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Breaking à Montréal : ethnographie d'une danse de rue hip hop

Stevens, Lys January 2008 (has links) (PDF)
La présente recherche est une étude ethnographique d'une danse de rue hip-hop appelée «breaking» (communément appelée «breakdance») à Montréal dans ses divers contextes et occurrences. En particulier, elle vise à déterminer les changements esthétiques et socio-culturels qui se manifestent lorsque le contexte social ou vernaculaire du «breaking» est reconfiguré en oeuvre de danse contemporaine. Un examen historique de la forme de danse encadre l'exploration du «breaking» dans quatre contextes précis: le «freestyle cypher,» le «battle» organisé, la mise en vedette «freestyle» et le spectacle de danse contemporaine. Le transfert ou le glissement de contexte de la danse se décline en plusieurs niveaux: les participants (qui), l'esthétique et la forme (quoi), le lieu (où), la relation au temps (quand) et la raison d'être (pourquoi). Ces cinq catégories d'examen sont empruntées de la Theory and Methods for an Anthropological Study of Dance de l'anthropologue de danse américaine Joann Kealiinohomoku. La compréhension du transfert de la danse en divers contextes est inspirée par des modèles théoriques d'études en danses folkloriques. Le «freestyle cypher» reflète le contexte original participatif de la danse folklorique, souvent désignée comme première manifestation de danse. Les contextes subséquents suivent approximativement les trois principes de théâtralisation adaptés par le folkloriste canadien Andrij Nahachewsky lui-même inspiré du folkloriste ukrainien Kim Vasylenko. Selon ces principes, différents niveaux ou approches d'adaptation de la danse folklorique au théâtre sont appliqués à la danse d'origine. Le dernier principe rejoint l'approche de chorégraphes en danse contemporaine qui fusionnent le vocabulaire et l'esthétique du «breakdance» avec ceux de la danse contemporaine et du ballet. Ce processus est démontré dans une recherche sur le travail de deux compagnies de danse montréalaises, Rubberbandance Group sous la direction de Victor Quijada et Solid State Breakdance Collective sous la direction d'un groupe de chorégraphes-interprètes féminines. Les ramifications socio-culturelles d'un tel transfert sont complexes, surtout dans le milieu des arts de la scène. Le glissement, notamment d'un art populaire ou d'une danse vernaculaire, au «High Art» sous-tend une reconnaissance et un soutien institutionnels. Les divisions de la reconnaissance et le soutien se font souvent selon les ethnies. Néanmoins, les formes de danse non-occidentales réussissent, depuis quelques années, à infiltrer la danse contemporaine. Le «breaking», bien qu'elle soit une forme de danse née en Occident, illustre cela. Elle a été créée par de jeunes noirs et hispanophones du Bronx, un quartier défavorisé de New York, avant d'être largement assimilée par de jeunes Canadiens d'origines ethniques semblables, aussi issus de milieux défavorisés. Le travail de Rubberbandance Groupe et celui de Solid State Breakdance Collective questionnent les hiérarchies et se jouent des catégories. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Breaking (b-boying/b-girling), Danse vernaculaire Africaine Américaine, Danse contemporaine, Danse de représentation, Danse de participation, Appropriation, Hip hop.
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Le bouddhisme dans la société mondiale : circuler en Inde sur les chemins du Bouddha

Thibeault, François 03 1900 (has links) (PDF)
Les études contemporaines du bouddhisme, plus précisément celles préoccupées par sa modernisation, son occidentalisation et sa mondialisation, proposent un large éventail d'outils conceptuels pour qualifier la spécificité du bouddhisme qui se forme, qui se pratique et dont parlent de plus en plus de gens aujourd'hui. Du point de vue dit « populaire », le bouddhisme est rarement perçu comme une religion et il est plus souvent considéré comme un « art de vivre », une « spiritualité », une « science de l'esprit » ou une « philosophie de vie ». Pourtant, le bouddhisme n'échappe pas à des transformations religieuses que des analyses qualifient à l'aide de concepts comme « traditionalisme », « fondamentalisme », « (post)modernisme », bouddhisme « engagé socialement » et « postbouddhisme ». Les études bouddhiques américano-européennes, tributaires des courants de pensée postcolonialiste et postorientaliste, envisagent désormais leur objet sous l'angle inclusif du pluralisme socioculturel, lequel accorde une place et un rôle importants aux pratiques ainsi qu'aux discours des bouddhistes eux-mêmes. La cimentation au sein des observations d'un modèle des « deux bouddhismes », opposant les bouddhistes « ethniques-asiatiques immigrants » aux bouddhistes « occidentaux-convertis », a renforcé l'idée selon laquelle seuls les premiers sont « ethniques », les seconds échappant virtuellement à une catégorisation ethnique. La distinction ethnique/converti présuppose ainsi une distinction fort problématique du type ethnique/non ethnique. Le modèle fait l'impasse sur les processus religieux actuels, en amont de l'ethnicité, concernant la formation sociale de la religion et des religions, en général, et du bouddhisme, en particulier. L'idée selon laquelle le bouddhisme est une réalité religieuse sur le plan social – idée que certains pratiquants reconnaissent et que d'autres contestent – ne peut être traitée sans faire l'économie d'envisager les (ré)appropriations et les contestations du bouddhisme sous l'angle des processus contemporains de la mondialisation des religions. Parent pauvre des études bouddhiques, la mondialisation est souvent tenue pour admise et n'est que rarement considérée du point de vue de ses dynamiques internes de relativisation et de différenciation. Je soutiens que le bouddhisme constitue un système sociétal fonctionnel au sein du système religieux de la société mondiale. En faisant usage de la théorie des systèmes sociaux développée par le sociologue allemand Niklas Luhmann, je propose ainsi d'observer le bouddhisme non pas à partir d'unités d'analyse comme des types, des identités, des discours, des interprétations ou des intentions, mais en fonction de communications autoréférentielles qui (re)produisent une convergence et une différence bouddhiques dans le social. Au moyen d'observations ethnographiques consignées sur le terrain et grâce à l'analyse qualitative d'entrevues menées auprès de voyageurs étrangers en Inde, le bouddhisme est reconstruit à partir des éléments et des relations qui constituent sa distinction religieuse tant sur le plan interne (la pluralité du bouddhisme) que celui externe (l'unité du bouddhisme par rapport aux autres religions). Par conséquent, ce n'est un bouddhisme ni « mondial » ni « mondialisé » que dépeignent les analyses qui suivent, mais une forme de « mondialité bouddhique » constitutive des processus mêmes de la mondialisation. Les interrelations entre un système bouddhique de la société mondiale et d'autres systèmes fonctionnels contemporains, dont l'économie (capitaliste), les médias de masse et le tourisme (de loisir), sont approfondies pour illustrer de quelles façons le modelage mutuel est caractéristique de la différenciation moderne et mondiale du bouddhisme au sein du social. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : bouddhisme, religion, mondialisation, modernité, théorie des systèmes sociaux, Niklas Luhrnann, sociologie, Inde, tourisme.

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