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Histoire de la citoyenneté au Sénégal / History of citizenship in SenegalGueye, El Hadji Baye Ndiaga 11 January 2014 (has links)
La citoyenneté, voilà une notion héritée du colonisateur dont on pourrait certainement être fiers au Sénégal. Dans le contexte économique et social caractérisé par la pauvreté qui n’est pas sans conséquence sur la vie démocratique en général, elle est une des rares « dignités » qu’il reste encore aux Sénégalais. Elle semble toutefois de plus en plus menacée par les crises électorales que connaît épisodiquement le pays, dont la dernière en date fut celle provoquée par l’élection présidentielle de 2012, de sorte que la notion de citoyenneté semble aujourd’hui être en sursis. C’est donc l’occasion pour nous, à travers cette étude, d’en retracer l’histoire. Dans le contexte colonial qui l’a vue naître au milieu du 19e siècle, elle n’a d’abord été exercée dans les rares établissements français du Sénégal que par quelques milliers d’habitants. Elle sera ensuite juridiquement consolidée au début du 20e siècle dans les quatre communes de plein exercice (Saint-Louis, Gorée, Rufisque et Dakar) avant d’être étendue à tous les ressortissants de la colonie en 1946. À l’indépendance du pays, les Sénégalais vont enfin se la réapproprier non pas pour la déconstruire, mais plutôt, semble-t-il, pour l’adapter à l’évolution de la communauté politique. / Citizenship, here is a notion inherited from colonist which people should certainly be proud of in Senegal. It still remains one of the rare prides for Senegalese people to enforce in the economic and social context characterized by poverty and troubles that have some consequences on the democratic life in general. However, it seems to be threatened by electoral crises that have been happening periodically in the country. The latest one was in 2012 caused by the presidential election and for that the citizenship notion appears to be reprieved. It is therefore an opportunity for us to relate again its history throughout this study. It has been first practiced in the rare French institutes of Senegal by only some inhabitants during the colonial context where it started in the middle of the 19th century. And then it was juridically consolidated in the beginning of the 20th century on the occasion of the four communes fully accredited, before being spread out to all the nationals of the colony in 1946. When the country became independent, Senegalese people finally embraced the notion to make it their own in order to adapt it to the evolution of the political community rather than eliminate it.
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L’éducation à la citoyenneté : dressage ou libération ? / Citizenship Education : taming or liberation?Kédé-Onana, Magloire 07 December 2011 (has links)
De 1990 à 2004, j’ai exercé divers postes de responsabilité dans l’éducation nationale au Cameroun. D’abord comme directeur de Collège puis comme proviseur. J’ai pu mesurer les difficultés qu’il y avait à réaliser les exigences actuelles de scolarisation, dans un contexte marqué non seulement par un profond désarroi d’une population partagée entre la modernisation et la tradition mais aussi le progrès technique et l’unification du monde. L’expérience des anciens philosophes aidant, et au regard de ces enjeux, j’ai entrepris dans ce travail d’interroger ce qui, chez Platon, Aristote, Rousseau, Kant, nous permet de maintenir voire de perfectionner les valeurs humanistes énoncées lors du miracle grec. Platon enseigne une pédagogie visant à une transformation politique, ou tout aussi bien une politique visant à une nouvelle pédagogie : il veut construire un homme nouveau, pleinement homme. Avec lui, débutent les grandes utopies politiques et pédagogiques ; utopies sans doute, mais qui témoignent que l’homme est dans la mesure où il vise un idéal de soi ; même si la République pense la construction et la destruction cycliques du régime politique (et de la pédagogie), elle ouvre à l’humanité l’imprévisibilité de l’Histoire. Aristote se défend de rêver ; il observe les sociétés de son temps, les décrit, les critique, les apprécie. Faute de pouvoir construire une société idéale, il défend la moins mauvaise : un mixe d’oligarchie et de démocratie, marqué par la domination de la classe moyenne. Mais, chez Aristote comme chez Platon, seuls accèdent à la pleine citoyenneté et à l’éducation plénière, seuls sont citoyens, les hommes « libres », non seulement les esclaves mais les travailleurs manuels sont exclus de la citoyenneté. Nous sommes dans la cité grecque : le citoyen gère sa maison et la République, il la défend à la guerre, mais il ne se souille pas de basses besognes. Rousseau pense dans le contexte d’une monarchie déclinante, où s’éveillent fortement les besoins de liberté et d’égalité. S’il est pessimiste relativement au progrès humain, il estime que ce progrès culturel est sans retour en arrière possible ; il s’agit donc de fonder le régime politique permettant à l’humanité, lancée dans l’Histoire, par l’aventure de l’Histoire, dans un destin imprévisible, de s’accomplir de la meilleure façon. Le Contrat social fonde le régime politique légitime, l’Emile esquisse la réforme pédagogique qui permettra de l’instaurer, en se fondant sur la bonté originelle de la nature humaine. Kant est convaincu que l’Histoire mène une humanité devenue adulte vers son unification. Les âges de guerre et d’oppression vont se terminer. Mais Kant ne partage pas l’optimisme de Rousseau quant à la nature humaine ; ce qu’il y a de bon dans l’homme, c’est la conscience du devoir- mais on peut dire non au devoir. C’est à partir du devoir que l’éducation pourra former les humains capables de gérer en paix une humanité nouvelle. Cette humanité nouvelle, le prodigieux développement des techniques depuis le milieu du XIXè siècle l’a créée, mais pas exactement comme elle était rêvée : deux terribles guerres mondiales ont bien fait décliner la croyance au progrès. C’est dans cette situation confuse, hésitante, que ce travail a été conçu et mené. Le progrès technique et les nouveaux modes de vie qu’il a suscités amènent bien plus d’interrogations et d’inquiétudes que de certitudes. La méditation des grands penseurs d’autrefois devait nous aider à nous attaquer aux problèmes d’aujourd’hui. Par-delà leurs divergences, Platon, Aristote, Rousseau, Kant, se rejoignent en constatant l’implication mutuelle de la politique, gouvernement des hommes, et de l’éducation, formation des citoyens de demain ; comme le dit explicitement Aristote, chaque type de régime politique a sa pédagogie spécifique... / From 1990 to 2004 I held various posts of responsibility within the National Education sector in Cameroon. Firstly, as principal of a College and, subsequently, as principal of a High School. Consequently, I understand the difficulties inherent then in meeting the current education requirements, in a context not only characterized by the utter confusion of a population torn between modernization and tradition but also the technical progress and unification of the world. With the help of the experience of ancient philosophers, and with regard to these issues, I undertook in this work to question what, in Plato, Aristotle, Rousseau and Kant, enables us to maintain or even improve human values laid down during the Greek miracle. Plato teaches pedagogy geared towards political transformation, or policy aimed at new pedagogy: he wants to build a new man, a complete man. With him begins the great political and pedagogical utopias, utopias no doubt, but which show that man exists insofar as he strives towards an ideal self, even if the Republic thinks of the cyclical construction and destruction of the political system (and of pedagogy), it unveils to mankind the unpredictable nature of history. Aristotle refrains from dreaming; he observes the societies of his time, describes them, criticizes them, and appreciates them. Unable to build an ideal society, he defends the less bad: a mix of oligarchy and democracy, marked by the domination of the middle class. But for Aristotle as for Plato, access to full citizenship and education is reserved only for "free" men; excluded from citizenship are not only slaves but labourers as well. We are in the Greek city: the citizen runs his home and the Republic; he defends it at war, but does not defile himself with dirty work. Rousseau reflects in the context of a declining monarchy, marked by an awakening strong need for freedom and equality. Pessimistic with respect to human progress, though, he believes that cultural progress has no turning back; it is necessary therefore to find a political system that allows humanity, drawn into history by the adventure thereof, with an unpredictable destiny, to fulfill itself in the best way possible. The Social Contract is the basis for a legitimate political system. Emile outlines the pedagogical reform that will establish it, based on the original goodness of human nature. Kant is convinced that history is leading humanity, which has attained adulthood, towards its unification. The ages of war and oppression will come to an end. But Kant does not share the optimism of Rousseau regarding human nature: what is good in man is his duty consciousness, but one can say no to duty. It is from duty that education can train people capable of managing a new humanity in peace. This new humanity was been created by the phenomenal development of technology since the mid-nineteenth century, but not exactly as dreamed of: two terrible world wars have caused the belief in progress to decline. It is in this confused, hesitant context that this work was designed and carried out. Technical progress and the attendant new ways of life raise many more questions and worries than certainties. The reflections of the great thinkers of the past must help us to tackle the problems of today. Beyond their differences, Plato, Aristotle, Rousseau and Kant do agree on the mutual involvement of politics, government of men, and education, training of tomorrow's citizens; as Aristotle states explicitly, each type of political system has its specific pedagogy...
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Travail et droits inhérents chez les jeunes diplômés universitairesEllefsen, Bjenk January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Immigration, santé et territoire: le phénomène migratoire et ses aspects sanitaires dans la Province de CaserteMosca, Luigi 27 January 2011 (has links)
La Province de Caserta, en Campanie, est un lieu de concentration des flux migratoires au Sud de L’Italie. Les migrant qu’y arrivent « illégalement » ou « irrégulièrement », du Nord de l’Afrique comme de l’Europe orientale, trouvent dans ce territoire des opportunités de travail et d’habitation, grâce à la présence d’un marché du travail au noir et d’un marché immobilier déréglementé, résultat de l’urbanisation sauvage et des spéculations. Les travailleurs immigrés se trouvent à vivre une condition existentiale marquée par la marginalisation, la pauvreté, l’exploitation et la violence : cette condition à des effets sur leur santé, physique et mentale.
Cette étude veut analyser la relation entre migration, santé et inégalité sociale, è travers une ethnographies des services sanitaires pour les immigrés. Cependant, en Campanie ces services sont réalisé et gérés è traves des accords entre les institutions sanitaires locales et les association de bénévolat et les organisation humanitaires internationales, comme Médecines Sans Frontières. Cette ethnographie, donc, est aussi une analyse du rapport entre gestion humanitaire de la migration et politiques de citoyenneté en Italie, un rapport qui semble caractériser de plus en plus le gouvernement des migrations.
Enfin, étant le territoire de la Province di Caserta caractérisé per la présence des organisations criminelles mafieuse, j’analyserais les effets de cette présence, soi en ce qui concerne la migration, soi en ce qui concerne la vie des citoyens italiens.
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Revitalisation des milieux urbains : politiques sociales et citoyenneté en France et au QuébecLe Dref, Élise January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Échos de la marge : médias alternatifs et émancipation citoyenneMailloux-Béïque, Isabelle January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les Suisses, révélateurs de l'imaginaire national canadien : Construction identitaire et représentations de la citoyenneté à travers l'expérience des migrants suisses au Canada (XVIIe-XXe siècles)Khalid, Samy 01 June 2010 (has links)
Les Suisses n'ont jamais été nombreux au Canada, et pourtant ils ont jalonné toute l'histoire du pays. À travers les repères qu'ils ont laissés au cours des quatre derniers siècles, ils se sont montrés de puissants révélateurs de l'imaginaire national canadien. Tour à tour traités en étrangers encombrants ou tolérés, en incroyants assoiffés de gain, en hérétiques qui pervertissent les Canadiens, puis subitement en immigrants appréciés et courtisés, ils ont forcé les métropoles française et britannique à ajuster leur définition de la citoyenneté, ils ont préconisé le cosmopolitisme et accompagné l'ouverture du Canada sur le monde, ils ont galvanisé l'affirmation du sentiment national en agissant soit comme repoussoirs soit comme faire-valoir, et ils ont finalement remis en question la définition même de «nation» au Canada.
La présente thèse, par un dépassement voulu des frontières chronologiques et géographiques, envisage sur la longue durée l'expérience de migrants qui tendent à échapper à toute catégorisation sociale. Grâce à une analyse microhistorique, elle procède à un jeu d'échelles et de contrastes qui autorise un examen rapproché des phénomènes révélés par les sources suisses, canadiennes, françaises, britanniques et américaines.
Cette réflexion propose une façon originale d'étudier les migrations dans l'optique de la problématique identitaire. Elle fait ressortir à la fois les moments forts de l'émigration suisse et les dates charnières de la modernité canadienne. C'est à l'intersection de ces deux chronologies, au gré du dialogue constant et soutenu entre autorités politiques, religieuses et communautaires, sous l'effet des tensions linguistiques et culturelles, des tensions entre conquérants et conquis, des tensions internes et externes entre tradition et modernité, que s'est constituée et adaptée une conscience collective unique, marquée moins par la continuité que par les tensions, la diversité et les compromis. Les Suisses ouvrent justement une fenêtre sur ces compromis qui donnent lieu à la complexité canadienne.
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Les Suisses, révélateurs de l'imaginaire national canadien : Construction identitaire et représentations de la citoyenneté à travers l'expérience des migrants suisses au Canada (XVIIe-XXe siècles)Khalid, Samy 01 June 2010 (has links)
Les Suisses n'ont jamais été nombreux au Canada, et pourtant ils ont jalonné toute l'histoire du pays. À travers les repères qu'ils ont laissés au cours des quatre derniers siècles, ils se sont montrés de puissants révélateurs de l'imaginaire national canadien. Tour à tour traités en étrangers encombrants ou tolérés, en incroyants assoiffés de gain, en hérétiques qui pervertissent les Canadiens, puis subitement en immigrants appréciés et courtisés, ils ont forcé les métropoles française et britannique à ajuster leur définition de la citoyenneté, ils ont préconisé le cosmopolitisme et accompagné l'ouverture du Canada sur le monde, ils ont galvanisé l'affirmation du sentiment national en agissant soit comme repoussoirs soit comme faire-valoir, et ils ont finalement remis en question la définition même de «nation» au Canada.
La présente thèse, par un dépassement voulu des frontières chronologiques et géographiques, envisage sur la longue durée l'expérience de migrants qui tendent à échapper à toute catégorisation sociale. Grâce à une analyse microhistorique, elle procède à un jeu d'échelles et de contrastes qui autorise un examen rapproché des phénomènes révélés par les sources suisses, canadiennes, françaises, britanniques et américaines.
Cette réflexion propose une façon originale d'étudier les migrations dans l'optique de la problématique identitaire. Elle fait ressortir à la fois les moments forts de l'émigration suisse et les dates charnières de la modernité canadienne. C'est à l'intersection de ces deux chronologies, au gré du dialogue constant et soutenu entre autorités politiques, religieuses et communautaires, sous l'effet des tensions linguistiques et culturelles, des tensions entre conquérants et conquis, des tensions internes et externes entre tradition et modernité, que s'est constituée et adaptée une conscience collective unique, marquée moins par la continuité que par les tensions, la diversité et les compromis. Les Suisses ouvrent justement une fenêtre sur ces compromis qui donnent lieu à la complexité canadienne.
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Les Suisses, révélateurs de l'imaginaire national canadien : Construction identitaire et représentations de la citoyenneté à travers l'expérience des migrants suisses au Canada (XVIIe-XXe siècles)Khalid, Samy 01 June 2010 (has links)
Les Suisses n'ont jamais été nombreux au Canada, et pourtant ils ont jalonné toute l'histoire du pays. À travers les repères qu'ils ont laissés au cours des quatre derniers siècles, ils se sont montrés de puissants révélateurs de l'imaginaire national canadien. Tour à tour traités en étrangers encombrants ou tolérés, en incroyants assoiffés de gain, en hérétiques qui pervertissent les Canadiens, puis subitement en immigrants appréciés et courtisés, ils ont forcé les métropoles française et britannique à ajuster leur définition de la citoyenneté, ils ont préconisé le cosmopolitisme et accompagné l'ouverture du Canada sur le monde, ils ont galvanisé l'affirmation du sentiment national en agissant soit comme repoussoirs soit comme faire-valoir, et ils ont finalement remis en question la définition même de «nation» au Canada.
La présente thèse, par un dépassement voulu des frontières chronologiques et géographiques, envisage sur la longue durée l'expérience de migrants qui tendent à échapper à toute catégorisation sociale. Grâce à une analyse microhistorique, elle procède à un jeu d'échelles et de contrastes qui autorise un examen rapproché des phénomènes révélés par les sources suisses, canadiennes, françaises, britanniques et américaines.
Cette réflexion propose une façon originale d'étudier les migrations dans l'optique de la problématique identitaire. Elle fait ressortir à la fois les moments forts de l'émigration suisse et les dates charnières de la modernité canadienne. C'est à l'intersection de ces deux chronologies, au gré du dialogue constant et soutenu entre autorités politiques, religieuses et communautaires, sous l'effet des tensions linguistiques et culturelles, des tensions entre conquérants et conquis, des tensions internes et externes entre tradition et modernité, que s'est constituée et adaptée une conscience collective unique, marquée moins par la continuité que par les tensions, la diversité et les compromis. Les Suisses ouvrent justement une fenêtre sur ces compromis qui donnent lieu à la complexité canadienne.
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La république à l'épreuve de l'empire liberté politique et démocratisation de la Res Militaris de Machiavel à RousseauAnctil, Dave January 2007 (has links)
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