’évolution constatée nous a poussés à chercher lescauses du changement du couvert du sol (facteurs climatiques, facteurs socio-économiques). Ensuite,nous avons étudié le risque qui peut menacer cette région agricole. Le risque d’érosion hydrique(érodibilité et battance) est un problème majeur de dégradation du sol, qui menace l’avenir del’agriculture dans la plaine de la Bekaa et dans la région d’étude.Plusieurs facteurs déterminent le risque d’érosion hydrique. La majorité de ces facteurs, comme le sol,la pente, la géologie, ont une valeur constante. Quant au couvert du sol et à la pluviosité, ils peuventvarier d’une année à l’autre. Pour cela, nous avons travaillé sur le couvert végétal, compte tenu deson importance, pour assurer un couvert végétal productif qui aide à protéger le sol contre l’érosionhydrique. / The Bekaa Valley, our study site, has undergone a significant land-cover evolution over the last fiftyyears (urban vegetation cover). This evolution has prompted us to seek the causes of soil coverchange (climatic and socio- economic factors, etc.). The Geographical Information System (GIS)allows conducting an objective study in an area where direct on-site observations are not always easy.In our study, we compare two different periods (1962 to 1998). We study the risk factors that couldthreaten this agricultural region. The risk of hydric erosion (erodibility and crusting soil) is a majorcause of soil degradation threatening the future of agriculture in the Bekaa Valley and the study area.Several factors are associated with hydric erosion hazard, most of which like the soil, slope of thearea, and geology maintain a constant value while soil cover and rainfall may vary from year to year.For this, we worked on the vegetation cover, given its importance for ensuring productive agriculturewhich helps protect the soil against hydric erosion. This led us to establish several optimization mapsof land-use according to the map of land suitability in an area which lacks agricultural guidance, andto study erosion sensitivity tailored to each optimization map, in order to be able to choose the mostsuitable mechanism of land development to protect the environment, taking into account the socioeconomicfactors of the study site.
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Le paysage comme lieu d'expression de l'identité rurale : le cas de la communauté de Petit-Saguenay

Fortin, Marie-José January 1999 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs décennies, les campagnes québécoises vivent des changements structurels aux points de vue économique, social, démographique, culturel et environnemental. Ces changements questionnent la ruralité: est-elle toujours spécifique? De même, qu'est devenue l'identité rurale? De l'avis de plusieurs auteurs, l'actualisation de l'identité rurale serait un des principaux défis à relever par les ruraux et ce, d'autant plus que l'identité collective est considérée comme un des premiers facteurs de mobilisation des communautés en faveur d'une démarche de développement local. Parmi les facteurs qui sont considérés comme pouvant être à la base de la nouvelle identité: celui de la relation des ruraux avec leur territoire et avec la nature. Notre recherche vise à explorer cette piste à l'aide du paysage. Nous postulons que le paysage offre un cadre conceptuel pertinent pour comprendre la relation entre territoire, paysage et identité collective. Cela est possible lorsque le paysage est défini à partir d'une conception élargie, dite postmoderne, qui intègre les dimensions sensibles comme les perceptions des acteurs, leur affectivité et leur vécu. L'objectif de la recherche est double. D'une part, nous visons à mieux comprendre le concept de paysage selon cette conception élargie et à préciser celle-ci dans un cadre d'analyse original. D'autre part, nous souhaitons renforcer les liens entre paysage et développement local en expérimentant une démarche d'analyse paysagère qui privilégie le regard des habitants. Nous nous interrogeons plus particulièrement à savoir quels sont les paysages valorisés et porteurs de sens pour des ruraux? De même, nous nous demandons: quels sont les défis issus de ces valorisations paysagères par rapport à la maîtrise sociale du territoire? Pour répondre à ces questions, une étude de cas a été réalisée dans la communauté de Petit-Saguenay (Bas-Saguenay), s'inspirant de récents travaux d'ethnologues français. Lors de trois entrevues collectives, des agriculteurs, des intervenants touristiques et des pêcheurs, nous ont tour à tour parlé de leur territoire, des pratiques et des projets qui lui sont liés, de leur fierté d'être Saguenois et ce, par l'entremise du paysage. Un des premiers résultats de la recherche confirme la compréhension globale du paysage adoptée dans celle-ci. En effet, les Saguenois nous ont parlé, non pas de paysages théoriques et abstraits, mais bien de paysages concrets et même, de leurs paysages. Ce faisant, les répondants nous ont ramenée spontanément à la réalité du concept de paysage: il est un construit qualifie au regard d'une réalité connue et expérimentée. De plus, chacun des groupes a porté sur le paysage un regard particulier. Ainsi, même à l'échelle d'une petite communauté rurale de moins de 1 000 habitants, les regards des ruraux ce sont pas unanimes, n s'agit là du propre de la culture paysagère, soit qu'elle est par essence territorialisée, donc différenciée. Par ailleurs, il existe des lieux de convergence entre les individus et entre les groupes. De fait, trois paysages locaux ont été explicitement nommés comme participant à l'identité des Saguenois rencontrés: soit les paysages agraires du rang Saint-Antoine, les paysages de la rivière Petit-Saguenay et ceux du fjord du Saguenay. L'identité à laquelle ils réfèrent n'est cependant pas unique, elle correspond plutôt à trois niveaux identitaires qui s'emboîtent ou se superposent: comme membre du groupe de répondants, comme Saguenois ou comme membre du monde rural. Ces résultats confirment le postulat de la recherche à savoir que le paysage offre un cadre conceptuel pertinent pour saisir l'identité des ruraux. Notre recherche a également pour but de lier paysage et développement des communautés locales. Pour faire le pont entre les deux, nous avons utilisé la notion de maîtrise sociale du territoire, qui s'appuie sur le fait que les acteurs sociaux orientent les logiques touchant le devenir de leur territoire. Cela implique que, pour qu'il y ait une véritable maîtrise du territoire, la seule valorisation symbolique est insuffisante. Les collectivités doivent aussi exprimer leur valorisation paysagère dans des gestes concrets sur le territoire: intentions et projets, pratiques et usages, etc. Cela pose des défis certains aux Saguenois, tout comme aux ruraux en général, que nous avons identifié au nombre de six. Globalement, trois défis invitent les collectivités locales à s'affirmer et à formuler des projets territoriaux qui s'appuient sur une stratégie de "conscientisation" collective. Les trois autres défis s'adressent aux décideurs exogènes qui interviennent sur le territoire rural, afin qu'ils développent une meilleure connaissance des réalités rurales et une grande sensibilité de la ruralité actuelle, pour ensuite être à même de concevoir des approches et des formes d'occupation et d'aménagement du territoire plus "enracinées" dans la réalité des ruraux.
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Faire participer le public à l’aménagement terminologique : proposition et application du modèle d’externalisation ouverte « En bons termes »

Saint, Elizabeth 05 July 2021 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans la lignée des études sur l’implantation dans l’usage des termes issus de l’aménagement terminologique, qui suggèrent de faire participer les utilisateurs finaux des terminologies aménagistes dans le processus de création et d’évaluation néologique et terminologique. Y sont soulignés, d’une part, le potentiel créatif de l’approche participative, pouvant fournir de nouvelles pistes de réflexion aux aménageurs de la langue dans leur tâche de dénomination de nouveaux concepts en français et, d’autre part, en raison du caractère inclusif de la démarche, l’influence possible qu’elle pourrait avoir sur le but ultime de toute action interventionniste sur la langue : l’adoption rapide et durable des terminologies par les usagers. Depuis l’avènement des technologies du Web 2.0 permettant de se rapprocher des locuteurs, les institutions d’aménagement terminologique tentent de manière régulière de les faire intervenir dans le processus de création ou d’évaluation des termes et définitions qu’elles proposent, notamment par le biais de l’externalisation ouverte (crowdsourcing). Toutefois, elles font face à de multiples défis, dont l’essentiel est dû, selon nous, à une absence de méthode. En effet, nos recherches indiquent que peu d’études se sont intéressées aux occasions d’externalisation ouverte en contexte d’aménagement linguistique et terminologique, laissant les acteurs sur le terrain sans filet théorique ou méthodologique. Pour combler cette lacune et en adoptant une méthodologie qui tient compte du savoir d’action des professionnels sur le terrain à toutes les étapes du projet de recherche, notre thèse propose un modèle fondé sur l’expérience d’externalisation ouverte « En bons termes », que nous avons menée en coopération avec les membres du Comité de terminologie de Radio-Canada (CTRC) et où sont représentées trois grandes institutions aménagistes canadiennes : l’Office québécois de la langue française, le Bureau de la traduction du gouvernement du Canada et la Société Radio-Canada. En nous appuyant sur les théories de l’intelligence collective et de la participation en ligne, nous décrivons la genèse, le développement, le déroulement de ce projet participatif qui aura duré quatre mois et auquel plus de 60 internautes auront participé pour offrir leurs suggestions aux membres du CTRC, visant à dénommer 24 concepts. Nous montrons combien notre modèle collaboratif initial a évolué à la lumière des apprentissages acquis pendant l’expérience, des concessions et adaptations qu’il nous a fallu faire pour qu’il cadre avec les réalités de travail des institutions suscitées et des rétroactions des participants, afin de parvenir à proposer un modèle d’externalisation ouverte qui puisse éclairer et guider les initiatives futures.

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