61 |
Était une bête ; suivi de, TerritoiresOuellet Tremblay, Laurance 08 1900 (has links) (PDF)
Était une bête raconte l'histoire d'une scission, en cinq parties. Confrontée à une autorité sévère puis au jugement sans merci de ses pairs, la narratrice du recueil n'arrive plus à vivre dans son corps. Question de survie, une séparation intérieure s'impose. Mais quitter son corps, c'est se fendre le crâne. Littéralement. C'est une opération risquée qui demande réflexions, échanges, discussions avec soi-même. J'ai voulu mettre en scène un dialogue qui n'a rien du soliloque. Qui exige une réponse. Un dialogue essentiel, pour résister à la mort. Laisser aller une partie de soi pour se garder en vie. Et peut-être se retrouver. Mais plus tard. Se retrouver au cœur d'un territoire que l'on ne connaît pas, un peu hébétée de s'être rendu si loin. L'essai Territoires soutient que tout acte d'écriture suppose la création et l'exploration de nouveaux territoires (donc de nouvelles limites) à l'intérieur desquels le corps est à la fois inventeur et inventé. Axée essentiellement sur la place capitale qu'occupe le corps au cœur de ces territoires, ma réflexion interroge le statut de celui-ci. Central, mais non autoritaire, le corps écrivant ne fait pas juridiction dans le processus; il emprunte la langue et les rythmes qu'il rencontre (et qui le rencontrent) pour fonder sa parole, qui elle-même ne lui appartiendra pas. Aventure tridimensionnelle, l'écriture implique du temps, de l'espace et, à la jonction de ces deux axes, du corps, pour actualiser les mots, les transposer. Constamment chahuté par le mouvement processuel qui le porte, le corps écrivant se définit dans un état de déséquilibre perpétuel. Il se dégage ainsi de toute valeur de puissance et de virtuosité en adoptant une posture fragilisée d'écoute et d'attention au réel.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Scission, Corps, Dialogue, Territoires, Limites, Subjectivité, Parole
|
62 |
La dimension phénoménale du corps dans la performance des années 1970 à 1980Pellerin, Andrée-Anne 03 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur le corps, tel qu'il se manifeste au cours de la performance, et sa dimension phénoménale - corps de chair dont le rapport au monde se constitue par une expérience sensorielle, motrice et perceptuelle. Il questionne la manière dont cette nature phénoménale du corps de l'artiste apparaît dans certaines œuvres du mouvement performatif des années 1970 à 1980, ainsi que la façon dont celle-ci affecte et détermine l'expérience esthétique du récepteur. Son principal objectif est de placer au premier plan le corps phénoménal de l'artiste tel qu'il est mis en scène à travers un peu plus d'une quinzaine d'œuvres performatives et le corps phénoménal du spectateur tel qu'il se trouve sollicité par ces œuvres. La méthodologie adoptée consiste en l'élaboration d'un cadre théorique multidisciplinaire permettant, d'une part, de définir la dimension phénoménale du corps et de l'exposer plus précisément par l'analyse de performances préalablement regroupées en catégories fondées sur la base d'une parenté d'actions, et d'autre part, de rendre compte de l'expérience esthétique du spectateur et de la manière dont la spécificité des œuvres performatives interpelle ses sens et sa perception. Cette démarche analytique montre qu'au cours du déroulement de l'œuvre, l'artiste présente un corps dont la nature est sensorielle et perceptuelle en sollicitant par ses actions un ou plusieurs espaces sensori-perceptifs. La sollicitation de ces espaces contribue à définir à la fois les spécificités de l'œuvre et le type d'expérience esthétique vécue par le récepteur. En ce sens, la prise en considération du corps phénoménal de l'artiste et de celui du spectateur fournit de précieux indices quant à l'expérience sensorielle et perceptuelle, mais aussi affective, qu'ils sont susceptibles de faire de l'art de performance. Ainsi, ce travail participe aux réflexions liées au corps, à sa nature phénoménale et aux théories de la réception, tout comme il apporte des hypothèses et interprétations nouvelles au discours consacré au mouvement performatif.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : corps, perception, performance, phénoménologie, sensation
|
63 |
Ombilic : texte dramatique portant sur le rapport entre le corps et l'identité féminine, suivi d'une analyse de trois monologues selon le concept de crypte revu par Jacques DerridaBouchard, Geneviève 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire-création comporte deux parties : une partie « création » et une partie « théorique ». La partie « création » consiste en l'écriture d'un texte dramatique, plus précisément un monodiscours, dont le titre est Ombilic. Ce texte s'articule autour des thèmes du corps et de l'identité féminine. Le texte d'accompagnement qui constitue la partie « théorique » de ce mémoire contient quatre chapitres. Le premier chapitre se consacre au monodiscours. Il s'agit, dans un premier temps, de cerner la corrélation entre le corps et l'identité dans ce genre et, dans un deuxième temps, de comprendre comment s'établit ce rapport lorsque le monodiscours a pour personnage une femme. Le deuxième chapitre présente le concept de crypte, de ses origines à l'interprétation qu'en fait Jacques Derrida. Le troisième chapitre se voue à l'analyse d'un corpus de trois textes dramatiques (monodiscours) selon le concept de crypte tel qu'expliqué par Derrida. Les textes analysés sont Peep Show de Jean-Marie Piemme, V.I.P. (testament) de Virginie Thirion et Une femme normale-à-en-mourir de Jan Fabre. Cette analyse est suivie par une présentation de notre projet de création et une courte analyse cryptique de celui-ci, ce qui forme le quatrième chapitre.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : identité, corps, monodiscours, crypte, femme.
|
64 |
L'empreinte-mouvement à travers quatre esquisses chorégraphiques : un chemin de conscience entre poids du corps et origine du mouvementDell'Ava, Sarah 09 1900 (has links) (PDF)
À partir du constat de la présence de procédés d'empreinte dans mon travail en arts visuels, le mémoire-création aborde les possibles transpositions de l'empreinte à la danse, en utilisant le terme d'« empreinte-mouvement » de Georges Didi-Huberman. Si l'empreinte forme une marque pérenne par le contact réel entre un corps et une matière, les écrits et les œuvres du sculpteur Giuseppe Penone invitent à penser qu'elle crée également une résonance dans le soma (corps vivant) de celui qui s'imprime. La dimension vécue de l'empreinte semble pouvoir la mettre en mouvement et aviver la possibilité du lien entre empreinte et mouvement. Dans cette quête du dialogue entre empreinte graphique et empreinte corporelle, quatre esquisses chorégraphiques (Dans les carnets, Dans la peau, Dans les plis, Dans les poids, jaillir) ont été réalisées pour répondre à la question : qu'est-ce qui qualifie l'« empreinte-mouvement » et comment la travailler dans un processus de création chorégraphique? Le mémoire écrit témoigne du chemin de conscience que l'autopoïétique de ces quatre projets a dessiné. De l'analyse des processus de création ont émergé des notions de poids, faisant écho à l'empreinte qui, pour être formée, nécessite un poids, la pression d'un objet dans la matière. Différents « poids » sont devenus lieux d'origine des mouvements. Chaque esquisse a été l'occasion de mettre en lumière des poids - physiques, psychiques et imaginaires - qui creusent la chair, inscrivant autant le corps que la pensée. L'esquisse 1, solo, a permis la prise de conscience du poids psychique à l'œuvre dans le geste et initié l'importance de la dimension pondérale du corps. L'esquisse 2, duo, a insisté sur le poids de la peau en tant que frontière de l'individualité. L'esquisse 3, solo, a travaillé l'origine du mouvement à partir de la sensation de mon propre poids et de ma propre peau. L'esquisse 4 a prolongé cette quête de l'origine-poids à partir de la sensation gravitaire intime de chacune des cinq interprètes. La recherche-création a permis de cerner que l'intégrité de l'empreinte-mouvement tient au lien continu qu'elle entretient avec son origine-poids. L'empreinte-mouvement semble donc pouvoir être formulée à partir des empreintes qui investissent l'être qui danse, nécessitant dès lors une « fouille » en soi, dans la mémoire du corps.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Empreinte (Art), Chorégraphie, Recherche-création, Poids du corps, Origine du mouvement, Giuseppe Penone
|
65 |
Embodying the ballet form : an inquiry into the ballet dancer's formation & bodily experienceKhudaverdian, Clara January 2006 (has links) (PDF)
Cette thèse entreprend de problématiser le corps au travers de la théorie sociologique, en développant un argument critique à l'égard des approches socio-constructionnistes qui envisagent le corps comme étant formé et construit par la société; celles-ci en effet sont trop étroites et ne permettent pas d'accéder à l'expérience incarnée du corps. L'enjeu principal de cette thèse est ainsi de développer la théorisation sociologique contemporaine sur le corps en l'ouvrant à ses dimensions matérielle, biologique et physique. Afin d'assurer un développement théorique qui inclut ces dimensions avec la dimension socialement construite du corps, et qui jette un éclairage sur le phénomène de l'incarnation, ou de l'incorporation (embodiment), nous tablons sur l'analyse d'un objet qui est le corps des danseuses et danseurs de ballet, en explorant sa formation et sa transformation. La formation et la transformation des danseuses et danseurs de ballet dépendent de leur capacité à maîtriser la technique du ballet, c'est-à-dire de l'apprentissage du langage physique du ballet et de son incarnation dans la forme du ballet. Il s'agit d'un processus à la fois dynamique et de composantes multiples dont l'expérience se décline sur les plans mental, physique et émotionnel. Le processus de formation des danseuses et danseurs de ballet représente une expérience culturelle hautement créative, et dépend de l'engagement complet de tous leurs sens, comme de leur présence totale au niveaux spirituel et physique. Afin de développer une compréhension de cette expérience de l'incarnation, nous avons procédé à des entrevues, en demandant des détails biographiques sur la formation et la transformation de cette expérience. Le processus va au-delà de l'entraînement physique du corps et inclut un engagement créatif vis-à-vis de sa propre auto-transformation. Ce processus en est un d'auto-création, et requiert des danseuses et danseurs une imagination active ainsi qu'une intense préparation physique. Cela occasionne une transformation entière sur les plans mental et physique, qui est éprouvée à de multiples niveaux et s'exprime dans leur soi artistique. Notre étude avance que lorsque l'on change l'expérience corporelle, on change l'expérience vécue et ainsi, l'expression de soi. Au travers d'une analyse détaillée des dynamiques et des jeux complexes entre l'expérience corporelle, l'expérience vécue et l'expression de soi, nous explorons l'incarnation de l'expérience du ballet par le biais de ce que les danseuses et danseurs décrivent comme leurs propres formations et transformations personnelles. Les données de cette étude proviennent de quinze entrevues en profondeur menées auprès de danseuses et danseurs de ballet professionnels à la retraite. L'étude empirique révèle une description détaillée de l'expérience d'incarnation des danseuses et danseurs de ballet, et de leur façon d'habiter la forme idéale du ballet. Nous envisageons d'abord le développement de l'institution ainsi que l'émergence de la forme idéale du ballet. Nous retraçons cette histoire et décrivons le pouvoir ainsi que les exigences de cette forme esthétique. Afin de décrire et d'analyser la formation et la transformation des danseuses et danseurs de ballet dans leur entièreté, nous décrivons trois niveaux d'expérience; nous examinons l'expérience esthétique, à l'aide de la théorie des formes littéraires de Mikhaïl Bakhtine; nous examinons ensuite l'expérience institutionnelle, à l'aide de la théorisation sociologique de George Herbert Mead; enfin, nous examinons l'expérience vécue, avec l'aide de la phénoménologie de la perception développée par Maurice Merleau-Ponty. Nous concluons que l'expérience corporelle, l'expérience vécue et l'expression de soi sont inséparables, et que quelle que soit la conceptualisation du corps utilisée, celle-ci doit comprendre l'expérience au travers de niveaux multiples de l'activité sensorielle. Le corps des êtres humains en est un qui vit au travers d'une expérience incarnée, engagée de manière sociale, physiologique et spirituelle dans le monde. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Danseuses, Corps, Ballet, Formation, Incarnation, Théorie, Art.
|
66 |
Leibhaftige Dekadenz : Studien zur Köperlichkeit in ausgewählten Werken von Joris-Karl Huysmans und Oscar Wilde /Klee, Wanda G., January 1900 (has links)
Texte remanié de: Diss.--Fremdsprachliche Philologien--Marburg--Philipps-Universität, 2000. / Bibliogr. p. 317-337.
|
67 |
Female corporeal performances : reading the body in Byzantine passions and lives of holy women /Constantinou, Stavroula. January 2005 (has links)
Texte remanié de: Doct. th.--Berlin, 2003. / Bibliogr. p. 197-212.
|
68 |
Van passiviteit naar passie : Eros en lichamelijkheid in het werk van Emmanuel Levinas /Thoné, Astrid, January 1999 (has links)
Proefschrift--Wijsbegeerte--Katholieke universiteit Nijmegen, 1999. / Contient un résumé en français et en anglais. Bibliogr. p. 289-296.
|
69 |
Tomboys, belles, and other ladies : the female body-subject in selected works by Katherine Anne Porter and Carson McCullers /Matlok-Ziemann, Ellen. January 2005 (has links)
Texte remanié de: Dissertation--Uppsala, Suède--Uppsala universitet, 2005. / Bibliogr. p. 167-176. Index.
|
70 |
Sarx und Soma bei Paulus : der Mensch zwischen Destruktivität und Konstruktivität /Scornaienchi, Lorenzo. January 1900 (has links)
Dissertation--Theologische Fakultät--Heidelberg--Ruprecht-Karls-Universität, 2007. / Bibliogr. p. 355-374.
|
Page generated in 0.0177 seconds