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Titre de la communication : fragile argile

Tremblay, Suzanne January 1989 (has links) (PDF)
L'oeuvre "Fragile Argile" est un essai sur la vulnérabilité du matériau "terre" auquel se greffe l'inattaquable souvenir de son passé. Ainsi la première étape de ce cheminement en est-elle une de fouille à la recherche de la mémoire de l'argile. Je découvre ses racines les plus anciennes à travers les abris préhistoriques et un tronc architectural solide dont les ramifications actuelles témoignent. En retraçant l'histoire de l'argile comme matériau, un parallèle entre les formes, les fonctions vitales de l'abri et du four s'est imposé par la suite. Cette exploration de l'esprit bâtisseur de la terre inspire toute l'?uvre présentée. Dans le troisième chapitre, j'explicite le rapport qu'elle entretient avec l'architectural, solide, en même temps qu'avec le matériau fragile. Les descriptions du "matériau-fragment", de la "technique-mosaïque" et des éléments de " l?oeuvre-abri", convergent toutes vers l'explicitation du lien symbolique que ces éléments entretiennent avec la vulnérabilité de l'être.
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Titre de la communication : fragile argile

Tremblay, Suzanne January 1989 (has links) (PDF)
L'oeuvre "Fragile Argile" est un essai sur la vulnérabilité du matériau "terre" auquel se greffe l'inattaquable souvenir de son passé. Ainsi la première étape de ce cheminement en est-elle une de fouille à la recherche de la mémoire de l'argile. Je découvre ses racines les plus anciennes à travers les abris préhistoriques et un tronc architectural solide dont les ramifications actuelles témoignent. En retraçant l'histoire de l'argile comme matériau, un parallèle entre les formes, les fonctions vitales de l'abri et du four s'est imposé par la suite. Cette exploration de l'esprit bâtisseur de la terre inspire toute l'?uvre présentée. Dans le troisième chapitre, j'explicite le rapport qu'elle entretient avec l'architectural, solide, en même temps qu'avec le matériau fragile. Les descriptions du "matériau-fragment", de la "technique-mosaïque" et des éléments de " l?oeuvre-abri", convergent toutes vers l'explicitation du lien symbolique que ces éléments entretiennent avec la vulnérabilité de l'être.
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Habiter autrement le lieu de l'art : une présence à soi et à l'autre

Leblanc, Marie-Hélène January 2006 (has links) (PDF)
La visée de cette cherche-création est d'habiter autrement le lieu de l'art, ce qui implique une présence à soi et à l'autre. C'est à partir d'une pratique à la fois plastique et organisationnelle, alimentée par une recherche théorique, que j'approfondis la notion d'habiter. Cet essai accompagne l'événement artistique sous-jacent Occupation des bas-fonds réalisé en décembre 2005 à Séquence. J'explore, tant par la pratique que par la théorie, les champs de l'architecture, de l'art participatif et de l'installation. Pour l'événement Occupation des bas-fonds, j'ai invité douze artistes, formant ainsi une communauté artistique, à réaliser une intervention individuelle, mais imprégnée par le groupe de créateurs, abordant l'habitation et l'occupation, qui prendrait place dans le sous-sol de Séquence. Par l'organisation de ce projet collectif, j'ai tenté de faire cohabiter un lieu de rencontres et un lieu d'isolement. Ce dernier s'est matérialisé par la construction et la mise en espace de mon installation La ville vide. Lors de cet événement le visiteur devenait participant. Divisé en quatre chapitres, cet essai se penche sur le processus de construction d'une ?uvre ou d'un événement qui mène à habiter autrement le lieu de l'art par une présence qualitative à soi et à l'autre. En explorant le domaine contextuel de l'architecture avec un regard d'artiste, où certains intérêts spécifiques apparaissent, je développe une philosophie du projet par la création d'installation et par l'organisation. Le premier chapitre se consacre à la théorie et à l'expérience où se fonde ma pratique. D'une part, je me penche sur des écrits qui traitent de philosophie de l'habiter, de théorie de l'architecture et d'art participatif et d'autre part, je reviens sur des expériences concrètes telles qu'un stage professionnel effectué au cours de la maîtrise, une série de voyages, la réalisation d'?uvres installatives et j'en passe. Dans te deuxième chapitre, je fais un parallèle entre la construction et l'action artistique. C'est le moment où l'événement se développe et se définit. Au troisième chapitre, je me penche sur l'habitation comme contextualisation de l'?uvre. C'est I 'étape de réalisation du projet. Cela m'amène à accueillir la visite au chapitre quatre en présentant les résultats de ma recherche. Nous verrons la possibilité d'investir la construction architecturale en développant en concordance une pratique artistique singulière et une volonté d'organisation autour de la notion d'habiter. Ma démarche se précisera dans une pratique à la fois individuelle et collective, par une présence à soi et à l'autre. Mots-clés : Habiter, présence, architecture, construction, voisinage, occupation, ailleurs, participation, lieu de l'art, chantier, organisation, installation.
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Habiter autrement le lieu de l'art : une présence à soi et à l'autre

Leblanc, Marie-Hélène January 2006 (has links) (PDF)
La visée de cette cherche-création est d'habiter autrement le lieu de l'art, ce qui implique une présence à soi et à l'autre. C'est à partir d'une pratique à la fois plastique et organisationnelle, alimentée par une recherche théorique, que j'approfondis la notion d'habiter. Cet essai accompagne l'événement artistique sous-jacent Occupation des bas-fonds réalisé en décembre 2005 à Séquence. J'explore, tant par la pratique que par la théorie, les champs de l'architecture, de l'art participatif et de l'installation. Pour l'événement Occupation des bas-fonds, j'ai invité douze artistes, formant ainsi une communauté artistique, à réaliser une intervention individuelle, mais imprégnée par le groupe de créateurs, abordant l'habitation et l'occupation, qui prendrait place dans le sous-sol de Séquence. Par l'organisation de ce projet collectif, j'ai tenté de faire cohabiter un lieu de rencontres et un lieu d'isolement. Ce dernier s'est matérialisé par la construction et la mise en espace de mon installation La ville vide. Lors de cet événement le visiteur devenait participant. Divisé en quatre chapitres, cet essai se penche sur le processus de construction d'une ?uvre ou d'un événement qui mène à habiter autrement le lieu de l'art par une présence qualitative à soi et à l'autre. En explorant le domaine contextuel de l'architecture avec un regard d'artiste, où certains intérêts spécifiques apparaissent, je développe une philosophie du projet par la création d'installation et par l'organisation. Le premier chapitre se consacre à la théorie et à l'expérience où se fonde ma pratique. D'une part, je me penche sur des écrits qui traitent de philosophie de l'habiter, de théorie de l'architecture et d'art participatif et d'autre part, je reviens sur des expériences concrètes telles qu'un stage professionnel effectué au cours de la maîtrise, une série de voyages, la réalisation d'?uvres installatives et j'en passe. Dans te deuxième chapitre, je fais un parallèle entre la construction et l'action artistique. C'est le moment où l'événement se développe et se définit. Au troisième chapitre, je me penche sur l'habitation comme contextualisation de l'?uvre. C'est I 'étape de réalisation du projet. Cela m'amène à accueillir la visite au chapitre quatre en présentant les résultats de ma recherche. Nous verrons la possibilité d'investir la construction architecturale en développant en concordance une pratique artistique singulière et une volonté d'organisation autour de la notion d'habiter. Ma démarche se précisera dans une pratique à la fois individuelle et collective, par une présence à soi et à l'autre. Mots-clés : Habiter, présence, architecture, construction, voisinage, occupation, ailleurs, participation, lieu de l'art, chantier, organisation, installation.
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Le paysage comme lieu d'expression de l'identité rurale : le cas de la communauté de Petit-Saguenay

Fortin, Marie-José January 1999 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs décennies, les campagnes québécoises vivent des changements structurels aux points de vue économique, social, démographique, culturel et environnemental. Ces changements questionnent la ruralité: est-elle toujours spécifique? De même, qu'est devenue l'identité rurale? De l'avis de plusieurs auteurs, l'actualisation de l'identité rurale serait un des principaux défis à relever par les ruraux et ce, d'autant plus que l'identité collective est considérée comme un des premiers facteurs de mobilisation des communautés en faveur d'une démarche de développement local. Parmi les facteurs qui sont considérés comme pouvant être à la base de la nouvelle identité: celui de la relation des ruraux avec leur territoire et avec la nature. Notre recherche vise à explorer cette piste à l'aide du paysage. Nous postulons que le paysage offre un cadre conceptuel pertinent pour comprendre la relation entre territoire, paysage et identité collective. Cela est possible lorsque le paysage est défini à partir d'une conception élargie, dite postmoderne, qui intègre les dimensions sensibles comme les perceptions des acteurs, leur affectivité et leur vécu. L'objectif de la recherche est double. D'une part, nous visons à mieux comprendre le concept de paysage selon cette conception élargie et à préciser celle-ci dans un cadre d'analyse original. D'autre part, nous souhaitons renforcer les liens entre paysage et développement local en expérimentant une démarche d'analyse paysagère qui privilégie le regard des habitants. Nous nous interrogeons plus particulièrement à savoir quels sont les paysages valorisés et porteurs de sens pour des ruraux? De même, nous nous demandons: quels sont les défis issus de ces valorisations paysagères par rapport à la maîtrise sociale du territoire? Pour répondre à ces questions, une étude de cas a été réalisée dans la communauté de Petit-Saguenay (Bas-Saguenay), s'inspirant de récents travaux d'ethnologues français. Lors de trois entrevues collectives, des agriculteurs, des intervenants touristiques et des pêcheurs, nous ont tour à tour parlé de leur territoire, des pratiques et des projets qui lui sont liés, de leur fierté d'être Saguenois et ce, par l'entremise du paysage. Un des premiers résultats de la recherche confirme la compréhension globale du paysage adoptée dans celle-ci. En effet, les Saguenois nous ont parlé, non pas de paysages théoriques et abstraits, mais bien de paysages concrets et même, de leurs paysages. Ce faisant, les répondants nous ont ramenée spontanément à la réalité du concept de paysage: il est un construit qualifie au regard d'une réalité connue et expérimentée. De plus, chacun des groupes a porté sur le paysage un regard particulier. Ainsi, même à l'échelle d'une petite communauté rurale de moins de 1 000 habitants, les regards des ruraux ce sont pas unanimes, n s'agit là du propre de la culture paysagère, soit qu'elle est par essence territorialisée, donc différenciée. Par ailleurs, il existe des lieux de convergence entre les individus et entre les groupes. De fait, trois paysages locaux ont été explicitement nommés comme participant à l'identité des Saguenois rencontrés: soit les paysages agraires du rang Saint-Antoine, les paysages de la rivière Petit-Saguenay et ceux du fjord du Saguenay. L'identité à laquelle ils réfèrent n'est cependant pas unique, elle correspond plutôt à trois niveaux identitaires qui s'emboîtent ou se superposent: comme membre du groupe de répondants, comme Saguenois ou comme membre du monde rural. Ces résultats confirment le postulat de la recherche à savoir que le paysage offre un cadre conceptuel pertinent pour saisir l'identité des ruraux. Notre recherche a également pour but de lier paysage et développement des communautés locales. Pour faire le pont entre les deux, nous avons utilisé la notion de maîtrise sociale du territoire, qui s'appuie sur le fait que les acteurs sociaux orientent les logiques touchant le devenir de leur territoire. Cela implique que, pour qu'il y ait une véritable maîtrise du territoire, la seule valorisation symbolique est insuffisante. Les collectivités doivent aussi exprimer leur valorisation paysagère dans des gestes concrets sur le territoire: intentions et projets, pratiques et usages, etc. Cela pose des défis certains aux Saguenois, tout comme aux ruraux en général, que nous avons identifié au nombre de six. Globalement, trois défis invitent les collectivités locales à s'affirmer et à formuler des projets territoriaux qui s'appuient sur une stratégie de "conscientisation" collective. Les trois autres défis s'adressent aux décideurs exogènes qui interviennent sur le territoire rural, afin qu'ils développent une meilleure connaissance des réalités rurales et une grande sensibilité de la ruralité actuelle, pour ensuite être à même de concevoir des approches et des formes d'occupation et d'aménagement du territoire plus "enracinées" dans la réalité des ruraux.
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Le jardin comme environnement numérique

Ardila Torres, Natalia 11 1900 (has links) (PDF)
De nos jours, nous sommes dans l’un des contextes les plus dynamiques dans lesquels nous avons existé en tant que société. Les progrès et le changement sont partout. Le milieu éducatif et le secteur économique essaient d’être à l’avant-garde et de promouvoir le développement technologique. Nos appareils intelligents s’éloignent de plus en plus de la forme carrée de l’écran à laquelle ils étaient traditionnellement liés et ils s’intègrent dans notre quotidien, dans nos espaces. Une nouvelle voie se dessine : quels aspects adoptera la technologie maintenant ? De quelle façon ces nouvelles présentations changeront-elles notre rapport à la technologie ? Le jardin comme environnement numérique est un projet de recherche-création qui prend le jardin comme champ d’exploration pour aborder ces questions et le transforme en une métaphore qui évolue et change en fonction de l’échelle à laquelle elle est examinée. Ainsi, depuis une perspective poétique, je présente une proposition sur la forme que la technologie pourrait prendre dans notre quotidien et sur la manière dont elle pourrait modifier nos rapports entre nous comme avec nos espaces. L’intention de cette recherche n’est pas de faire une dissertation sur ce que la technologie devrait être ou sur le rôle qu’elle devrait prendre dans nos vies, mais d’ouvrir et de proposer une conversation continue sur ce sujet à travers une pratique de l’art et du design. Ce mémoire d’accompagnement montre le parcours et la méthodologie utilisés pour mener la recherche théorique et pratique qui a conduit à l’élaboration du projet de recherche création. Pour conclure, l’exposition La récolte est présentée, et j’expose de quelle manière ce projet peut contribuer au développement de ma pratique, en tenant compte de ses limitations et des voies qui pourraient induire de nouvelles recherches.
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La spatialité de l'être : identité construite à partir de variables spatiales

Almario, Paolo 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire accompagne ma recherche-création réalisée entre l’automne 2011 et l’automne 2014. Durant cette période, j’ai tenté de mettre au point un concept de création permettant d’étudier l’influence des espaces architecturaux sur les personnes qui les habitent : la spatialité de l’être. Défini comme l’accumulation des variables qui façonnent l’individu, ce système d’identité est composé de l’ensemble des espaces où se déroulent les expériences les plus importantes de notre vie. En suivant la méthode systémique, j’ai appliqué mon concept en le modélisant de manière physique et numérique. Les représentations ainsi produites sont devenues des oeuvres d’art à partir desquelles j’ai pu préciser ma pratique artistique. Grâce à l’analyse de mon identité spatiale, j’ai réussi à résoudre la problématique principale qui a guidé cette recherche-création : « Quel type de pratique artistique pourrais-je développer après la destruction de la spatialité de mon être ? » Pour ce faire, j’ai dû analyser ma situation actuelle et sa genèse. Je me suis concentré sur l’activité politique de mon père en Colombie, mon pays d’origine. Son engagement a provoqué la destruction violente et symbolique de quatre de nos maisons familiales par les Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie – Armée du Peuple (FARC-EP), les Autodéfenses Unies de la Colombie (AUC) et la Salle Pénale de la Cour Suprême de Justice de la Colombie. Ces évènements ont naturellement eu un impact sur ma vie et ma production. Cette démarche m’a permis d’identifier l’ordinateur comme médium et outil principal de ma création. Ce dernier me permet de moduler, d’automatiser, de codifier, de traiter et de matérialiser des échantillons numériques de la réalité sous une pluralité de formes. Mes oeuvres sont des objets néomédiatiques qui, par la représentation de la spatialité, permettent de comprendre un aspect de l’être.
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Le paysage comme lieu d'expression de l'identité rurale : le cas de la communauté de Petit-Saguenay

Fortin, Marie-José January 1999 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs décennies, les campagnes québécoises vivent des changements structurels aux points de vue économique, social, démographique, culturel et environnemental. Ces changements questionnent la ruralité: est-elle toujours spécifique? De même, qu'est devenue l'identité rurale? De l'avis de plusieurs auteurs, l'actualisation de l'identité rurale serait un des principaux défis à relever par les ruraux et ce, d'autant plus que l'identité collective est considérée comme un des premiers facteurs de mobilisation des communautés en faveur d'une démarche de développement local. Parmi les facteurs qui sont considérés comme pouvant être à la base de la nouvelle identité: celui de la relation des ruraux avec leur territoire et avec la nature. Notre recherche vise à explorer cette piste à l'aide du paysage. Nous postulons que le paysage offre un cadre conceptuel pertinent pour comprendre la relation entre territoire, paysage et identité collective. Cela est possible lorsque le paysage est défini à partir d'une conception élargie, dite postmoderne, qui intègre les dimensions sensibles comme les perceptions des acteurs, leur affectivité et leur vécu. L'objectif de la recherche est double. D'une part, nous visons à mieux comprendre le concept de paysage selon cette conception élargie et à préciser celle-ci dans un cadre d'analyse original. D'autre part, nous souhaitons renforcer les liens entre paysage et développement local en expérimentant une démarche d'analyse paysagère qui privilégie le regard des habitants. Nous nous interrogeons plus particulièrement à savoir quels sont les paysages valorisés et porteurs de sens pour des ruraux? De même, nous nous demandons: quels sont les défis issus de ces valorisations paysagères par rapport à la maîtrise sociale du territoire? Pour répondre à ces questions, une étude de cas a été réalisée dans la communauté de Petit-Saguenay (Bas-Saguenay), s'inspirant de récents travaux d'ethnologues français. Lors de trois entrevues collectives, des agriculteurs, des intervenants touristiques et des pêcheurs, nous ont tour à tour parlé de leur territoire, des pratiques et des projets qui lui sont liés, de leur fierté d'être Saguenois et ce, par l'entremise du paysage. Un des premiers résultats de la recherche confirme la compréhension globale du paysage adoptée dans celle-ci. En effet, les Saguenois nous ont parlé, non pas de paysages théoriques et abstraits, mais bien de paysages concrets et même, de leurs paysages. Ce faisant, les répondants nous ont ramenée spontanément à la réalité du concept de paysage: il est un construit qualifie au regard d'une réalité connue et expérimentée. De plus, chacun des groupes a porté sur le paysage un regard particulier. Ainsi, même à l'échelle d'une petite communauté rurale de moins de 1 000 habitants, les regards des ruraux ce sont pas unanimes, n s'agit là du propre de la culture paysagère, soit qu'elle est par essence territorialisée, donc différenciée. Par ailleurs, il existe des lieux de convergence entre les individus et entre les groupes. De fait, trois paysages locaux ont été explicitement nommés comme participant à l'identité des Saguenois rencontrés: soit les paysages agraires du rang Saint-Antoine, les paysages de la rivière Petit-Saguenay et ceux du fjord du Saguenay. L'identité à laquelle ils réfèrent n'est cependant pas unique, elle correspond plutôt à trois niveaux identitaires qui s'emboîtent ou se superposent: comme membre du groupe de répondants, comme Saguenois ou comme membre du monde rural. Ces résultats confirment le postulat de la recherche à savoir que le paysage offre un cadre conceptuel pertinent pour saisir l'identité des ruraux. Notre recherche a également pour but de lier paysage et développement des communautés locales. Pour faire le pont entre les deux, nous avons utilisé la notion de maîtrise sociale du territoire, qui s'appuie sur le fait que les acteurs sociaux orientent les logiques touchant le devenir de leur territoire. Cela implique que, pour qu'il y ait une véritable maîtrise du territoire, la seule valorisation symbolique est insuffisante. Les collectivités doivent aussi exprimer leur valorisation paysagère dans des gestes concrets sur le territoire: intentions et projets, pratiques et usages, etc. Cela pose des défis certains aux Saguenois, tout comme aux ruraux en général, que nous avons identifié au nombre de six. Globalement, trois défis invitent les collectivités locales à s'affirmer et à formuler des projets territoriaux qui s'appuient sur une stratégie de "conscientisation" collective. Les trois autres défis s'adressent aux décideurs exogènes qui interviennent sur le territoire rural, afin qu'ils développent une meilleure connaissance des réalités rurales et une grande sensibilité de la ruralité actuelle, pour ensuite être à même de concevoir des approches et des formes d'occupation et d'aménagement du territoire plus "enracinées" dans la réalité des ruraux.

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