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Activation comportementale pour le traitement de la dépression sévère : évaluation de l'efficacité thérapeutique et des processus de changementBlanchet, Valérie 17 July 2018 (has links)
Parmi les interventions ayant démontré leur efficacité pour le traitement de la dépression, la thérapie d’activation comportementale (AC) suscite l’intérêt alors que les données probantes qui appuient son efficacité continuent de s’accumuler. Néanmoins, bien que l’efficacité de l’AC ait été établie à travers de nombreux essais randomisés et contrôlés, rares sont les études ayant évalué l’efficacité de l’AC lorsqu’implanter dans les établissements du réseau de la santé. Cette étape est pourtant essentielle à la validité et à la généralisation du traitement à la réalité des milieux et de la complexité du portrait clinique des patients. De plus, peu de chercheurs jusqu’à maintenant se sont penchés sur la relation de médiation du changement de l’AC dans le traitement de la dépression, alors que l’étude des mécanismes d’action permet de tester les fondements théoriques de l’approche et favoriser le développement d’un traitement plus efficace et plus parcimonieux. La thèse comporte deux études empiriques. La première se penche sur l’AC appliquée de manière à tenir compte de la réalité clinique des milieux et des patients, et la deuxième explore les processus de changement impliqués dans l’AC en les comparant à ceux qui seraient impliqués dans la thérapie cognitive (TC) pour le traitement de la dépression. Un échantillon de 56 participants souffrant de dépression sévère a été recruté en milieu hospitalier. Les participants ont reçu une intervention de groupe d’AC, de TC ou les deux interventions successivement. Chaque traitement s’échelonnait sur 10 séances. Les résultats soutiennent l’efficacité de l’AC de groupe pour le traitement de la dépression sévère en milieu clinique auprès d’une population hétérogène en termes de diagnostic (dépression majeure, dépression bipolaire, dysthymie) et de comorbidité (Axes I et II), de même que pour le maintien des acquis à moyen terme. L’efficacité de l’AC a aussi été observée sur l’ensemble des mesures psychosociales associées. Les résultats suggèrent également un appui à la prémisse théorique selon laquelle le renforcement et l’activation seraient des médiateurs de changement spécifiques à l’AC. Finalement, les résultats des deux études sont discutés en regard de leur contribution aux connaissances sur le traitement de la dépression et des pistes à envisager pour les études à venir sont proposées.
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Enriched environment and physical exercise promote stress resilience and protective adaptations at the blood-brain barrierPaton, Sam E.J. 29 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 5 janvier 2024) / Le trouble dépressif majeur (TDM) représente un défi majeur pour la santé globale, accentué par le manque de thérapies efficaces. Le stress chronique est le principal facteur de risque environnemental du TDM, associé à des niveaux élevés d'activation proinflammatoire et d'hyperactivité de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS). Cette activation peut endommager la barrière hémato-encéphalique (BHE), une frontière critique régulant le transport des métabolites et empêchant l'accès des toxines au cerveau. Les dommages à cette barrière sont liés à l'inflammation cérébrale et aux déficits de comportement, suggérant une nouvelle voie pour les drogues antidépresseurs. Chez les humains, des facteurs environnementaux, tels que le statut socioéconomique et un mode de vie sédentaire, peuvent augmenter le risque de TDM, tandis que chez les souris, un environnement enrichi (EE) comprenant un nid, des jouets et un abri, ainsi que l'accès à une roue d'exercice volontaire (physical exercise, PE), peut prévenir les déficits de comportement induits par le stress chronique; cependant, le rôle de la BHE dans cet effet demeure inconnu. Dans cette étude, nous montrons que l'accès à l'EE ou PE lors de l'exposition au stress chronique peut prévenir les déficits de comportement chez les souris, ainsi que les dommages infligés à la BHE de manière spécifique au sexe et à la région cérébrale. De plus, nous identifions l'expression du fibroblast growth factor 2 (FGF2) comme un agent protecteur associé aux effets bénéfiques de l'EE et PE contre le stress chronique. FGF2 a suscité un intérêt croissant ces dernières années en raison de ses propriétés antidépressives et anxiolytiques. Par conséquent, nous avons approfondi son mécanisme d'action in vitro, dans les cellules endothéliales cérébrales de souris et d'humains exposées aux cytokines pro-inflammatoires, en tant que modèle de stress. Nous montrons que FGF2 peut prévenir la perte d'expression de claudin 5 (Cldn5), ainsi que l'intégrité de la barrière, associée à l'inflammation, et que ces effets peuvent être liés aux modifications de la phosphorylation et de la localisation de la protéine d'échafaudage β-catenin. Enfin, nous avons observé que FGF2 peut restaurer les déficits de motilité cellulaire induits par l'inflammation, suggérant en somme que FGF2 intervient dans la préservation de l'architecture cellulaire aux sites de contact entre cellules. Dans l'ensemble, cette thèse contribue à la compréhension de l'influence de l'environnement sur la pathogenèse de la dépression, tout en identifiant de nouvelles voies de recherche encourageant pour les traitements du TDM au niveau de la BHE. / Major depressive disorder (MDD) is a major global health challenge compounded by a lack of effective antidepressant therapies. Chronic stress is the main environmental risk factor for MDD and is associated with elevated levels of circulating pro-inflammatory cytokines and glucocorticoids which promote damage to the blood-brain barrier (BBB), a crucial frontier regulating nutrient transport to the brain while preventing access of toxins. Damage to the BBB is associated with neuroinflammation and depression-like behaviours, thus representing a promising therapeutic target for depression. In humans, environmental factors like low socioeconomic status and sedentary lifestyle can increase MDD risk, while in mice access to nesting, shelter and toys (enriched environment, EE) or a voluntary running wheel (physical exercise, PE), promotes stress resilience, but a role for the BBB in this effect has not yet been investigated. Here, we show that EE in mice prevents both behavioural and BBB deficits following chronic stress in a sex-and brain region-specific manner. Particularly, EE access reverses stress-induced loss of Cldn5, a major tight junction protein regulating BBB integrity, in males and females. We investigated this effect further in males with access to PE, finding a similar protective effect on both behaviour and the neurovasculature, and further identified elevated fibroblast growth factor 2 (FGF2) as a potential molecular response associated with the beneficial effects of both EE and PE against chronic stress. FGF2 has been studied in recent years as an endogenous antidepressant and anxiolytic agent and we thus investigated its therapeutic properties on mouse and human brain endothelial cells in vitro. We demonstrate that FGF2 can attenuate loss of claudin 5 (Cldn5) expression and barrier properties in cultured mouse and human brain endothelial cells exposed to inflammatory damage, and that this is associated with modulation of inflammation related patterns of scaffold protein β-catenin phosphorylation and subcellular localization. Finally, FGF2 rescues inflammatory deficits in cell motility, altogether suggesting that it interferes with inflammatory disruption of endothelial cell architecture at sites of cell adhesion. In sum, this thesis contributes to current understanding of how and why environmental conditions can influence depression pathogenesis, as well as identifying FGF2 signaling in brain endothelial cells as a promising avenue for future research into novel therapeutic targets for MDD.
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Étude randomisée contrôlée de deux programmes d'auto-traitements guidés ciblant l'activité physique et l'activation comportementale pour les symptômes dépressifs : efficacité et faisabilitéSoucy, Isabelle. 20 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2014-2015 / Nous observons, depuis une dizaine d’années, un regain d’intérêt pour les interventions comportementales dans le traitement de la dépression. Des études se penchent sur l’efficacité de l’activation comportementale, une sous-composante de la thérapie cognitivo-comportementale, pour le traitement de la dépression. Dans le domaine de l’activité physique, de plus en plus d’études démontrent l’impact bénéfique de l’activité physique sur la santé mentale. Bien que l’activation comportementale et l’activité physique impliquent toutes les deux une réactivation de l’individu, ces interventions n’ont à ce jour jamais été comparées en terme d’efficacité pour le traitement de la dépression. L’essai clinique randomisé contrôlé décrit dans cette thèse et dans les articles qui la composent évalue l'efficacité et la faisabilité de l’activation comportementale et de l'activité physique sous forme d'auto-traitements guidés pour le traitement de la dépression. Cinquante-neuf participants présentant des symptômes de dépression légers à modérés ont été assignés aléatoirement à une intervention d’auto-traitement guidé d’activation comportementale (n = 20), à une intervention d’auto-traitement guidé d’activité physique (n = 19), ou à un groupe contrôle en liste d’attente (n = 20) pendant huit semaines. Des analyses de variance à modèle mixte et des contrastes déterminées a priori ont été réalisées. L'activation comportementale et l'activité physique se sont avérées significativement supérieures pour réduire les symptômes dépressifs comparativement au groupe contrôle. Des améliorations significatives ont été détectées concernant les variables d’auto-efficacité, de satisfaction de vie, d’affect positif et négatif, et de perception de la solitude. Les implications de ces résultats et des pistes de recherches futures sont discutées. Notamment, l’efficacité de ces interventions minimales offre des options prometteuses pour favoriser la dissémination de traitements supportés empiriquement pour le traitement des symptômes dépressifs.
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La dépression chez les personnes vivant avec le VIH/sidaSavard, Josée 08 February 2022 (has links)
Dans un premier temps, la thèse visait à développer et à valider empiriquement une version canadienne-française du "Hospital Anxiety and Depression Scale", l'Échelle hospitalière d'anxiété et de dépression (ÉHAD), auprès de personnes vivant avec le VIH/sida. Les résultats démontrent que l'ÉHAD possède d'excellentes propriétés psychométriques. Le deuxième objectif de la thèse consistait à vérifier la capacité de la sous-échelle de dépression de l'ÉHAD (ÉHAD-D) à dépister les troubles dépressifs chez les personnes séropositives au VIH. Les résultats des analyses ROC ("Receiver Operating Characteristic") suggèrent que l'ÉHAD-D est un excellent outil de dépistage des troubles dépressifs chez cette population. Un dernier objectif de la thèse consistait à vérifier l'efficacité d'un traitement combinant le fluoxétine à la thérapie cognitive pour le traitement de personnes séropositives au VIH souffrant de dépression majeure. Les résultats des analyses de séries chronologiques suggèrent que le traitement combiné serait plus efficace que le fluoxétine administré seul.
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Influence de la comorbidité dans le traitement des troubles anxieux et dépressifsPhilippe, Jessica 27 January 2024 (has links)
Cette étude s’intéresse à l’influence de la comorbidité dans le traitement des troubles anxieux, dépressifs et apparentés à l’aide de la thérapie cognitive-comportementale (TCC). L’échantillon est constitué de 293 personnes qui ont suivi une TCC adaptée en fonction de leurs besoins au Service de Consultation de l’École de Psychologie (SCEP) de l’Université Laval on doientre 2007 et 2018. Les participants devaient présenter un trouble anxieux, dépressif ou un trouble apparenté et étaient exclus s’ils présentaient des symptômes psychotiques ou maniaques non contrôlés ou un trouble lié à l’utilisation d’une substance au premier plan. Les principaux objectifs de ce mémoire sont de comparer les participants qui ont des troubles anxieux et dépressifs comorbides aux participants qui n’en ont pas sur l’efficacité d’une TCC pour traiter le trouble prédominant et de vérifier si cette dernière permet de traiter les troubles comorbides par le fait même. L’efficacité repose sur une comparaison de plusieurs mesures avant et après le suivi thérapeutique, dont la sévérité des diagnostics, mesurée par une entrevue clinique (MINI International Neuropsychiatric Interview 5.0), les symptômes dépressifs et anxieux, mesurés par le Beck Depression Inventory II (BDI-II) et le Beck Anxiety Inventory (BAI), et la qualité de vie, mesurée par le World Health Organization Quality of Life (WHOQOL). Des tests t et des ANOVAS à mesures répétées ont été utilisés. Avant la thérapie, les résultats révèlent des symptômes significativement plus sévères chez les participants ayant au moins un diagnostic comorbide comparés aux participants qui n’en ont pas. Toutefois, après la thérapie, les deux groupes ont obtenu une diminution significative de la sévérité du diagnostic principal et ont atteint un changement cliniquement significatif dans une proportion équivalente. De plus, chez les participants ayant au moins un diagnostic comorbide, le nombre et la sévérité des diagnostics comorbides ont diminué significativement au post-test. En conclusion, il semble que la comorbidité n’affecte pas l’efficacité de la TCC et que celle-ci soit efficace pour diminuer la sévérité des diagnostics comorbides.
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L'activation comportementale pour l'amélioration des symptômes dépressifs liés à un traumatisme crâniocérébral : une étude de casMartel, Kathya 10 February 2024 (has links)
Actuellement, plus d'un million de Canadiens vivent avec les séquelles d'une lésion cérébrale acquise. L'incidence et la prévalence des lésions cérébrales dépassent en nombre celles du cancer du sein, du sida, des lésions de la moelle épinière et de la sclérose en plaques, combinés. Le traumatisme crâniocérébral (TCC) est d'ailleurs maintenant considéré comme une condition médicale chronique dont les conséquences peuvent persister. La dépression compte parmi les troubles psychologiques ayant les plus hauts taux de prévalence post-TCC, sans toutefois recevoir l'attention scientifique qu'elle mérite. Le manque de preuves empiriques concernant la faisabilité et l'efficacité d'interventions psychologiques pour la dépression post-TCC nuit à l'accessibilité des traitements efficaces et adaptés aux spécificités de la condition des patients. Depuis plusieurs années déjà, les chercheurs et experts s'intéressent aux interventions comportementales pour traiter la dépression. L'activation comportementale (AC) a été développée de manière à constituer un traitement autonome qui s'avère aussi efficace que la thérapie cognitivocomportementale. Comme l'AC est moins exigeante sur le plan cognitif, elle est potentiellement plus adaptée aux personnes atteintes de troubles cérébraux. Toutefois, aucune donnée probante concernant sa faisabilité et appuyant son efficacité n'est disponible concernant la dépression post-TCC. La présente étude de cas visait à vérifier, de façon préliminaire, la faisabilité et l'efficacité de l'AC pour diminuer les symptômes dépressifs post-TCC. L'efficacité de ce traitement sur la qualité de vie et la participation sociale a aussi été vérifiée. Un autotraitement guidé d'AC d'une durée de huit semaines a donc été proposé à cinq patients présentant des symptômes dépressifs entre quatre mois et cinq ans post-TCC léger. Les résultats appuient la faisabilité du traitement pour les symptômes dépressifs légers. Bien que modestes, l'étude dévoile des améliorations sur les symptômes dépressifs et sur la qualité de vie. Aucun effet n'a été noté au niveau de la participation sociale / Currently in Canada, more than one million people are living with the sequelae of an acquired brain injury. The incidence of brain injury outnumber breast cancer, AIDs, spinal cord injury and multiple sclerosis - combined. Traumatic brain injury (TBI) is now considered a chronic medical condition and a major public health concern whose consequences can persist and progress. Although depression is one of the psychological disorders with the highest prevalence rates post-TBI, there are few studies of nonpharmacological interventions for this issue. This lack of empirical evidence has a direct impact on TBI patients, leaving them without recognized efficacious treatment adapted to the specificities of their condition. Behavioural Activation (BA) has been demonstrated to be as effective as cognitive behaviour therapy (CBT) but is less cognitively demanding and thus potentially more suitable for people with brain impairment. However, no study has been yet done to verify its feasibility and efficacy in the TBI population. The objective of this single-case study was to preliminary evaluate the feasibility and efficacy of BA administered in a low-intensity guided self-help format for depressive symptoms in adults (18 years and older) having sustained TBI, using a single-case experimental design. This study also aimed to evaluate the potential benefits of BA regarding quality of life and social participation. Five participants with clinically significant depressive symptoms were enrolled in the study and were asked to complete mood assessments during the baseline, treatment and follow-up. Only two of them completed the entire protocol. This project demonstrated the feasibility of BA intervention on mild to moderate depression symptoms in adults with mild TBI. Modest evidence in support of BA to decrease depressive symptoms and quality of life was found but BA had no effect on social participation.
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Relations entre la motivation au changement, l'alliance et l'efficacité thérapeutiqueBélair, Meggy 23 April 2018 (has links)
L’objectif de l’étude est de vérifier l’apport du modèle transthéorique de changement chez une clientèle anxieuse ou dépressive en explorant les relations entre la motivation au changement, l’alliance thérapeutique et l’efficacité de la thérapie. L’échantillon est composé de 131 participants se présentant volontairement à une clinique de psychologie pour traiter des symptômes anxieux ou dépressifs. Des questionnaires évaluant la motivation au changement, l’alliance thérapeutique et la sévérité des symptômes sont complétés en début et fin de suivi. La majorité de l’échantillon se situe aux stades de contemplation en début de traitement. Les clients plus engagés dans l’action et moins déprimés évaluent l’alliance plus favorablement. Seule l’alliance du client en fin de suivi est associée à l’amélioration des symptômes dépressifs. L’importance pour le clinicien de porter une attention à l’ambivalence du client au début du traitement est soulignée. La validation du questionnaire de motivation au changement et la standardisation de normes cliniques d’interprétation sont recommandées.
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Évaluation d'une formation de développement professionnel continu portant sur l'intégration des notions de sexe et de genre : une approche de méthodes mixtesDeom Tardif, Alèxe 27 January 2024 (has links)
Il persiste des inégalités en matière de santé entre les hommes et les femmes au Canada. La présente étude a évalué l'impact d'une formation de développement professionnel continu (DPC) qui intègre des notions de sexe et de genre sur l'intention des professionnel.le.s d'adapter des stratégies pharmacologiques et non pharmacologiques en cas de diabète et de dépression en prenant en compte les différences entre les hommes et les femmes. Elle a aussi exploré les barrières et facilitateurs pouvant influer sur l'intégration des notions de sexe et de genre dans la pratique clinique. À l'aide d'un devis de recherche de méthodes mixtes convergentes intégrées, comprenant un essai contrôlé non randomisé et une analyse qualitative descriptive, nous avons mené l'étude dans six sites : Québec (n=4), Ontario (n=1) et Nouveau-Brunswick (n=1). Nous avons recruté 127 professionnel.le.s inscrit.e.s à une de deux formations de DPC portant sur les stratégies pharmacologiques et non pharmacologiques en cas de diabète et de dépression. Celles-ci étaient offertes simultanément mais se distinguaient : l'une intégrait les notions de sexe et de genre (groupe intervention) et l'autre pas (groupe contrôle). À la fin de la formation de DPC, nous avons mesuré l'intention d'adapter des stratégies pharmacologiques et non pharmacologiques en cas de diabète et de dépression en prenant en compte les différences entre les hommes et les femmes à l'aide du questionnaire DPC-Réaction. Aussi, à l'aide de discussions de groupe semi-dirigées, nous avons exploré les barrières et facilitateurs pouvant influer sur l'intégration des notions de sexe et de genre dans la pratique clinique. Celles-ci furent enregistrées et transcrites verbatim. Nous avons effectué une analyse de covariance afin de comparer les scores moyens d'intention des groupes d'intervention et contrôle à l'aide du test non-paramétrique Wilcoxon. Informé par le cadre des domaines théoriques, nous avons réalisé une analyse thématique des verbatims. S'inspirant du modèle de comportement COM-B, nous avons triangulé les résultats quantitatifs et qualitatifs afin de produire des recommandations. Après la formation de DPC, le score moyen d'intention pour le groupe intervention (n = 49 participant.e.s) et le groupe contrôle (n = 78 participant.e.s) était de 5,65 ± 0,19 et 5,19 ± 0,15, respectivement. La différence moyenne était de -0,47 (IC de -0,95 à 0,01; p = 0,06). Après un ajustement en fonction de l'âge, du sexe et des milieux de pratique, la différence moyenne était de -0,57 (IC -1,09 à 0,05; p = 0,03). En utilisant le cadre des domaines théoriques, nous avons identifié 10 barrières reliées à 8 domaines, et 7 facilitateurs reliés à 6 domaines influant sur l'intégration des notions de sexe et de genre dans la pratique clinique. Les recommandations comprenaient l'ajout de discussions de groupe et de vignettes de cas clinique qui renseignent sur les conséquences d'omettre la prise en compte du sexe et du genre dans la pratique clinique. Ces résultats informeront les futures initiatives de DPC afin de contribuer à la réduction des inégalités liées au sexe et au genre dans les soins de santé au Canada. / Health inequalities between men and women persist in Canada. This study assessed the impact of a continuing professional development (CPD) training program that incorporates notions of sex and gender on the intention of healthcare professionals' intention to adapt pharmacological and non-pharmacological strategies in cases of diabetes and depression, considering the differences between men and women. We also explored barriers and facilitators to healthcare professionals' integration of sex and gender considerations into their clinical practice. Using an integrated convergent mixed-methods research design, including a non-randomized controlled trial, we conducted the study at six sites in Quebec (n = 4), Ontario (n = 1) and New Brunswick (n = 1). We recruited 127 healthcare professionals who were enrolled in one of the two CPD training courses on pharmacological and non-pharmacological strategies for managing diabetes and depression. The two courses were offered simultaneously but differed in content: one integrated cosiderations of sex and gender (intervention group) and the other did not (control group). At the end of the CPD training, we used the CPD-Reactionquestionnaire to measure healthcare professionals' intention to adapt pharmacological and non-pharmacological strategies in cases of diabetes and depression, considering the differences between men and women. Then, in semi-structured group discussions, we explored barriers and facilitators to participants' integration of sex and gender considerations into their clinical practice. Discussions were recorded and transcribed verbatim. We performed an analysis of covariance to compare the mean intention scores of the intervention and control groups using the Wilcoxon non-parametric test. Informed by the Theoretical Domains Framework, we carried out a thematic analysis of the verbatim. Inspired by the COM-B model of behavior, we triangulated the quantitative and qualitative results to produce recommendations. After training, mean intention scores for the intervention (n=49 participants) and control group (n=78 participants) were 5.65 ± 0.19 and 5.19 ± 0.15, respectively. Meandifference was -0.47 (CI -0.95 to 0.01; p=0.06). Adjusted for age, sex, and practice settings, mean difference was -0.57 (CI -1.09 to 0.05; p=0.03). Using the Theoretical Domains Framework, we identified ten barriers to integration of sex and gender considerations into clinical practice related to eight domains, and seven facilitators related to six domains. Recommendations included the addition of group discussions and clinical case vignettes showing the consequences of omitting sex and gender considerations in clinical practice. Our findings will inform future CPD initiatives to help reduce sex and gender inequalities in health care in Canada
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Troubles mentaux courants et soins de santé en région isolée : évaluation des soins offerts dans les services de santé de première ligne aux personnes avec un trouble dépressif ou anxieux au NunavikLessard, Lily 23 April 2018 (has links)
Introduction: Avec le suicide, la dépression majeure arrive en tête de liste des problèmes de santé compromettant le bien-être des Inuits (1-3). L'amélioration de leur mieux-être mental passerait notamment par la réduction des lacunes dans le continuum des services, traitements et soutien offerts (4, 5). Cette thèse porte sur la qualité des soins offerts aux personnes présentant un trouble mental courant au Nunavik. Trois objectifs sont poursuivis : 1) mesurer la qualité des processus cliniques à partir d'indicateurs valides et adaptés au contexte du Nunavik, 2) identifier les délais et points de rupture dans les continuums de soins, et 3) identifier les facteurs individuels et organisationnels susceptibles d'influencer la qualité des soins. Méthode: Cette recherche adopte un devis descriptif corrélationnel se fondant sur des méthodes de collecte et d'analyse de données quantitatives. La population à l'étude est constituée des utilisateurs des services de santé de première ligne de plus de 14 ans qui présentent un trouble anxieux ou une dépression. Les informations sur les soins offerts ont été colligées pour une période d'observation de deux ans à partir des dossiers cliniques. L'échantillon est formé de 93 personnes provenant de dix communautés du Nunavik. Résultats: 18 indicateurs de processus cliniques considérés pertinents, mesurables et valides pour témoigner des forces et des lacunes dans les processus cliniques ont été mesurés. L'étude des continuums de soins a permis de situer la majorité des ruptures autour de la première visite de suivi (planification et réalisation), ce qui indique que la prise en charge des troubles mentaux courants au Nunavik se fonde sur un modèle de gestion de maladie aiguë. Finalement, les principaux facteurs d'influence de la qualité de soins ont été associés à des facteurs individuels cliniques (type de troubles) et sociodémographiques (âge). Conclusion: Cette recherche offre de nouvelles informations relatives aux processus cliniques et aux continuums de soins en santé mentale au Nunavik. Ces informations ont le potentiel de permettre aux décideurs de fonder leurs décisions d’organisation des services de santé mentale de première ligne sur des informations contextualisées et ainsi de mettre en place de solutions efficaces et adaptées pour améliorer les soins de manière pérenne. / Introduction: Major depression, along with suicide, tops the list of health problems affecting the well-being of the Inuit. Improvement in their mental wellness would imply primarily the reduction of gaps in the continuum of services, treatment and support offered. This thesis focuses on the quality of care offered to those individuals in Nunavik who present with a common mental disorder. Three objectives are pursued to verify whether these health care have the potential to provide support to these individuals in their recovery process: 1) assess the quality of clinical processes, using indicators that are both valid and adapted to the context of Nunavik, 2) identify the delays and disruptions in the continuums of care, and 3) identify individual and organizational factors liable to influence the quality of care. Method: This research adopts a descriptive correlational design based on quantitative methods of data collection and analysis. The study population comprises users of primary health services aged 14 years and over, who present with an anxiety disorder or depression. Using clinical records, information on the care offered was colligated for a two-year observation period. Ninety-three individuals from 10 communities in Nunavik made up the sample. Results: A total of 18 clinical process indicators were deemed relevant, measurable and valid indicators to demonstrate the strengths and gaps in the clinical processes. Study of the continuums of care subsequently located the majority of discontinuations around the first follow-up visit (planning and implementation), which indicates that treatment of common mental disorders in Nunavik is built on an acute disease management model. Finally, the principal factors influencing the quality of care were associated with individual clinical factors (type of disorder) and socio-demographic factors (age). Conclusion: This study provides new information pertaining to the clinical processes and continuums of care for mental health in Nunavik. This information has the potential to allow policy makers to base their decisions concerning the organization of mental health primary care services on contextualized information and in so doing, to implement effective and adapted solutions to improve care for the long term.
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