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Chlodoueci Aduentus : foi et politique en Gaule

Valente, Sylvie 20 December 2012 (has links)
Alors qu’à la fin du Ve siècle s’effaçait le pouvoir impérial de Rome sur l’ensemble de ses territoires occidentaux, le pouvoir en Gaule se retrouva entre les mains de deux groupes de dirigeants : il y avait, d’une part, les évêques, issus pour la plupart de la classe aristocratique gallo-romaine, qui s’étaient donné comme mission de maintenir la romanité et la foi catholique vivantes dans les cités dont ils étaient les véritables chefs, et, d’autre part, les rois d’origine germanique qui occupaient différents royaumes, taillés à même les territoires cédés par Rome quelques décennies auparavant. Supporté par l’épiscopat, le règne de Clovis, roi d’origine franque et fondateur de la première dynastie catholique en Gaule, s’imposa à ce moment critique de l’histoire gallo-romaine. Malheureusement, les sources écrites qui décrivent l’avènement et la postérité du règne sont rares. Ce travail s’attachera à présenter les lettres qui établirent les fondements du royaume franc ainsi que la première œuvre qui, plusieurs années après la mort de Clovis, fit état de sa carrière afin de constater dans quelle mesure et dans quelles circonstances les évêques qui les écrivirent purent influencer la foi et la politique du roi franc.
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Chlodoueci Aduentus : foi et politique en Gaule

Valente, Sylvie 20 December 2012 (has links)
Alors qu’à la fin du Ve siècle s’effaçait le pouvoir impérial de Rome sur l’ensemble de ses territoires occidentaux, le pouvoir en Gaule se retrouva entre les mains de deux groupes de dirigeants : il y avait, d’une part, les évêques, issus pour la plupart de la classe aristocratique gallo-romaine, qui s’étaient donné comme mission de maintenir la romanité et la foi catholique vivantes dans les cités dont ils étaient les véritables chefs, et, d’autre part, les rois d’origine germanique qui occupaient différents royaumes, taillés à même les territoires cédés par Rome quelques décennies auparavant. Supporté par l’épiscopat, le règne de Clovis, roi d’origine franque et fondateur de la première dynastie catholique en Gaule, s’imposa à ce moment critique de l’histoire gallo-romaine. Malheureusement, les sources écrites qui décrivent l’avènement et la postérité du règne sont rares. Ce travail s’attachera à présenter les lettres qui établirent les fondements du royaume franc ainsi que la première œuvre qui, plusieurs années après la mort de Clovis, fit état de sa carrière afin de constater dans quelle mesure et dans quelles circonstances les évêques qui les écrivirent purent influencer la foi et la politique du roi franc.
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Chlodoueci Aduentus : foi et politique en Gaule

Valente, Sylvie January 2012 (has links)
Alors qu’à la fin du Ve siècle s’effaçait le pouvoir impérial de Rome sur l’ensemble de ses territoires occidentaux, le pouvoir en Gaule se retrouva entre les mains de deux groupes de dirigeants : il y avait, d’une part, les évêques, issus pour la plupart de la classe aristocratique gallo-romaine, qui s’étaient donné comme mission de maintenir la romanité et la foi catholique vivantes dans les cités dont ils étaient les véritables chefs, et, d’autre part, les rois d’origine germanique qui occupaient différents royaumes, taillés à même les territoires cédés par Rome quelques décennies auparavant. Supporté par l’épiscopat, le règne de Clovis, roi d’origine franque et fondateur de la première dynastie catholique en Gaule, s’imposa à ce moment critique de l’histoire gallo-romaine. Malheureusement, les sources écrites qui décrivent l’avènement et la postérité du règne sont rares. Ce travail s’attachera à présenter les lettres qui établirent les fondements du royaume franc ainsi que la première œuvre qui, plusieurs années après la mort de Clovis, fit état de sa carrière afin de constater dans quelle mesure et dans quelles circonstances les évêques qui les écrivirent purent influencer la foi et la politique du roi franc.
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Provincia Viennensis. Recherches sur la province ecclésiastique de Vienne et ses évêques au haut Moyen âge (IVe - XIe siècles) / Provincia Viennensis. Research on the ecclesiastical province of Vienne and its bishops in the Early Middle Ages (IV- XI centuries)

Nimmegeers, Nathanaël 02 December 2011 (has links)
L’évolution et la cohérence de la province de Vienne, qui compte cinq diocèses en 450, six vers 580 et quatre vers 800, dépendent de l'histoire politique car les changements de souveraineté et les décisions royales et impériales peuvent aussi bien permettre aux métropolitains d'accroître leur influence que contrarier leurs desseins viennois. Cela n'empêche pas la constitution d'un cœur provincial formé des cités de Vienne, Genève, Grenoble et Valence. La métropole accueille des administrations et des sépultures royales, bénéficie d'évêques actifs et impliqués à la fois dans les affaires de l'Église et du siècle et possède une topographie religieuse très complète qui la différencie de ses suffragantes. Cette hyperconcentration viennoise semble à la fois la cause et la conséquence de l'élaboration d’une province ecclésiastique où les évêques jouent un rôle fondamental.Souvent issus des vieilles familles sénatoriales gallo-romaines, les prélats exercent jusqu’au début du VIIIe siècle de nombreuses prérogatives au nom des souverains et occupent dans leurs cités une place considérable, aussi bien de leur vivant qu'après leur mort. Avec l'arrivée au pouvoir des Carolingiens, le milieu épiscopal s'ouvre socialement et géographiquement, ce qui se traduit par une modification des traditions funéraires. Les évêques, qui profitent de la politique culturelle engagée sous les Pippinides, comme le montre l'œuvre originale d'Adon de Vienne, restent attachés à une conception carolingienne de la chose publique. À partir de la fin du IXe siècle, les évêques de Genève cherchent à s’éloigner de leurs archevêques, fervents soutiens des Bosonides, en se rapprochant des Rodolpohiens puis de l’empereur.L’Église de Vienne possède rapidement un chapitre cathédral, abrite des grands monastères, des reliques vétérotestamentaires, un somptueux chef-reliquaire et l’une des rares imitations du Saint-Sépulcre attestée avant le XIe siècle. Les autres Églises paraissent moins originales et moins structurées. Les institutions ecclésiastiques, le recrutement du clergé et dans une certaine mesure le culte des saints révèlent cependant la survivance d’une certaine romanité à l’échelle provinciale. De même, les évêques gardent partout la main sur la vie régulière, la gestion des reliques et des saints, la création des paroisses et probablement la construction des églises rurales. Les moines, les aristocrates et les chanoines disposent en conséquence d’une marge de manœuvre très souvent limitée. Ce trait est particulièrement marqué à Vienne où les archevêques tiennent seuls ou presque leur diocèse. / The evolution and the consistency of the province of Vienne, which counts five dioceses in 450, six by 580 and four by 800, depend on the political history because the changes of sovereignty and the royal and imperial decisions could as well make it possible for the bishops to increase their influence as to hinder their Viennese intentions. That does not prevent the formation of a heart of the province made up of the cities of Vienne, Geneva, Grenoble and Valence. The metropolis hosts administrations and royal sepulchers, enjoys active bishops devoted both in the Church and the century activities, and possesses a very complete religious topography which differentiates it from its suffragans. This hyper concentration of Vienne seems at the same time the cause and the consequence of the development of an ecclesiastical province where the bishops play a fundamental role.The prelates, often coming from the old Gallo-Roman senatorial families, carry out until the beginning of the VIII century many prerogatives on behalf of the sovereigns and occupy in their cities a considerable place, as well during their lifetime as after their death. When the Carolingians came to power, the bishops’ circle opens socially and geographically, which results in a modification of the funerary traditions. The bishops, who benefit from the cultural policy undertaken under the Pippinides, as the genuine work of Adon of Vienne points it out, remain attached to a Carolingian outlook of the common weal. From the end of the IX century onwards, the bishops of Geneva seek to move away from their archbishops, fervent supporters of the Bosonides, while getting closer to the Rodolpohiens and then to the emperor.The Church of Vienne obtains rapidly a chapter cathedral, houses big monasteries, Old Testament relics, a sumptuous chief-reliquary and one of the rare imitations of the Holy Sepulchre attested before the XI century. The other Churches appear less original and less structured. The ecclesiastical institutions, the recruitment of the clergy and to a certain extent the worship of the saints reveal however the survival of a certain Roman tradition on a provincial scale. Thus, the bishops keep full control of the regular life, the handling of the relics and the saints, the creation of the parishes and probably the construction of the rural churches. The monks, the aristocrats and the canons have consequently very often a limited room for maneuver. This feature is particularly evident in Vienne where the archbishops hold personally or almost entirely their diocese.
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Le modèle de la vierge consacrée au VIe siècle : l’exemple du De consolatoria castitatis laude d’Avit de Vienne

Domingos Pimentel, Caroline 05 1900 (has links)
Au VIe siècle, dans le royaume des Burgondes, Avit de Vienne compose une lettre pour sa sœur, la moniale Fuscine. Cette œuvre consolatoire et élogieuse se nomme De consolatoria castitatis laude. Ce texte permet de comprendre la situation particulière dont bénéficie la virgo dans la société chrétienne tardo-antique. Au niveau de son contenu, l’objectif de ce livre sert à montrer à la monacha que le choix virginal représente une forme d’échappatoire et de liberté. Il s’agit d’une réalité que ne connaît pas l’épouse. Les devoirs du mariage, les dangers de la maternité, les tracas du siècle, le veuvage, le deuil, tout cela est inconnu à la vierge parce qu’elle s’écarte des obligations terrestres. L’utilisation de la Bible et de plusieurs références patristiques constituent l’héritage des mentalités religieuses dont s’inspire Avit dans la construction d’un discours orienté sur la distinction socioreligieuse de la virgo. / In the 6th century, in the kingdom of the Burgundians, Avitus of Vienne composes a letter for his sister, the nun Fuscina. This consoling and eulogistic artwork is called De consolatoria castitatis laude. This text generates in us an understanding of the particular context of the virgo in the Christian society of Late Antiquity. Regarding the text, the purpose of the book is to show to the monacha that the virginal choice represents a way of escape and freedom, a reality that the spouse is unaware of. The duties of marriage, the dangers of motherhood, the troubles of the century, the widowhood and the mourning are all unknown to the virgin because she excludes herself to worldly obligations. The use of the Bible and several patristic references shape the legacy of religious mentalities which inspires Avitus in making an oriented speech on the virgo’s socio-religious distinctness.

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