Les traitements généraux pour le Trouble d’Anxiété Généralisée (TAG)ont démontré une efficacité modérée, alors que le traitement par exposition à la pire conséquence de l’objet d’inquiétude a démontré des résultats prometteurs. Vasey et Borkovec (1992) ont étudié les processus impliqués dans la génération de la pire conséquence en utilisant la technique de la flèche descendante. Ces auteurs concluent que les gens qui s’inquiètent de façon chronique posséderaient des schémas cognitifs de danger plus élaborés et étroitement tissés. Le but de la présente étude est de confirmer à nouveau les résultats obtenus par Vasey et Borkovec (1992), et d’étudier les schémas de danger de gens qui s’inquiètent beaucoup et de gens qui s’inquiètent peu. Premièrement, les gens qui s’inquiètent beaucoup ne rapportent pas un plus grand nombre d’inquiétudes, mais rapportent un plus grand nombre de conséquences et les considèrent plus probables. Deuxièmement, la pire conséquence générée pour chaque inquiétude est plus sévère et probable pour ces derniers. Finalement, les gens qui s’inquiètent beaucoup rapporte des schémas cognitifs de peur qui sont plus étroitement tissés. Les résultats sont discutés en terme de leur implication pour le traitement des inquiétudes par exposition. / General treatments for Generalized Anxiety Disorder (GAD) have shown moderate efficacy while exposure to the worst consequence of worries has shown promising results. Vasey and Borkovec (1992) studied the processes involved in the generation of the last consequence by using the catastrophization method and argued that high worriers may possess more elaborate and tightly organized threat schemata. The goal of the present study was to replicate the results obtained by Vasey and Borkovec (1992) and to study the organisation of threat schemata of high and low worriers. First, high worriers did not generate more worries, but generated more feared consequences, and evaluated the probability of occurrence of consequences as more probable than low worriers. Second, the worst consequence generated by high worriers was more severe and probable. Finally, high worriers had more tightly organized fear structures. Results are discussed in terms of implications for the treatment of worry by exposure.