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Intimité et matière : dessins, sculptures et effets installatifs

Longpré, Catherine January 2006 (has links) (PDF)
Cette communication écrite fait un survol sur le thème de l'intimité lié au langage plastique, ainsi qu'à l'interaction entre l'?uvre et le spectateur. La fondation de ce projet est influencée par plusieurs champs de savoir : la phénoménologie, la psychologie de la perception, la biologie, l'architecture et les théories de l'art. Cet essai accompagne le travail créatif qui cherche à solutionner une problématique d'ordre formel, à illustrer par la matière, un concept invisible et immatériel. L'exposition démontre une série de dispositifs installatifs et suggère un parcours évoquant l'intimité par une variété de possibilités. L'intime se caractérise par sa nature paradoxale. Immatériel et invisible, il est synonyme de l'inconscient et de l'esprit, substance première constituant l'être. Il vit intérieurement entre le secret et le dévoilement et se partage dans la confidence. Limité par le biais d'une paroi qui l'isole tout en le communicant, il prend la forme de creux disponibles, imaginés ou réels. La peau humaine conjugue à elle seule les aspects de l'intimité et influence la construction de l'?uvre dans sa structure. Elle est visible et tangible, profonde et secrète. Elle permet l'échange avec le monde par la sensation et le sens, notamment celui du toucher. Le déplacement dans l'exposition permet une interaction intimiste favorisant l'exploration dans la durée. Conséquemment, ce mouvement intervient dans la perception de l'?uvre. Du dessin jusqu'à l'architecture, l'ensemble des oeuvres supporte la différence des disciplines et les enveloppe dans une organisation cohérente. L'intimité de la sculpture ou du dessin est suggérée par la forme et la qualité de la matière évoquant l'organisme et l'être humain, ainsi que par l'éclairage. Une série de creux et de membranes, dessinés, façonnés, édifiés, s'étalent dans le lieu et prennent possession de l'espace. L'idée de l'intimité est omniprésente depuis le processus de création de l'?uvre jusqu'à sa perception. Le projet naît de l'imagination du créateur, s'inspire de sa profondeur, s'illustre par la répétition du geste de l'artiste et apparaît dans une forme donnée intuitivement. L'exposition finale est composée de trois séries d'oeuvres placées les unes avec les autres. L'exploration débute par la plus grande de la série des Alcôves; une pièce de textile extensible installée en coin, séparée des deux autres Alcôves solitaires, fragiles qui se dévoilent plus tard dans le lieu. Sur le sol de l'espace de diffusion prennent place deux tables lumineuses où est exposée la série translucide des Petites sculptures. Et tout autour, sur les murs, les orifices creux ou les modelés des Dessins obscurs et petites profondeurs, complètent l'enchaînement. Les sculptures et les dessins proposent chacune à leur façon l'intimité, en dévoilant la constitution de la structure et en créant une relation sensible entre le spectateur et l'?uvre, qu'elle soit intérieure, physique, affective ou imaginaire.
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Le blanc du corps : l'espace de la peau : point de vue pictural et photographique

Martel-Coutu, Mathilde January 2006 (has links) (PDF)
L'objectif de cette recherche-création est de créer un parallèle entre certaines notions pratiques/théoriques de mon travail artistique. Le contenu de ce mémoire est uni au projet d'exposition qu'il accompagne, soit une exposition solo à Espace Virtuel1. L'ampleur de ce projet de recherche est de nature tout d'abord artistique, à la fois poétique et méthodique, et enfin théorique. Le lecteur est invité à suivre un parcours selon la perspective heuristique, par laquelle l'orientation et l'organisation du sens sont élaborées à l'intérieur du processus d'écriture2. Encore une fois, les sujets traités sont répartis entre la théorie et la pratique, parfois même entremêlés. Le projet LE BLANC DU CORPS présente des pièces en peinture et en photographie installées de façon à explorer et utiliser les limites spatiales du lieu. Divisé en trois chapitres, ce travail se penche sur l'espace qu'occupe la peau sous une perspective à la fois picturale et photographique. L'intervention, la réflexion et l'aménagement sont les avenues respectives à chacun de mes chapitres et conséquemment à mes disciplines, la peinture, la photographie et la mise en espace. L'ensemble de l'?uvre est relevé par des intérêts plastiques. Le premier chapitre se consacre à la peinture, plus particulièrement aux membranes que je crée. Celles-ci sont constituées uniquement de la couleur blanche où sont explorées les notions d'absence de référence qu'engendre ce pigment ainsi que le rôle des imperfections lors de mes interventions. Au sein du deuxième chapitre, je réfléchis aux annexes de la peau, leurs rôles d'ornement et de protection. Cela m'amène à penser à la manière dont ces extrémités prennent leur place à travers les fragments photographiques. Au chapitre trois, j'aménage la structure, je construis une collection de ces peaux peintes et photographiques. Et en les mettant en dialogue, j'en fais l'installation. Nous verrons alors que l'espace de la peau engendre une réflexion différente en peinture et en photographie. Malgré que mon processus et mon approche face à la création soient identiques lors de la fabrication, nous verrons qu'ils sont relatifs aux méthodes de la mise en espace des limites de la galerie. Mots clés : peau, blanc, peinture, imperfection, photographie, annexes, fragment, mise en espace, structure, série et collection. 1 Espace Virtuel est un centre d'artistes situé à Chicoutimi. Il a pour mandat de contribuer au développement de la recherche et de la production des artistes dont la pratique s'inscrit dans le champ de l'art actuel. 2 Laurier, D. (2001). Méthodologie de la recherche-création. UQAC, note de cours.
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Objets et sons dans l'installation sculpturale : portrait d'une cacophonie humaine

Bouchard, Michèle January 2006 (has links) (PDF)
Le discours de l'artiste relève du regard qu'il pose sur le monde. C'est donc un regard particulier, sensible, qui devient discours par son langage plastique. Ce langage plastique n'a pas de règles préétablies. I l se redéfinit à travers chaque individu, selon le type de regard engagé dans la création. L'enjeu de ma recherche est d'identifier les limites à l'intérieur desquelles se meut et progresse mon langage esthétique. La prémisse de départ que j'appliquerai à cette recherche de définition plastique est que « tout discours est contenu dans l'?uvre ». C'est donc autour de la matière issue de ma pratique artistique que s'élaborera mon discours. Ce discours servira à alimenter la réflexion entourant ma pratique et ainsi à faire évoluer l'une et l'autre dans un dialogue constructif. « D'un langage à l'autre, spécificité et réciprocité [...] permettent ainsi un travail de réflexion parallèle à deux niveaux. Le visuel et l'écrit trouvent leur point de jonction dans le récit [...]» (Bachand, 2004 ; p. 35). D'un langage à l'autre, un dialogue s'engage. Dans ma recherche, cet échange s'élabore autour du SON et de l'OBJET : le son et l'objet dans l'installation sculpturale. C?est en me rapprochant des objets qui gravitent autour des individus que j'essaie de mieux comprendre l'être humain dans le contexte de sa vie quotidienne. Cette distance que crée l'objet entre moi et l'individu me permet de ne pas m'égarer dans des considérations émotives qui risqueraient de me prendre au piège du jugement. Au départ, je cherchais la place des mots dans l'univers théâtral. Je trouvais qu'il y en avait trop et que, paradoxalement, cette abondance était créatrice de silences. Les mots avaient tendance à endormir l'esprit par leur flot de paroles et ainsi à nous éloigner du propos: C?est donc, tout aussi paradoxalement, que je tente dans ma recherche actuelle, de donner la parole aux objets. Je veux leur donner la possibilité de nous «raconter» au- delà de leur apparence à travers un propos poétique de l'ordre du senti. Je suis engagée dans la quête d'un récit poétique né de cette rencontre audio-visuelle. C'est par le LIEN créé entre l'objet, son ombre, le mouvement et l'univers sonore accompagnant l'installation, que je cherche à créer un récit à l'image de la cacophonie humaine dans laquelle nous vivons. Ce récit n'a d'autre volonté que la création d'un PORTRAIT SOCIAL où toute coexistence est possible et nécessaire, voire inhérente à sa définition. Mon défi artistique est de créer une installation sculpturale où la surabondance d'objets hétéroclites en mouvement et de sons multiples et disparates est possible et esthétiquement cohérente. Qu'il puisse de cette cacophonie apparente subsister une harmonie sous-jacente.
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La performance-installation et les relations d'acte-archivage

Bacon, Julie January 2001 (has links) (PDF)
Dans ma démarche de performance-installation, mon sujet explore le rapport entre l'acte et l'archivage par le moyen d'une pratique et d'une discussion théorique étroitement alignées, qui interroge certaines conditions du contexte social actuel. Coulant dans la veine des recherches antérieures et actuelles de la performance et de l'installation qui explorent notamment un rapprochement de l'art à la vie, l'intention des quatre ?uvres réalisées dans le cadre de cette recherche-pratique était de créer un sens de multiples valeurs de présence, en rendant plus immédiate la nature processuel du présent et de l'émergence de l'histoire. Cette multiplicité, qualificative importante de ce que j'appelle l'acte-archivage, implique un détournement et un dépaysement des codes et des paramètres de certaines structures qui encadrent la vie quotidienne. En outre, elle interroge des systèmes de valeurs liés aux processus d'histoire et à la connaissance. J'ai remis en cause les prémisses de la spécialisation et de la normalisation en considérant les limites de leurs perspectives en fonction de la séparation, de la dualité ainsi que de la hiérarchie qui les marquent. Cette considération est présentée en termes d'une critique de l'orthodoxie et du canon. À partir de cette critique, j'élabore une terminologie pertinente à la méthodologie du sujet, marquée par la simultanéité des registres et des perspectives parfois opposés et par une matrice créatrice - une partition-trajectoire - qui intervient dans les schémas des phénomènes quotidiens. Étant donné que la question d'acte-archivage dans cette praxis interdisciplinaire consiste à explorer la situation du corps - individuellement et collectivement - l'assomption d'un art contextuel est ici primordiale. Donc, en plus du discours artistique et philosophique il y a une quantité significative de discours sociologique, de même que politique et économique. Ce discours introduit la description des ?uvres qui voudraient agir sur les conditions de distanciation et de séparation, que je nomme des décalages. Trois performances-installations expérimentent la création de l'espace actif-archival par moyen de l'actualisation et du déplacement de données et de phénomènes. Deux particularités émergent : la création d'une collection en action, que je nomme la masse-critique, dans une ?uvre qui a une durée prolongée. Une dernière ?uvre fait converger les considérations artistiques et sociales par sa réalisation d'une collection qui interroge des stratégies d'archivage scientifique et commercial. Ce travail donne sur l'articulation future d'une épistémologie en lien étroit avec la prémisse anarchique de cette démarche.
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À travers l'objet, un récit

Villeneuve, Véronique January 2000 (has links) (PDF)
L'exposition Une vie comme un cirque, portrait d'Adrien Tremblay est constituée d'un ensemble construit où chaque fragment en interpelle un autre. Elle devient ce récit où objets et images sont autant de mots et de silences nécessaires à la lecture et à travers lesquels le spectateur circule. C'est à partir de cette vision que s'articule ma démarche : faire du thème de la vie d'Adrien Tremblay un récit se lisant par le déplacement, où le corpus met en scène des artefacts, photographies et autres documents d'époque se rapportant directement au personnage. L'approche artistique favorisée dans mon travail, tient compte non seulement de mon expérience, passée et présente, mais également de celle du personnage central de ce récit. Le caractère biographique du thème a justement permis de concevoir l'exposition à partir de l'expérience d'Adrien Tremblay, en incluant le contexte socio-historique de l'époque du sujet. Par cet aspect, le projet relève de la philosophie de la muséologie actuelle. La recherche sur l'évolution historique de la muséologie, les expériences préliminaires en création, l'analyse du corpus et du sujet sont apparues comme autant d'étapes nécessaires constituant la méthodologie, et permettant de respecter tant le thème que certains concepts propres à la présentation d'un sujet biographique. À travers la problématique du design d'exposition, j'ai exploré plusieurs avenues afin de répondre aux objectifs fixés, soit; expérimenter divers modes de monstration, réunir ma formation en histoire de l'art avec la pratique du design dans un même espace, concevoir des dispositifs d'exposition de nature artistique et enfin, mettre en forme un portrait d'Adrien Tremblay, mon grand-père, un des premiers amuseurs publics de la région du Saguenay Lac-Saint-Jean. C'est donc dans les différents volets de l'exposition qui mettent en scène les particularités du personnage, que sont exploités divers concepts de présentation afin de répondre à la thématique de chacun de ces volets. L'exposition présentée au Centre national d'exposition de Jonquière paraît donc comme la somme de tout ce qui l'a précédée en même temps qu'elle s'ouvre sur les prochaines expériences qui, je l'espère, me feront découvrir d'autres univers.
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Raconter et transmettre : les strates du réel photographique

Marchand, Julie January 1999 (has links) (PDF)
« La beauté, en art, n'est souvent que de la laideur matée.» Jean Rostand Cette recherche est une ode au temps qui passe, à l'histoire de celui-ci. Les traces qu'il laisse sur la matière architecturale sont les sources de ma pratique photographique qui, par la suite s'intègre à l'architecture par le biais d'installation photographique. C'est aussi l'histoire d'une rencontre entre la photographie et un édifice avec comme trame de fond la promenade, la découverte. L'errance guide l'acte photographique et les pas vers les inspirants ; qu'ils soient sous la forme d'un bâtiment, d'une arrière-cour ou d'un détail de construction. Par l'installation photographique, je déplace le sens de mes photographies. Elles deviennent des oeuvres/stratégies narratrices d'une rencontre, révélatrices du faux et du vrai d'une architecture, artefacts témoins du passage du temps révélé et d'un processus de création. Elles sont transmettrices aussi de mon expérience et de mes voyages. Par la construction de dispositifs de représentation, j'ai modelé le sens de ces fragments et les ai matérialisés dans la création de deux expositions : Les strates du réel photographique et Raconter et Transmettre à nouveau ; Les strates du réel photographique. Ces expositions sont le résultat de mes questionnements et de mes recherches. Ma préoccupation de départ était de trouver des moyens efficaces pour offrir mes photographies afin de transmettre aux regardeurs mon expérience. La communication avec le spectateur est donc au centre de cette entreprise. Cette recherche propose une manière de communiquer avec le spectateur, en partie inspirée du courant de transmission tel que développé par Régis Debray. Mon acte de transmission procède de l'expérience vécue et du partage de celle-ci avec l'autre, avec la collectivité, au moyen du support qui passe du subjectile à dispositif de représentation. L'exposition Les strates du réel photographique, réalisée en deux temps et deux lieux, m'a permis de concrétiser cette recherche et de vivre, moi aussi, la transmission par l'expérience.
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Traversées en territoires mnémoniques : du lisse et du strié, stratifications métaphoriques

Marinthe, Françoise January 1999 (has links) (PDF)
Le travail de recherche que je me propose de vous présenter, traite d'une mémoire intime, un portrait sociologique de nos souvenirs existentiels. J'utilise les techniques propres à la sérigraphie afin de transférer des bribes de réalité sur des toiles de grand format. Ce sont des oeuvres uniques, regroupées sous le thème de « Traversées en territoire mnémonique » et serviront à l'élaboration de vastes structures installatives. Mon travail procède par accumulation d'images, de provenances diverses issues de la mémoire collective combinées à des images de mon quotidien. L'image, par le passage de la photographie à l'impression de grand format, acquière des qualités formelles qui la ramène au dessin et catalyse sa transposition vers une représentation archétypale. La superposition des couleurs crée des strates qui fonctionnent par mélanges optiques. La juxtaposition d'images hétérogènes ouvre des fissures dans le sens et génère une lecture où la symbolique procède d'un facteur de démultiplication. La mémoire comme espace où se met en scène la multitude des souvenirs qui nous habitent. Mes recherches m'ont conduites à m'intéresser au nomadisme et à m'y identifier. L'adaptabilité de mon travail à tout lieu et à toute situation nouvelle est en accord avec ma vie quotidienne de femme, de mère, et d'artiste Tous ces éléments sont pour moi indissociables et permettent à mon travail d'évoluer constament au rythme de la vie et de se fondre à ma réalité. En constante organisation pour me déplacer et participer aux événements artistiques que l'on me propose, je fonctionne en semi-nomade. Les toiles sur lesquelles j'imprime en sérigraphie sont des supports récupérés au cours de mes périgrinations, draps de toile respirant encore les vieux rêves qu'ils ont abrité, toile de tente qui permet le voyage sur le fil de ma mémoire itinérante. Ce ne sont plus des supports mais des abris pour les images qui sillonnent les chemins de vie que je croise ou poursuis parfois. J'y imprime et y peins les étapes qui se sont traduites en images dans ma mémoire. Les photographies que j'utilise sont des jalons qui bordent ma route comme une signalétique implicitement liée au parcours suivi.
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L'en dedans comme voix du monde

Bouchard, Chantale January 1999 (has links) (PDF)
Dans un premier temps, j'ai questionné la peinture avec les notions de planéité, de support, de surface et de délimitation. Cela m'amena à créer des peintures tridimensionnelles en forme de cône. Cette méditation sur la construction d'une peinture s'est poursuivie en étudiant « L'espace-peinture ». Ces recherches me conduisent à une peinture qui se présente comme un espace à ressentir. Je situe la personne humaine au centre de ma peinture tridimensionnelle par l'expérimentation du sonore. La parole racontant l'histoire humaine qui se vit trouve ainsi un lieu de passage dans la peinture. Cette présence humaine est renforcée par une constante analogie au corps comme espace de l'intime et de la survivance. La présence de l'humain et le rapport au corps dans ma recherche picturale vise à proposer la pratique de l'art comme une mise en situation de l'être humain dans le monde, c'est-à-dire comme engagement, l'être humain et la peinture n'étant pour moi qu'un même projet en devenir. J'ai tenté un lien entre la nature de la peinture et la nature humaine.
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Atelier du monde en travail implique EDN, BLL, NOE, CHAOSMOSE : (programme d'un espace en travail, ode à Gaétane Morin)

Richard, Ronald January 1999 (has links) (PDF)
CHAOSMOSE ATELIER DU MONDE EN TRAVAIL implique EDN, BLL, NOE Le passé peut-il servir le présent? Comment? Utiliser les figures archaïques d'Eden-Babel-Noé comprises comme réservoir mythique et technique (archéologie) pour développer l'espace du vernaculaire. Proposition réversible, formalisation programmatique d'un processus, énoncé d'un horizon, celui d'une réflexion phénoménologique qui permet de relever dans ces figures le caractère spécifique de la dynamique locale qui les anime. Une sympathie à l'égard des préoccupations de la physique contemporaine - théories du chaos, des catastrophes et fractales, du moins ce qu'un fonctionnement par analogie nous permet de retenir, sert d'opérateurs formels. L'analyse des trois figures permet de dégager une conception de l'espace. Ce dernier, en échelle de complexité s'instaure par la découpe, s'amplifie par le pli, s'affirme, dense, par le noeud: rêverie topologique. Approche géométrique par surface, ligne, point. Un paradigme archéologique tend à enclore le travail: la réalité est stratifiée. L'esprit prélève, recase: la sculpture comme le moi sont considérés en couches, avec variance d'échelles. Au plan de la pratique, le paradigme holographique assure que l'information est diffuse dans la totalité de l'objet. À l'hypostase de la figure du créateur opposer l'assomption de trois monuments humains, contre la téléologie de "la croix ou l'enfer " substituer la contamination de l'espace du quotidien. La communication déterminera alors si ces objets localisés dans la région mitoyenne de la sculpture et de l'architecture, le vernaculaire, appartiennent à l'espace de la modernité ou de la post-modernité et si l'on peut y déceler une perspective en continuité avec la tradition axonométrique, lui ajoutant césure, incrustation, rupture d'échelle. L'espace comme profondeur sans fin, et l'objet dont le bois est le matériau privilégié, sont compris comme rupture stochastique. Chaosmose, mot valise processus de transformation.
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La mise en scène du corps en arts visuels dans une perspective transdisciplinaire en peinture

Gagnon, Renée January 1995 (has links) (PDF)
Cette communication écrite accompagne l'exposition intitulée: «LES LIEUX DU CORPS, LE CORPS MATRICE». Ce travail comprend quatre chapitres en plus de l'introduction et de la conclusion. Mon sujet de recherche développe la mise en scène du corps, en arts visuels, dans une perspective transdisciplinaire en peinture. La performance et le travail en processus (work in progress) actualisent ma démarche de création. L'instauration de l'oeuvre devient la proposition même de cette démarche. Dans le premier chapitre, je présente la genèse de mon travail actuel en trois volets: 1. l'art comme une perspective d'intégration du corps-âme; 2. le corps comme lieu intime de l'activité créatrice; 3. la discipline de l'Eutonie Gerda Alexander comme fondement de mon intérêt pour le corps et comme outil nécessaire dans mon approche de la performance. Au chapitre suivant, le processus d'instauration de l'oeuvre devient le noeud central de mon travail artistique. C'est par la poïétique, l'?uvre en train de se faire, que se dévoile le motif de l'oeuvre. La performance comme discipline, y est définie et une description d'une performance-type réalisée complète le tout. Mon processus de création est décrit par les éléments qui le composent pour nous amener à comprendre son développement. J'essaie par la suite de situer ma pratique dans le champ de l'art sans faire toutefois un bilan historique de la performance. J'utilise plutôt la performance comme un tremplin vers une poïétique picturale renouvelée. Mes réflexions débouchent sur la compréhension du processus d'individuation et de la notion de corporéité. Le quatrième chapitre laisse la place à la description des oeuvres exposées et fait comprendre l'installation de l'exposition elle-même. En conclusion, je réalise que mon hypothèse de départ, c'est-à-dire m'engager corporellement dans mon oeuvre en ayant comme point de vue son instauration, renouvelle et dynamise ma peinture. Je mets ainsi à l'avant-scène une sorte d'art somatique qui révèle la présence du corps agissant et toute l'énergie qui l'habite. Ma recherche m'ouvre de nouvelles perspectives.

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