La présente étude s'intéresse aux différences observées d'un milieu à l'autre quant aux liens entre l'agressivité et le statut auprès des pairs chez les garçons. Le modèle de la similarité entre l'individu et le groupe est retenu pour expliquer ce phénomène. Dix-sept classes de troisième année (210 garçons) et quinze classes de cinquième année (193 garçons) ont complété les mesures d'attitude envers l'agressivité, d'évaluation du statut auprès des pairs et d'évaluation du comportement social par les pairs. Une évaluation du comportement de l'enfant par l'enseignant(e) a également été recueillie. Tel qu'attendu, les résultats de la présente étude indiquent que le lien entre l'agressivité et le statut auprès des pairs n'est pas constant et peut varier d'un milieu à l'autre. En troisième année, les résultats observés s'expliquent par le modèle de la similarité. Cependant cette explication ne s'applique pas en cinquième année. La discussion porte principalement sur les résultats observés en cinquième année et suggère qu'ils puissent être attribuables à des différences d'écologie sociale et à l'utilisation d'une procédure inadéquate. Différentes unités d'analyse comme la dyade et le réseau sont proposées comme alternative.

Cette étude examine, auprès d'un groupe d'étudiants de niveau collégial, les connaissances concernant le SIDA et compare les attitudes vis-à-vis le SIDA et l'homosexualité. L'échantillon de 298 sujets fut invité à répondre à trois questionnaires. L'un d'eux mesure les attitudes envers le SIDA, un deuxième les attitudes à l'égard de l'homosexualité et un troisième évalue les connaissances sur le SIDA.Les deux hypothèses principales prévoyaient que les étudiants ayant une attitude défavorable envers l'homosexualité feraient preuve de plus d'intolérance envers le SIDA et qu'une connaissance élevée du SIDA favoriserait des attitudes positives. Les résultats démontrent l'existence d'un lien entre les attitudes négatives que les jeunes entretiennent face à l'homosexualité et au SIDA. Quant à la seconde hypothèse, elle s'avère non significative. Le niveau de connaissance du SIDA n'affecte pas l'attitude des gens envers cette maladie.