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Sédimentologie du Flysch à Helminthoïdes de la nappe du Parpaillon, Embrunais-Ubaye, Hautes-Alpes, France / v. 1. Dissertation--v. 2. Données.

Tassé, Normand. January 1982 (has links)
Le Flysch a Helmintho(')ides et son substratum de shales noirs constituent des facies extremement repandus des nappes de flysch neocretaces alpins. Malgre ses implications paleogeographiques, la sedimentologie de ces unites reste mal connue. Pour contribuer a combler cette lacune, cette etude s'interesse a un des Flysch a Helmintho(')ides classiques et a son Complexe de base. / Le Complexe de base est constitue de shales noirs associes a des carbonates authigenes. La petrographie, la diffraction X, la microsonde et l'analyse isotopique du carbone sont appliquees a la description de ces carbonates qui ont pour compositions moyennes: dolomite: Ca(,1).(,02) Mg.(,42) Fe.(,24) Mn.(,32)(CO(,3))(,2); rhodocrosite: Ca.(,30) Mg.(,12) Fe.(,07) Mn.(,51)CO(,3); siderite: Ca.(,07) Mg.(,19) Fe.(,54) Mn.(,20)CO(,3). La precipitation s'est effectuee apres quelques metres d'enfouissement, sous la limite de diffusion des sulfates. Le contenu eleve de manganese suggere l'alteration d'un socle basaltique sous-jacent, le manganese s'ajoutant aux produits de l'alteration des mineraux et de la matiere organique de la colonne de sediment. Les shales noirs montrent des traces de bioturbation et suggerent une accumulation dans une Tethys a niveau a minimum d'oxygene etendu, comme dans d'autres oceans au Cenomanien-Turonien. / Le Flysch a Helmintho(')ides (couplets de gres-mudstone calcaire intercales avec des hemipelagites de shales noirs) est associe aux gres grossiers du Gres de l'Embrunais. L'etude des facies, des sequences d'epaisseurs, des paleocourants et des compositions montre qu'il s'agit d'un cone d'alluvion sous-marin developpe sous la profondeur de compensation de la calcite de met en relief les processus actifs dans ce milieu d'accumulation. Le Flysch a Helmintho(')ides correspond au remplissage d'une plaine abyssale etroite orientee nord-ouest-sud-est. Le Gres de l'Embrunais est interprete comme un remplissage de vallees alimentant la plaine a partir d'un socle granito-gneissique situe a l'ouest ou au sud-ouest. L'environnement paleogeographique suggere n'est pas facilement compatible avec une accumulation en ocean piemontais, comme precedemment inferee. La presente etude suggere une position palinspatique plus interne, entre la zone de Sesia et la zone d'Ivree.
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Sédimentologie du Flysch à Helminthoïdes de la nappe du Parpaillon, Embrunais-Ubaye, Hautes-Alpes, France

Tassé, Normand. January 1982 (has links)
No description available.
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La Zone du flysch dans les nappes de l'Embrunais-Ubaye (Alpes occidentales)

Kerckhove, Claude 10 June 1970 (has links) (PDF)
L'Embrunais-Ubaye, région naturelle située entre les massifs cristallins externes du Pelvoux et de l'Argentera (Alpes occidentales) comporte les grandes subdivisions suivantes : I. — LE SOUBASSEMENT AUTOCHTONE est formé par la couverture sêdimentaire (Trias à Priabonien supé rieur) du socle cristallin anté-westphalien, dépendant de la marge orientale du domaine subalpin méridional où les traits paléogéographiques et paléotectoniques ont des directions est-ouest. Le dernier terme de la série stratigraphique n'est pas constitué par les Grès d'Annot (Grès du Champsaur de la bordure du Pelvoux), mais par une formation de « Schistes à blocs », antérieurement confondue avec le « Flysch noir » des nappes, et que l'on trouve également au même niveau au toit des séries subbriançonnaises et briançonnaises. Ces Schistes à blocs représentent des olisthostromes liés à la mise en place d'une nappe sous-marine précoce (nappe « humide ») à la fin du Priabonien (nappe du Flysch à Helminthoïdes de l'Autapie). Avant l'arrivée des nappes épiglyptiques au cours de l'Oligocène, ce soubassement a été affecté par trois phases tectoniques : — phase éo sénonienne du Dévoluy (Gosau ?), sensible dans la moitié septentrionale où le Sénonien est discordant sur les Terres noires oxfordiennes (Embrun) ; — phase éocène (anté-lutétienne) marquée par une faible discordance du Nummulitique au Sud de la Durance (mouvements épirogéniques) alors qu'en bordure du Pelvoux des mouvements apparemment considérables, reprenant toutefois les structures éo sénoniennes, permettent à ce même Nummulitique de reposer directement sur le socle ; — phase sannoisienne (lattorfienne) dont résulte un soulè vement général de la partie centrale de l'Embrunais- Ubaye où se forme un « Dôme de Barcelonnette » ; attaqué par l'érosion, ce dôme devient alors une dépression creusée dans les Terres noires jurassiques : on peut supposer que les nappes épiglyptiques se sont arrêtées contre des reliefs formés par la ceinture de terrains crétacés et nummulitiques entourant les affleurements de Terres noires Lors de leur mise en place, ces nappes ont engendré quelques écaillages parautochtones, mais il n'existe aucune zone parautochtone continue à la marge des nappes ; il n'y a donc pas lieu de prolonger ici la « zone ultradauphi noise » des auteurs, connue plus au Nord. II. — LES NAPPES se composent d'unités issues de domaines proches (Pennique externe) ou lointains (liguropiémontais). Pour la commodité, on peut les diviser en deux grands ensembles : — un ensemble inférieur, de position externe, formé par les unités subbriançonnaises et leur pseudo-couverture de Flysch à Helminthoïdes de la nappe de l'Autapie ; — un ensemble supérieur, constitué par la nappe du Flysch à Helminthoïdes du Parpaillon, surmontant une multitude d'écaillés basales de provenance subbriançonnaise ou briançonnaise.
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Etude géologique du volcanisme permien du Guil, de la Haute -Ubaye et Haute Maira - Alpes franco-italiennes.

Lonchampt, Daniel 22 June 1962 (has links) (PDF)
Ce travail a pour objectif d'étudier le volcanisme permien à partir de trois gisements : Guil, Haute-Ubaye, Haute Maira. Après description, une étude pétrographique et pétrochimique ( 1960) est menée.
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Mouvements de terrain et évolution récente du relief dans la région de Barcelonnette. ( Alpes de Haute Provence)

Legier, André 13 July 1997 (has links) (PDF)
La présente étude basée sur l'inventaire systématique des mouvements de terrain récents ou anciens, dans une région délimitée, fait partie d'une série de travaux ayant pour fil conducteur les mouvements gravitaires . Le recensement systématique des mouvements gravitaires a été entrepris parA. MALATRAIT (1975) dans la région de St-Jean-de-Maurienne. Notre étude, cantonnée dans la région de Barcelonnette y fait suite. Les observations et remarques effectuées à l'occasion de cette étude sont nombreuses. Elles forment l'ossature de ce mémoire qui comprend deux parties. La première (Chapitres l et II) présente toutes les données géographiques et géo1ogiques qui constituent le cadre dans lequel se déroulent les processus exposés dans la deuxième partie. Dans celle-ci, le chapitre III présente la méthode d'étude des mouvements de terrain, méthode basée sur une fiche de recensement et sur diverses cartes complémentaires. Le chapitre IV analyse plus en détail certains cas choisis pour leur représentativité ou leur aspect particulier. Dans le chapitre V sont exposés les résultats tirés des analyses qui précèdent à une interprétation de l'évolution du relief en fonction des facteurs naturels jugés déterminants. Une annexe rassemble les résultats d' analyses de laboratoires destinées à préciser quelques paramètres géotechniques propres aux Terres noires et à leur couverture Quaternaire.
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Une victoire dans la défaite : racines, enjeux, significations : le 14ème corps d'armée sur le front central des Alpes en juin 1940 / A victory within defeat : origins, issues, meanings : 14th army corps on the middle front of the Alps on 1940

Schiavon, Max 24 April 2009 (has links)
L'armée française a conduit une bataille victorieuse sur les Alpes en juin 1940. C'est sans aucun doute, encore aujourd'hui, l'aspect le plus méconnu des combats qui se sont déroulés en mai-juin 1940. Une étude générale des relations franco-italiennes et du contexte géopolitique permet de comprendre pourquoi, après d'aussi longues relations complexes et passionnées, l'Italie a déclaré la guerre à la France. Les aspects spécifiques de la guerre en montagne, en particulier les fortifications des Alpes, la création de troupes adaptées au milieu ainsi que les plans d'opérations sont étudiés, afin d'expliquer le contexte de préparation de la bataille de chaque côté de la frontière. L'étude précise des combats porte sur le front central des Alpes, c'est-à-dire sur les secteurs géographiques du Briançonnais, du Queyras et de l'Ubaye. La défense de ce front de plus de 120 kilomètres, modifiée en profondeur durant toute la période de la drôle de guerre, est finalement confiée à seulement deux grandes unités du 14ème corps d'armée, le secteur fortifié du Dauphiné et la 64ème division d'infanterie, qui vont être opposées à plus de 6 divisions italiennes. Les forces en présence, leurs tactiques, leurs atouts et leurs faiblesses sont présentés ; l'enchaînement détaillé des opérations est restitué dans le détail puis analysé. Un bilan permet de comprendre les nombreuses causes de l'échec des forces italiennes. Enfin, des enseignements humains, tactiques et politiques sont tirés avant que soit abordée en conclusion la portée de ces évènements / The french army led a victorious battle in the Alps on june, 1940. It is undoubtedly, even today, the most unrecognized aspect of various fights which happened on may-june, 1940. A general study of french-italian relationships and geopolitical context allows to understand why Italy declared war on France after such complex and passionate relationships. In order to explain the context of preparation of the battle on each side of the border, this essay will focus on the specific aspects of war in mountains, in particular the fortifications of the Alps, the training of troops well suited to the environment as well as the plans of operations. The precise study of the fightings is centered on the middle front of the alps, specifically on the geographical areas of Briançonnais, Queyras and Ubaye. the defense of this front of more than 120 kilometres, amended in depth throughout the period of the phoney war, is finally entrusted to only two large units of 14th army corps, the dauphiné fortified sector and the 64th infantry division, which will be opposed to more than 6 italian divisions. Both armis, their tactics, their force and weakness are presented ; the detailed sequence of operations is returned in details and analysed. A balance sheet allows understanding the many causes of italian forces failure. Finally, human, tactic and policy lessons are learned before tackling the various consequences of these events
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Sismicité du Sud-Est de la France et une nouvelle méthode de zonage sismique

Frechet, Julien 29 June 1978 (has links) (PDF)
Nous étudions ici différents aspects de la sismicité du Sud-Est de la France, en nous aidant des données nouvelles disponibles aujourd'hui. L'apparition récente de nouveaux réseaux sismologiques (L.O.G., S.E.O., I.G.G.) dans les Alpes, et la multiplication d'études géophysiques (grands profils, aéromagnétisme,paléomagnetisme,photos satellites, nivellement) et géologiques devraient aboutir dans les prochaines années à une synthèse géodynamique des Alpes. Notre travail apporte certains éléments Sismologiques pour cette future synthèse. Nous présentons d'autre part une étude sur une nouvelle méthode de zonage sismique que nous appliquons en particulier au ca's du S.E. de la France. Les trois premiers chapitres concernent surtout l'acquisition ou le traitement de nouvelles données de sismologie. Dans le Chapitre l, on constitue un fichier de séismes historiques et récents, avec lequel on trace des cartes de sismicité et on étudie la loi magnitude-fréquence. Le Chapitre II livre des solutions focales nouvelles. Le Chapitre III donne les résultats d'une campagne d'enregistrement de petits séismes en Ubaye-Queyras en septembre-octobre 1977 . Le Chapitre IV est consacré à la synthèse des données acquises dans les trois premiers chapitres et à leur comparaison avec d'autres données (géophysiques et géologiques). Enfin, le Chapitre V expose notre méthode de zonation sismique. Nous présentons en annexe le fichier de séismes, les cartes de sismicité, ainsi qu'un exposé sur la loi magnitude-fréquence.
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Paléogène marin et structuration des Alpes Occidentales françaises (domaine externe et confins sud-occidentaux du subbriançonnais).

Pairis, Jean Louis 21 March 1988 (has links) (PDF)
L'étude porte sur le Paléogène marin externe entre Provence et Suisse et sur quelques flyschs subbriançonnais de l'Embrunnais-Ubaye. La nanno et la micropaléontologie, la palynologie sont utilisées pour dater les formations, le benthos pour caractériser les niveaux écologiques. L'analyse des déformations permet de reconstituer la dynamique du bassin et d'y reconnaître une importante tectonique synsédimentaire remobilisant des accidents hérités. La mise en place d'unités allochtones sur la bordure E de la plaque européenne, le déplacement de ces dernières vers l'W déterminent : - 1, en avant de front, dans l'avant pays, l'apparition d'une douve dont la subsidence provoque la transgression nummulitique ; - 2, sur leur front, l'élaboration d'un prisme d'accrétion en milieu marin profond ; - 3, à l'extrados de la ployure de la plaque européenne, l'apparition du volcanisme calco-alcalin paléogène des Alpes (ponctuel et de plus en plus récent vers l'extérieur de l'orogène). La contraction alpine de l'Oligocène inférieur entraîne une inversion structurale au niveau de la flexure existant au Priabonien terminal dans le bassin marin. Sur la plate-forme continentale éocène s'installe alors un Sillon périalpin subsident, limité à l'W par la zone fracturée des rivages les plus occidentaux de la mer paléogène (Front nummulitique). Cette nouvelle douve, en milieu marin puis occidental, piège à sédiments remaniés, voit dans les Alpes du Sud, se développer sur sa bordure E un véritable prisme d'accrétion en milieu subaérien. Bloquée à l'Oligocène supérieur dans les Alpes du Sud, la progression de la douve vers l'extérieur de l'orogène continue dans les Alpes du Nord. Cette subsidence touche au Chattien supérieur la bordure E du Jura et entraînera plus tard, dans cette région, la transgression marine miocène. En définitive, le bassin paléogène des Alpes est induit par le rejeu d'accidents préexistants déterminé par des évènements précoces qui se déroulent sur la partie E de la plaque européenne, conséquence directe de la collision de plaques en cours. Il se calque sur les limites crustales : dans les Alpes du Sud il est directement superposé au Bloc crustal de la Durance. Ces mêmes lignes structurales, une fois de plus, au cours des mouvements alpins moi-pliocène, lors de l'individualisation de nouvelles unités structurales (par exemple le Poinçon d'Aspres-Rouaine dans les Alpes du Sud).
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Les nappes briançonnaises internes et ultrabriançonnaises dans les Alpes Cottiennes méridionales

Lefevre, Roger 01 March 1982 (has links) (PDF)
Ce travail concerne une région dont deux singularités apparaissent d'emblée sur les cartes à petite échelle (par exemple le cartouche de la fig.1) les zones alpines internes y amorcent un important rétrécissement entre les môles cristallins externe de l'Argentera-Mercantour et interne de Dora-Maira ; en même temps, les directions structurales de l'arc alpin s'infléchissent, puisqu'un quart de cercle est tourné entre Briançon et le Briançonnais ligure. Dans la région d'Acceglio, ce début de rétrécissement extrême ne va pas sans conséquences importantes sur le mode d'affleurement des différentes unités géologiques: les terrains essentiellement siliceux sont souvent verticalisés, en tout cas fortement redressés voire rétrodéversés, et les contacts anormaux sont la règle. Les altitudes étant au-dessus de la moyenne alpine, entre 1100 m et 2900 m, l'érosion de telles structures produit une morphologie vive et contrastée et facilite l'apparition de parties assez profondes de l' édifice montagneux. Sur une transversale passant légèrement au Sud d'Acceglio se succèdent rapidement d'Ouest en Est : le cristallin externe de l'Argentera et sa couverture dauphinoise orientale autochtone; au-delà du chevauchement pennique frontal, les zones internes, penniques : la zone sub-briançonnaise ; le versant occidental, externe, de la zone briançonnaise et son axe vertical, l'un et l'autre surtout calcaires , puis son versant oriental, interne puis ultra - briançonndis, l'un et l'autre surtout siliceux; la zone piémontaise à brèches , puis à ophiolites ; enfin, un massif calcaréodolomitique triasique directement adjacent au cristallin interne de Dora-Maira. Plus au Nord-Ouest, entre Argentera et Pelvoux (cristallins externes) vient s'intercaler , entre Sub-briançonnais et Briançonnais, la Nappe du Flysch à Helminthoïdes dont l' origine piémonto-ligure est généralement admise .
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La circulation dans les Alpes à l'époque romaine : l'exemple des Alpes Cottiennes / Traffic over the Alps in Roam times : the case of Cottian Alps

Artru, Francois 28 September 2012 (has links)
L’étude vise à apprécier l’importance exacte du système routier du Mont-Genèvre et de l’entité administrative des Alpes Cottiennes dans les relations transalpines à l’époque romaine. Une première partie, sorte d’introduction à la circulation alpine dans l’Antiquité, envisage successivement les sources documentaires, en particulier la Table de Peutinger, les nouvelles données paléoenvironnementales, l’exploitation du trafic comme élément fondateur du découpage territorial préromain, la part du mythe et des connaissances réelles dans l’image des Alpes chez les Romains et, enfin, les conditions pratiques de déplacement dans le massif alpin. Tout au long des cinq siècles de domination romaine sont analysées les relations entre les évènements politico-militaires, la géographie administrative et le réseau viaire de la région étudiée. Le passage du royaume indigène indépendant à la préfecture romaine est revu à partir d’une remise en question de l’idée d’un vaste royaume préexistant à la conquête augustéenne et de la prétendue hostilité initiale de Cottius envers Rome. Parmi les arguments qui plaident pour une alliance de Cottius et d’Auguste vue comme un préliminaire à la conquête alpine et non comme son dernier acte, l’accent est mis sur le degré avancé de romanisation des Cottii, de la cité de Suse et de la voie du Mont-Genèvre. Le témoignage d’Ammien Marcellin sur la résistance du roi de Suse est récusé et le passage de Pline sur ‘les douze cités cottiennes qui ne furent pas hostiles’ interprété en faisant l’hypothèse de deux états successifs de la préfecture de Cottius.Il est montré ensuite comment, au cours des cinq siècles qui ont suivi la création de la préfecture, la voie du Mont-Genèvre demeura la voie transalpine la plus commode et, sans doute, la plus utilisée de toutes les Alpes occidentales. L’effet déterminant du développement du réseau routier cottien sur la municipalisation, la romanisation et l’économie des hautes vallées est mis en relief. La possibilité du passage de l’activité d’élevage de montagne à un stade productiviste basé sur la pratique de la transhumance est envisagée. Parmi les aspects du trafic transalpin sont abordées la place primordiale du cursus publicus, l’organisation douanière de la région et l’arrière-plan religieux des déplacements en montagne. La mise en évidence d’un véritable ‘système routier du Mont-Genèvre’, aménagé à partir de l’époque préfectorale, s’appuie sur l’étude de la carte archéologique et sur une prospection de terrain. Celle-ci a porté d’abord sur la voie du Mont-Genèvre, révélant pour le secteur durancien un tracé différent de celui envisagé par les rares études antérieures. De nombreux arguments sont rassemblés en faveur de l’existence d’une voie romaine franchissant le col du Petit Mont-Cenis et conduisant au limes rhénan. En ce qui concerne la voie qui empruntait probablement le col de Larche, le tracé proposé franchit sans grande difficulté le prétendu obstacle de la basse vallée de l’Ubaye. Deux autres voies du système du Mont-Genèvre ont été étudiées en détails. Sur la voie du col du Lautaret sont apportés quelques éléments nouveaux, en particulier dans la zone de la Porte Romaine de Bons et dans celle de la section taillée près de Bourg d’Oisans. Quant à la voie tracée sur la Table de Peutinger entre Luc-en-Diois et le Mont-Genèvre, elle fait l’objet d’un examen graphique sur le document et de reconnaissances sur le terrain, sans réussir à démontrer la réalité de cette liaison. / The study addresses the Mont-Genèvre road and the Cottian Alps district as playing a major rôle in the transalpine traffic during the Roman period. A general chapter upon alpine circulation in the Antiquity reviews the following subjects: recent paleoclimatic data, control of an itinerary in the genesis of preroman tribes’ settlement, actual knowledge of Alps by Romans, and practical traveling conditions through mountains.Relationships between politico-military events, territorial limits and road network are analysed along five centuries of Roman presence. The idea of a vast preroman kingdom ruled by Cottius is not shared. The transition from independence to the status of roman prefecture is viewed as a preliminary decision of August and not as a final event of the Alps conquest. Ammianus alleged hostility of Cottius to Rome, but his testimony has to be rejected. Pline’s allusion to the twelve cottian cities which were not hostile is explained by supposing an early transitory state of the prefecture.It is explained how the development of the road network allowed promotion of some cities to municipal status, favoured romanisation and boosted the economy of high valleys. An intensification of pastoralism through the practice of transhumance is suggested. Related aspects of the alpine traffic, as cursus publicus, Quadragesima Galliarum and religious beliefs of travellers are examined. Evidences for the existence of a ‘Mont-Genèvre roads system’, constructed since the time of the prefecture, are derived from archaeological registries and local exploration. Concerning the road of the Durance valley, within cottian frontiers, it appears to follow a quite different course from the one proposed until now. Arguments are gathered favouring the existence of a roman road running across the Petit Mont-Cenis and leading to the Rhenan limes. The road which very likely runs over the col de Larche (or de la Madeleine) and through the Ubaye valley appears to join easily the Durance valley contrary to some previous opinions. Two other routes of the Mont-Genèvre system are studied in detail. One crosses the col du Lautaret and its two remaining sections are carefully examined, namely the Porte Romaine de Bons and the rock-cutted segment near Bourg d’Oisans. The second road, between Luc-en-Diois and the Mont-Genèvre, appears only on the Tabula Peutingeriana. Graphical examination of the drawing and local investigation does not allow a definitive conclusion upon the reality of this route.

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