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Effet d'une épidémie de la tordeuse des bourgeons de l'épinette sur la croissance de la tige et le développement racinaire des semis de sapin dans des sapinières boréalesDubé, Marie-Christine January 1999 (has links) (PDF)
Effet d'une épidémie de la tordeuse des bourgeons de l'épinette sur la croissance de la tige et le développement racinaire des semis de sapin dans des sapinières boréales
Dans la forêt boréale du nord du Saguenay-Lac-St-Jean, la dynamique des sapinières boréales est contrôlée, entre deux feux destructeurs, par les ouvertures du milieu causées par la mortalité des sapins défoliés par la tordeuse des bourgeons de l'épinette (TBE). Ce sont les banques de semis de Sapin baumier présents en sous-bois au moment de l'épidémie qui assurent la régénération de ces peuplements. L'hypothèse posée dans le cadre de cette étude est que l'ouverture du milieu causée par la défoliation provoque une reprise de croissance des semis préétablis et l'initiation d'un nouveau réseau de racines adventives. Afin de décrire l'effet des plus récentes épidémies de la TBE, plus particulièrement de la dernière (1974-1988), sur la croissance caulinaire et la formation des racines adventives des semis de Sapin baumier, des analyses dendrochronologiques ont été effectuées sur 24 sapins adultes et 62 semis. Les échantillons ont été récoltés dans deux sapinières vierges de la forêt boréale (au nord de la rivière Saguenay (ValO4) et au nord du Lac-St-Jean (Lib24)). Les structures d'âge des semis et de leurs racines ont été caractérisées. Des courbes de croissance en hauteur de la tige ont été réalisées pour les semis, et des courbes de croissance radiale caulinaire ont été effectuées tant pour les adultes que pour la régénération. Trois années repères ont été retenues pour caractériser les périodes épidémiques, soit le début du ralentissement de croissance, la plus faible croissance et la reprise de la croissance, et ont été comparées entre les cohortes et les sites. Les sapins adultes sont apparus en moyenne au milieu du XIXe siècle (Lib24: 1851; ValO4: 1846), et étaient tous présents avant l'épidémie du début du siècle (1909-1923). La régénération de sapin est apparue entre 1916 et 1972. Les semis ont été divisés en deux cohortes, soit celle des vieux semis, apparus avant l'épidémie du milieu du siècle (1944-1953), et celle des jeunes semis. Les courbes de croissance radiale montrent trois périodes de croissance défavorables directement reliées aux trois épidémies du XXe siècle. Lors de ces épidémies, les trois phénomènes marquant la croissance des sapins se sont généralement produits, chez les semis, simultanément, ou au maximum deux ans avant ceux des adultes. Lors de la dernière épidémie, les jeunes semis enregistraient généralement leur plus faible croissance radiale et leur reprise un an avant celle des adultes. Les événements marquant la croissance en hauteur semblent s'être produits un à trois ans avant ceux qui ont marqué la croissance radiale. Cependant, ce délai pourrait être plus court, car la méthode utilisée pour évaluer l'accroissement en hauteur est moins précise que celle utilisée pour mesurer l'accroissement radial. Les résultats de la présente étude suggèrent une relation entre la survie des semis et la formation de racines adventives lors d'une épidémie de la TBE. La majorité des racines adventives de 5 mm de diamètre et plus ont été produites pendant la dernière épidémie, et la formation de la proportion restante est reliée à l'épidémie de 1944-1953. Le début des défoliations sévères, estimé à 1973 au plus tard, coïncide avec l'augmentation marquée de la production des racines adventives au ValO4. L'augmentation soudaine de la production de racines adventives précède la reprise de croissance radiale caulinaire chez les semis. Les processus qui permettent le développement des racines adventives chez les semis de sapins alors même que la tige est le plus affectée par l'épidémie restent à être élucidés.
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Développement et croissance de Thuja Occidentalis L. ayant la forme architecturale <<couchée au sol>>, fjord du Saguenay, QuébecPlourde, Annie January 1999 (has links) (PDF)
Les arbres se développent généralement selon des patrons architecturaux plus ou moins spécifiques pour chaque espèce. Il arrive que des défauts architecturaux soient observés sur les tiges. Ces formes influencent le développement structural des arbres et elles peuvent avoir un impact économique selon l'espèce touchée. L'objectif principal de cette étude est de déterminer les caractéristiques temporelles et spatiales de la croissance chez des Thuja occidentalis L. ayant la forme architecturale « couchée au sol ». Les arbres échantillonnés devaient avoir deux caractéristiques pour être sélectionnés : 1) le tronc devait être couché au sol sur une distance d'au moins un mètre ; 2) la cime devait être redressée. Les arbres étudiés présentaient une courbure au niveau du tronc. Le site d'étude se trouvait à proximité de l'anse au Gros ruisseau, sur la rive sud du fjord du Saguenay, au Québec. La méthode utilisée est une analyse de tige détaillée, basée sur la méthode dendrochronologique et sur une observation des caractéristiques structurales des cernes de croissance. Les caractéristiques étudiées étaient : la croissance apicale, les cernes absents, le bois de réaction, l'excentricité et la forme de la tige en relation avec les caractéristiques des microsites. Les résultats obtenus ont permis d'émettre une hypothèse afin d'expliquer la formation de la forme architecturale rampante, chez les arbres étudiés. Cette forme serait causée par un rabattement de la cime jusqu'au sol, à intervalles réguliers, par une accumulation trop importante de neige dans la cime. Les échantillons seraient en mesure de se redresser lorsqu'un obstacle physique élimine l'effet du poids de la neige. La forme des tiges, le bois de réaction et les caractéristiques des microsites des cinq arbres étudiés ont le plus contribué à émettre cette hypothèse. Les autres variables étudiées ont surtout fourni des indices permettant de confirmer l'hypothèse proposée.
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Histoire des épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (choristoneura fumiferana) dans l'Archipel-de-Mingan par analyses macrofossiles et dendrochronologiquesSimard, Isabelle January 1999 (has links) (PDF)
Les épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette ou TBE (Choristoneura fumiferana Clem.) des deux derniers siècles sont bien connues grâce à la dendrochronologie. L'analyse macrofossile d'humus forestier fournit l'opportunité de remonter plus loin dans le temps et ainsi de retracer une partie de l'histoire des épidémies de la TBE jusqu'à présent méconnue. En période épidémique, le nombre élevé de larves de TBE se nourrissant du feuillage de sapins ou d'épinettes produit une fine pluie de déjections qui s'accumulent dans les sols forestiers. L'étude de la distribution verticale des déjections de la tordeuse a été réalisée sur trois profils d'humus de 47 à 65 cm d'épaisseur, prélevés jusqu'à l'horizon minéral sur deux îles de l'Archipel-de-Mingan. Les analyses macrofossiles détaillées effectuées ont permis d'affirmer que le sapin baumier et l'épinette blanche dominent la végétation des îles depuis leur émergence et que la TBE aurait été présente dans l'archipel depuis plus de 1200 ans B.P. Des pics d'abondance de déjections de la TBE ont été observés pour les trois profils. Les pics observés près de la surface des profils, correspondant à des âges modernes, ont pu être associés aux épidémies ayant eu lieu lors du 20e siècle. Les données obtenues par analyses macrofossiles sont toutefois fragmentaires. L'étude des déjections de la TBE a permis d'identifier de façon certaine les épidémies survenues à la fin du 20e siècle. La courbe de croissance des épinettes blanches de la région de Mingan a quant à elle permis de retracer trois siècles d'épidémies (1758, 1819, 1878, 1909 et 1978). La comparaison des données macrofossiles et dendrochronologiques a été faite pour le dernier siècle.
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Relations temporelles entre des données de défoliation par la tordeuse des bourgeons de l'épinette (choristoneura fumiferana) et la croissance du sapin baumier (abies balsamea)Gionest, François January 1999 (has links) (PDF)
L'étude porte sur les effets de la dernière épidémie de la tordeuse des bourgeons de i'épinette sur la croissance du sapin baumier. L'objectif principal est de comparer des données de défoliation précises avec la croissance du sapin baumier. Les trois objectifs spécifiques de cette étude sont de déceler la présence de réductions de l'accroissement radial tout au long de la tige, d'établir le lien entre les données de défoliation, l'accroissement radial et la formation des trachéides de bois final et de comparer la croissance de la cime avec les données de défoliation. Les données de défoliation annuelles appartenant au Service canadien des forêts ont été utilisées à cet égard. Vingt sapins ont été échantillonnés dans quatre stations d'échantillons permanentes localisées dans la province du Nouveau-Brunswick, incluant deux peuplements matures et deux peuplement immatures. Des sections ont été prélevées à tous les mètres sur la tige et cinq cimes ont été conservées parmi les vingt arbres. - Les cernes de croissance ont été mesurés et les trachéides du bois final ont été dénombrées sur chacune des sections. De plus, l'accroissement radial, le nombre de pousses par branches, la longueur des pousses et la croissance en hauteur ont été évalués sur les cimes conservées. Les résultats indiquent qu'il y a un délai entre la première réduction de l'accroissement radial à la cime et la première réduction dans la partie inférieure du tronc, pour la dernière épidémie de la tordeuse des bourgeons de I'épinette. Le délai est variable selon le degré de maturité des peuplements étudiés. Chez les arbres immatures, il est très faible ou absent, alors qu'il est de une ou deux années chez les arbres plus âgés. Le délai atteint sa valeur maximale aux hauteurs relatives de 5 à 30 % chez les immatures et 5 à 65 % chez les matures. L'étude de la formation des trachéides du bois final indique qu'il y a une réduction perceptible une année avant la première réduction de la largeur des cernes de croissance. Les données de défoliation par secteur ont permis de vérifier que la croissance des peuplements matures est affectée dès le début de l'épidémie alors que celle des immatures est affectée une à deux années plus tard. Ce projet de recherche permet une meilleure compréhension des effets de la défoliation par la tordeuse des bourgeons de I'épinette sur la croissance du sapin baumier.
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Évaluation de la densité (tiges/ha.) et caractérisation de la défoliation d'un territoire forestier boréal à l'aide de la vidéographie aérienne multispectrale (VAM)McLaughlin, Stephan January 1998 (has links) (PDF)
Ces dernières années, tous ceux qui interviennent dans la gestion du milieu forestier font face à de nouvelles réalités (législation, ouverture de marchés, contraintes environnementales...)- Cette situation implique une réorganisation du travail et plus que jamais, on doit faire appel à des outils modernes et efficaces pour recueillir les données représentant les principaux paramètres d'un territoire forestier. Les expériences des dernières années ont démontré que la télédétection et les systèmes d'information à référence spatiale ouvrent de nouvelles avenues sur la façon d'acquérir et de gérer l'information forestière. L'objectif de ce travail est d'évaluer une méthode permettant de caractériser, à partir d'imagerie vidéographique, la densité (tiges/hectare) et l'état de défoliation des peuplements résineux d'un territoire forestier boréal.
Le site étudié (86 km) est localisé en plein c?ur de la sous-zone boréale supérieure, à quelques 75 km au nord-ouest de la ville de Saint-Félicien au Lac-Saint-Jean. Ce territoire est sous la gestion de la compagnie forestière Donohue Saint-Félicien et est principalement composé de peuplements de résineux d'une haute densité forestière. Le site fut imagé à l'aide d'une version modifiée du capteur XYBION MSC-02 SPL-4076. Les bandes spectrales acquises sont le vert (550 nm), le rouge (650 nm) et enfin, le proche infrarouge (800 nm). Vingt-cinq lignes de vol dont les axes sont espacés de 400 m furent nécessaires pour échantillonner le territoire.
En premier lieu, on a appliqué aux images des prétraitements de routine permettant de corriger l'aberration chromatique latérale et le défaut de registration entre les plans spectraux. Par la suite, les images dont le groupement d'essence est le résineux furent divisées en quatre groupes, en fonction de la densité forestière (A à D). Dans chaque groupe, on a sélectionné aléatoirement trente images à l'intérieur desquelles on a positionné arbitrairement une placette de 135 x 135 pixels. Ces 120 placettes furent dénombrées par trois interprètes.
En raison de la forme conique d'un résineux et de l'exposition plus directe de sa cime à la lumière solaire, son profil radiométrique passe par un maximum local au voisinage de cette cime. Nous avons utilisé une méthode de reconnaissance de ces maxima pour dénombrer automatiquement les tiges. Par la suite, ces maxima furent analysés afin d'évaluer l'état de défoliation des tiges dénombrées.
Afin d'évaluer la performance de la méthode, le dénombrement obtenu par l'algorithme fut comparé à la valeur moyenne du dénombrement obtenu par les trois interprètes. Cette première évaluation fut suivie d'une analyse des erreurs d'omission et de commission de l'algorithme. Pour évaluer la relation entre le contenu de l'image et la réalité terrain, trois placettes de terrain de 30 x 30 m furent implantées et inventoriées.
La comparaison directe entre les résultats obtenus par le dénombrement fait par les interprètes et celui de l'algorithme donne, pour les densités A, B et C, des erreurs quadratiques moyennes respectives de 4,0%, 8,5% et 10,2%. Pour ces trois classes de densité, les variations de dénombrement entre les interprètes sont de l'ordre de 3% de la moyenne. Toutefois, cette erreur peut augmenter à plus de 20% pour certaines des images de densité D alors que pour ces mêmes images, l'erreur de l'algorithme peut atteindre 75%. Pour ces raisons cette classe de densité forestière fut qualifiée d'indénombrable par la méthode présentée.
En tenant compte séparément des erreurs d'omission et de commission de l'algorithme, l'erreur totale de la méthode est légèrement supérieure à celle précédemment présentée et se situe respectivement, pour les densités A, B et C, à 5,2%, 8,6% et de 11,0%. De façon générale, avec l'augmentation du nombre de tiges, les erreurs d'omission ont tendance à augmenter alors que les erreurs de commission diminuent. D'autre part, l'analyse de la teinte des tiges dénombrées a permis de les classifier selon trois classes de défoliation. Enfin, les résultats découlant de l'analyse des placettes de terrain montrent que les images sous-estiment le nombre de tiges. Plusieurs tiges des strates dominantes et codominantes ne sont pas résolues.
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Relation entre la présence du nodulier (Petrova albicapitana) et les diminutions de la croissance du pin gris (Pinus banksiana)Grenon, Frank January 1998 (has links) (PDF)
Le nodulier du pin gris (Petrova albicapitana Busck.) est connu comme étant un insecte ayant peu d'impact sur ses arbres hôtes. Cette croyance vient en partie du fait que cet insecte cause très rarement la mort des arbres. Toutefois, le nodulier peut réduire la croissance du pin en se nourrissant du phloème, du cambium et du xylème externe sur l'extrémité de la tige et des rameaux et provoquer une cicatrice permanente. L'objectif principal de cette étude est d'élaborer une méthode basée sur la dendrochronologie permettant de retracer et de dater les cicatrices présentes à l'intérieur de la tige principale des pins gris et ainsi établir une relation avec les ralentissements de croissance des pins. Cette étude se veut d'abord et avant tout une approche descriptive de l'historique et de l'impact du nodulier sur le pin gris (Pinus banksiana Lamb.). Le site étudié est situé près de Mistassini, au Lac Saint-Jean, dans le secteur Vauvert sur la pointe Racine. L'échantillonnage s'est fait dans une portion homogène d'un peuplement de pin gris âgé de 76 ans de densité moyenne. En premier lieu, 20 pins gris et 10 épinettes noires ont été abattus et les tiges entières ont été ramenées au laboratoire. Par la suite, une analyse de tiges a été réalisée en utilisant un section à chaque mètre. Pour déterminer l'historique du nodulier, 17 pins gris ne présentant pas de problèmes d'interdatation ont été sciés systématiquement en section de 2 cm afin de retracer les cicatrices de nodulier. Les sections retenues ont été sablées et les cicatrices ont été datées. Au total, 631 sections sur plus de 15 000 observées présentaient des cicatrices de nodulier. Sur ces sections 1447 cicatrices ont été identifiées et datées. En utilisant le nombre de cicatrices comme indice d'abondance du nodulier, il devient possible de déterminer s'il y a un synchronisme entre les périodes d'augmentation du nodulier et les réductions de la croissance du pin gris. L'abondance du nodulier dans le peuplement fluctue selon un cycle d'environ 14 ans avec une variation annuelle importante entre les deux sous-populations de nodulier. Les diminutions des paramètres de la croissance et de l'augmentation de la fréquence des cicatrices de nodulier montre un synchronisme suggérant un interrelation entre les deux observations. C'est le cas particulièrement durant les années 40 et 60 où des réductions importantes de la croissance en hauteur et une augmentation du nombre de cicatrices de nodulier ont été observées. À titre indicatif, une estimation graphique des pertes en hauteur reliées aux ralentissements observés montre une diminution de plus de deux mètres de la hauteur finale des pins gris.
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Structure et croissance d'un peuplement d'épinette noire (Picea mariana) issu d'une coupe d'une vingtaine d'années dans la région du Saguenay-Lac-Saint-JeanFournier, Mylaine January 1997 (has links) (PDF)
Dans l'est du Canada les forêts d'épinettes noires se régénèrent naturellement par graines après un feu de forêt. Avec la mise en place de la Stratégie de protection des forêts, en 1986, les compagnies forestières ont dû remplacer la coupe à blanc conventionnelle par la coupe avec protection de la régénération et des sols (CPRS) afin de favoriser le renouvellement naturel des forêts québécoises. Ceci soulève beaucoup de questions quant à la structure et à la croissance de jeunes peuplements d'épinettes noires issus de coupe. La grande amplitude de la structure de hauteur des épinettes suite à la coupe du peuplement principal, peut créer des conditions favorables à la compétition intraspécifique, et cette compétition peut être suffisante pour limiter l'établissement de nouvelles tiges ou la croissance des tiges déjà installées. Les objectifs de cette étude sont de premièrement, reconstituer le patron de croissance en hauteur, en diamètre et en volume d'un peuplement issu d'une coupe de 25 ans et deuxièmement, d'établir des indices biologiques de compétition entre les tiges de hauteurs différentes.
Lors d'une étude exhaustive, toutes les tiges d'un quadrat de 100 m2 ont été cartographiées et plusieurs paramètres, tels la hauteur, le diamètre (hauteur de souche et de poitrine), l'abondance et la qualité de la cime, ont été mesurés. L'approche dendrochronologique a permis de constater que les tiges dominantes (>6 m) ont une croissance en hauteur, en diamètre et en volume significativement supérieure à celle des petites tiges. La quasi totalité du volume du peuplement est faite par les tiges de plus grande taille au moment de la coupe, mais certaines tiges de moins d'un mètre au moment de la coupe contribuent de façon importante au volume total du peuplement. Le délai de la reprise de croissance en hauteur des épinettes noires suite à l'élimination du couvert principal est causé par la dernière épidémie de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (TBE). Cette épidémie, qui a sévi quelques années suivant la coupe dans la région étudiée, est également responsable des importantes baisses de croissance en hauteur, en diamètre et en volume des épinettes. Les épinettes de très petites tailles (<1 m au moment de l'épidémie) ont également subi d'importantes réduction de croissance.
La compétition intraspécifique en hauteur n'influence pas la croissance des tiges. Cependant, la TBE a probablement masqué les effets véritables de la compétition intraspécifique en hauteur entre les épinettes. Donc, l'effet de la TBE peut avoir des implications lors de la gestion des jeunes forêts d'épinette noire.
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Dynamique spatio-temporelle de germination et de survie d'une cohorte de semis de sapin baumier (Abies balsamea (L.) MILL.) en zone boréaleDuchesneau, Robin January 1997 (has links) (PDF)
Suite à la forte année semencière de 1995, le suivi démographique d'une cohorte de semis de sapin baumier {Abies balsamea (L.) Mill) a été effectué afin de caractériser et quantifier les processus qui contrôlent le recrutement dans quatre banques de semis des sapinières naturelles situées près du 50e parallèle dans la zone boréale du nord du Québec. De façon générale, la distribution des graines correspondait aux patrons spatiaux d'abondance des nouveaux émergents. Toutefois, les patrons spatiaux d'abondance des individus ayant survécu après les deux premières saisons estivales ne correspondaient plus à ceux des graines. La nature des lits de germination s'est avérée le critère principal selon lequel on pouvait expliquer le succès de l'établissement initial. Le groupe de lits de germination classé comme étant le plus favorable pour la survie comportait la sphaigne associée ou non au bois en décomposition et le bois en décomposition. Jusqu'à 37,5% des semis ayant germé sur ces lits ont survécu jusqu'à la fin de la période d'échantillonnage. Parmi les quatre sites étudiés, la banque de semis ayant l'environnement lumineux le plus éclairé possédait le meilleur taux de survie final, ainsi qu'une plus grande surface totale de microsites favorables. De plus, si dans les années à venir le taux de mortalité des nouvelles recrues se comporte de façon similaire à celui des individus déjà installés depuis un certain temps, les résultats de cette étude suggèrent que les fortes années semencières sont responsables d'un certain renouvellement des banques de semis du sapin baumier.
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Influence de la présence de racines adventives et du continu en eau du substrat sur l'échange gazeux, la croissance et l'allocation glucidique chez les semis d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.)Villeneuve, Chantal January 1997 (has links) (PDF)
Les recherches en foresterie prennent souvent la forme de modèle de prédiction de la croissance de l'arbre et des forêts. Toutefois, les modèles reposant uniquement sur la mesure des données de croissance empirique ne pourront pas permettre la compréhension nécessaire à un aménagement productivité des forêts d'épinette noire, il est essentiel d'accroître la compréhension des processus physiologiques de cette espèce. Plusieurs études effectuées sur les semis d'épinette noire traitent de la nutrition minérale, ainsi que de la réponse aux températures élevées, à l'augmentation en CO2 atmosphérique et aux changements climatiques. Par contre, peu d'études ont été effectuées sur l'importance physiologique d'un système racinaire adventif se développant sur la tige (racines adventives caulinaires) des semis. Pourtant, différents travaux indiquent que les arbres adultes d'épinette noire installés de façon naturelle ont un système racinaire composé en majeure partie de racines adventives caulinaires de surface.
L'objectif de cette expérience est de vérifier si la présence de racines adventives caulinaires chez de jeunes individus augmente leur croissance, leur taux de photosynthèse nette et leur résistance au stress hydrique pour la période de croissance en hauteur de la tige (Phase 1) et pour la période de dormance (Phase 2). Des semis d'épinette noire de deux ans et de deux phénotypes (avec et sans racines adventives caulinaires) ont été cultivés dans un mélange de tourbe-vermiculite 2:1 (v/v) et maintenu à trois niveaux de contenu en eau du substrat (CES) (100%, 60%, et 20% de la capacité de rétention en eau du substrat). Les semis avec racines adventives ont été obtenus préalablement suite à l'enfouissement des cinq premiers cm de la tige. Les plants ont été répartis dans un dispositif en bloc complet aléatoire formant dix-huit combinaisons possibles entres les trois CES, les deux phénotypes et les trois dates d'échantillonnage. Le bloc a été répété deux autres fois, formant ainsi trois répétitions pour un total de 54 plants expérimentaux pour chacune des deux phases de l'expérience.
Le contenu en eau du substrat a été maintenu par gravimétrie à l'aide d'un système automatisé. La vérification du contenu en eau du substrat se faisait chaque semaine en pesant chaque pot. Les semis ont été cultivés avec le maintien du contenu en eau du substrat durant 22 semaines (les 11 premières en période de croissance en hauteur de la tige, les 2 suivantes sous traitement photopériodique de mise en dormance et les 9 dernières en période de dormance des semis). La température ambiante jour/nuit a été maintenue à 22°C/15°C. Des lumières de type HPS 400W ont permis de compléter la photopériode jusqu'à 16 heures durant les phases 1 et 2. La dormance a été induite en réduisant la photopériode à 8 heures durant les deux semaines séparant les deux phases de croissance.
Pour la période de croissance en hauteur de la tige (Phase 1), le maintien à 100% du contenu en eau du substrat a favorisé le taux de photosynthèse nette des semis avec et sans racines adventives. Le maintien du substrat à saturation n'a fait qu'accentuer le taux de photosynthèse, celui étant présent sous les conditions les plus sèches et ce pour les deux phases de l'expérience. Pour la période de dormance (Phase 2), le maintien du substrat à saturation a négativement influencé le taux de photosynthèse, fait probablement attribuable à une diminution de la disponibilité en oxygène.
Les semis soumis au stress hydrique ont montré une diminution de leur croissance en hauteur et de leur biomasse sèche caulinaire durant la période de croissance en hauteur de la tige (Phase 1). Ces semis stressés ont alloué proportionnellement plus de biomasse à leur système racinaire, tel qu'indiqué par un rapport biomasse sèche caulinaire-biomasse sèche racinaire plus petit, ce qui a permis une plus grande exploration du substrat et une augmentation de l'absorption de l'eau et des minéraux. Ce phénomène peut aussi être observé chez les semis stressés en eau pour la période de dormance (Phase 2) qui ont montré
une biomasse sèche des racines adventives plus élevée que les semis bien irrigués. De plus, seulement le contenu en glucides solubles des aiguilles a été significativement influencé par le contenu en eau du substrat pour les deux phases de l'expérience.
La présence de racines adventives caulinaires a négativement influencé la biomasse sèche des parties racinaires et la biomasse sèche totale pour les deux stades phénologiques (Phase 1 et 2). La présence de racines adventives a aussi négativement influencé la biomasse sèche caulinaire et le diamètre des plants au collet pour la période de dormance (Phase 2). La perte d'une partie de la surface photosynthétique lors de l'enfouissement d'une partie de la tige des semis pourrait expliquer la plus faible production de biomasse sèche. Le taux de photosynthèse nette pour les semis avec et sans racines adventives des deux phases de l'expérience est resté le même. La présence de racines adventives caulinaires avant plantation ne semble pas donner aux semis d'épinette noire d'avantages physiologiques pouvant les aider à mieux résister à un stress hydrique survenant tôt après plantation. H faudra maintenant vérifier s'il en va de même à plus long terme.
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Utilisation de l'imagerie numérique aéroportée (capteurs Daedalus et Meis) pour identifier différents niveaux de perturbations d'un feu de forêtLaprise, Nathalie January 1997 (has links) (PDF)
Les feux détruisent de vastes superficies de forêt. La mise à jour des cartes forestières ne se fait pas nécessairement après un incendie mais plutôt à tous les dix ans. Pour disposer d'information récente, les gestionnaires des milieux forestiers achètent les photographies aériennes touchant le territoire perturbé. Cependant, il existe depuis quelques décennies une autre source d'information qui ressemble à la photographie aérienne soit l'imagerie numérique aéroportée.
À travers ce projet, nous allons étudier la possibilité d'utiliser l'imagerie numérique aéroportée pour cartographier les secteurs perturbés lors d'un feu de forêt. Deux sources d'information, issues du capteur Daedalus et MEIS, ont été utilisées pour obtenir une nouvelle cartographie du territoire après feu. Comme les données numériques ont été enregistrées simultanément lors d'un survol, elles deviennent intéressantes à comparer.
Les données numériques aéroportées ont d'abord été corrigées radiométriquement afin d'atténuer l'effet de réflectance bidirectionnelle. La méthode de correction consiste à normaliser les données numériques à partir d'une équation de type polynomial et par la suite de repositionner l'histogramme modifié en fonction de l'histogramme original.
La classification des données a permis d'identifier 11 groupements distincts: les milieux humides (tourbières claire et foncée), les milieux dénudés, la végétation résineuse (épinette noire, pin gris, végétation résineuse basse), la végétation feuillue (peupleraie et végétation feuillue), la régénération feuillue, la végétation résineuse partiellement brûlée et les brûlis.
Les résultats obtenus par les deux capteurs sont comparables en terme de superficies couvertes par les groupements. Un regroupement des classes permet de procéder à une comparaison des résultats avec la carte forestière après feu. Dans l'ensemble, les résultats sont assez concluants. Nous dénotons une sous-évaluation des brûlis et des résineux au profit des résineux partiellement brûlés.
Les résultats obtenus à travers cette recherche montrent que les données numériques aéroportées peuvent caractériser différentes intensités de perturbations d'un feu.
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