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Caractéristiques des fuseaux de sommeil chez les gens souffrant d'insomnie

Normand, Marie-Pier 28 September 2018 (has links)
Le fuseau de sommeil (FS) est un élément oscillatoire bref de l’électroencéphalogramme associé à la protection du sommeil. Il est plausible que les gens souffrant d’insomnie (INS), pour qui le sommeil est perturbé, puissent avoir une altération de leurs FS. De plus, par leur rôle dans l’inhibition du traitement sensoriel, les FS pourraient aussi intervenir dans la perception du sommeil et expliquer la mésestimation présente chez les INS. Par contre, une étude antérieure n’a pas démontré de différences quant au nombre ou à la densité des FS entre les INS et les bons dormeurs (BD). Le présent mémoire avait donc comme objectif de vérifier si les INS, comparativement aux BD, présentaient des différences quant aux caractéristiques des FS, en séparant deux types d’insomnie, paradoxale (IPA) et psychophysiologique (IPS). Les résultats indiquent une différence quant à la durée des FS, soit que les IPA ont des FS plus courts que les IPS et les BD. Ces résultats appuient en partie le rôle du FS dans la protection du sommeil. Pour ce qui est de la perception du sommeil, aucune des caractéristiques des FS de sommeil ne semble intervenir sur la sensation d’être endormi. / The sleep spindle is a brief oscillatory electroencephalographic event associated with sleep protection. It may be possible that insomnia sufferers (INS), who present less consolidated sleep, have sleep spindles alterations. Sleep spindle plays also a role in sensory inhibition, and thus, could be linked to sleep perception and explain misperception in INS. However, a prior study didn’t find any difference in number or density of sleep spindles between INS and good sleepers (GS). The objective of this project was to determine if differences may be found in sleep spindles characteristics between INS and GS, distinguishing for paradoxical insomnia (PARA-I) and psychophysiological insomnia (PSY-I). Results showed that the duration of sleep spindles in stage 2 is lower for PARA-I than for GS. These results partially support the protective function of sleep spindles. However, in regards of sleep misperception, sleep spindles characteristics do not seem to influence the sensation of being asleep.
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Activation corticale en sommeil paradoxal chez les personnes qui souffrent d'insomnie : analyses spectrales de l'activité onirique

Pedneault-Drolet, Maude 01 May 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / L’insomnie est reconnue comme la source de perturbation du sommeil la plus courante et plusieurs conséquences en découlent. Les modèles actuels établissent que l’hyperactivation est centrale à l’insomnie. À ce jour, l’hyperactivation a été mesurée par l’intermédiaire de variables somatique, cognitive et corticale. Par ailleurs, certaines variables ont reçu peu d’attention alors qu’elles pourraient potentiellement être associées à l’hyperactivation dans l’insomnie chronique. De plus, peu d’études se sont penchées sur le lien existant entre ces variables. Le présent projet de mémoire doctoral avait donc pour objectif général d’étudier l’activation corticale et l’activité onirique en sommeil paradoxal chez les personnes souffrant d’insomnie et d’examiner le lien potentiel entre ces variables. Concernant l’activité corticale, les résultats ont montré que l’activation dans les bandes de fréquences alpha et bêta est semblable d’un groupe à l’autre et qu’elle a tendance à diminuer au fil des périodes de sommeil paradoxal chez les deux groupes de dormeurs. Ces résultats suggèrent que l’élévation de l’activité alpha et bêta n’est pas un marqueur de l’hyperactivation en sommeil paradoxal. En ce qui a trait à l’activité onirique, les éléments positifs et négatifs sont égaux d’un groupe à l’autre, mais un nombre supérieur d’éléments d’activité est observé en fin de nuit chez les bons dormeurs. Ces résultats, associés à ceux d’une étude antérieure de notre laboratoire, soulignent que les rêves des individus souffrant d’insomnie sont davantage centrés sur le négatif que ceux des bons dormeurs puisqu’ils intègrent moins d’éléments d’activité et une proportion d’éléments négatifs supérieure aux éléments positifs. Enfin, des analyses a été faite afin d’établir s’il existe un lien entre l’activation corticale et l’activité onirique. Les analyses montrent des corrélations non significatives entre ces variables, suggérant que l’activation corticale en sommeil paradoxal n’est pas associée à l’activation cognitive (traduit par l’activité onirique).
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Les atteintes cognitives transdiagnostiques en psychiatrie : l'influence des variables neurobiologiques, psychologiques et environnementales

East-Richard, Caroline 30 January 2019 (has links)
Les atteintes cognitives dans les troubles psychiatriques ont été grandement documentées dans les dernières années. Plusieurs méta-analyses à ce sujet ont d’ailleurs été réalisées. Toutefois, avec les avancées en neurosciences cognitives, une autre vision des troubles psychiatriques a émergé : l’approche transdiagnostique. Visant à documenter les processus communs entre les troubles psychiatriques, cette approche s’intéresse, entre autres, aux atteintes cognitives communes entre les troubles psychiatriques. S’inscrivant dans l’approche transdiagnostique, cette thèse visait à identifier les atteintes cognitives transdiagnostiques ainsi que les facteurs neurobiologiques, psychologiques et environnementaux pouvant les influencer. Plus précisément, elle avait pour objectifs d’identifier les atteintes cognitives transdiagnostiques au sein d’une large population psychiatrique par le biais d’une recension de méta-analyses, puis d’investiguer si de telles atteintes demeurent les mêmes au sein d’une population adolescente psychiatrique ayant vécu de la maltraitance. Cette thèse comporte donc deux études. La première étude est une recension de méta-analyses documentant les atteintes cognitives transdiagnostiques au sein d’une large population psychiatrique, et ce, selon différents groupes d’âge. De façon générale, cette recension de méta-analyses a permis de mettre en évidence des atteintes cognitives communes à plusieurs troubles psychiatriques se situant principalement au niveau des fonctions exécutives et de la mémoire épisodique. Quant à la deuxième étude de cette thèse, il s’agit d’une étude empirique comparant 27 adolescents ayant un passé de maltraitance et des troubles psychiatriques à 30 adolescents contrôles sur des variables cognitives, neurobiologiques, psychologiques et environnementales. Cette étude visait à identifier les déterminants des atteintes cognitives au sein de cette population vulnérable. De façon générale, des taux cortisolaires plus faibles (déterminant neurobiologique) et des symptômes intériorisés plus importants (déterminant psychologique) prédisaient de plus faibles capacités de manipulation en mémoire de travail verbale. Par ailleurs, cette étude permettait également de documenter si les atteintes cognitives transdiagnostiques observées au sein d’une large population psychiatrique (étude 1) sont les mêmes au sein d’une population adolescente psychiatrique ayant vécu de la maltraitance. De par l’intégration des résultats des deux études, cette thèse a mis en évidence que la nature des atteintes cognitives transdiagnostiques change peu lorsqu’une variable environnementale est ajoutée (i.e. maltraitance), bien que la magnitude de certaines atteintes soit plus importante au sein d’une population adolescente psychiatrique ayant vécu de la maltraitance. / Cognitive impairments in psychiatric disorders have been widely documented in recent years. Moreover, several meta-analyses on this subject have been performed. However, with advances in cognitive neuroscience, another vision of psychiatric disorders has emerged: the transdiagnostic approach. This approach aims to document the common processes between psychiatric disorders and notably, it focuses on the common cognitive impairments between psychiatric disorders. Following the transdiagnostic approach, this thesis aimed to identify the transdiagnostic cognitive impairments as well as the neurobiological, psychological and environmental factors that may influence them. Specifically, the objectives were to identify transdiagnostic cognitive impairments in a large psychiatric population through a review of meta-analyses, and then to investigate whether such impairments remain the same within an adolescent psychiatric population with a history of maltreatment. This thesis thus includes two studies. The first study is a review of meta-analyses which documents transdiagnostic cognitive impairments in a large psychiatric population, according to different age groups. In general, this review highlighted cognitive impairments, particularly in executive functions and episodic memory, which were common across several psychiatric disorders. The second study is an empirical study comparing 27 adolescents with a history of maltreatment and psychiatric disorders to 30 healthy controls on cognitive, neurobiological, psychological and environmental variables. The purpose of this study was to investigate whether transdiagnostic cognitive impairments observed in a large psychiatric population (study 1) are the same in a psychiatric adolescent population with a history of maltreatment, as well as to identify the determinants of cognitive impairments in this vulnerable population. In general, this study found that lower cortisol levels (neurobiological determinant) and higher internalized symptoms (psychological determinant) predicted lower manipulation abilities in verbal working memory. Integrating the results of these two studies, this thesis has highlighted that the nature of transdiagnostic cognitive impairments changes little when an environmental variable is added (i.e. maltreatment), although the magnitude of some cognitive impairments is more important in a psychiatric adolescent population with a history of maltreatment.
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Qualités psychométriques du questionnaire des connaissances des troubles anxieux

Filion, Catherine 27 September 2018 (has links)
Certaines populations, dont les aînés, consultent peu pour le traitement des troubles anxieux. Une faible littératie en santé mentale a été proposée comme un facteur associé à un plus grand délai de la recherche d’aide. Disposer d’un outil mesurant les connaissances sur les troubles anxieux de façon valide et fiable serait utile pour les chercheurs et cliniciens. Le Questionnaire des Connaissances des Troubles Anxieux (QCTA) a été développé afin de pallier les limites des instruments déjà existants. La présente étude vise à évaluer les qualités psychométriques du QCTA. L’échantillon est composé (a) d’adultes répartis dans trois groupes d’âge (18-39 ans, 40-59 ans et 60 ans et plus) ne possédant pas une formation et une expérience professionnelle en santé mentale (n = 196) et (b) de spécialistes de la santé mentale, soit des psychologues ayant une formation de 2e ou 3e cycle en psychologie clinique et une expérience dans ce domaine ainsi que des étudiants ayant complété au moins 3 ans d’un programme de 3e cycle en psychologie clinique (n = 16). En plus d’un questionnaire sociodémographique, les participants ont répondu au QCTA et à la version française du Mental Health Literacy Scale (MHLS-F). Un sousgroupe de participants a répondu une seconde fois au QCTA après un délai d’une semaine. Les indices d’ajustement d’une analyse factorielle confirmatoire montrent que la structure factorielle postulée à sept facteurs est acceptable. Les résultats indiquent aussi une corrélation modérée entre le QCTA et le MHLS-F, ce qui appuie la validité convergente du QCTA. Ils révèlent aussi que les spécialistes en santé mentale obtiennent de meilleurs résultats que les autres participants et que les aînés obtiennent des résultats plus faibles, ce qui témoigne de la validité liée à un critère. Enfin, la cohérence interne et la stabilité testretest sont satisfaisantes. Le QCTA semble donc un outil valide et fiable pour évaluer les connaissances sur les troubles anxieux.
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Activation comportementale pour le traitement de la dépression sévère : évaluation de l'efficacité thérapeutique et des processus de changement

Blanchet, Valérie 17 July 2018 (has links)
Parmi les interventions ayant démontré leur efficacité pour le traitement de la dépression, la thérapie d’activation comportementale (AC) suscite l’intérêt alors que les données probantes qui appuient son efficacité continuent de s’accumuler. Néanmoins, bien que l’efficacité de l’AC ait été établie à travers de nombreux essais randomisés et contrôlés, rares sont les études ayant évalué l’efficacité de l’AC lorsqu’implanter dans les établissements du réseau de la santé. Cette étape est pourtant essentielle à la validité et à la généralisation du traitement à la réalité des milieux et de la complexité du portrait clinique des patients. De plus, peu de chercheurs jusqu’à maintenant se sont penchés sur la relation de médiation du changement de l’AC dans le traitement de la dépression, alors que l’étude des mécanismes d’action permet de tester les fondements théoriques de l’approche et favoriser le développement d’un traitement plus efficace et plus parcimonieux. La thèse comporte deux études empiriques. La première se penche sur l’AC appliquée de manière à tenir compte de la réalité clinique des milieux et des patients, et la deuxième explore les processus de changement impliqués dans l’AC en les comparant à ceux qui seraient impliqués dans la thérapie cognitive (TC) pour le traitement de la dépression. Un échantillon de 56 participants souffrant de dépression sévère a été recruté en milieu hospitalier. Les participants ont reçu une intervention de groupe d’AC, de TC ou les deux interventions successivement. Chaque traitement s’échelonnait sur 10 séances. Les résultats soutiennent l’efficacité de l’AC de groupe pour le traitement de la dépression sévère en milieu clinique auprès d’une population hétérogène en termes de diagnostic (dépression majeure, dépression bipolaire, dysthymie) et de comorbidité (Axes I et II), de même que pour le maintien des acquis à moyen terme. L’efficacité de l’AC a aussi été observée sur l’ensemble des mesures psychosociales associées. Les résultats suggèrent également un appui à la prémisse théorique selon laquelle le renforcement et l’activation seraient des médiateurs de changement spécifiques à l’AC. Finalement, les résultats des deux études sont discutés en regard de leur contribution aux connaissances sur le traitement de la dépression et des pistes à envisager pour les études à venir sont proposées.
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Portrait des interventions basées sur les données probantes effectuées auprès des adultes atteints d'un trouble d'anxiété généralisée

Rochefort, Jean-Guy 19 September 2018 (has links)
Les recherches ont démontré l’efficacité du traitement pharmacologique et du traitement psychologique pour le trouble d’anxiété généralisée (TAG). Des guides de pratique ont été conçus afin de répertorier les traitements basés sur les données probantes (TBDP) pour les troubles mentaux dont le TAG. Des sondages auprès des professionnels de la santé mentale ont révélé que l’un des obstacles perçus pour l’utilisation des TBDP serait la présence de comorbidité psychologique et/ou somatique chez les patients atteints d’un TAG. Les professionnels sur le terrain auraient la croyance que leurs patients ont plus de comorbidité que les patients dans les études expérimentales et qu’ainsi les TBDP seraient peu applicables parce que non adaptés à leur réalité. En vue de vérifier cet obstacle perçu, ce mémoire vise à vérifier si les praticiens dans un service de santé et services sociaux de 1ère ligne prescrivent moins de traitements basés sur les données probantes (TBDP) auprès des patients atteints d’un TAG lorsqu’il y a présence de comorbidité somatique et/ou psychologique. Un portrait des proportions de TBDP effectuées auprès de 52 patients qui avaient un diagnostic de TAG a été tracé. Soixante-et-onze pourcent des patients ont reçu un TBDP. Les analyses statistiques n’ont pas démontré de différence statistiquement significative dans la probabilité de recevoir un TBDP chez les personnes avec ou sans comorbidité (rapport de cotes : 0,98 ; intervalles de confiance à 95% [0,25 – 3,8]). La comorbidité ne serait pas un obstacle à la prescription d’un TBDP pour le TAG. Ces résultats pourraient s’expliquer par une démarche de dissémination des TBDP pour le TAG réalisée préalablement dans l’établissement étudié.
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La relation entre l'insomnie, le fonctionnement immunitaire et l'occurrence d'infections chez des patients atteints de cancer

Ruel, Sophie 17 July 2018 (has links)
La présente thèse visait à évaluer la relation entre l’insomnie, le fonctionnement immunitaire et l’occurrence d’épisodes infectieux chez des patients atteints de cancer. Dans la première étude, le but consistait à évaluer la relation entre l’insomnie et l’occurrence d’épisodes infectieux chez près de 1000 patients atteints de divers types de cancer ayant participé à une étude épidémiologique plus large réalisée par notre équipe de recherche. Dans cette étude, les patients ont complété des mesures lors de la période péri-opératoire ainsi que 2, 6, 10, 14 et 18 mois plus tard. Les résultats ont indiqué que les patients souffrant d’un syndrome d’insomnie avaient un risque accru de développer un épisode d’infection au temps de mesure subséquent, comparativement aux bons dormeurs. Ce risque était également plus élevé, quoique de moindre importance, chez des patients rapportant des symptômes d’insomnie, comparativement aux bons dormeurs. Une fois l’anxiété et la dépression incluses comme covariables dans le modèle statistique, seule la présence d’un syndrome d’insomnie demeurait significativement associée à l’accroissement du risque infectieux. Quant à la deuxième étude, menée chez des patientes traitées en chimiothérapie pour un cancer du sein ou gynécologique, son but était de documenter l’évolution du sommeil avant, pendant et après des traitements de chimiothérapie, et d’évaluer la relation entre l’insomnie, le fonctionnement immunitaire et l’occurrence d’épisodes infectieux. Pour ce faire, un échantillon de 52 patientes a été recruté. Celles-ci ont complété des mesures avant l’initiation des traitements de chimiothérapie, à 4 moments en cours de traitement (phases d’immunosuppression et de récupération pour les deux premiers cycles de chimiothérapie), après la fin des traitements et lors de deux suivis 3 et 6 mois plus tard. Les résultats ont indiqué que l’ensemble des participantes, sans égard à leur statut d’insomnie au niveau de base, présentaient un accroissement des difficultés de sommeil pendant la chimiothérapie, suivi d’un retour progressif vers la qualité de sommeil initiale suite à la fin des traitements. Concernant la relation entre l’insomnie, le fonctionnement immunitaire et l’occurrence d’infections, il est ressorti que les patientes souffrant d’un syndrome d’insomnie au niveau de base présentaient significativement plus d’altérations immunitaires que les deux autres groupes à différents moments, notamment lors de la période suivant la fin des traitements. Les résultats ont également suggéré que les participantes ayant un syndrome d’insomnie au niveau de base étaient plus à risque de rapporter des symptômes infectieux en cours de chimiothérapie. Les résultats de la présente thèse suggèrent ainsi que le fait de souffrir de difficultés de sommeil, en particulier d’un syndrome d’insomnie, caractérisé par des difficultés plus sévères et plus persistantes, pourrait accroître le risque de vivre des altérations immunitaires et de rapporter des infections pendant la trajectoire de soins oncologiques. Bien que ces résultats nécessitent d’être répliqués, ils témoignent de la nécessité de détecter et traiter les difficultés de sommeil chez les patients atteints de cancer, considérant l’impact éventuel de ces dernières sur leur qualité de vie et leur santé.
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Plaintes cognitives et troubles cognitifs objectifs chez des patients atteints de la maladie de Parkinson idiopathique

Plourde, Marika January 2018 (has links)
Objectifs: La plainte cognitive subjective guide le clinicien dans l'évaluation des déficits cognitifs objectifs et peut fournir des informations supplémentaires vitales en contexte clinique. Il est donc important d'évaluer sa valeur clinique et la perspective du patient face à leurs difficultés cognitives, afin de soutenir le diagnostic. L'objectif général de cette étude est d'étudier les variables cognitives, psychologiques et comportementales ainsi que les variables motrices, sociodémographiques et cliniques en relation avec les plaintes cognitives subjectives chez les patients atteints de la maladie de Parkinson (MP). Méthodes: Les données de 50 patients atteints de MP à différents niveaux d’atteinte cognitive, c.-à-d. cognitivement intact (MP-CS), déficit cognitif léger (MP-TCL) et démence (MP-DÉM) ont été analysées. Un modèle a été créé en utilisant la méthode LASSO pour déterminer les variables les plus corrélées avec la plainte exécutive autorapportée avec le Questionnaire dysexécutif (DEX). La plainte mnésique a été analysée en fonction des groupes diagnostiques et des déficits mnésiques objectifs. Résultats: Le résultat sur l'échelle d'apathie, la rigidité en tant que symptôme dominant et les déficits exécutifs objectifs sont les variables les plus corrélées avec la plainte exécutive. Le test du Stroop (condition d'inhibition) est fortement corrélé avec le score de la plainte exécutive au DEX. Il n'y a aucune différence entre les patients atteints de MP-CS, de MPTCL et de MP-DÉM en ce qui concerne le score objectif de la mémoire épisodique et la plainte mnésique. Conclusions: Les patients atteints de MP semblent être conscients de leurs difficultés en ce qui concerne les fonctions exécutives. Des tests mesurant l’inhibition et la flexibilité mentale, comme le Stroop, doivent être ajoutés au protocole neuropsychologique lors de l'évaluation des patients atteints de MP. L'association entre les symptômes d'apathie, la rigidité et les plaintes exécutives justifie de nouvelles recherches. / Objectives: Subjective cognitive complaints guide clinicians in the assessment of objectives cognitive deficits and can provide vital additional information in the clinical setting. It is therefore important to evaluate its clinical value, and the awareness of the patients to their cognitive difficulties, in order to support the diagnosis. The overall objective of this study is to investigate cognitive, psychological and behavioral as well as motor, sociodemographic and clinical variables in relationship to subjective cognitive complaints in patients with Parkinson's Disease (PD). Methods: Data from 50 patients with PD at three levels of cognitive functioning, i.e. cognitively intact (CI), mild cognitive impairment (MCI) and dementia, were analyzed. A model was created using the LASSO method to determine the variables most correlated with self-reported executive complaint measured with the Dysexecutive Questionnaire (DEX). The memory complaint was analyzed according to the diagnostic groups and objective memory deficits. Results: Score on the Apathy Scale, rigidity as a dominant symptom and executive deficits were the variables the most correlated with the executive complaint. The Stroop test (inhibition condition) correlated significantly with the DEX complaint score. There was no difference between CI, MCI and dementia patients regarding the objective score in episodic memory and the memory complaint. Conclusions: Patients with PD seem to be aware of their difficulties with respect to executive functions. Tests measuring inhibition and mental flexibility, such as the Stroop test, shall be added to neuropsychological protocol when assessing PD patients. The association between symptoms of apathy, rigidity and executiexecutive complaints warrant further research.
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Prédiction du déclin cognitif chez les personnes âgées à l'aide des perturbations du sommeil

Charbonneau, Cristel January 2018 (has links)
Les déficits cognitifs associés au vieillissement représentent un enjeu de société important. Se situant sur un continuum allant du vieillissement normal à la démence, ils se présentent sous différentes formes, dont le trouble cognitif léger et le trouble cognitif sans démence. Ces troubles représentent souvent une étape transitoire entre le vieillissement normal et pathologique, et en ce sens, sont reconnus comme pouvant être des phases préclinique ou prodromique de la démence. Par ailleurs, ces syndromes sont souvent accompagnés de symptômes psychologiques tels que les perturbations du sommeil. Ce problème se révèle être particulièrement important à considérer, d’une part puisque les perturbations du sommeil peuvent être des manifestations précoces d’un déclin cognitif ou d’une démence, et d’autre part puisqu’elles peuvent avoir un effet délétère sur la cognition. Depuis les dernières années, plusieurs chercheurs se sont penchés sur la relation prédictive entre les perturbations du sommeil et le déclin cognitif chez les personnes âgées. Toutefois, les études procurent des résultats mitigés, faisant en sorte qu’aucun consensus n’est aujourd’hui établi quant à cette relation. L’objectif principal de ce mémoire doctoral est donc d’examiner systématiquement la littérature afin d’évaluer si les perturbations subjectives et objectives du sommeil peuvent prédire le déclin cognitif chez les personnes âgées de 50 ans et plus présentant ou non, au départ, un déclin cognitif associé au vieillissement. Les perturbations du sommeil ciblées se rapportent : a) à la durée du sommeil; b) à la qualité du sommeil; c) à l’architecture du sommeil; d) aux rythmes circadiens ; e) à l’insomnie ; et f) aux apnées du sommeil. Les bases de données scientifiques Medline, PsycInfo, Embase, Cochrane Library, Proquest Dissertations & Theses et Bielefeld Academic Search Engine ont été consultées, pour une période allant jusqu’en juin 2017. La revue systématique présente une méthodologie de recherche rigoureuse, considérant que 1) elle est réalisée selon la méthodologie du groupe Cochrane; 2) seules les études longitudinales avec des résultats permettant d’évaluer le risque prédictif des perturbations du sommeil concernant un futur déclin cognitif – odds ratio (OR), hazard ratio (HR) ou relative risk (RR) – ont été sélectionnées ; et que 3) seuls les résultats provenant des modèles statistiques ajustés pour le plus grand nombre de covariables ont été retenus. Les résultats de la revue systématique indiquent que les durées subjectives extrêmes du sommeil (courte et longue durée), qu’une faible efficacité du sommeil, que les apnées du sommeil, qu’une modification de l’architecture du sommeil et qu’une altération des rythmes circadiens sont associés à une augmentation du risque de déclin cognitif chez les personnes âgées. Bien que ces résultats ne permettent pas de parler de causalité, mais plutôt d’association, les hypothèses explicatives concernant les liens entre les perturbations du sommeil et le déclin cognitif pointent vers une relation causale bidirectionnelle entre ces deux variables. La reconnaissance des perturbations du sommeil comme marqueur précoce du déclin cognitif pourrait permettre une identification hâtive et peu couteuse des individus à risque d’évoluer vers un trouble cognitif ou une démence. De même, le traitement des perturbations du sommeil apparaît nécessaire dans la prévention du déclin cognitif et dans sa prise en charge une fois le déclin amorcé. Cela revêt une grande importance, sachant qu'une intervention clinique précoce ralentirait la progression du déclin intellectuel et fonctionnel des individus présentant un déficit cognitif.
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L'exercice physique pour améliorer le sommeil chez les patients atteints de cancer : état de la littérature et comparaison avec la thérapie cognitive-comportementale

Mercier, Joanie January 2018 (has links)
Cette thèse doctorale porte sur l’amélioration du sommeil de patients ayant reçu un diagnostic de cancer non métastatique. La visée principale de la thèse était d’étudier l’effet des interventions d’exercice physique pour traiter l’insomnie comorbide au cancer, et ce, dans une optique d’accroître les options de traitements non-pharmacologiques efficaces pour cette problématique. Un premier objectif spécifique de celle-ci était de documenter et d’analyser, de façon systématique, les essais cliniques sur les effets des interventions d’exercice physique pour améliorer le sommeil des patients en oncologie et d’effectuer une méta-analyse quantitative de leurs effets. Bien que les résultats de la recension systématique suggèrent un effet bénéfique possible des interventions d’exercice physique sur le sommeil d’un point de vue qualitatif, la méta-analyse n’a révélé aucun effet significatif. Néanmoins, les nombreuses limites méthodologiques notées amenuisent les conclusions et appuient la nécessité de mener des études plus rigoureuses sur le sujet. La présente thèse avait aussi pour but de comparer l’efficacité d’un programme d’exercices physiques aérobiques effectué à la maison (EX) à celle d’un traitement plus standard, soit une thérapie cognitive-comportementale de l’insomnie (TCC-I) offerte en format autoadministré. Pour ce faire, 41 participants présentant des symptômes d’insomnie ont été recrutés et assignés aléatoirement à l’un des deux groupes à l’étude. Les deux interventions se déroulaient sur une période de 6 semaines. Un objectif secondaire de cette étude était de documenter l’efficacité de ces deux interventions sur l’amélioration de symptômes fréquemment associés à l’insomnie (anxiété, dépression, fatigue, qualité de vie). Les résultats montrent une supériorité de la TCC-I à améliorer les symptômes d’insomnie en post-traitement alors que l’EX s’avère non-inférieur à la TCC-I aux temps de mesure subséquents. En somme, la TCC-I demeure le traitement de choix pour l’insomnie associée au cancer bien que l’EX apparaît être une option de rechange intéressante en l’absence de disponibilité de cette intervention.

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