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Le traumatisme crânio-cérébral léger et ses séquelles : évaluation des déficits d'attention partagéeParé, Nadia. 08 May 2021 (has links)
Quatre-vingt à quatre-vingt-dix pourcent de tous les traumatismes crânio-cérébraux (TCC) sont qualifiés de légers. Malgré la fréquence de cette condition médicale dans la population générale, l'ampleur de ses conséquences au niveau neuropsychologique est au coeur de débats et de controverses dans le milieu clinique comme au sein de la communauté scientifique. Plusieurs difficultés méthologiques sont à la source même de cette controverse. La mesure des déficits, l'hétérogénéité des groupes étudiés, les délais dans le recrutement, le manque de contrôle des symptômes post-commotionnels et comorbides sont autant de facteurs qui contribuent au manque de constance dans les résultats obtenus. La présente thèse vise l'étude des troubles attentionnels suite au TCC léger tout en portant une attention particulière à ces facteurs méthodologiques. Dans un premier temps, l'étude 1 vise à effectuer une première validation d'un instrument de mesure informatisé des troubles d'attention partagée, le Test d'Attention Partagée Informatisé (TAPI). Ce test a spécifiquement été développé afin de contourner les failles méthodologiques rencontrées dans la littérature sur l'évaluation des déficits d'attention partagée. Son développement visait aussi à créer un instrument sensible, capable de mesurer les déficits parfois subtils vécus suite au TCC léger. La validité de construit, la validité convergente, ainsi que la fidélité du test sont vérifiées. Alors qu'une excellente validité de construit ainsi qu'une excellente fidélité sont retrouvées, la validité de convergence n'a pu être appuyée à l'aide du critère utilisé (le Tracé B). Cependant, il peut être avancé que le TAPI est un test très sensible et stable dans le temps. Dans un second temps, l'étude 2 utilise l'instrument validé dans le cadre de l'étude 1 afin d'évaluer la présence de troubles d'attention partagée suite au TCC léger. Afin d'évaluer l'évolution des troubles attentionnels, 40 participants TCC léger sont recrutés directement dans un centre de traumatologie de la région de Québec. Ils sont évalués dans les jours suivant le TCC léger ainsi que 3 mois post-traumatisme. En plus d'évaluer les déficits d'attention partagée, les symptômes post-commotionnels et comorbides sont mesurés. Les participants TCC léger rapportent plus de difficultés à partager leur attention ainsi qu'un plus grand nombre de symptômes dans la première semaine suite au traumatisme. Cependant, au suivi de 3 mois, alors que la majorité des participants ne vit plus de symptômes post-commotionnels et comorbides, des difficultés à partager l'attention continuent d'être mesurées. Pour les individus rapportant vivre un plus grand nombre de symptômes post-commotionnels et comorbides, des difficultés attentionnelles plus importantes sont aussi mesurées.
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Perceived social support and psychopathology in patients following a traumatic brain injuryLabow, Melissa Amber 06 March 2024 (has links)
Le traumatisme craniocérébral (TCC) est l’une des premières causes de décès et d’invalidité chez les adultes. À la suite d’un TCC, il est commun pour ces personnes de vivre des problèmes de santé mentale et des difficultés en lien avec le soutien social. Les objectifs de ce mémoire sont de décrire l’évolution du soutien social à travers le temps en fonction de la gravité des blessures, d’explorer les variables sociodémographiques et cliniques qui sont associées à un plus faible soutien social 24 mois après le TCC et de vérifier si le soutien social mesuré quatre mois après le TCC contribue à prédire les difficultés de santé mentale un et deux ans après un TCC. 255 adultes ayant subi un TCC léger à sévère ont été inclus dans l’étude. Les résultats de l’étude indiquent que le score de soutien social total ne change pas significativement à travers le temps ni en fonction de la gravité des blessures. Par contre, le soutien social instrumental diminue à partir de 4 mois jusqu’à 24 mois après le TCC. Les personnes avec un plus faible soutien social qui ont subi un TCC sont plus souvent sur le chômage et vivent seules. Finalement, le score de soutien social total évalué quatre mois après le TCC contribue à prédire des problèmes de santé mentale deux ans après le TCC. Ces résultats soulignent l’importance d’inclure des interventions visant le soutien social dans la période de rétablissement chez les personnes ayant subi un TCC. / Traumatic brain injuries (TBI) are one of the leading causes of death and disability in adults. Following a TBI, it is common for individuals to experiences various sequelae, including mental health challenges and changes in social support, amongst others. The goals of this study were to describe the evolution of perceived social support over time and across injury severity levels, to explore socio-demographic variables and clinical variables associated with lower levels of social support at 24 months post-TBI and to verify whether social support measured at four months following TBI contributed to predict the presence of mental health disorders one to two years post-injury. A sample of 255 participants with mild to severe TBIs were included in the study. The results indicate that the total social support score does not change significantly over time or according to injury severity, however instrumental social support decreased from 4 to 24 months. TBI survivors with lower social support were more often unemployed or living alone. Finally, the total social support score evaluated four months after the injury contributed to predict the presence of mental health challenges at a two-year follow-up assessment. These results indicate the importance of including social support interventions in the recovery process of TBI patients.
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Fonctions de l'hippocampe dans le conditionnement de trace appétitifThibaudeau, Geneviève 17 April 2018 (has links)
Plusieurs neuropathologies et le vieillissement normal peuvent affecter le système hippocampique de mémoire. Le conditionnement de trace est une situation expérimentale utilisée pour modéliser les effets d'un dommage hippocampique sur la mémoire. Les données disponibles provenant de ce paradigme sont issues des situations aversives et, jusqu'à tout récemment, aucune étude ou expérience n'avait eu recours au conditionnement de trace appétitif. De plus, il n'existe aucune recension systématique des écrits scientifiques sur les effets de dommages hippocampiques sur le conditionnement de trace appétitif ou aversif. Le but de cette thèse est d'explorer la fonction de l'hippocampe dans le conditionnement appétitif de trace et de faire la synthèse des données sur les situations appétitives et aversives. Un dommage à l'hippocampe nuit à l'acquisition, à l'expression et à la rétention d'une réponse conditionnelle (RC) aversive quand une trace sépare le stimulus conditionnel (SC) du stimulus inconditionnel (SI). Les données empiriques issues des cinq expériences de cette thèse arrivent à des conclusions différentes. En effet, il n'y a aucune différence dans l'acquisition du conditionnement de trace de la réponse de lapement chez des rats contrôles et des rats avec une lésion excitotoxique de l'hippocampe dorsal, de l'hippocampe ventral, ou de tout l'hippocampe. Les expériences subséquentes tentent d'expliquer cette absence de déficit. Elles démontrent que dans un conditionnement de trace appétitif où la trace est plus longue que le SC, comme dans le conditionnement de trace aversif, les rats avec une lésion complète de l'hippocampe acquièrent la RC aussi rapidement que des rats avec une lésion simulée. Dans une autre expérience, la performance de rats lésés à l'hippocampe ne diffère pas de celle de rats contrôles dans un conditionnement de trace appétitif où le SI, et les éléments motivationnels qui lui sont associés, n'apparaissent que dans la cage de conditionnement, comme dans les situations aversives. Les résultats obtenus suggèrent donc que les substrats neuronaux des conditionnements de trace aversif et appétitif sont distincts. Ceci est plausible puisque ces situations d'apprentissage se différencient par plusieurs dimensions, comme les processus motivationnels. Ces différences expliqueraient pourquoi l'hippocampe joue un rôle dans une situation (aversive) et non l'autre (appetitive).
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Effets de la poursuite des activités sportives sur la symptomatologie d'adolescents ayant subi un traumatisme craniocérébral léger d'origine sportiveJacob-Tardif, Maude 24 April 2018 (has links)
Jusqu’à tout récemment, la position des différents guides de prise en charge des adolescents ayant subi un traumatisme craniocérébral léger (TCCL) était de les consigner au repos complet suite à leur blessure jusqu’à ce qu’ils deviennent asymptomatiques pendant une période de 7 jours pour ensuite reprendre graduellement l’activité physique. Toutefois, ces lignes directrices sont à même de changer notamment puisque de nouvelles recherches tendent à démontrer que la restriction des activités en contexte de problèmes de santé peut contribuer directement à l’apparition de symptômes d’ordre psychologiques pouvant venir entraver la récupération. À ce propos, un panel d’experts s’est regroupé à Berlin en octobre 2016 afin d’émettre de nouvelles recommandations qui seront publiées en 2017. C’est donc dans l'optique d'évaluer l’influence de la quantité d’activité physique réalisée dans les 7 jours suivants le TCCL sur la sévérité des symptômes et la récupération des adolescents que ce projet prend forme. L’hypothèse posée par cette étude est qu’une plus grande quantité d’activités physiques dans les 7 jours suivants l’impact soit associée à une sévérité plus élevée de symptômes. Aussi, il était attendu qu’une faible quantité d’activité physique ait une meilleure influence sur la symptomatologie qu’une absence complète d’activité. Cinq adolescents, soit 3 filles et 2 garçons âgés entre 12 et 17 ans, ayant subi un TCCL lors de la pratique d’un sport ont été testés au cours de trois entrevues téléphoniques à 10-15 jours, 30 jours et 90 jours post-TCCL. Les résultats obtenus permettent de constater qu’un seul participant se distingue des autres quant à sa trajectoire de récupération alors qu’il présente une symptomatologie significativement plus élevée que les autres. Il apparaît que le mécanisme de la blessure ainsi que le portrait symptomatologique plus important en phase aiguë chez ce participant ont pu influencer négativement le temps de récupération. De plus, il présente une symptomatologie dépressive et anxieuse importante ayant probablement influencé négativement son rétablissement. Enfin, ce participant n’a pas respecté de période initiale de repos suite à la survenue de sa blessure avant de reprendre une activité physique légère. Les résultats de la présente étude sont discutés de façon plus large en tenant compte des données de la littérature actuelle. Les informations soulevées permettent de croire qu’il est important en clinique de veiller à ce qu’une période initiale de quelques jours de repos soit respectée et de tenir compte de la santé mentale du patient pour déterminer sa trajectoire de récupération et orienter les interventions. Néanmoins, des études additionnelles demeurent nécessaires afin de déterminer la durée et la nature exacte du repos à recommander afin d’élaborer des protocoles de prise en charge présentant un meilleur équilibre entre repos et activité physique. / Until recently, the position of the various guides for the management of mild traumatic brain injury (MTBI) in adolescents was to record them at full rest following their injury until they become asymptomatic for a period of 7 days and then gradually resume physical activity. However, these guidelines are in a position to change in particular as new research tends to show that restricting activities in the context of health problems can directly contribute to the development of psychological symptoms that may impede recovery. In this regard, a panel of experts gathered in Berlin in October 2016 to issue new recommendations to be published in 2017. It is therefore with a view to assessing the influence of the quantity of physical activity carried out within 7 days following TCCL on the severity of the symptoms and recovery of the adolescents that this project takes shape. The hypothesis posed by this study is that a greater amount of physical activity within 7 days after the impact is associated with a higher severity of symptoms. Also, it was expected that a small amount of physical activity had a better influence on the symptomatology than a complete absence of activity. Five teenagers, three girls and two boys aged 12 to 17 years old, who underwent a MTBI while playing a sport were tested in three telephone interviews at 10-15 days, 30 days and 90 days post- MTBI. The results obtained show that only one participant distinguishes himself from the others in his recovery trajectory while he has a significantly higher symptomatology than the others. It appears that the injury mechanism as well as the high severity level of the symptoms in the acute phase may have a negative influence on recovery time. In addition, he has an important depressive and anxious symptomatology that has probably had a negative impact on his recovery. Finally, this participant did not respect an initial period of rest following the occurrence of his injury before returning to a light physical activity. The results of this study are discussed in greater detail taking into account data from the current literature. The information gathered suggests that it is important in the clinic to ensure that an initial period of a few days of rest is respected and that the mental health of the patient is taken into account in determining its recovery trajectory and guiding interventions. Nevertheless, additional studies are still needed to determine the duration and exact nature of the rest to recommend in order to develop management protocols with a better balance between rest and physical activity.
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