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De Venise à Milan : le retour de Federico Zandomeneghi (1841-1917) en Italie : des années de jeunesse à la redécouverte posthume / From Venice to Milan : the return of Federico Zandomeneghi (1841-1917) to Italy : from his youth to the posthumous rediscoveryMadeddu, Silvia 28 November 2015 (has links)
Federico Zandomeneghi (1841-1917) a toujours été considéré comme un artiste vénitien ayant émigré en 1874 à Paris avant de devenir un adepte de Degas et participer, à partir de 1879, aux expositions impressionnistes. Cette recherche a pour principal objectif d’analyser les liens que l’artiste entretint avec son pays - l’Italie - avant, pendant et après son long séjour parisien. Aussi nous sommes-nous plus particulièrement concentrée sur la période allant de 1841 à 1874 durant laquelle Zandomeneghi se forma dans les Académies de Beaux-Arts de Venise et Milan, avant de partir s’installer à Florence où il rencontra les peintres macchiaioli. Nous avons en outre analysé le contexte artistique italien dans lequel l’artiste évolua, et aussi dans quelle mesure les rapports qu’il tissa avec les nombreuses personnalités du monde de l’art qu’il eut l’occasion de fréquenter (Diego Martelli, Marcellin Desboutin) eurent une influence sur les choix qu’il fit par la suite ; puis, nous avons essayé de décrire la position que Zandomeneghi s’était gagnée sur le sol italien avant de le quitter définitivement. La seconde partie de notre recherche retrace en revanche - grâce à l’analyse d’un corpus de lettres inédites - le processus de réévaluation critique qui s’amorça en Italie après la mort de l’artiste et pour lequel œuvrèrent Enrico Piceni et Angelo Sommaruga : ces critiques et marchands d’art milanais ont en effet joué un rôle fondamental dans la redécouverte de Zandomeneghi en Italie. Même si Zandomeneghi avait passé quarante-trois années de sa vie en France, il ne réussit jamais à conquérir sa place dans l’historiographie française alors que, pour la seconde fois, il jouit des honneurs de la critique italienne. Cette recherche a pour objectif de mettre en lumière les raisons du cadrage historiographique dominant à l’heure actuelle, à savoir celui qui ne voit en Zandomeneghi qu’un peintre impressionniste vénitien, étiquette sous laquelle il a d’ailleurs été proposé au public à l’occasion des expositions plus récentes. / Venetian Federico Zandomeneghi (1841-1917) is always remembered as an artist who relocated to Paris in 1874 to become a follower of Degas, taking part in the Impressionist exhibitions starting in 1879. The primary objective of this thesis is to analyse this artist's ties to Italy, before and after his long-lasting experience in France. We delve into the period starting in 1841 and lasting until 1874 during which Zandomenegi trained at the academies of Venice and Milan, and during which he moved to Florence, at which point he first encountered the Macchiaioli. Moreover, this study has given us the opportunity to deepen our understanding of the Italian artistic context in which Zandomeneghi developed, to what extent his close relatonships with the numerous artists he encountered affected his later artistic choices (Diego Martelli, Marcellin Desboutin), and what position Zandomeneghi attained in Italy before leaving his country permanently. In the second part of the present study, a corpus of unpublished letters between two Milanese art personalities, the art critic Enrico Piceni and art dealer Angelo Sommaruga, was thoroughly examined. Their role was indeed crucial for Zandomeneghi’s artistic rediscovery. Although Zandomeneghi spent 43 years of his life in France, he was never fully recognized in the French historiography, whereas was acclaimed for the second time by the Italian critic after his death. This thesis aims to shed light on the reasons why Zandomeneghi has always been considered a Venetian impressionist, a label that has been employed even in very recent expositions.
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Abraham Palatnik, pionnier brésilien de l’art cinétique / Abraham Palatnik, Brazilian pioneer of kinetic artBeuzard, Marjolaine 15 December 2016 (has links)
Cette recherche analyse la contribution de l’artiste brésilien Abraham Palatnik (Natal, 1928) au domaine de l’art optico-cinétique. Elle s’intéresse au contexte international de sa présentation et de sa réception critique. L’appareil cinéchromatique Azul e roxo em Primeiro movimento distingué à la Première Biennale de São Paulo en 1951, fait de lui un pionnier de l’art cinétique et de l’art technologique. A Rio de Janeiro, dans le cercle de Mario Pedrosa, il fonde un groupe avec Almir Mavignier et Ivan Serpa. La théorie de la Gestalt et l’art des fous d’Engenho de Dentro au centre de leurs discussions, les conduisent à pratiquer un « abstractionnisme sensible ». Formé à Tel Aviv en mécanique et en art plastique avant son retour au Brésil fin 1947, Palatnik met son talent d’inventeur au service de la création artistique et de ses activités industrielles. Artiste et designer, il participe aux mouvements d’avant-garde brésiliens et internationaux. Il intègre le groupe Frente en 1954. Invité à huit biennales de São Paulo jusqu’en 1969 et à la trente deuxième Biennale de Venise en 1964, la diffusion de ses œuvres est en synchronie avec celles de ses pairs « cinétistes ». Elle connaît un essor considérable durant les années 1960 en Europe, en Amérique du Sud et aux États-Unis. L’expérimentation perceptuelle, au cœur de son projet esthétique, induit une forme de participation ludique et cognitive du spectateur. Palatnik explore les propriétés des matériaux immatériels et celles contenues dans la matière. Il réinvente la peinture en utilisant la lumière artificielle, le bois de jacaranda, des objets électromécaniques ou des composés chimiques. / This research examines the contribution of the Brazilian artist Abraham Palatnik (Natal, 1928) to the optico-kinetic art. It is focused on the international context of his exhibitions and the critical reception. The kinecromatic device Azul e roxo em Primeiro movimento was granted by a presentation in the First Biennal of São Paulo in 1951, which made him a pioneer of the kinetic art and technological art. In Rio de Janeiro, in Mario Pedrosa’s circle, he builds up a group with Almir Mavignier and Ivan Serpa. The theory of Gestalt and the art of the mentally ill from Engenho de Dentro, draw into their discussions, lead them to practise an « abstractionism sensitive ». He is specialized in mechanical and in visual art in Tel Aviv before his return in Brazil later in 1947. Palatnik uses his inventor’s talent for the benefits of the artistic creation and for his industrial activities. As an artist and designer, he participates in the Brazilian and international vanguard movements. He joins the group Frente in 1954. He has been invited to São Paulo Biennal eight times until 1969 and in the thirty second Venice Biennal in 1964. The diffusion of his works in synchrony with those of his peers « kinetists », knows a considerable development during the 1960s in Europe, in South America and in the United States. The perceptual experimentation, at the inner of his aesthetic project, involves a sort of playful and cognitive participation of the spectator. Palatnik explores the properties of the abstract materials and those contained in the materiality. He reinvents the paint by using the artificial light, the wood of jacaranda, electromechanic objects or chemical compounds.
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