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Du maïs-épi humide a été récolté de manière conventionnelle ou traité avec trois différents additifs pour évaluer leurs effets sur la stabilité aérobie, la digestibilité et les performances de finition des bovins de boucherie. Les additifs étaient : Lactobacillw plantarum et Enterococcus faecium (IBHO); Lactobacillus buchneri (IBHE) et de l'ammoniaque (AMMO). Les traitements IBHE et AMMO ont présenté le nombre le plus bas de levures et de moisissures et IBHE a amélioré la stabilité aérobie. La ration totale mélangée contenant le traitement AMMO a augmenté (P = 0.003) la rétention d'azote et la digestibilité (P < 0.05) de la fibre détergente acide et la fibre détergente neutre dans l'essai de digestibilité. Dans l'essai de finition, les traitements n'ont pas eu d'effet sur le gain de poids quotidien, l'efficacité alimentaire ni le rendement en viande maigre utilisable (P > 0.10). Cette étude conclue que ces additifs n'ont pas eu d'effet sur les performances de finition et que les cultures hétérolactiques sont plus efficaces pour maintenir la qualité de l'ensilage. / High moisture ear corn was harvested conventionally or treated with three different additives to investigate their effect on aerobic stability, digestibility and finishing performance of steers. Les additives were : Lactobacillus plantarum and Enterococcus faecium (HOBI); Lactobacillus buchneri (HEBI) and aqueous ammonia (AMMO). The HEBI and AMMO treatments presented the lower counts of yeasts and moulds and HEBI enhanced aerobic stability. During the digestion experiment, the total mixed ration containing AMMO treatment increased (P = 0.003) nitrogen retention and acid detergent fiber and neutral detergent fiber digestibility (P < 0.05). No treatment had an effect on average daily gain, feed efficiency and meat yield (P > 0.10). The current study concluded that the additives used had no effect on finishing performance of steers and that heterolactic bacteria are more efficient at maintaining silage quality.

Les hormones et les antibiotiques administrés aux animaux d'élevage peuvent contaminer les terres agricoles et parfois les plantes lors de l'épandage du fumier. Pour déterminer les concentrations d'antibiotiques dans les fumiers de ferme, il est important d'élaborer une méthode d'extraction et de détection fiable, rapide et peu coûteuse. Dans la présente étude, des méthodes d'extraction liquide et les ultrasons ont été employés pour extraire l'oxytétracycline (OTC), la chlortétracycline (CTC) et la tylosine (TYL) dans quelques fumiers de ferme enrichis en OTC, CTC et TYL. Plusieurs paramètres ont été analysés pour optimiser les méthodes d'extraction d'antibiotiques développées par Blackwell et al. (2004b) : la longueur d'onde de détection, la dégradation des antibiotiques dans le méthanol, le type de fumiers, le temps de contact entre l'antibiotique et le fumier, la concentration en solutés, le volume de la solution extractive, la température d'extraction et le type de méthode SPE (Solid phase extraction). La détection a été effectuée par LC-UV. Après un ajout de 20 ppm d'antibiotiques, les taux d'extraction de l'OTC, de la CTC et de la TYL étaient respectivement de 79,4 ± 0,4 %, 58,9 ± 1,3 %, 40,7 ± 1,5 % pour le fumier de porc frais et de 72,2 ± 10,8 %, 40,2 ± 3,7 % et 49,6 ± 4,2 % pour le fumier de bovin de boucherie frais. Quant au fumier lyophilisé, les taux d'extraction étaient de 81,7 ± 32,3 % et de 55,7 ± 4,7 % pour l'OTC et la CTC respectivement. D'autres techniques ont été testées à savoir l'ELISA, le LC-MS et le FT-NIR. L'utilisation de l'ELISA pour la détection de CTC et de TYL est possible, mais la variabilité entre les répétitions est élevée. Des enrichissements allant de 1,4 à 75 ppm en CTC dans des fumiers préalablement lyophilisés et broyés à 1mm ont été analysés par FT-NIR (Fourier transform near-infrared). Des régions spécifiques ont été sélectionnées et le modèle de régression PLS (Partial least square) a permis la prédiction des données (validation). Selon les lignes directrices interprétant des indices de précision (r², RPD, RER), le FT-NIR peut être utilisable pour la plupart des applications, car sa classification est acceptable et son filtrage non précis.

L'objectif de cette étude était de déterminer l'effet d'une supplémentation de soya extrude dans la ration de vaches de boucherie allaitantes au pâturage sur la concentration en acides linoléiques conjugués (ALC) du gras du lait des vaches et du tissu adipeux sous-cutané des veaux. Trente-deux couples vache-veau ont été séparés en deux groupes de manière à retrouver huit veaux de chaque sexe par groupe. À partir de l'entrée des animaux au pâturage en juin, les vaches ont reçu 2 kg/j de soya (fève entière); cru et moulu (SC) pour le groupe témoin, et extrudé (SE) pour l'autre. Au sevrage, en octobre, la teneur en ALC du gras du lait a atteint 15,4 et 24,2 mg/g d'acides gras chez les vaches recevant respectivement du SC et du SE (P = 0,02). Les teneurs en ALC du tissu adipeux sous-cutané ont été de 16,9 et de 25,0 mg/g d'acides gras pour les veaux dont les mères recevaient respectivement du SC ou du SE (P < 0,01).

Le but de l’étude était de déterminer l’impact d’un supplément d’acide folique et de vitamine B12 (v+ ou v-) à la vache et de diètes contenant différentes teneurs en hydrates de carbone non structuraux sur la production laitière, le gain des veaux, le rendement de carcasse et la qualité de la viande des veaux. Trente-deux couples vache-veau ont été répartis en blocs selon la parité de la mère et la date de vêlage (8 blocs de 4 paires) selon un plan en blocs complets aléatoires. Dans chaque bloc, 2 vaches ont reçu une diète pauvre en hydrates de carbone non-structuraux (PHC) et 2 vaches ont reçu une diète riche en hydrates de carbone non-structuraux (RHC). À l’intérieur de chaque diète, les vaches ont reçu un supplément d’acide folique et de vitamine B12 ou aucun supplément. Durant les 100 premiers jours suivant le vêlage, les vaches ont reçu de l’ensilage avec (RHC) ou sans (PHC) 1 kg de mélasse sèche. Entre 100 et 200 jours, les paires vaches-veau ont reçu de nouvelles parcelles d’ensilage quotidiennement à 6h30 (PHC) ou 18h30 (PHC). Entre 200 et 300 jours, les paires vache-veau ont reçu de l’ensilage fauché à 6h00 (PHC) ou 18h00 (RHC). Les veaux ont été abattus à 305 ±12 jours. La production laitière et le gain des veaux n’ont pas été influencés par les traitements (P>0.05). La qualité de la viande n’a pas été influencée par les traitements sauf la concentration en collagène total qui a été diminuée par le supplément de vitamines (P=0.03). Ces résultats indiquent que les suppléments d’acide folique et de vitamine B12 ont peu d’impact chez des vaches de boucherie qui ne sont pas en carence et que les teneurs en hydrates de carbone non-structuraux n’étaient vraisemblablement pas suffisantes pour affecter les performances animales. / Thirty-two spring calving cows (760 ± 91 kg BW) and calves (44 ± 4.53 kg BW) were blocked according to parity and calving date (8 blocks of 4 cows) according to a randomised complete block design. Within each block, 2 cows were fed a low total non-structural carbohydrate (LTNC) diet, while 2 were fed a high TNC (HTNC) diet. Within each diet, cows were administered either no vitamins (v-) or weekly intramuscular injections of 160 mg of folic acid plus 10 mg of vitamin B12 (v+). From parturition to 100 d post-calving cows received grass silage ad libitum with (HTNC) or without 1 kg of dried molasses (LTNC). From day 100 to 200, cow-calf pairs were allotted new pasture daily at 0630h (LTNC) or 1830h (HTNC). During days 200 to 300, cow-calf pairs were fed ad libitum silage cut at 0600h (LTNC) or 1800h (HTNC). Calves were slaughtered at 305±12 d. Treatments had no effect on milk yield (P=0.17) but increased milk vitamin B12 excretion (P< 0.01) at 195 days post-calving. Treatments had no effect on calf performance except for meat collagen (P>0.05). These results indicate that folic acid and vitamin B12 supplements have little impact on healthy beef cattle and that plant TNC levels did not differ sufficiently to elicit an animal response.

[pt] O processo de ocupação humana no território brasileiro tem provocado, há séculos, profundas alterações no meio ambiente. Desde os primeiros habitantes, a natureza tem sofrido alguma mudança no seu formato, em algum grau de escala. Se os povos tradicionais nativos possuem uma preocupação em conciliar a relação homem-meio ambiente, a invasão europeia inverteu toda essa lógica. Dos processos primitivos até o uso da mecanização moderna, o Brasil pós-1500 mostrou a força humana sobre a natureza e seus consequentes impactos. Apesar dos esforços maiores ou menores, das denúncias propaladas desde do período colonial, avança-se a destruição de ecossistemas de suma importância local e global. Diante desse cenário, o país possui biomas com enorme perigo de perdas irreversíveis se nada for feito. Neste contexto, esta tese tem como objetivo entender essas transformações com olhares histórico, geográfico e econômico, culminando numa análise quantitativa do uso da terra de 2004 a 2019 focada nos municípios dos dois principais biomas brasileiros ameaçados, Cerrado e Amazônia. Por meio de diferentes instrumentos da econometria espacial cujos princípios são as primeiras leis da Geografia, se pretende identificar os fatores que modificaram o uso da terra no período citado e propor medidas para atenuar o impacto do principal vetor de desmatamento direto nos biomas citados: a pecuária. Por meio dessa análise, pretende-se avaliar como a intensificação da bovinocultura de corte altera as emissões, a configuração do uso da terra, pode auxiliar no cumprimento da Lei de Proteção da Vegetação Nativa e gerar ganhos econômicos dentro de uma área com mais de 1.700 municípios. O objetivo final é determinar qual a melhor política de intensificação da atividade de pecuária de corte considerando o trade-off meio ambiente e economia. A escolha permitirá que o país consiga oferecer aos consumidores domésticos e internacionais uma atividade mais sustentável com minimização do impacto ambiental gerado e receitas majoradas. Com isso, a tese mostra que as alterações no uso da terra em quatro diferentes classes – agricultura, pecuária, floresta e outros usos – são fenômenos locais cujo somatório tem um impacto global relevante. Os resultados reforçam a importância de políticas públicas ambientais e agrícolas e observarem as diferenças entre os municípios em sua formulação e implementação. Há, para o Brasil, um imenso potencial tanto de ampliar a área florestal com a intensificação e de restaurar grandes áreas liberadas com o incremento do sistema produtivo de carne bovina. Assim, o país tem nas suas mãos uma chance ímpar de ter uma pecuária sustentável econômica e ambientalmente com uma política governamental que considere a diversidade local. / [en] The process of human occupation in Brazilian territory has caused profound changes in the environment for centuries. Since the first inhabitants, nature has undergone some change in its shape, to some degree of scale. If native traditional peoples have a concern to reconcile the man-environment relationship, the European invasion has reversed all this logic. From primitive processes to the use of modern mechanization, post-1500 Brazil showed human strength under nature and its consequent impacts. Despite the major or minor efforts, the denunciations proposed since the colonial period, the destruction of ecosystems of great local and global importance is advanced. Given this scenario, the country has biomes with enormous danger of irreversible losses if nothing is done. In this context, this thesis aims to understand these transformations in historical, geographical, and economic views, culminating in a quantitative analysis of land use from 2004 to 2019 focused on the municipalities of the two main threatened Brazilian biomes, Cerrado and Amazon. Through different instruments of spatial econometrics whose principles are the first laws of geography, it is intended to identify the factors that modified land use in the period mentioned and propose measures to mitigate the impact of the main vector of direct deforestation in the biomes mentioned: livestock. Through this analysis, it is intended to evaluate how the intensification of beef cattle culture alters emissions, the configuration of land use, can assist in complying with the Native Vegetation Protection Law and generates economic gains within an area with more than 1,700 municipalities. The goal is to determine the best policy of intensification of beef livestock activity considering the trade-off environment and economy. The choice will allow the country to be able to offer domestic and international consumers a more sustainable activity with minimization of the environmental impact generated and increased revenues. Considering all these facts, the thesis shows that changes in land use in four different classes – agriculture, livestock, forest, and other uses – are local phenomena whose sum has a relevant global impact. The results reinforce the importance of environmental and agricultural public policies and the observer in the differences between the municipalities in their formulation and implementation. For Brazil, there is an immense potential for both expanding the forest area with intensification and restoring large areas released with the increase of the beef production system. The country has in its hands a unique chance to have a sustainable livestock economically and environmentally with a government policy that considers local diversity. / [fr] Le processus d occupation humaine sur le territoire brésilien a provoqué de profonds changements dans l environnement pendant des siècles. Depuis les premiers habitants, la nature a subi quelques changements dans sa forme, à un certain degré d échelle. Si les peuples autochtones traditionnels ont le souci de concilier la relation hommeenvironnement, l invasion européenne a inversé toute cette logique. Des processus primitifs à l utilisation de la mécanisation moderne, le Brésil post-1500 a montré la force humaine sous la nature et ses impacts conséquents. Malgré les efforts majeurs ou mineurs, les dénonciations proposées depuis la période coloniale, la destruction d écosystèmes d une grande importance locale et mondiale progresse. Compte tenu de ce scénario, le pays a des biomes avec un énorme danger de pertes irréversibles si rien n est fait. Dans ce contexte, cette thèse vise à comprendre ces transformations avec des vues historiques, géographiques et économiques aboutissant à une analyse quantitative de l utilisation des terres de 2004 à 2019 des municipalités des deux principaux biomes brésiliens menacés, le Cerrado et l Amazonie. A travers de différents instruments d économétrie spatiale dont les principes sont les premières lois de la géographie, il est prévu d identifier les facteurs qui ont modifié l utilisation des terres dans la période mentionnée et de proposer des mesures pour atténuer l impact du principal vecteur de déforestation directe dans les biomes mentionnés : l élevage. Grâce à cette analyse, il est prévu d évaluer comment l intensification de la culture des bovins modifie les émissions, la configuration de l utilisation des terres, peut aider à se conformer à la Loi sur la protection de la végétation native et générer des gains économiques dans une zone comptant plus de 1.700 municipalités. L objectif est de déterminer la meilleure politique d intensification de l activité du bétail en tenant compte de l environnement et de l économie compromis. Ce choix permettra au pays d être en mesure d offrir aux consommateurs domestiques et internationaux une activité plus durable avec une minimisation de l impact environnemental généré et une augmentation des revenus. Avec cela, la thèse montre que les changements dans l utilisation des terres dans quatre classes différentes – l agriculture, l élevage, la forêt et d autres utilisations – sont des phénomènes locaux dont la somme a un impact mondial pertinent. Les résultats renforcent l importance des politiques publiques environnementales et agricoles et regardent les différences entre les municipalités. Pour le Brésil, il existe un immense potentiel à la fois pour l expansion de la zone forestière avec l intensification et la restauration de grandes zones libérées avec l augmentation du système de production de bœuf. Le pays a entre ses mains une chance unique d avoir un élevage durable économique et écologiquement avec une politique gouvernementale qui prend en compte la diversité locale.