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Dynamique spatio-temporelle des épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette dans la pessière à mousses au cours XXième siècleNavarro, Lionel January 2013 (has links) (PDF)
À l'aide de données dendrochronologiques provenant d'une dizaine de bases de données différentes, et réparties sur 35 sites d'épinettes noires au travers de la pessière à mousse, nous avons étudié la dynamique spatio-temporelle des épidémies de la tordeuse des bourgeons de Pépinette (Chroristoneura fumiferana). Les périodes épidémiques ont été identifiées à l'aide d'une interprétation multicritères prenant en compte l'indice de croissance, le pourcentage d'arbres affectés ainsi qu'un algorithme de somme cumulée (CUSUM chart). Les données ont été cartographiées et soumises à un test d'autocorrélation spatiale (global et local). Nous avons ainsi identifié deux épidémies au cours du XXe siècle qui présentent une emprise significative sur le domaine de la pessière mousses. Parmi ces deux épidémies, la première a émergé dans la zone en 1904 pour atteindre un maximum autour de 1914 et semble avoir progressé du sud vers le nord, appuyant ainsi l'hypothèse d'un débordement des épidémies en provenance des sapinières plus au sud. La deuxième quant à elle présente une emprise plus importante ainsi qu'une structure spatiale plus marquée, notamment à l'échelle régionale. De plus, les premières réductions de croissances attribuées à la tordeuse des bourgeons de l'épinette ont été enregistrées au nord-est de la zone ce qui suppose une dynamique d'émergence propre à la pessière à mousses pour cette épidémie. Enfin, la différence d'impact enregistrée entre les deux épidémies suggère un déplacement vers le nord de la zone propice au développement des épidémies, et donc une plus grande susceptibilité de la pessière à mousses.
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Développement du système racinaire adventif de l'épinette noire en lien avec l'enfouissement de la tigeLaurin, Richard January 2013 (has links) (PDF)
L'objectif de cette étude était de vérifier si l'enfouissement de la tige lors de l'établissement d'une plantation favorise un développement plus précoce du système racinaire adventif chez l'épinette noire. Il visait également à vérifier si ce développement plus rapide des racines adventives permet une croissance plus élevée et une réduction du stress hydrique. Trois méthodes de mise en terre ont été comparées quant à leurs effets sur les paramètres de croissance, soit la méthode enfouie, pré-enfouie et standard. Dans la méthode standard, les semis sont plantés de façon à ce que le niveau du collet, c'est-à-dire l'interface entre la tige et la partie racinaire, se retrouve au niveau du sol. Dans la méthode enfouie, les semis ont été plantés de façon à ce qu'une partie de la tige se retrouve sous le niveau du sol au moment de la mise en terre en forêt alors que dans la méthode pré-enfouie, la tige des semis avait été préalablement enfouie dans le substrat lors de la culture en serre. Deux types de substrats liés au microsite de plantation ont également été étudiés, soit le substrat minéral et organique. Un échantillonnage d'épinettes noires provenant d'une plantation expérimentale dans le secteur de Chapais, près de Chibougamau, a été réalisé après 10 et 15 années de croissance. Les paramètres mesurés étaient la taille de la tige et la croissance aérienne, le développement du système racinaire, la capacité photosynthétique et le statut hydrique. Un développement plus important du système racinaire adventif par rapport au système racinaire initial a été observé chez les plants enfouis et pré-enfouis. Toutefois, la méthode de mise en terre n'a pas influencé la croissance aérienne de l'épinette noire. Le statut hydrique et la capacité de photosynthèse n'ont également pas été influencés par la méthode de mise en terre. Par conséquent, bien que l'enfouissement du collet ait modifié le développement du système racinaire, cela n'a pas favorisé le statut hydrique, la capacité photosynthétique ni la croissance de l'épinette noire en plantation. Bien que l'enfouissement du collet et la modification de la structure du système racinaire qui en a résulté n'ait pas favorisé la croissance aérienne, il n'a également eu aucun effet nuisible sur les épinettes.
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Estimation de la xylogénèse chez l'épinette noire entre 1950 et 2010Boulouf-Lugo, Jacqueline Rosario January 2011 (has links) (PDF)
Selon les reconstitutions des variations de température à la surface de la terre, le 20e siècle s'est démarqué par des températures particulièrement chaudes dans le contexte des dernières mille années. De plus, la vitesse du réchauffement est plus élevée dans les écosystèmes nordiques. Les changements dans la phénologie des méristèmes primaires des feuilles et des fleurs représentent les effets les mieux documentés du changement climatique chez les plantes, avec des résultats convergents dans le monde entier vers des événements anticipés au printemps et décalés à l'automne menant donc vers une augmentation de la durée de la saison de croissance. Cependant, les tendances historiques de la phénologie, quant à la croissance des méristèmes secondaires (cambium), n'ont pas de registres à long terme. La dynamique de la formation du bois chez Tépinette noire [Picea mariana (Mill.) BSP] a été suivie pendant les neuf dernières années sur une échelle de temps hebdomadaire dans quatre sites situés à différentes latitudes (entre le 4.8e et le 51e parallèle) et altitudes dans la forêt boréale du Québec, au Canada. Les modèles d'évaluation de la phénologie du xylème ont été définis et appliqués pour reconstituer le début, la fin et la durée de la xylogénèse pendant la période de 1950 à 2010 en utilisant des seuils thermiques appliqués sur des séries historiques de températures maximales et minimales. Tous les sites ont affiché une tendance croissante en ce qui concerne les températures annuelles et la période maiseptembre: Les plus grands changements de température ont été observés pour la température maximale à des latitudes élevées. Les événements phénologiques du printemps ont été plus touchés que ceux qui se produisent en automne, avec un début anticipé de l'activité cambiale de cinq à huit jours par 100 ans et des retards pour la fin de la xylogénèse statistiquement significatifs calculés uniquement avec le modèle utilisant la température minimale. Les changements estimés dans la phénologie cambiale démontrent les effets marqués de la récente augmentation de la température sur la période de la croissance et de la dynamique des méristèmes secondaires des arbres.
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Propriétés fonctionnelles du charbon de bois en fonction de la sévérité des feux de forêtPelletier-Bergeron, Sylvain January 2013 (has links)
En introduction, le chapitre 1 se penche sur la compréhension des propriétés du charbon produit lors des incendies de forêt, propriétés qui affectent le fonctionnement des écosystèmes boréaux, en tenant compte des variations de la sévérité et de l'intensite des feux. Le deuxième chapitre de ce mémoire prend la forme d'un article scientifique, soumis à la revue scientifique Soil Biology and Biochemistry. L'expérience cible l'effet de la température de production du charbon de bois sur le cycle du carbone (C) et de l'azote (N) dans un sol forestier. Un sol forestier à done été amendé avec des charbons de bois d'épinette noire créés en laboratoire à cinq températures différentes. (450, 550, 650, 750 et 850°C). Nous avons aussi testé l'effet de ces charbons sur le cycle du C et N en présence de tanins extraits d'une litière de Kalmia angustifolia L., un arbuste éricacée reconnu pour ralentir la décomposition et la minéralisation de l'azote du sol. De la même façon, no us avons testé l'effet de nos charbons sur le cycle du C et N après l'ajout d'albumine de sérum bovin, une protéine facilement minéralisée. Nous avons également testé l'effet produit en mélangeant le sol, le charbon, les tanins et l'albumine de sérum bovin afin de simuler le scarifiage, un traitement post récolte utilisé en foresterie pour incorporer la matière organique dans les horizons minéraux et pour contrôler les plantes compétitrices à l'épinette noire. Ces traitements furent assignés à des microcosmes que nous avons incubes pendant huit semaines, en mesurant périodiquement la respiration basale. Au terme de l'incubation, nous avons mesuré l'azote minéral et la biomasse microbienne. Des analyses élémentaires et physiques ont démontré qu'une élévation de la température de production du charbon augmentait significativement le % de C et une diminution du % de O et H. Nous avons aussi démontré que les charbons produits aux températures de 750 et 850°C avaient une surface spécifique et un volume total de micropores significativement plus éléves que les charbons produits à des températures inférieures. Ces deux propriétés pourraient être liées à l'adsorption de molécules dissoutes dans le sol. Nos résultats démontrént que la respiration basale du sol à diminué avec: l'ajout du charbon, l'augmentation de la température de production du charbon et l'ajout de tanins du Kalmia. La biomasse microbienne à aussi diminué avec l'ajout de charbon. Par ailleurs, la respiration basale du sol augmenté avec l'ajout d' albumine de sérum bovin et le brassage du charbon dans le sol. L'augmentation de la température de production du charbon à augmenté la concentration de NH 4+ du sollorsque les matériaux étaient mélangés, mais le contraire à été constaté lorsque le charbon était laissé à la surface du sol. Le troisième chapitre de ce mémoire décrit une étude similaire réalisée avec des charbons issus de feux naturels. Le charbon a été récolté au courant de l'été 2010 sur trente stations brûlées entre les années 2005 et 2007. Lors de la récolte, nous avons estimé la sévérité du feu a posteriori des trente stations en nous servant d'une dizaine d'indices liés aux dommages à la végétation et au sol. Comme dans l'étude précédente, nous avons incubé le charbon avec un sol forestier et mesuré la respiration basale, la biomasse microbienne, la concentration de NH 4+ et la concentration de NO3- . Le dispositif expérimental comprends aussi le traitement «mélange» afin de testér l'interaction entre la sévérité d'un feu et le brassage du charbon dans le sol. Nous avons détécte une réduction de la respiration basale et une légère augmentation des concentrations de NH 4+ en fonction de l'augmentation de l'indice de sévérité mesurée sur la station. En conclusion, le chapitre 4 souligne la difficulté d'expliquer le taux de carbonisation du matériel échantillonné, mais nous amène à supposer l'existence de résidus de carbonisation plus ou moins labiles pouvant à court terme réduire la minéralisation du carbone et augmentér la disponibilité de NH 4+ . Ces constatations pourront contribuer à une meilleure compréhension des facteurs qui régissent la minéralisation de l'azote et du carbone en forêt boréale, dans le contexte des bouleversements climatiques appréhendés. [symboles non conformes]
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Dynamique et croissance de vieux peuplements d'épinettes noires (Picea mariana) entre les 51ième et 52ième degrés de latitude nord au QuébecTremblay, Marie-Josée January 2009 (has links) (PDF)
Au Québec, la pessière noire à mousses est le lieu d'une récolte intensive de matière ligneuse (Parent, 1994). Son territoire, situé entre les 49e et 52e de latitude nord, est exploité en partie seulement, car les travaux sylvicoles sont limités au-delà de la limite nordique des forêts attribuables, au nord du 51e parallèle. Les forêts d'épinettes noires (Picea mariana (Mill. B.S.P) situées au sud de cette limite ont fait l'objet de nombreuses études. Par contre, celles au nord ont reçu peu d'attention. Le peu d'informations disponible montre que le couvert forestier dans ce secteur est majoritairement constitué de forêts mûres et surannées où les arbres présenteraient une croissance très lente (Ministère des Ressources Naturelles, 2000). La faible croissance des EPN à ces latitudes découlerait de la courte saison de croissance et de la rigueur de climat (MRN, 2000). Nous posons l'hypothèse que la croissance plus lente observée chez les peuplements très âgés entre les 51e et 52e parallèles serait reliée à la dynamique de croissance du peuplement plutôt qu'à des conditions climatiques plus difficiles à ces latitudes. L'objectif principal de l'étude consiste à caractériser la dynamique et la croissance des vieux peuplements d'EPN entre les 51e et 52e parallèles. Les sites retenus pour l'étude ont été choisis parmi 24 sites d'un projet plus vaste. La méthode d'échantillonnage aléatoire stratifié, basé sur l'âge et la densité, a été utilisée pour la sélection des sites. Parmi ceux-ci, six sites dont la moyenne d'âge des arbres était supérieure à 140 ans ont été choisis. Les résultats de l'étude montrent que parmi les sites étudiés, le plus jeune (145 ans) présente une structure d'âge équienne tandis que les cinq autres sites plus âgés (176-240 ans) présentent une structure d'âge inéquienne. Le patron de croissance des arbres provenant des sites inéquiennes diffère de celui du site équienne par sa longue période de croissance initiale très faible qui est suivie d'augmentations abruptes de la croissance correspondant à la fin des périodes épidémiques de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. Les augmentations abruptes et les reprises de croissance sont le résultat du changement des conditions du milieu suite à l'ouverture de la canopée causée par les épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. Ces résultats démontrent que les peuplements à structure d'âge équienne ont évolué vers des peuplements à structure inéquienne à la suite de perturbations secondaires. Les dominants provenant de la première cohorte ont été remplacés dans la canopée par des tiges qui étaient auparavant opprimées et qui ont profité de la disponibilité des ressources. Ces derniers ne peuvent donc pas être considérés comme de vrais dominants. Ils sont plutôt des «pseudo-dominants», car leur patron de croissance n'est pas semblable à celui d'un arbre issu d'un feu et qui a toujours été dominant. Les résultats montrent également qu'à la suite de l'ouverture de la canopée, seulement quelques arbres réussissent à atteindre des taux de croissance comparables à ceux issus du site équienne. L'utilisation des « pseudo-dominants » pour déterminer le potentiel de croissance des sites dont ils sont issus est problématique, car ils peuvent mener à une sous estimation de la productivité.
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L'activité cambiale et la xylogenèse des tiges et des racines d'Abies balsamea (L.) MILL. et de Picea mariana (MILL.) B.S.P.Thibeault-Martel, Maxime January 2008 (has links) (PDF)
Le sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.) et l'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) sont deux espèces très fréquentes dans la forêt boréale. En plus d'avoir de l'importance au niveau écologique, ces deux conifères ont un rôle économique considérable pour l'industrie forestière du Québec. Actuellement, très peu d'informations sont disponibles sur la croissance intra annuelle dans les tiges et les racines, ainsi que sur les variables environnementales qui l'influencent. Cette étude a comme objectif de comparer l'activité cambiale et la xylogenèse entre les tiges et les racines chez le sapin baumier et l'épinette noire. Au cours des saisons de végétation 2004, 2005 et 2006, des micro carottes de bois ont été récoltées à chaque semaine, de façon répétitive, dans la forêt d'enseignement et de recherche du lac Simoncouche, pour étudier la chronologie et la dynamique de la xylogenèse des trachéides. Ces micro carottes ont été coupées au microtome pour déterminer et dénombrer les trachéides dans chacune des phases de la formation du xyîème, soit le nombre de cellules dans la zone cambiale, en phase d'élargissement radial, en formation des parois secondaires (ou lignification) et les cellules matures. Au cours des premiers jours d'échantillonnage au début du mois de mai, une augmentation du nombre de cellules dans la zone cambiale est observable, ce qui suggère un début d'activité cambiale à cette période de l'année. Chez les deux espèces, le début de l'apparition de trachéides en élargissement radial dans le xylème est survenu simultanément entre les tiges et les racines, i. e. en moyenne du 19 au 31 mai. Chez le sapin baumier et l'épinette noire, la division cellulaire s'est prolongée d'environ 10 jours de plus dans les racines pour se terminer en moyenne du 18 au 29 août, comparativement aux tiges chez qui elle se termine en moyenne du 8 au 21 août. À la mi-juillet, environ 75-80% des trachéides du xylème des tiges sont déjà produites, comparativement aux racines chez qui il y a seulement 50% des trachéides du xylème de produites à la même période. Chez les deux espèces, l'initiation de la lignification s'est amorcée en premier lieu dans les tiges (i. e. en moyenne vers le 7 juin) versus dans les racines (i. e. en moyenne vers le 19 juin), mais la terminaison de la lignification a été similaire entre les deux espèces et les parties aériennes et souterraines. II semble y avoir des différences physiologiques entre le cambium vasculaire des tiges et des racines. L'obtention de seuils de température a permis de constater que l'initiation de la production de trachéides dans le xylème au début de la saison de croissance peut se faire à des températures différentes d'une année à une autre.
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Dynamique de la régénération d'une sapinière du Parc des Grands-Jardins ayant subi une épidémie de la tordeuse des bourgeons de l'épinette et un incendieLemieux, Sonia January 2001 (has links) (PDF)
Une parcelle de sapinière boréale, située dans le Parc des Grands-Jardins, affectée par la tordeuse des bourgeons de l'épinette débutant vers l'année 1974 et qui a ensuite été la proie des flammes en mai 1991, a été étudiée. On suppose que la régénération par le Sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.) sera difficile dans cette zone et que les pluies de graines seront peu abondantes étant donné que cette espèce compte sur des semenciers survivants pour coloniser un site après feu et que ces derniers ont été presque tous tués par l'épidémie de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. De plus, bien que le site ait été précédemment une sapinière et que les espèces arborescentes, conifères et feuillus confondus, s'installent sur une courte et même période après perturbation, on suppose que l'aspect visuel du territoire sera dominé majoritairement par les feuillus pour ce qui est des premières années de régénération du site. Puis finalement, on s'attend aussi à ce que la diversité augmente sur la parcelle à l'étude tout au cours de ces premières années de la dynamique de régénération. Afin de vérifier ces hypothèses, les pluies de graines ont été étudiées et des inventaires de la végétation ont été faits. De plus, une attention particulière a été portée sur les espèces arborescentes qui se sont réellement installées sur le terrain. La dimension de la parcelle étudiée est de 60 m par 200 m. Sur une partie de cette parcelle, des trappes à graines ont été disposées pour totaliser une surface d'échantillonnage par graines de 11,08 m2. La récolte des pluies de graines a débuté à l'été 1992 et a pris fin à l'automne 1996. Au cours de cette période, on a récolté des graines d'Abies balsamea (L. Mill.), de Picea sp., plusieurs graines de Beîula papyrifera Marsh, ainsi que des graines d'au moins 35 autres espèces. La viabilité des graines a été évaluée. Le pourcentage de viabilité des graines est spécifique et varie d'une année à l'autre. Sur le terrain, il a été possible d'observer, au début du processus de régénération, une abondante régénération végétative et il est possible d'observer que la récolte des graines est dominée dans les strates herbacées, arbustives et arborescentes respectivement par l'Epilobium angustifolium L., le Rubus idaeus L. et le Betula papyrifera Marsh. Aussi, on constate que des nouveaux semis de Sapin et des nouveaux semis d'Épinette se sont ajoutés tout au cours de l'étude ainsi qu'un très grand nombre de jeunes Bouleaux à papier. Au tout début de l'étude, il y a presque exclusivement des espèces de lumière, colonisatrices, et quelques années plus tard, il y a l'ajout d'arbres feuillus. Au cours de ces périodes qui succèdent de peu la dernière perturbation, le Sapin baumier et l'Épinette sp. s'établissent lentement par graines et ce, dès le début du processus de régénération. Leur densité reste faible avec respectivement pour la meilleure année semencière pas tellement plus de 8 graines par m2 et 17 graines par m2. Sur le site à l'étude, il semble y avoir peu de relations spatiales entre les semis de sapin et les semenciers survivants sur la parcelle ou même des semenciers survivants en bordure de la parcelle. La pluie de graines du Sapin, de l'Épinette et du Bouleau à papier est plus abondante à tous les deux ans. Comme cette parcelle de sapinière est située à une altitude légèrement inférieure à quelques collines qui la surplombent, c'est la topographie et le vent qui expliquent l'emplacement des semis de Sapin baumier. Ainsi, globalement la distribution des semis et des graines récoltées est plus aléatoire que contagieuse. Finalement, la recolonisation du site par le Sapin baumier est lente sur cette parcelle de sapinière. Au moment de la fin de cette partie d'étude, le territoire est visuellement dominé par un feuillu en particulier, le Bouleau à papier et la diversité n'a fait qu'augmenter tout au long de cette période d'étude, passant d'une douzaine d'espèces végétales à une quarantaine.
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Caractérisation de la phase de sénescence chez l'épinette noire (picea mariana (Mill.) B.S.P.) à partir de l'accroissement annuel en volume de la tigeLavoie, Manon January 2001 (has links) (PDF)
Un savoir plus approfondi de la croissance individuelle des épinettes noires (Picea mariana (Mill.) BSP) serait utile au développement de modèles plus précis de croissance des pessières noires. De la même façon, la connaissance du patron de la sénescence, plus particulièrement des indices précurseurs, pourrait aider à optimiser les modèles de prévisions de coupe des peuplements. L'objectif principal de cette étude est de caractériser la dernière phase de la croissance de l'épinette noire, soit la sénescence. Ainsi, les objectifs spécifiques poursuivis sont les suivants : 1) effectuer la description de la croissance d'épinettes noires matures ; 2) reconstituer le patron de croissance annuelle en volume de plusieurs tiges d'épinettes noires ; 3) identifier des indicateurs de la sénescence chez l'épinette noire. Les résultats proviennent de l'analyse de tige de 71 épinettes vivantes et 3 mortes, âgées entre 104 et 281 ans, ayant une hauteur de 17 mètres et plus, récoltées au nord du lac Saint-Jean et sur la Côte-Nord, au Québec. La courbe de croissance annuelle en volume apparaît comme la meilleure donnée pour caractériser la croissance d'une épinette noire. Trois patrons de croissance ont été obtenus : en augmentation, stable et en déclin. Ces patrons représentent en fait, un seul et même modèle de croissance, ils correspondent à des périodes différentes de la courbe théorique de croissance des végétaux. Des perturbations extérieures, dont les épidémies de tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana Clem.), peuvent accélérer le déclin de la croissance chez certains individus touchés. Le volume total de bois produit par les épinettes noires est en relation directe avec la hauteur de la tige ; par contre, ni le volume total ni la hauteur de la tige ne sont reliés de façon évidente avec l'âge chronologique (réel) de l'arbre. De même, l'âge chronologique n'est pas un indicateur fiable de la sénescence chez l'épinette noire.
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Relations temporelles entre des données de défoliation par la tordeuse des bourgeons de l'épinette (choristoneura fumiferana) et la croissance du sapin baumier (abies balsamea)Gionest, François January 1999 (has links) (PDF)
L'étude porte sur les effets de la dernière épidémie de la tordeuse des bourgeons de i'épinette sur la croissance du sapin baumier. L'objectif principal est de comparer des données de défoliation précises avec la croissance du sapin baumier. Les trois objectifs spécifiques de cette étude sont de déceler la présence de réductions de l'accroissement radial tout au long de la tige, d'établir le lien entre les données de défoliation, l'accroissement radial et la formation des trachéides de bois final et de comparer la croissance de la cime avec les données de défoliation. Les données de défoliation annuelles appartenant au Service canadien des forêts ont été utilisées à cet égard. Vingt sapins ont été échantillonnés dans quatre stations d'échantillons permanentes localisées dans la province du Nouveau-Brunswick, incluant deux peuplements matures et deux peuplement immatures. Des sections ont été prélevées à tous les mètres sur la tige et cinq cimes ont été conservées parmi les vingt arbres. - Les cernes de croissance ont été mesurés et les trachéides du bois final ont été dénombrées sur chacune des sections. De plus, l'accroissement radial, le nombre de pousses par branches, la longueur des pousses et la croissance en hauteur ont été évalués sur les cimes conservées. Les résultats indiquent qu'il y a un délai entre la première réduction de l'accroissement radial à la cime et la première réduction dans la partie inférieure du tronc, pour la dernière épidémie de la tordeuse des bourgeons de I'épinette. Le délai est variable selon le degré de maturité des peuplements étudiés. Chez les arbres immatures, il est très faible ou absent, alors qu'il est de une ou deux années chez les arbres plus âgés. Le délai atteint sa valeur maximale aux hauteurs relatives de 5 à 30 % chez les immatures et 5 à 65 % chez les matures. L'étude de la formation des trachéides du bois final indique qu'il y a une réduction perceptible une année avant la première réduction de la largeur des cernes de croissance. Les données de défoliation par secteur ont permis de vérifier que la croissance des peuplements matures est affectée dès le début de l'épidémie alors que celle des immatures est affectée une à deux années plus tard. Ce projet de recherche permet une meilleure compréhension des effets de la défoliation par la tordeuse des bourgeons de I'épinette sur la croissance du sapin baumier.
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Évaluation de la densité (tiges/ha.) et caractérisation de la défoliation d'un territoire forestier boréal à l'aide de la vidéographie aérienne multispectrale (VAM)McLaughlin, Stephan January 1998 (has links) (PDF)
Ces dernières années, tous ceux qui interviennent dans la gestion du milieu forestier font face à de nouvelles réalités (législation, ouverture de marchés, contraintes environnementales...)- Cette situation implique une réorganisation du travail et plus que jamais, on doit faire appel à des outils modernes et efficaces pour recueillir les données représentant les principaux paramètres d'un territoire forestier. Les expériences des dernières années ont démontré que la télédétection et les systèmes d'information à référence spatiale ouvrent de nouvelles avenues sur la façon d'acquérir et de gérer l'information forestière. L'objectif de ce travail est d'évaluer une méthode permettant de caractériser, à partir d'imagerie vidéographique, la densité (tiges/hectare) et l'état de défoliation des peuplements résineux d'un territoire forestier boréal.
Le site étudié (86 km) est localisé en plein c?ur de la sous-zone boréale supérieure, à quelques 75 km au nord-ouest de la ville de Saint-Félicien au Lac-Saint-Jean. Ce territoire est sous la gestion de la compagnie forestière Donohue Saint-Félicien et est principalement composé de peuplements de résineux d'une haute densité forestière. Le site fut imagé à l'aide d'une version modifiée du capteur XYBION MSC-02 SPL-4076. Les bandes spectrales acquises sont le vert (550 nm), le rouge (650 nm) et enfin, le proche infrarouge (800 nm). Vingt-cinq lignes de vol dont les axes sont espacés de 400 m furent nécessaires pour échantillonner le territoire.
En premier lieu, on a appliqué aux images des prétraitements de routine permettant de corriger l'aberration chromatique latérale et le défaut de registration entre les plans spectraux. Par la suite, les images dont le groupement d'essence est le résineux furent divisées en quatre groupes, en fonction de la densité forestière (A à D). Dans chaque groupe, on a sélectionné aléatoirement trente images à l'intérieur desquelles on a positionné arbitrairement une placette de 135 x 135 pixels. Ces 120 placettes furent dénombrées par trois interprètes.
En raison de la forme conique d'un résineux et de l'exposition plus directe de sa cime à la lumière solaire, son profil radiométrique passe par un maximum local au voisinage de cette cime. Nous avons utilisé une méthode de reconnaissance de ces maxima pour dénombrer automatiquement les tiges. Par la suite, ces maxima furent analysés afin d'évaluer l'état de défoliation des tiges dénombrées.
Afin d'évaluer la performance de la méthode, le dénombrement obtenu par l'algorithme fut comparé à la valeur moyenne du dénombrement obtenu par les trois interprètes. Cette première évaluation fut suivie d'une analyse des erreurs d'omission et de commission de l'algorithme. Pour évaluer la relation entre le contenu de l'image et la réalité terrain, trois placettes de terrain de 30 x 30 m furent implantées et inventoriées.
La comparaison directe entre les résultats obtenus par le dénombrement fait par les interprètes et celui de l'algorithme donne, pour les densités A, B et C, des erreurs quadratiques moyennes respectives de 4,0%, 8,5% et 10,2%. Pour ces trois classes de densité, les variations de dénombrement entre les interprètes sont de l'ordre de 3% de la moyenne. Toutefois, cette erreur peut augmenter à plus de 20% pour certaines des images de densité D alors que pour ces mêmes images, l'erreur de l'algorithme peut atteindre 75%. Pour ces raisons cette classe de densité forestière fut qualifiée d'indénombrable par la méthode présentée.
En tenant compte séparément des erreurs d'omission et de commission de l'algorithme, l'erreur totale de la méthode est légèrement supérieure à celle précédemment présentée et se situe respectivement, pour les densités A, B et C, à 5,2%, 8,6% et de 11,0%. De façon générale, avec l'augmentation du nombre de tiges, les erreurs d'omission ont tendance à augmenter alors que les erreurs de commission diminuent. D'autre part, l'analyse de la teinte des tiges dénombrées a permis de les classifier selon trois classes de défoliation. Enfin, les résultats découlant de l'analyse des placettes de terrain montrent que les images sous-estiment le nombre de tiges. Plusieurs tiges des strates dominantes et codominantes ne sont pas résolues.
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