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Etude stratigraphique et tectonique du Monte Boulliagna ( Haut Val d'Acceglio, Italie)Galli, Joséphine 18 November 1964 (has links) (PDF)
La coupe stratigraphique du Monte Boulliagna n'est pas tout a fait une coupe triasique Briançonnais de référence . Trias briançonnais, Trias de Vanoise ?
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Etude des hauts et bas topographiques dans les marges profondes de type « upper plate » : exemple des unités du Briançonnais et du Prépiémontais dans les Alpes et comparaison avec des analogues modernes / Study of topographic high and low in "upper plate" margins : example with the Briançonnais and Prépiémontais units in the Alps and comparisons with modern analogsHaupert, Isabelle 08 September 2015 (has links)
Cette étude se concentre sur la caractérisation des blocs-H préservés dans les marges de type « upper plate ». L’approche terre-mer a permis de diviser l’architecture crustale d’une « upper plate » en trois terrasses et deux zones d’escarpement, possédant leurs propres architectures crustales et stratigraphiques. Les limites de terrasses sont liées à des changements dans les modes d’extensions et définissent des points majeurs. Dans les Alpes il apparait que les principales structures Alpines correspondent à la réactivation des zones d’escarpements ou des failles de détachement. La collision finale est contrôlée par la présence des butoirs pouvant coïncider avec la zone de necking et le point de couplage de la marge de rift. La comparaison entre les observations de terrain et l’imagerie à l’échelle crustale, a permis d’intégrer plus de détails géologiques dans les observations sismique. / This study focused on the characterization of so called “H-blocks” recorded in upper plate. The onshore-offshore approach used in this study enabled to characterize and divide the crustal architecture of upper plate margins in three terraces and two ramps, characterized by diagnostic structural and stratigraphic features. Limits of terraces and location of ramps are considered to coincide with changes in the mode of extension and to define major limits/points. It appears that major Alpine structures result from the reactivation of former ramps or extensional detachment faults. Final collision appears to be controlled by the presence of strong buttresses that may coincide with the necking zone/coupling point of the former margin. The comparison of the different datasets ranging from field outcrops to seismic sections enables integrate more detailed geological observations in seismic observations.
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Etude géologique du carbonifère briançonnais, Hautes Alpes - Alpes françaisesFeys, Robert 11 May 1957 (has links) (PDF)
Ce mémoire est consacré au Carbonifère et Permien du pays briançonnais entre Monétier et Névache. Sont abordés : - la stratigraphie des formations - les niveaux charbonneux : anthracite - la tectonique - les lambeaux houillers de réotier, St crépin - le Massif de Peyre Haute et du Prorel - la rive gauche de la Guisane et rive gauche et droite de la Clarée, le massif du chardonnet , de Rochachille et la vallée etroite
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Le Paléozoique briançonnais au nord de Névache : analyse des déformations alpines d'un secteur de la zone axiale briançonnaise.Fabre, Richard 23 March 1982 (has links) (PDF)
Une étude structurale systématique , appuyée sur un lever au 1/10 000e entre Névache et la ligne de partage des eaux Arc/Durance (crête Thabor-Rochilles) a permis de mettre en évidence les déformations superposées suivantes: 1/ Schistosité ancienne, discrète et souvent invisible autrement qu'au microscope. Elle fait toujours un angle faible avec So et l'on peut, pour cette raison envisager qu'elle résulte d'une déformation par cisaillement de la pile des couches lors des charriages briançonnais principaux. Toutefois, aucun accident de chevauchement parfaitement caractérisé n'a été rencontré dans ce secteur. 2/ Structures principales: plis hectométriques avec nombreux replis parasites décamétriques, associés au développement d'une schistosité régionale, à pendage W, largement prédominant, plus ou moins serrée suivant les niveaux lithologiques. Ces plis à tendance isoclinale, sont relativement serrés (500 m d'espacement moyen entre les plans axiaux majeurs) et ont des rapports dysharmoniques avec les plis plus ouverts et plus lâches affectant le Mésozoïque. Leurs plans axiaux sont subverticaux dans les secteurs les plus profonds (vallée et rive ouest de la haute Clarée) mais deviennent tout progressivement de plus en plus déversés à l'Est dans la partie haute de l'édifice (crêtes au N de Névache). Cet accroissement du déversement est dû à un ploiement d'ensemble tardif, dit phénomène de "surdéversement", qui s'accompagne d'un cisaillement d'ensemble d' W en E des parties hautes de la zone briançonnaise par rapport à ses parties basses. Ces structures sont à rapporter au "rétrocharriage" des auteurs. 3/ Structures synschisteuses, liées à un cisaillement de sens opposé (transport relatif vers l 'W des parties hautes): plis ouverts décimétriques à métriques, à plans axiaux marqués par une schistosité de crénulation moyennement pentée vers l 'E., fréquents dans les formations permiennes à lithologie peu contrastée mais absents ou représentés de façon douteuse dans les alternances schistogréseuses du Houiller. Ces structures synschisteuses tardives sont particulières à notre secteur d'étude et sont uniquement visibles dans la formation stéphano-permienne du massif de Rochilles - Roche Chateau. Ces phases de déformation synschisteuses plicatives ont toutes une direction subméridienne N 150° à N 175°. 4/ Fractures tardives qui sont successivement subméridiennes (faisceau de la Clarée), puis N 110°; elles s'organisent en couloir de cisaillement à décrochements sénestres avec leurs fractures conjuguées de Riedel (familles de failles du Lautaret). Ajoutons enfin l'existence de bombements tardifs N 70° à N 80° attribuables aux réajustements isostasiques fréquents dans les Alpes occidentales. En dépit d'une disposition évoquant de prime abord " l'éventail Briançonnais ", naguère classique, les caractères structuraux observés permettent donc d'étendre au Paléozoïque de ce secteur du Briançonnais les principales conclusions obtenues, plus au S au niveau du Mésozoïque concernant l'origine polyphasée de ce dispositif et l'enchainement chronologique des déformations qui l'ont engendré. Le métamorphisme régional alpin HP/BT à prehnite-pumpellyite et accessoirement lawsonite ne peut être raccordé avec certitude à la phase tectonique ancienne. Il est en tout cas probable qu'il débute à cette époque, sans qu'il soit possible de savoir s'il se poursuit pendant les autres phases synschisteuses. L'étude lithostratigraphique de la série houillère n'a pas permis d'établir une chronostratigraphie plus précise que celle établie antérieurement , on a seulement pu confirmer l'âge Westphalien C du Houiller, rive gauche de la Clarée. L'analyse sédimentaire montre que les dépôts houillers correspondent à une sédimentation de plate-forme littorale alimentée par un lacis de chenaux divaguants. Cette sédimentation rythmique présente, en définitive, toutes les caractéristiques d'un faciès "Molasse" sans toutefois montrer des dépôts marins calcaires. Au Stéphano-Permien les termes lithologiques deviennent diversifiés hétérogènes et témoignent l'indice de mouvements tectoniques synchrones des dépôts (discordance Dl, D2, etc.) ou post -dépôts (réduction rapide vers le Sud) de la série permienne. Au Stéphano-Permien on observe un changement des conditions paléogéographiques qui deviennent proches d'un milieu deltaïque à torrentiel. Ce travail a permis en outre d'établir un lever précis au 1/10 000e de la zone houillère briançonnaise au Nord de Névache et jusqu'à la limite de partage des eaux Arc/Durance (environ 72 km2).
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La sédimentation détritique sur la marge nord-tethysienne témoin de l'évolution géodynamique des Alpes occidentales. Comparaisons avec le détritisme actuel et exemple du domaine briançonnais externe et de son détritisme néocrétacé.Chaulieu, Philippe 29 October 1992 (has links) (PDF)
Décrit comme formant un mégabloc séparé des domaines subbriançonnais et piémontais voisins par des discontinuités de 1er ordre, le domaine briançonnais constituait un élément majeur de la paléomarge nord téthysienne créée par le rifting téthysien. Après son émersion généralisée durant la période du Lias supérieur - Dogger inférieur correspondant à l'étape du rifting, il a subi, au début du Malm, un affaissement brutal se traduisant par le passage à une sédimentation pélagique post-riftlng. Cette sédlmentation qui s'est poursuivie jusque durant l'Eocène inférieur a été cependant troublée par deux crises tectoniques majeures (Callovo-Oxfordien et Vracono-Turonien), dont les causes peuvent être reliées à des processus plus généraux tenant d'abord de l'ouverture de la Téthys ligure, puis de sa fermeture. La crise tectonique du Callovo-Oxfordien résulte de l'effondrement de la marge nord-téthysienne corrélativement au début de l'ouverture océanique dans le domaine liguro-piémontais et elle s'est manifestée en domaine briançonnais par le dépôt d'accumulations détritiques grossieres (olistolites et bréches) soulignant le rejeu distensif d'accidents synsédimentaires subméridiens et transverses qui, hérités du rifting tethyslen, ont induit une différenciation morphologique du mégabloc briançonnais en créant un système de silIons et de plateaux séparés par des pentes. De fait, à partir du Malm, le domaine briançonnals montrait des aires de sédimentation d'orientation subméridiennal qui, séparées les unes des autres par des accidents de 2eme ordre, étaient segmentées en lanières de moindre dimension par des failles de 3eme ordre et découpées en compartiments par des failles synsédimentaires transverses induisant de probables décalages dont l'ampleur et le sens ne peuvent être déterminés. La crise tectonique du Crétacé "moyen" et du début du Crétacé supérieur (Vracono-Turonien), par ailleurs enregistrée sur l'ensemble du domaine alpin , est l'écho de la fermeture de la Téthys ligure dont les modalités, bien que discutées, pourraient être celles d'un stade de subduction de la Téthys ligure vers l'Est ou le Sud-Est sous la marge sud-alpine (subduction "B"), accompagné ou précédé de la mise en place des ophiolites, puis d'un stade de subduction "A" durant lequel la partie la plus interne de la marge passive nord-téthysienne (massif cristallin interne de Dora Maira) subirait un début d'enfoncement dans la zone de subduction. Durant cette crise tectonique et alors que dans le domaine Iiguro-piémontais en cours de tectonisation se déposaient les flyschs à Helminthoides, que le domaine ultrabriançonnais formait une dépression recevant une importante sédimentation détritique (brèches, olistolites et faciès reconstitués) et que le domaine subbriançonnais constituait un sillon au front du domaine briançonnais surélevé et recevait des brèches et des flyschs précoces, le domaine briançonnais se présentait sous la forme d'un bassin "perché" qui était soumis à une sédimentation pélagique ou hémipélagique troublée par la mise en place d'accumulations détritiques surtout grossières (brèches, olistolites et calcschistes farcis). Daté du Vracono-Sénonien inférieur, ce détritisme a souligné le rejeu d'accidents synsédimentaires d'orientation actuelle N 160°E (faille de Queyrellin-Tête Noire et accidents transverses majeurs (faille de Roche Colombe-Beraude, faille des Arêtes de la Bruyère Châtelard, faisceau de failles de la Pisse, etc, ... ), ou plus mineurs (failles du Clot des Vaches, de l'Aiguillette du Lauzet , etc, ...). Ces accidents transverses ont clairement contrôlé la répartition des sédiments détritiques, soit directement (destruction de reliefs transverses), soit indirectement, en individualisant des compartiments plus ou moins hauts qui, différentiellement érodés et sédimentés, ont reçu un détritisme plus ou moins abondant. Cependant, si l'image morphologique présentée par le domaine briançonnais durant le Crétacé supérieur était celle d'un système de sillons, de pentes et de hauts-fonds d'orientation subméridienne dilacérés par des accidents transverses et si le fait que les accumulations détritiques étaient produites par des écroulements localisés de reliefs et par des glissements affectant des pentes, le contexte tectonique de mise en lace de ces sédiments détritiques n'a pu être définie avec précision. De fait et en plus d'une étude comparative avec l'ensemble du détritisme nord*téthyslen, ont été effectuées des comparaisons avec les accumulations détritiques actuelles déposées sur des marges continentales placées dans différents contextes géodynamiques (marges de divergence, marges transformantes et marges actives) . Ces recherches ont conduit à la présentation de modèle de détritisme actuel en régime distensif, coulissant et compressif et ont permis de préciser que les sédiments détritiques néocrétacés briançonnais présentaient une organisation identique aux accumulations détritiques sédimentées en régime distensif. Dans le cadre globalement compressif voyant la résorption de la Téthys ligure, cette crise tectonique distensive tardive affectant le domaine briançonnais trouve parfaitement sa place, car ce rejeu en distension des accidents synsédimentaires traduirait un bombement extensif qui, s'effectuant au droit du Briançonnais, résulterait d'une flexuration élastique de la croûte continentale amincie de la marge nord-téthysienne en avant de la zone enregistrant la subduction et les compressions pareillement à ce qui peut être observé dans les systèmes actuels en subduction. Enfin, comme le confirment la poursuite de la sédimentation hémipélagique sans détritisme grossier sur le domaine briançonnais et l'évolution des phénomènes compressifs dans le temps et dans l'espace, cette situation de bassin "perché" briançonnais bordé par deux zones en dépression s'est clairement prolongée jusqu'à l'Eocène inférieur, et ce n'est qu'à l'Eocène moyen que vont apparaître les premiers flyschs (flyschs noirs lutétiens), dont le dépôt sera stoppé par la mise en place de la nappe des flyschs à Helminthoides de l'Autapie, indiquant les premiers stades de la collision continentale.
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Etude géologique de la région du col du Longet ( Alpes cottiennes franco-italiennes)Leblanc, Denis 21 March 1962 (has links) (PDF)
La zone étudiée ici est située dans les Alpes Cottiennes, à cheval sur la frontière franco-italienne, à peu près à la latitude de Guillestre. En France, elle correspond à l'extrême Nord-Est du département des Basses Alpes (partie tout-à-fait supérieure du bassin de l ' Ubaye); en Italie, elle se trouve comprise dans la province de Cuneo et s'étend à l'Ouest du cours supérieur de la Varaita du Chianale . Au point de vue géologique, cette région fait partie de la zone d'Acceglio-Col du Longet. Cette zone est particulièrement intéressante car elle présente des faciès assimilables à ceux du Briançonnais. On. constate, en effet, que la zone "géanticlinale " briançonnaise, de largeur très réduite vers Cuneo et le Mercantour, s'étale et se divise plus au Nord dans les Alpes Cottiennes. A sa partie orientale, s'individualise alors la bande d'Acceglio-Longet. L'étude de cette bande a permis d'y mettre en évidence les affleurements de Briançonnais les plus internes de toute cette partie des Alpes. Elle présente de plus la particularité de se trouver totalement isolée dans le domaine des Schistes lustrés à ophiolites, étant donné que sa direction presque Sud-Nord l'amène à diverger sensiblement du domaine briançonnais, bordé ici par la bande du Roure d'orientation Sud-Est Nord-Ouest .
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Une victoire dans la défaite : racines, enjeux, significations : le 14ème corps d'armée sur le front central des Alpes en juin 1940 / A victory within defeat : origins, issues, meanings : 14th army corps on the middle front of the Alps on 1940Schiavon, Max 24 April 2009 (has links)
L'armée française a conduit une bataille victorieuse sur les Alpes en juin 1940. C'est sans aucun doute, encore aujourd'hui, l'aspect le plus méconnu des combats qui se sont déroulés en mai-juin 1940. Une étude générale des relations franco-italiennes et du contexte géopolitique permet de comprendre pourquoi, après d'aussi longues relations complexes et passionnées, l'Italie a déclaré la guerre à la France. Les aspects spécifiques de la guerre en montagne, en particulier les fortifications des Alpes, la création de troupes adaptées au milieu ainsi que les plans d'opérations sont étudiés, afin d'expliquer le contexte de préparation de la bataille de chaque côté de la frontière. L'étude précise des combats porte sur le front central des Alpes, c'est-à-dire sur les secteurs géographiques du Briançonnais, du Queyras et de l'Ubaye. La défense de ce front de plus de 120 kilomètres, modifiée en profondeur durant toute la période de la drôle de guerre, est finalement confiée à seulement deux grandes unités du 14ème corps d'armée, le secteur fortifié du Dauphiné et la 64ème division d'infanterie, qui vont être opposées à plus de 6 divisions italiennes. Les forces en présence, leurs tactiques, leurs atouts et leurs faiblesses sont présentés ; l'enchaînement détaillé des opérations est restitué dans le détail puis analysé. Un bilan permet de comprendre les nombreuses causes de l'échec des forces italiennes. Enfin, des enseignements humains, tactiques et politiques sont tirés avant que soit abordée en conclusion la portée de ces évènements / The french army led a victorious battle in the Alps on june, 1940. It is undoubtedly, even today, the most unrecognized aspect of various fights which happened on may-june, 1940. A general study of french-italian relationships and geopolitical context allows to understand why Italy declared war on France after such complex and passionate relationships. In order to explain the context of preparation of the battle on each side of the border, this essay will focus on the specific aspects of war in mountains, in particular the fortifications of the Alps, the training of troops well suited to the environment as well as the plans of operations. The precise study of the fightings is centered on the middle front of the alps, specifically on the geographical areas of Briançonnais, Queyras and Ubaye. the defense of this front of more than 120 kilometres, amended in depth throughout the period of the phoney war, is finally entrusted to only two large units of 14th army corps, the dauphiné fortified sector and the 64th infantry division, which will be opposed to more than 6 italian divisions. Both armis, their tactics, their force and weakness are presented ; the detailed sequence of operations is returned in details and analysed. A balance sheet allows understanding the many causes of italian forces failure. Finally, human, tactic and policy lessons are learned before tackling the various consequences of these events
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Etude géologique de la haute vallée de la Valloirette entre Valloire, le Col du Galibier et les Aiguilles d'Arves (Alpes occidentales - Savoie)Toury, Anne 10 July 1984 (has links) (PDF)
La haute vallée de la Valloirette creuse son lit dans "l'édifice de nappes" des Alpes occidentales classiquement composé ici, d'ouest en Est, des zones dites ultradauphinoise (flysch des Aiguilles d'Arves), subbriançonnaise et briançonnaise. Nous avons été amenés à modifier ce schéma. 1°/- Du point de vue stratigraphique : * l'ancienne zone ultradauphinoise doit être divisée en deux unités structurales : - une unité inférieure, dont on n'a, sur le versant valloirin, que le flysch tertiaire, montrant ici des niveaux conglomératiques, turbiditiques et gréseux (les schistes à blocs de la base n'affleurent pas dans la région e t l'olistostrome sommital n'est visible que dans le vallon du Goléon). Ce flysch tertiaire repose sur des terrains mésozoiques d'affinité dauphinoise et par analogie avec A. Serre (1983), nous l'appellerons dauphinoise orientale ; - une unité supérieure, constituée ici essentiellement de flysch gréseux (vers le Nord, un peu de flysch turbiditique existe à sa base tandis que vers le Sud, le flysch olistostromique montre quelques gros blocs). Cette unité prolonge vers le Sud l'unité de flysch à substratum briançonnais décrite par J. Martinez-Reyes (1979, 1980) et nommée plus récemment (A. Serre, 1983) unité Cheval Noir - Casse Massion. * La zone subbriançonnaise présente des faciès de plate-forme entre le Lias et le Jurassique moyen avec des indices d'approfondissement au sommet ou du moins de la proximité d'une mer ouverte. Ces premiers niveaux sont d'affinité dauphinoise. Dès l'Oxfordien s'individualise une épaisse séquence flyschoïde mal caractérisée du point de vue des âges et dont le domaine de sédimentation longuement discuté est probablement assez interne. Il pourrait s'agir d'un domaine "ultrabriançonnais". Une klippe de flysch à Helminthoïdes ajoute encore une petite touche interne à cet édifice. * La zone briançonnaise : la série briançonnaise est assez complète, bien développée entre le Westphalien et le Trias moyen, réduite ensuite. C'est une série typique du Briançonnais externe. 2°/- Du point de vue tectonique : Nous avons pu mettre en évidence de grandes failles verticales subméridiennes à jeu décrochant sénestre. Elles sont bien exprimées dans l'unité inférieure du flysch mais existent aussi dans l'unité supérieure ainsi que dans la zone briançonnaise. Dans le Subbriançonnais, la présence de gypse diapirique au Col du Galibier traduit l'existence d'une grande fracture Nord-Sud. Partout, on trouve les fractures de Riedel associées à ces failles importantes. Du point de vue des déformations : * La zone du flysch : les deux unités sont déformées différemment de part et d'autre d'un cisaillement plat, visible dans le Vallon des Aiguilles, dans les Gorges de l'Enfer et sous la Grande Chible, décelable ailleurs et prolongeant le contact décrit au Nord par J. Martinez-Reyes (1980) et A. Serre (1983). L'unité inférieure est peu (ou pas) déformée, tandis que l'unité supérieure présente des replis désorganisés mais assez généralement déversés vers l'Est. Un modèle synthétique pour expliquer ces déformations est proposé. * La zone subbriançonnaise : elle montre deux types de déformations : des plis d'axe subméridien à grand rayon de courbure dans les terrains du Lias au Jurassique moyen d'une part, deux familles de plis (NI20 e t N180) serrés et couchés, dans la série flyschoïde supérieure d'autre part. Cet argument structural nous permet d'envisager un décollement de la partie supérieure de la série (de l'Oxfordien au Nummulitique) au niveau de l'Oxfordien schisteux et plastique. * La zone briançonnaise : nous n'ajoutons rien au schéma classique donné pour le Briançonnais. Néanmoins, certains chevauchement de faible ampleur (vallon de la Ponsonnière, flanc occidental du massif des Sétaz) doivent pouvoir trouver leur origine dans un modèle de transpression : une faille verticale à jeu décrochant évoluant en nappe de charriage en régime compressif. 3°/- Du point de vue géodynamique : Nous proposons un modèle d'évolution de la région considérée. Pour rapprocher et empiler des unités d'origines paléogéographiques parfois très différentes, nous avons fait appel à un jeu décrochant sénestre tel que L.E. Ricou (1980) l'envisage pour toute l a "zone subbriançonnaise" et dont on a les traces sous forme de failles décrochantes sénestres e t de fractures de Riedel associées. Le régime général en compression provoque des charriages de nappes qui s'ajoutent aux décrochements en une succession de phases de déplacements Sud-Nord (décrochements) puis Est-Ouest (serrages) plus ou moins synchrones. Il en résulte un empilement tout à fait hétéroclite où nous avons sur l'autochtone relatif dauphinois une nappe d'origine briançonnaise (l'unité Cheval Noir - Casse Massion), puis un lambeau de terrains d'affinité dauphinoise, puis une unité d'origine très interne ("ultrabriançonnaise") supportant une klippe de flysch à Helminthoïdes et, enfin, le Briançonnais (cf. Quatrième partie, évolution géodynamique).
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Etude géologique en Vanoise orientale ( Alpes occidentales françaises, Savoie) . De la naissance à la structuration d'un secteur de la paléomarge européennee et de l'océan Tethysien : aspects stratigraphiques, pétrographiques et tectoniques.Deville, Eric 26 June 1987 (has links) (PDF)
Cette étude intéresse les unités de Vanoise orientale situées dans les Alpes occidentales, à la bordure interne du Briançonnais et au front de la nappe complexe des "Schistes lustrés". A. Du point de vue stratigraphique et paléogéographique, trois ensembles d'unités sont distingués. Ce sont: 1. Des unités issues de l'ancienne marge continentale passive européenne pour lesquelles l'evolution sedimentaire alpine est globalement comparable du Trias jusqu'au Crétacé inférieur; cette évolution est marquée par : - Un stade pré-rift (Trias) qui se caractérise par une sédimentation de plate-forme subsidente dont les dépôts (quartzites et formations calcaréo-dolomitiques) ne sont préservés des érosions ultérieures que dans les unités de Val d'Isère de la Grande Motte, des Fours et du Prariond. - Le stade du rifting téthysien (Lias-Dogger) qui est à l'origine d'importantes érosions jusqu'au Paléozoïque sur des points hauts de la marge (actuelles unités des Lombards, de la Calabourdane et probablement une partie du Grand Paradis) et du dépôt de sédiments liasiques dans plusieurs sillons (actuelles unités de la Grande Motte, des Fours et du Prariond). - Un stade post-rift (Dogger supérieur-Crétacé basal) correspondant à l'effondrement de la marge menant à la généralisation de la sédimentation pélagique au cours du Malm. Après une lacune de sédimentation généralisée au Crétacé inférieur, la marge européenne se différencie en deux domaines distincts au début du Crétacé supérieur : - Le domaine briançonnais (le plus externe) demeure dans une ambiance de sédimentation pélagique jusqu'au début de l'Eocène et enregistre notamment le dépôt de matériaux volcanogènes alcalins vers la limite Crétacé-Tertiaire. Il n'est affecté par les déformations synmétamorphiques qu'au cours de l'Eocène moyen-supérieur. - Le domaine piémontais (le plus interne) est gagné par une sédimentation calcaréodétritique (présentant actuellement un faciès "Schistes lustrés") dès la base du Crétacé supérieur et il est affecté par des déformations compressives alpines synmétamorphiques dès le Sénonien. 2. Des unités issues de l'ancien océan téthysien constituées de lambeaux du substratum océanique et de sa couverture sédimentaire. - Le soubassement océanique, apparu au cours du Callovo-Oxfordien, est généralement formé de serpentinites et plus rarement de gabbros. - La couverture débute localement par des brèches ophiolitiques provenant du démantèlement du substratum, puis elle comprend des carbonates à débris d'ophiolites (attribuables au Jurassique supérieur-Crétacé basal) et d'épais sédiments calcaréo-détritiques, datés de la base du Crétacé supérieur, dans lesquels s'intercalent des matériaux détritiques grossiers (turbidites, debris-flows et olistolites) d'origine mixte (océanique et continentale). L'essentiel des unités océaniques est impliqué dans des déformations synmétamorphiques dès le Sénonien. 3. Des unités dont le substratum stratigraphigue originel n'est pas connu. Elles sont constituées de métasédiments dérivant de dépôts synorogéniques terrigènes à faciès flysch, dépourvus de matériel détritique ophiolitique, datés du Crétacé terminal ("Schistes lustrés" de la Pointe du Grand Vallon). B. Du point de vue tectonique, divers épisodes de déformations sont distingués. Ce sont : 1. Un événement à la base du Crétacé supérieur interprété comme le début de la fermeture de l'océan téthysien; il n'a été décelé que grâce aux conséquences sédimentaires qui lui sont associées (détritisme mixte océanique et continental). 2. Un événement dans le courant du Sénonien (Campanien?) à l'origine de brèches catastrophiques à la limite interne du domaine briançonnais et du charriage d'unités océaniques sur la bordure du continent européen (domaine piémontais) dans les conditions du métamorphisme HP-BT "éoalpin" (daté entre 90 et 65 M.a.). Le détritisme terrigène du Crétacé terminal correspond probablement aux conséquences sédimentaires de cet événement. 3. Une succession d'événements de l'Eocène moyen-supérieur à l'actuel responsables du charriage de la nappe complexe des "Schistes lustrés" (englobant les unités piémontaises, océaniques et de la Pointe du Grand Vallon) sur le Briançonnais, puis de la déformation de l'édifice de nappes en plis de style pennique dans les conditions du métamorphisme HP-BT "alpin s.str. ou lepontin" (daté vers 40-38 M.a.). Enfin, des chevauchements cisaillants tardifs, à vergence externe, recoupent l'ensemble avant d'être repris par de vastes voussures mio-pliocènes (dômes de l'Arpont et du Grand Paradis) et diverses générations de failles récentes.
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Tectonic and microfabric studies along the Penninic Front between Pelvoux and Argentera massifs (Western Alps, France)Trullenque, Ghislain 02 February 2005 (has links) (PDF)
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