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Une incantation mise en musique : édition critique de "Sept, ils sont sept" de Serge Prokofiev / An incantation set to music : critical edition of "Seven, they are Seven" by Sergey ProkofievMoron, Nicolas 20 January 2011 (has links)
La partition de "Sept, ils sont sept" pour ténor solo, chœur et orchestre ayant été imprimée en Russie en 1922 sans l'accord du compositeur, la question de l'authenticité du texte musical de cette œuvre, méconnue et néanmoins l'une les plus chères à Prokofiev, est fondamentale. L'origine de l'incantation mésopotamienne transcrite par le poète Constantin Balmont, à partir de laquelle Prokofiev rédigea le texte mis en musique, a pu être retracée en confrontant les ouvrages du poète aux écrits du compositeur. Des liens ignorés jusqu'à présent ont ainsi pu être tissés, et les rôles successifs joués par chacun dans la constitution du texte final clairement établis. Les recherches menées à la lumière documents inédits ont permis d'établir l'histoire de la genèse de cette œuvre et de comprendre dans quelles conditions la 1ère édition fut réalisée, à partir d'un manuscrit autographe récemment découvert. Ce sont également quatre traductions françaises réalisées en vue de la création qui ont été retrouvées, et dont l'étude comparée a permis d'établir le rôle primordial joué par Prokofiev dans ce processus. Lors de la réalisation de l'édition critique de cette partition, nous avons systématiquement confronté cinq manuscrits inédits, aux trois versions imprimées en 1922 et 1933, en tenant compte de leur histoire, de leur spécificité, et de leur mode de rédaction.En même temps qu'elle représente le premier travail d'édition critique mené sur une œuvre de Prokofiev, cette recherche s'inscrit dans la continuité des publications les plus récentes, afin d'offrir aux interprètes autant qu'aux musicologues une partition claire qui corresponde au mieux à la pensée musicale de Serge Prokofiev. / As the score of "Seven, They Are Seven" for tenor solo, choir and orchestra has been printed in Russia in 1922 without the composer's consent, a basic question is to know whether the musical text of this work, neglected and yet one of Prokofiev's dearest, is authentic.The origin of the Mesopotamian incantation transcribed by the poet Constantin Balmont, from which Prokofiev drafted the text finally put in music, was recalled by comparing at once the works of Balmont to the composer's writings.Previously unknown connections could thus be weaved, and the successive roles played by each in the constitution of the final text were clearly established. Research conducted in light of unpublished documents made possible to trace the origins of this work and to understand the conditions in which the 1st edition had been made, from a recently discovered autograph manuscript.Also, four rediscovered French translations made for this work's creation confirmed in a comparative study the key role played by the composer in this process. By taking into account their history, their specificity, and how they were drawn up, we systematically compared, for the realization of the critical edition of this score, three complete manuscripts as well as a vocal score and an annotated edition completed by a manuscript, all unpublished, to the three versions printed in 1922 and 1933. Representing the first critical edition of a work by Prokofiev, this research fits in line with the most recent publications, in order to provide interpreters as well as musicologists a clear score which agrees, at best, to the musical thought of Sergey Prokofiev.
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The Water of Life and the Life of Water: the Metaphor of World Liquescence in Russian Symbolist Poetry, Art and FilmKostetskaya, Anastasia G. 04 September 2013 (has links)
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