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Effets préventifs de la baie d'aronia sur la santé cardiométabolique et ses principaux déterminants : examen de la portéePoirier, Sébastien 13 January 2024 (has links)
Vu l'incidence des maladies chroniques, une transition vers une alimentation plus diversifiée intégrant les petits fruits, dont la baie d'aronia, pourrait être bénéfique. Une meilleure connaissance de l'effet préventif de la baie d'aronia sur ces maladies et leurs principaux déterminants est donc requise. Les bénéfices découlant de la consommation des baies de cet arbuste reposent sur leur teneur en polyphénols et l'activité métabolique du microbiote intestinal. Cet examen de la portée s'intéresse au genre Aronia et à ses espèces associées. Il vise à identifier, à partir de la littérature scientifique et grise en santé, les effets préventifs de la baie d'aronia sur la santé cardiométabolique et ses principaux déterminants. Cet examen s'appuie sur le manuel du JBI. Les bases de données exploitées sont : MEDLINE, FSTA, Embase, Cochrane, CINAHL, CAB Abstracts, WOS, ABI/INFORM global, Academic Search Premier, et ClinicalTrials.gov pour la littérature grise. Les données retenues sont réunies dans deux principaux tableaux synthèses sous forme de cartographie. Des 2 204 articles répertoriés, 318 ont été retenus pour la deuxième sélection (proportion d'accord - 85,76 % et κ - 0,71) ; et 21, finalement. Chez l'animal, les baies d'aronia ont produit un effet favorable sur 40 % des (bio)marqueurs cardiométaboliques mesurés à une moyenne des DMJ de polyphénols et d'anthocyanes de 205,13 et de 46,62 mg/kg de p.c. moyen, respectivement. Chez l'humain, un effet positif a été noté pour 33 % des (bio)marqueurs investigués à une moyenne des DMJ de polyphénols et d'anthocyanes de 15,38 et de 2,37 mg/kg p.c. moyen, respectivement. Dans une perspective de santé publique, les baies d'aronia contribueraient à l'amélioration de l'état de santé de la population, donc à la prévention de certaines maladies cardiométaboliques et à la diminution des inégalités de santé. Cette étude pourrait orienter les futures recherches sur l'aronia dans certaines populations ou différents contextes socioéconomiques. / Given the incidence of chronic diseases, a transition to a more varied diet incorporating berries, including the aronia berry, could be beneficial. A better knowledge of the preventive effect of the aronia berry on these diseases and their main determinants is therefore required. The benefits resulting from the consumption of the berries of this shrub are based on their polyphenol content and the metabolic activity of the intestinal microbiota. This scoping review focuses on the genus Aronia and its associated species. The aim is to identify, from scientific and gray health literature, the preventive effects of the aronia berry on cardiometabolic health and its main determinants. This scoping review is based on the JBI manual. The databases used are: MEDLINE, FSTA, Embase, Cochrane, CINAHL, CAB Abstracts, WOS, ABI/INFORM global, Academic Search Premier, and ClinicalTrials.gov for gray literature. The data retained are brought together in two main summary tables in the form of a map. From 2,204 articles listed, 318 were retained for the second selection (proportion of agreement - 85.76% and κ - 0.71); and 21, finally. In animals, aronia berries produced a favorable effect on 40% of cardiometabolic (bio)markers measured at an average of mean daily doses (ADD) of polyphenols and anthocyanins of 205.13 and 46.62 mg/kg mean body weight (mbw), respectively. In humans, a positive effect was noted for 33% of the (bio)markers investigated at an average ADD of polyphenols and anthocyanins of 15.38 and 2.37 mg/kg mbw, specifically. From a public health perspective, aronia berries would contribute to improve the state of health of the population, therefore to the prevention of certain cardiometabolic diseases and to the reduction of health inequalities. This study could guide future research on chokeberry in certain populations or different socioeconomic contexts.
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Prebiotic-like effects of berry polyphenols on the gut microbiota : akkermansia muciniphila and its molecular adaptation mechanisms to phenolicsRodriguez Daza, Maria Carolina 13 December 2023 (has links)
Les liens entre le microbiote intestinal, la diète et les désordres métaboliques sont maintenant établis. Les polyphénols des petits fruits affectent les bactéries pathogènes dans le côlon, et stimulent les bactéries symbiotiques, particulièrement Akkermansia muciniphila chez l'homme et dans des modèles murins. Cette bactérie muciphile contribue à l'homéostasie intestinale et induit une réponse immunitaire et métabolique bénéfique chez l'hôte. Cependant, on comprend mal comment les polyphénols peuvent sélectivement l'affecter et l'analyse traditionnelle métagénomique obtenue d'études in vivo n'offre qu'une image partielle des mécanismes impliqués. Cette thèse vise à évaluer, par des approches in vivo et in vitro, comment les polyphénols modifient le microbiote intestinal, la morphologie de l'épithélium du colon, la niche écologique d'Akkermansia, et par extension affectent le métabolisme de souris soumises à une diète obésogène. Une attention particulière a été portée à l'effet de ces composés sur la croissance d'A. muciniphila et les mécanismes moléculaires qu'ils induisent chez la bactérie. Dans un premier chapitre, l'effet des poudres de fruits canneberge et de bleuets riches en polyphénols et leurs fractions fibreuses a été étudié chez des souris soumises à une diète obésogène (HFHS) pendant 8 semaines afin d'évaluer lesquels des polyphénols ou des fibres sont responsables de l'effet prébiotique observé. Cette étude a démontré que ce sont surtout les polyphénols contenus dans les poudres de canneberges et de bleuets entiers qui sont responsables de l'action prébiotique, notamment en stimulant A. muciniphila. En effet, la poudre de canneberge comme celle de bleuets inhibent particulièrement les pathogènes induits par la diète HFHS. En outre, l'analyse de redondance fonctionnelle a révélé que la consommation de poudre de canneberge riche en polyphénols permettait au microbiote de souris obèses de retrouver les fonctions de celui de souris maigres. Ces souris présentaient un poids et une efficacité énergétique inférieurs à celui des souris non traitées. De plus, d'autres bactéries symbiotiques étaient favorisées par les poudres de fruits entiers : Muribaculaceae, Dubosiella newyorkensis et Eggerthellaceae. Fait intéressant, les fibres de canneberge inhibaient également les pathogènes, favorisaient des bactéries dégradant les polyphénols et réduisaient les triglycérides hépatiques chez les souris obèses. Ces résultats mettent en évidence le potentiel des polyphénols, même lorsqu'ils sont associés aux fibres, à atténuer les désordres métaboliques. Le deuxième chapitre s'intéresse à identifier les catégories de polyphénols impliquées dans l'accroissement du nombre de bactéries symbiotiques et particulièrement d'A. muciniphila. Les souris soumises à une diète obésogène ont été traitées avec un extrait de bleuet ou trois de leurs fractions polyphénoliques : F1, riches en anthocyanes et en acides phénoliques; F2, riche en oligomères de proanthocyanidines (PACs) ainsi qu'en flavonols; et F3 riches en polymères de PACs. Ces sous-fractions ont été administrées aux souris dans les mêmes concentrations que celles retrouvées dans l'extrait entier. Globalement, les fractions polyphénoliques ont restauré l'épaisseur de la couche de mucus, mais particulièrement les fractions riches en PACs ont significativement stimulé A. muciniphila, tout en améliorant la proportion de cellules caliciformes et le métabolisme du glucose chez les souris obèses. Enfin le dernier chapitre s'intéresse aux mécanismes par lesquels les polyphénols favorisent la croissance de A. muciniphila dans l'intestin. Des cultures d'A. muciniphila ont donc été effectuées dans des milieux enrichis en polyphénols afin d'évaluer les gènes impliqués dans le métabolisme cellulaire et dans la résistance aux antimicrobiens; les pompes à efflux non spécifiques, les polysaccharides capsulaires (CPS), les exopolysaccharides (EPS), les transporteurs de type ABC-2 et de resistance-nodulation-cell division (RND) ont joué un rôle crucial dans la résistance et l'adaptation de la bactérie aux polyphénols. La croissance d'A. muciniphila n'a pas été inhibée par l'extrait de canneberge entier ni par ses fractions polyphénoliques, mais elle a été stimulée par l'urolithine-A. Cette expérience in vitro a démontré que les polymères de PACs favorisent davantage les mécanismes d'adaptation antimicrobienne impliqués dans la protection des parois cellulaires et la régulation énergétique chez Akkermansia. Parallèlement à l'urolithine-A, les polymères de PACs ont induit la production du CPS et du EPS chez A. muciniphila. Ces CPS/EPS pourraient contribuer aux rôles immunomodulateur et anti-obésité d'A. muciniphila et par conséquent constituer des postbiotiques prometteurs. Cette thèse démontre la sélectivité des polyphénols, principalement des PACs, dans l'inhibition des pathogènes associés à l'obésité et dévoile les mécanismes moléculaires qui sous-tendent leurs effets prébiotiques sur A. muciniphila. / The link between gut microbiota, diet and metabolic diseases is now established. Polyphenols from berries and other dietary sources have been shown to inhibit opportunistic pathogens and stimulate symbiotic bacteria, particularly Akkermansia muciniphila in humans and animals. A. muciniphila is a mucus-living bacterium shown to contribute to the intestinal homeostasis and to drive beneficial immune and metabolic response in the host. However, it is not yet known how polyphenols can selectively affect A. muciniphila from in vivo studies, since regular metagenomic analysis of the gut microbiota only provide a partial picture of the mechanisms involved. This thesis aims to determine, through in vivo and in vitro approaches, the prebiotic effect of polyphenols and how they affect the physiology and intestinal morphology and the ecological niche of Akkermansia in obesogenic diet-fed mice. Particularly, it focusses on the molecular capacity of A. muciniphila to induce defence mechanisms and adapt to distinct polyphenolic fractions. In the first chapter, in order to assess which constituent of berries was responsible for the prebiotic action, we compared the effect of the dietary supplementation with polyphenol-rich cranberry and blueberry fruit powders to their respective fibrous fractions (cell wall polysaccharides) of high-fat high-sucrose (HFHS) fed mice for 8-weeks. We demonstrated that the polyphenols from cranberry and blueberry fruit powders are mainly responsible for the selective prebiotic effects on A. muciniphila rather than their fibre-rich fractions. Both cranberry and blueberry whole fruit powders inhibited HFHS-induced pathobionts associated with obesity. A functional redundancy analysis revealed that the gut microbiota functions of obese mice were remarkably changed by polyphenol-rich whole cranberry powder, restoring it back to that observed in lean mice; that is, they presented lower body weight and energy efficiency as compared to untreated mice. Furthermore, other symbiotic bacteria were influenced by polyphenol-rich berry powders, notably Muribaculaceae, Dubosiella newyorkensis, and the polyphenol-degrading Eggerthellaceae; these mice presented a lower body weight and energy efficiency as compared to untreated mice. Surprisingly, cranberry fibrous fraction also inhibited pathobionts and promoted polyphenol-degrading families and reduced the hepatic triglycerides level in HFHS-fed mice. Altogether, these findings highlight the role of polyphenols associated with fibres, in attenuating obesity. The second chapter aimed to identity which polyphenolic category was mostly responsible for the prebiotic effect and the abundance of A. muciniphila. HFHS-fed mice were treated with a whole blueberry extract and with the three constitutive polyphenolic fractions: F1, rich in anthocyanins and phenolic acids, F2, rich in oligomeric proanthocyanidins (PACs) and flavonols, and F3 rich polymeric PACs. These sub-fractions were administered to mice at the same concentration as encountered in the whole extract. All in all, the polyphenolic fractions restored the mucus thickness, but the PAC-rich fractions besides stimulating A. muciniphila, increased the proportion of goblet cells and improved the glucose homeostasis in obese mice. Finally, the third chapter looks at the mechanisms by which polyphenols promote the growth of A. muciniphila. Growing assays of A. muciniphila were carried out in polyphenols enriched media in order to assess the expression of genes involved in cell metabolism and antimicrobial resistance. Genes coding for multidrug efflux pumps, capsular polysaccharide (CPS) family, exopolysaccharides (EPS), and ABC-2 type and resistance-nodulation-cell division (RND) transporters were shown to play a crucial role in allowing the bacteria to withstand the different cranberry polyphenolic fractions and adapt to the stress they caused. A. muciniphila growth was not inhibited by the whole cranberry extract neither by its polyphenolic fractions, but enhanced by the phenolic metabolite urolithin-A. Moreover, we showed that the polymeric PACs were triggering most intensively the antimicrobial adaptation mechanisms involved in cell-wall protection and energy management in A. muciniphila. Both of these fractions up-regulated CPS and EPS in A. muciniphila. CPS/EPS secretion in presence of polyphenols might represent promising post-biotic products, possibly involved in the immune modulatory and anti-obesity potential by A. muciniphila. Altogether, this thesis demonstrates for one of the first times that berry polyphenols and their PAC-rich fractions are responsible for the prebiotic-like effect on A. muciniphila, and the inhibition of specific pathobionts associated with obesity and unveils the molecular mechanisms underpinning the resilience of this bacterium to phenolics.
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Influence de l'éthylène sur le développement des baies de raisin et expression des gènes apparentés fluence of the ethylene on the grape berry development and related-gene expression /Tira-Umphon, Arak Chervin, Christian January 2008 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Biosciences végétales : Toulouse, INPT : 2008. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr. 163 réf.
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Impact des biofilms de bactéries associées à la flore commensale des végétaux sur la résistance des norovirusPéloquin, Laurence 12 November 2023 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d’articles. / La consommation d'aliments contaminés par le norovirus humain, tels que les baies et les légumes feuillus, est une cause majeure de gastro-entérite épidémique dans le monde. Par conséquent, les stratégies de contrôle visant à limiter l'adhésion du norovirus à la surface des produits végétaux ont fait l'objet de plusieurs études. Pendant la dernière décennie, les interactions entre les virus entériques et les bactéries commensales de l'intestin des mammifères ont été étudiées. Cependant, peu de travaux ont été réalisés sur les communautés bactériennes associées à la surface des baies et des légumes feuillus et leur rôle dans la transmission du norovirus humain. D'ailleurs, certaines bactéries de la flore commensale des végétaux sont connues pour leur capacité à former des biofilms dans lesquels des substances analogues aux récepteurs des norovirus sont sécrétées. La présence de biofilms bactériens pourrait ainsi contribuer à l'adhésion du norovirus à la surface des végétaux et favoriser sa persistance. Puisque les produits végétaux sont délicats et susceptibles d'être endommagés, les traitements conventionnels ne sont pas toujours appropriés pour inactiver les virus sans compromettre la qualité des aliments. Dans ce mémoire, neuf bactéries associées à la surface des baies et des légumes feuillus sous forme de biofilms ont été étudiées selon leur effet protecteur sur la persistance de deux virus modèles du norovirus humain, le norovirus murin (MNV-1) et le virus Tulane, après un traitement d'inactivation par la lumière pulsée à une fluence de 11,52 J/cm². Aucune différence significative n'a été détectée dans les réductions du titre viral de MNV-1 en présence de biofilms par rapport au MNV-1 seul après le traitement par la lumière pulsée. Le virus Tulane a montré une résistance plus élevée au traitement par la lumière pulsée lorsqu'il était en présence des biofilms formés par Enterobacter cloacae, Escherichia coli, Kocuria kristinae, Pantoae agglomerans et Pseudomonas fluorescens. / Consumption of contaminated food with human norovirus, such as fresh berries and leafy vegetables, is a major cause of epidemic gastroenteritis worldwide. Consequently, several studies have focused on strategies to prevent norovirus attachment to fresh produce. Over the last decade, interactions between enteric viruses and commensal bacteria of the mammalian gut have been investigated, but limited work has been done on the bacterial communities associated with the surface of fresh produce and their role in norovirus transmission. Some bacterial species can form a matrix of extracellular polymeric substances, called biofilm, in which molecules like norovirus receptors can be secreted. Thus, bacterial biofilms associated with the surface of berries and leafy vegetables could interplay with norovirus through direct interactions and modulate its attachment and persistence. Since fresh produce are susceptible to damage, conventional treatments are not always appropriate to inactivate viruses without compromising food quality. Therefore, there is an urgent need to understand how norovirus interacts with epiphytic bacteria, and more specifically with bacterial biofilms. Nine bacterial species were studied in terms of their protective effect on the persistence and infectivity of two norovirus surrogates, murine norovirus 1 (MNV-1) and Tulane virus, when subjected to a pulsed light inactivation treatment at a fluence of 11.52 J/cm². No significant difference was detected in reductions of MNV-1 when attached to bacterial biofilms compared with the control whereas Tulane virus showed a significantly higher resistance to pulsed light treatment when attached to biofilms formed by Enterobacter cloacae, Escherichia coli, Kocuria kristinae, Pantoae agglomerans, and Pseudomonas fluorescens.
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Rôle des polyphénols de petits fruits sur les désordres métaboliques et la dysbiose associés à l'obésitéDaoust, Laurence 28 May 2024 (has links)
L’obésité est une problématique dont la prévalence s’accroit de façon alarmante. Cet excès de poids est à l’origine de nombreux désordres métaboliques dont le diabète de type 2, les désordres hépatiques, la dyslipidémie et la dysbiose intestinale. Il est reconnu qu’une saine alimentation améliore l’état de santé des personnes souffrant d’obésité. Certains aliments bien spécifiques possèderaient des propriétés particulièrement bénéfiques limitant les répercussions négatives de l’obésité sur le métabolisme. Les petits fruits, dont la canneberge et le bleuet, sont parmi ces derniers. Les polyphénols contenus dans ces fruits sont des composés qui suscitent un grand intérêt. En effet, plusieurs de ces composés organiques dont notamment les proanthocyanidines ont été associés à l’amélioration de la qualité du profil du microbiote intestinal, contribuant à la santé de l’hôte. L’objectif du premier article présenté dans ce mémoire était d’évaluer les propriétés bénéfiques de différentes fractions de bleuets sauvages afin de prévenir les désordres métaboliques associés à l’obésité dans un modèle de souris soumises à une diète obésogène. L’objectif du second article présenté était de démontrer le lien existant entre l’administration d’un extrait de canneberge riche en polyphénols et les effets bénéfiques observés au niveau métabolique dans un contexte d’obésité en utilisant la technique de transfert du microbiote intestinal par adoption croisée. Somme toute, ces projets ont permis d’améliorer notre compréhension des mécanismes qui régissent l’interaction des polyphénols avec le microbiote intestinal dans un contexte d’obésité caractérisé par de multiples désordres métaboliques.
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Vivre et manger le territoire : la gestion des petits fruits par les femmes inuites en contexte contemporainSimard-Gagnon, Laurence 19 April 2018 (has links)
Ce projet vise à documenter les pratiques et savoirs territoriaux des femmes inuites en lien avec la cueillette et l’utilisation des petits fruits, et à explorer les sens identitaires, genrés et culturels de ces pratiques et savoirs. La recherche est basée sur une combinaison d’observations participatives et d’entrevues semi-dirigées réalisées en 2011 avec des femmes de la communauté d’Inukjuak, au Nunavik. Il en ressort que l’accès aux petits fruits est modulé par une combinaison de facteurs environnementaux et socio-économiques, dans un contexte où la majorité des femmes des communautés inuites participent activement à l’économie de marché. Les récits et le vécu des femmes mettent en évidence l’importance des petits fruits comme produits territoriaux au sein des réseaux familiaux et affectifs de subsistance. Ils soulignent également la résonance culturelle des petits fruits dans un contexte où les marqueurs d’identité sont en constante mutation.
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L'influence des arbustes fruitiers sur la répartition des oiseaux en sapinière boréaleMajor, Mélanie 17 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2010-2011 / La période suivant l’envol du nid et précédant la migration est critique pour les oiseaux forestiers, particulièrement pour les juvéniles qui doivent apprendre à se nourrir efficacement avant la migration automnale. A cette période, plusieurs oiseaux forestiers deviennent principalement frugivores et se déplacent fréquemment vers les jeunes peuplements forestiers. Ce déplacement pourrait être causé notamment par (1) la recherche de petits fruits ou de couvert anti-prédateurs par les oiseaux, (2) la fréquentation des lisières de peuplements ou (3) le transit des oiseaux entre différents peuplements matures via les jeunes peuplements. J’ai testé les hypothèses de la frugivorie, des lisières et du transit à la Forêt Montmorency, Québec, durant les étés 2007 et 2008. J’ai mené une expérience de retrait de fruits testant la prédiction que le taux de capture des oiseaux dans des filets japonais serait plus faible dans les parcelles sans fruits que dans des parcelles témoins. De plus, j’ai évalué le mûrissement et la consommation des baies de sureau rouge (Sambucus racemosa) dans les parcelles témoins suivant chaque session de capture, et modélisé les taux de capture d'oiseaux en fonction de l’abondance des arbustes fruitiers à différentes échelles spatiales. J’ai testé les hypothèses de lisière et de transit respectivement en comparant les taux de capture à différentes distances des lisières des peuplements matures, ainsi que dans des filets placés de façon parallèle vs. perpendiculaire à ces lisières. Soixante-quatre pourcent des oiseaux, représentant 15 des 33 espèces capturées, étaient des frugivores saisonniers. Chaque année, la consommation des baies de sureau approchait 100 % en fin de saison d’échantillonnage, ce qui suggère que ces fruits pourraient être en quantité limitante. Le retrait expérimental des fruits a réduit le taux de capture des espèces frugivores de 45 %, mais n’avait aucune influence sur les autres espèces. Il n’y avait aucune relation entre l’abondance des oiseaux et des fruits au-delà de quelques mètres des filets. Les taux de capture étaient indépendants de la distance aux lisières de peuplements matures, mais ils étaient plus élevés dans les filets parallèles vs. perpendiculaires aux lisières dans le cas des espèces nichant dans les peuplements matures. En sapinière boréale, on trouve les arbustes fruitiers surtout dans les jeunes peuplements au stade gaulis. Or, c’est à ce stade que s’applique l’éclaircie précommerciale (ÉPC), un traitement sylvicole communément utilisé pour augmenter la croissance en diamètre des tiges éclaircies et orienter la composition en espèces des jeunes peuplements. Ce traitement soulève d’importantes préoccupations quant aux répercussions sur la faune associée aux milieux denses et à l’élimination possible des arbustes fruitiers dans les peuplements traités en ÉPC. Ces préoccupations ont mené à l’application expérimentale d’ÉPC à valeur faunique (ÉPCvf) à la Forêt Montmorency, où l’évaluation des tiges compétitrices est moins sévère que dans l’ÉPC conventionnelle. J'ai examiné l’impact de cette ÉPC sur l’abondance et la répartition des arbustes fruitiers en effectuant un inventaire d’arbustes fruitiers par transects dans des peuplements traités en ÉPCvf et non traités (témoins). J'ai modélisé l’abondance d’arbustes fruitiers en fonction du traitement et de variables de sites (pente, altitude et exposition). De façon générale, les résultats indiquent que le nombre d’arbustes fruitiers semble être plus élevé dans les peuplements traités en ÉPCvf par rapport aux peuplements témoins, mais la différence n’est pas significative. L’abondance d’arbustes fruitiers était très variable dans les coupes et la réponse à l’ÉPCvf variait selon les espèces. Néanmoins, l’ÉPC à valeur faunique ne semble pas avoir d’impact négatif sur l’abondance d’arbustes fruitiers. J’attribue le maintien des arbustes fruitiers au fait qu’une bonne partie ne sont pas coupés lors de l’éclaircie et, dans le cas où les tiges sont coupées, à l’augmentation de lumière et de nutriments suivant l’éclaircie qui favorise les rejets de souche. Finalement, la répartition des arbustes fruitiers était fortement agrégée (contagieuse), mais n’était pas liée à la distance aux chemins ni aux lisières de forêt mature. Cependant, l’ÉPC a significativement réduit le taux d’agrégation des arbustes fruitiers. Il semble que l'abondance de fruits et le transit entre les peuplements matures explique en bonne partie l'abondance des oiseaux dans les jeunes peuplements en fin d'été. Ainsi, on devra s’assurer que les traitements sylvicoles en sapinière boréale maintiennent cette ressource dans une mosaïque de jeunes coupes à proximité de forêts matures. L’ÉPC pratiquée dans l’aire d’étude semble non nuisible pour les oiseaux, car l’abondance d’arbustes fruitiers y est comparable aux peuplements non-traités. Toutefois, la réduction de l’aggrégation des arbustes fruitiers pourrait avoir une influence sur l’efficacité de recherche de nourriture des oiseaux frugivores. Les résultats de cette étude sur l’abondance et la répartition des arbustes fruitiers peuvent difficilement être extrapolés à l’ÉPC conventionnelle, mais donnent un apperçu sur la dynamique des arbustes fruitiers en forêt boréale. Il est nécessaire de mieux comprendre les effets de l’ÉPC et d’autres traitements sylvicoles sur les arbres et arbustes fruitiers, ainsi que les facteurs régissant la production de fruits en milieux forestier, car c’est une ressource qui est possiblement limitante pour les oisesaux en période post-reproductrice. / The post-reproductive period is critical for many forest birds, especially for juveniles who must learn to forage on their own before the fall migration. At this period, many forest birds become mainly frugivores and songbirds of mature boreal forests often shift to early-successional stands. There are at least three explanations for this late-summer habitat shift: (1) songbirds may seek abundant fruit resources or cover against predators, (2) restrict their use of clearcuts to mature-forest edges or (3) use clearcuts mostly for transit between different patches of mature forest via early-seral stands. We tested frugivory, edge and transit hypotheses at the Forêt Montmorency, Quebec during summers 2007 and 2008. We tested the frugivory hypothesis by conducting a fruit removal experiment testing the prediction that bird capture rates in mist nets would be lower in fruit removal plots than in control plots. Additionally, we evaluated the ripening and consumption of available red elderberry (Sambucus racemosa) berries in control plots following each mist-netting session, and we modeled capture rates as a function of fruit shrub abundance at varying spatial scales. We tested edge and transit hypotheses by comparing capture rates in clearcuts near vs. away from adjoining mature forest edges, as well as in mist nets placed parallel vs. perpendicular to forest edges. Sixty-four percent of individuals, representing 15 of the 33 species captured, were seasonal frugivores. In both years of this study, fruit consumption of red elderberry approached 100 % by the end of the sampling periods, suggesting that fruit could be a limiting resource to boreal forest birds. Experimental fruit removal reduced capture rates of frugivores by 45 %, but did not affect capture rates of other species. There was no relationship between bird and fruit abundance beyond a few meters from mist nets. Capture rates were independent of distance from mature forest edges, but they were greater in nets parallel to forest edges than in those perpendicular to edges in the case of species nesting in mature forests. In the boreal forest, fruit shrubs are mainly found in dense, early successional stands. In managed forests, it is within these stands that precommercial thinning (PCT) is applied, a treatment designed to reduce stand density so as to increase diameter growth of residual poles and orient stand species composition. The consequences of PCT on wildlife associated to dense habitat as well as the possible elimination of fruit shrubs in treated stands is a cause for concern. These preoccupations have lead to the experimental application of wildlife-enhanced PCT at the Forêt Montmorency, where the evaluation of competing stems is less severe as in conventional PCT. I examined the impact of wildlife-enhanced PCT (wePCT) on fruit shrub abundance and distribution by conducting a fruit shrub inventory in thinned and control stands, and modeling the abundance of fruit shrubs as a function of treatment and site variables (slope, elevation and aspect). Results indicate that the abundance of fruit shrubs generally seemed higher in thinned stands, but differences were not significant. Fruit shrub abundance was highly variable in young stands and the response to thinning was species specific. Nonetheless, wePCT does not seem to have a negative impact on fruit shrub abundance. I suggest two possible explanations for the maintenance of fruit shrub following wePCT: either fruit shrubs were left uncut during thinning or, when cut, increased light and available nutrients rapidly restored stem abundance by favouring stump sprouting. Finally, fruit shrub distribution was highly aggregated, but was not related to distance to roads or to mature forest edges. However, PCT significantly reduced fruit shrub aggregation. Given the support for frugivory and transit hypotheses, silvicultural treatments should be closely monitored to maintain fruit shrubs in small-scale patchworks of different successional stages. PCT in our study area appeared unharmful to birds, as fruit shrub abundance in PCT sites was similar to that of control stands. However, reduced fruit shrub aggregation could negatively affect foraging efficiency of frugivorous forest birds. Fruit shrub abundance and distribution results cannot be directly extrapolated to conventional PCT, but they provide insight on the fruit shrub dynamics of the boreal forest. Better understanding the effects of PCT and other sylvicultural treatments on fruits shrubs and trees is important, as fruit is possibly a limiting resource for post-breeding birds.
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