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Le rôle de l'agressivité proactive et de l'agressivité réactive dans la formation et le développement des relations d'amitié chez les garçonsPoulin, François 17 January 2022 (has links)
L'objectif de cette thèse consiste à examiner la formation et le développement des relations d'amitié des garçons en fonction de leurs comportements agressifs proactifs et agressifs réactifs. La validité des notions d'agressivité proactive et d'agressivité réactive a été étudiée auprès de deux échantillons regroupant 193 et 149 garçons. Les liens entre ces formes d'agressivité et les relations d'amitié ont été examinés auprès des garçons du second échantillon, qui ont été revus une seconde fois sept mois plus tard. La validité de la distinction proactif/réactif est appuyée par la présence d'une structure bifactorielle et par la capacité unique de ces deux dimensions de générer des patrons de relations distincts. Les amis sont similaires sur le plan de l'agressivité proactive, mais ne le sont pas sur le plan de l'agressivité réactive. Cette similarité serait principalement attribuable à un processus de sélection. Enfin, les liens entre l'agressivité proactive et la présence de conflit dans la relation d'amitié suggèrent que cette forme d'agressivité pourrait être associée à l'établissement d'un cycle coercitif dans la relation d'amitié.
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L'hyperactivité, l'agressivité et le statut auprès des pairsBussières, Mylène. 08 February 2022 (has links)
La présente étude s'intéresse à la contribution de l'hyperactivité à l'explication du statut auprès des pairs. L'association entre l'hyperactivité et l'agressivité ainsi que l'association entre l'agressivité et le statut auprès des pairs sont considérées. L'échantillon est constituée de 774 enfants de troisième et cinquième année. L'évaluation des comportements de l'enfant est recueillie auprès des enseignants(es), des parents et des pairs. La victimisation, la préférence sociale et le nombre de liens affiliatifs constituent les mesures de la qualité de l'insertion sociale. Les résultats indiquent que l'hyperactivité apparaît spécifiquement associée à des troubles d'insertion sociale et ce, malgré l'association entre l'agressivité et les difficultés d'ajustement auprès des pairs. La discussion porte sur les résultats observés. L'implication des résultats obtenus est discutée. L'importance de considérer l'hyperactivité de façon distincte de l'agressivité est amenée. Des perspectives d'interventions et d'évaluations sont suggérées.
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Considérations génétiques et environnementales dans l'association entre le développement du langage et l'agressivité physique à la petite enfanceDionne, Ginette 13 January 2021 (has links)
L'objectif de cette thèse consiste à étudier l'étiologie spécifique et commune des manifestations précoces d'agressivité physique et de l'acquisition du langage en terme de facteurs génétiques et environnementaux et d'influences phénotypiques mutuelles. Trois objectifs spécifiques en découlent : 1) d'abord étudier Pédologie spécifique du vocabulaire et de la grammaire avant 3 ans, 2) ensuite, étudier le lien entre vocabulaire et agressivité physique à 18 mois en com parant un modèle d'étiologie commune à un modèle d'influences phénotype-à-phénotype et 3) enfin, utiliser de façon novatrice la modélisation génétique pour tester des modèles théoriques rivaux. Deux volets d'étude constituent le corps de cette thèse, l'un sur le lien entre langage et agressivité, et l'autre sur Pédologie du langage. Dans un premier volet de la thèse sur le langage, les résultats démontrent que les différences individuelles quant au vocabulaire et à la grammaire, qui sont fortement liés de 24 à 36 mois, s'expliquent en grande partie par des facteurs d'environnement commun quoique chaque composante démontre une héritabilité modeste mais significative. Des analyses multivariées de ces résultats suggèrent que le lien entre vocabulaire et grammaire s'explique à la fois par une étiologie génétique et environnementale commune et par des influences phénotypiques réciproques entre 24 et 36 mois. Par ailleurs, le vocabulaire et l'agressivité physique à 18 mois apparaissent significativement liés (r = -.20), quoique modestement. Les analyses génétiques révèlent une forte héritabilité pour l'agressivité physique mesurée dès ce jeune âge. Deux modèles ontogéniques ont été testés pour expliquer la corrélation observée. Les résultats démontrent que le lien entre agressivité physique et vocabulaire ne s'explique pas par une étiologie commune aux deux phénotypes mais presque entièrement par une influence phénotypique du vocabulaire sur le recours à l'agressivité physique. Ces études font appel à la modélisation génétique pour tester ces modèles ontogéniques alternatifs.
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Évolution de la victimisation durant le primaire selon la perspective des enseignants et rôle de l'agressivité réactive comme facteur de prédispositionBissonnette, Catherine 19 April 2018 (has links)
Certains enfants tendent à vivre de la victimisation durant tout le primaire. L’identification des victimes de même que les caractéristiques pouvant les prédisposer à être exposés de façon répétée à la victimisation apparaît importante. Cette recherche a évalué la validité de la perspective des enseignants comme source d’information, a documenté l’évolution de la victimisation durant tout le primaire et a évalué le rôle de l’agressivité réactive comme déterminant de la victimisation. L’échantillon composé de jumeaux monozygotes et dizygotes provient de l’Étude des jumeaux nouveau-nés du Québec. Les associations entre la perspective des enseignants, des pairs, des auto-évaluations avec le rejet par les pairs entre la maternelle et la quatrième année ont d’abord été examinées. Le jugement des enseignants a présenté la plus forte association avec le rejet par les pairs en maternelle et première année. Des trajectoires de victimisation avec des modèles semi-paramétriques entre la maternelle et la sixième année ont ensuite été estimées. Trois trajectoires ont été identifiées dont une plus élevée qui s’est révélée constante à travers le temps mais qui a présenté un niveau de victimisation modéré (1 É.T. de la moyenne). Ce résultat évoque une difficulté possible des enseignants à cibler les enfants sévèrement victimisés. Les enfants appartenant à chacune des trajectoires se sont différenciés quant à leur score de victimisation et de rejet mesurés selon la perspective des pairs suggérant une cohérence entre le jugement des enseignants et celui des pairs. Des analyses génétiques basées sur des modèles d’équations structurelles ont été effectuées. La trajectoire de victimisation élevée a présenté une héritabilité de 67% laissant entendre que des caractéristiques héritables de l’enfant peuvent le prédisposer à vivre de façon répétée de la victimisation. Une étiologie génétique commune expliquant 37% de la variance génétique partagée a été observée entre l’agressivité réactive et la victimisation. Ce résultat suggère que ce type d’agressivité peut expliquer en partie l’héritabilité de la victimisation et prédisposer un enfant à être exposé de façon chronique à des difficultés interpersonnelles durant le primaire.
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Étude des variations du lien entre l'agressivité et le statut auprès des pairs chez les garçons du primairePoulin, François 29 September 2021 (has links)
La présente étude s'intéresse aux différences observées d'un milieu à l'autre quant aux liens entre l'agressivité et le statut auprès des pairs chez les garçons. Le modèle de la similarité entre l'individu et le groupe est retenu pour expliquer ce phénomène. Dix-sept classes de troisième année (210 garçons) et quinze classes de cinquième année (193 garçons) ont complété les mesures d'attitude envers l'agressivité, d'évaluation du statut auprès des pairs et d'évaluation du comportement social par les pairs. Une évaluation du comportement de l'enfant par l'enseignant(e) a également été recueillie. Tel qu'attendu, les résultats de la présente étude indiquent que le lien entre l'agressivité et le statut auprès des pairs n'est pas constant et peut varier d'un milieu à l'autre. En troisième année, les résultats observés s'expliquent par le modèle de la similarité. Cependant cette explication ne s'applique pas en cinquième année. La discussion porte principalement sur les résultats observés en cinquième année et suggère qu'ils puissent être attribuables à des différences d'écologie sociale et à l'utilisation d'une procédure inadéquate. Différentes unités d'analyse comme la dyade et le réseau sont proposées comme alternative.
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Le développement des problèmes de comportement extérisés chez les enfants vivant en contexte de défavorisation : une nouvelle conceptualisation de la pauvretéOuellet-Morin, Isabelle 08 April 2021 (has links)
La présente étude propose d'étudier la relation entre le contexte de défavorisation et les problèmes de comportement extériorisés en accordant une attention particulière à l'examen comparatif des indices qui décrivent la situation économique familiale. Les variables liées au contexte de défavorisation, soit la monoparentalité, la scolarité, le statut d'immigrant de la mère, le fait que la mère soit âgée de 20 ans ou moins à la naissance de l'enfant et le revenu familial, ont été recueillies auprès de 445 familles. Les comportements extériorisés ont été rapportés par les parents alors que l'enfant était âgé de 41 mois. Une série d'analyses par classes latentes et d'analyses de régressions logistiques révèle que la situation économique familiale prédit l'appartenance des enfants aux groupes qui se caractérisent par des conduites agressives, qu'elles soient ou non accompagnées d'hyperactivité / inattention. L'appartenance au groupe qui manifeste uniquement des comportements hyperactifs / inattentifs n'est prédite ni par la situation économique ni par le contexte de défavorisation. Le regroupement d'enfants qui ne manifeste pas de comportements extériorisés est prédit par l'absence des variables liées à la défavorisation. À cette association, la situation économique ne présente pas de contribution unique.
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Hétérogénéité des enfants rejetés en milieu scolaireDion, Marielle 23 February 2022 (has links)
Les enfants rejetés par leurs pairs ne présentent pas tous le même profil comportemental, certains étant agressifs et d'autres retirés. La présente recherche vise à vérifier dans quelle mesure ces deux types d'enfants se distinguent quant à l'estime de soi, l'anxiété sociale et la perception d'être accepté. Une mesure sociométrique (désignations positives et négatives), une mesure du comportement perçu par les pairs et des mesures de perception de soi sont administrées à 1157 enfants de 2ème, 3ème et 4ème année. Des questionnaires d'évaluation du comportement à l'école sont aussi complétés par les enseignants. Au total, 190 enfants sont retenus pour les analyses, soit 34 rejetés-agressifs et 63 rejetés-retirés. Une troisième catégorie, les enfants rejetés agressifs et retirés (n = 50) émerge également. Les trois catégories sont comparées aux enfants de statut moyen (n = 43). Les analyses révèlent que les enfants rejetés-retirés se perçoivent significativement moins acceptés par leurs pairs que le groupe normatif et les rejetés-agressifs. D'autre part, les enfants rejetés-agressifs et rejetés agressifs-retirés présentent de plus hauts scores d'anxiété sociale. Selon l'enseignant, les trois sous-groupes d'enfants rejetés sont moins acceptés que les enfants de statut moyen et se caractérisent par une plus forte prévalence de problèmes d'extériorisation. Par ailleurs, aucune différence significative n'est observée quant à l'estime de soi et les problèmes d'intériorisation. Ces résultats sont discutés à la lumière des travaux de recherche actuels.
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Associations entre le développement du langage et des trajectoires élevées d'agressivité physique et d'agressivité indirecte de 5 à 12 ansPelletier, Gabriel 11 June 2018 (has links)
L’appartenance à une trajectoire élevée d’agressivité physique ou d’agressivité indirecte à l’enfance est associée à des difficultés à l’âge adulte. Plusieurs facteurs ont été associés à une fréquence élevée d’agressivité physique ou d’agressivité indirecte durant l’enfance. Parmi ceux-ci, la maitrise du langage a été associée aux deux types d’agressivité à différents moments du développement. L’objectif du présent mémoire était d’étudier les associations entre l’appartenance à une trajectoire d’agressivité physique ou indirecte et la maitrise du langage durant la période scolaire en tenant compte du quotient intellectuel non verbal et le revenu familial. Des mesures d’agressivité physique et indirecte ont été recueillies auprès de 803 jumeaux entre 5 et 12 ans auprès des professeurs. Les mesures de langage ont été recueillies entre 18 mois et 12 ans. Des trajectoires élevées ont été identifiées pour chaque type d’agressivité pour l’ensemble de l’échantillon. Des trajectoires élevées d’agressivité physique ont aussi été identifiées pour les garçons et les filles car ces dernières présentent une fréquence plus faible d’agressivité physique que les garçons ainsi qu’un plus faible pourcentage d’appartenance à une trajectoire élevée. Des trajectoires présentant une fréquence modérée et une fréquence faible d’agressivité physique ont aussi été observées. Une série d’ANOVA a révélé que l’appartenance à une trajectoire élevée d’agressivité physique n’est toutefois pas associée à un langage plus faible sauf en maternelle où les garçons appartenant à la trajectoire élevée ou la trajectoire modérée ont un langage plus faible que ceux de la trajectoire faible une fois la prise en compte du quotient intellectuel non verbal et du revenu familial. Pour l’agressivité indirecte, les ANOVA ont révélé que l’appartenance à une trajectoire élevée n’est pas associée à un langage plus faible lors de la période scolaire.
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Relation d'amitié et affiliation à une clique : liens avec l'ajustement et les conduites externalisées chez les enfants du primaireDion, Éric 25 May 2021 (has links)
L’objectif général de cette thèse était de décrire l’insertion sociale de l’enfant au sein de son groupe de ses pairs en milieu scolaire et d ’examiner le lien entre cette insertion et l’ajustement. Une attention particulière a été accordée aux relations d’amitié et d’affiliation à une clique. Le statut auprès des pairs a également été considéré. Trois questions sont abordées dans trois articles. La première question (article 1) concerne la contribution spécifique de la clique à l’ajustement de l’enfant : est-ce que la taille de la clique est en lien avec l’ajustement de ce dernier lorsque le nombre d’amis et le statut auprès des pairs sont contrôlés? Les deux autres questions concernent l’homophilie sur la base des conduites extemalisées, c’est-à-dire la tendance des amis et des membres de la clique à être similaires sur le plan de ces conduites. La deuxième question (article 2)porte sur les conduites hyperactives : est-ce que les enfants les plus hyperactifs entretiennent des liens d’amitié et s’affilient en clique avec des pairs qui manifestent également ce type de conduite? La troisième question (article 3) porte sur le développement des affiliations sociales des enfants agressifs : est-ce que ces enfants s’affilient entre eux de manière de plus en plus exclusive? Ces questions ont été examinées à l’aide des données de l’Étude longitudinale de Québec couvrant la seconde moitié du primaire. Le premier article montre qu’en l’absence d’ami, l’affiliation à une clique de grande taille est associée à moins de solitude et, chez les filles, à moins d’affects dépressifs. Le second article montre qu’en contrôlant l’agressivité, l’hyperactivité est associé au rejet par les pairs et à un nombre relativement faible d’amis. Cependant, l’affiliation à d’autres garçons hyperactifs et agressifs est apparu comme la principale difficulté relationnelle associée à l’hyperactivité. Finalement, le troisième article montre que les garçons agressifs s’affilient de plus en plus exclusivement, avec l’âge, à des pairs également agressifs et que ce style d’affiliation devient graduellement plus stable, particulièrement chez les garçons chroniquement agressifs. La contribution des affiliations sociales au développement des enfants du primaire est examinée en conclusion.
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