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Effets du traumatisme cranio-cérébral léger chez la personne âgée sur les processus mnésiques et exécutifs, en lien avec les habitudes de vieBolduc, Frédéric 23 April 2018 (has links)
Il est bien connu que le vieillissement normal s’accompagne d’un déclin de la mémoire épisodique. Suite à un traumatisme cranio-cérébral (TCC), même de sévérité légère (TCCL), les plaintes les plus fréquemment émises concernent la mémoire et l’attention. Actuellement, les effets combinés du vieillissement et du TCCL sur la mémoire épisodique et les processus reliés (i.e., attention, processus de contrôle exécutif) demeurent peu connus. Le premier objectif de ce projet était d’évaluer l’impact d’un TCCL survenu chez la personne âgée sur les performances mnésiques, en lien avec le système de contrôle exécutif et les processus attentionnels plus basiques. Le second objectif était d’évaluer si la présence d’un TCCL chez la personne âgée interfère avec la réalisation des habitudes de vie et la pratique d’activités physiques. Pour répondre au premier objectif, un paradigme de mémoire épisodique manipulant le niveau d’attention (pleine, divisée) et la congruence sémantique entre les mots des paires (liés sémantiquement, non liés sémantiquement) lors de la phase d’apprentissage, a été administré. Le mode de rappel a aussi été manipulé (libre, indicé et reconnaissance). Pour le second objectif, le niveau de fonctionnalité au quotidien était examiné à l’aide de questionnaires évaluant la réalisation des habitudes de vie, la pratique d’activités physiques et les plaintes mnésiques au quotidien. Les résultats de cette thèse démontrent la présence d’un déficit associatif exacerbé par la présence d’un TCCL, en plus d’un subtil dysfonctionnement du système de contrôle exécutif affectant l’encodage et la récupération en mémoire épisodique. De plus, les résultats révèlent la présence de plaintes fonctionnelles et d’une diminution de la pratique d’activités physiques suite à un TCCL. Ce projet permet une meilleure compréhension des effets du TCCL chez les personnes âgées et à proposer des recommandations pour offrir une prise en charge cognitive appropriée au profil de cette population. / It is well known that normal aging is accompanied by a decline in episodic memory. Following a traumatic brain injury (TBI), even from mild severity (MTBI), the most frequent complaints concern episodic memory and attention. Currently, the combined effects of aging and MTBI on episodic memory and related processes (ie, attention and executive control processes) remain to deepen. The first objective of this project was to evaluate the impact of MTBI on memory performance in relation with the executive control and attentional processes in the elderly. The second objective was to assess whether the presence of a MTBI in the elderly interfere with the achievement of life habits and physical activity. To meet the first objective, a paradigm of episodic memory manipulating the level of attention (full, divided) and semantic congruence between word pairs (semantically related, semantically unrelated) during the learning phase, was administered. For the second objective, the level of everyday functioning was examined using questionnaires assessing the realization of life habits, the physical activity and memory complaints in daily life. The results of this thesis demonstrate the presence of an associative deficit exacerbated by the presence of the MTBI in addition to a subtle dysfunction of the executive control system affecting encoding and retrieval in episodic memory. In addition, the results indicate the presence of functional complaints and a decrease in physical activity following an MTBI. This project provides a better understanding of the effects of MTBI in the elderly and the posibility to make recommendations to provide more appropriate intervention to the cognitive profile of the population.
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Évolution de la condition des traumatisés cranio-cérébraux légers : étude prospectiveCantin, Jean-François 12 April 2018 (has links)
L'objectif de la présente étude est d'identifier, prospectivement, la nature des changements symptomatiques, cognitifs, affectifs et occupationnels associés à un TCC léger (TCCL). 84 TCCL et 17 blessées orthopédiques (BO) ont été évalués au cours des deux premières semaines, trois et six mois post-accident. Un groupe de 20 personnes saines a aussi été évalué à une reprise. Les TCCL rapportent significativement plus de symptômes postcommotionnels (principalement physiques) au Rivermead que les BO et les Sains à l'évaluation 1 seulement. Par contre, aucune différence significative n'est observée entre les performances des groupes TCCL et BO aux trois évaluations neuropsychologiques ni entre les scores aux inventaires anxio-dépressifs. Six mois post-accident, 13% des TCCL présentaient un syndrome postcommotionnel chronique (SPCC), soit 3 symptômes d'intensité modérée ou sévère dans deux catégories distinctes (physique, affective ou cognitive) au Rivermead. 6% des BO (six mois post-accident) et 15% des Sains présentaient l'équivalent d'un tel syndrome. Bien que les TCCL avec SPCC présentent significativement plus de symptômes dépressifs et anxieux que les individus des autres groupes, le groupe TCCL avec SPCC montre des scores relativement similaires aux groupes TCCL sans SPCC et BO aux tests cognitifs. Ces résultats suggèrent que le TCC léger provoque peu de problèmes cognitifs objectifs mais qu'un sousgroupe de TCCL souffre de troubles affectifs persistants importants. De plus, la présence de nombreux symptômes de type postcommotionnel d'intensité significative n'est pas seulement liée au TCCL puisque la proportion d'individus sains souffrant de tels symptômes est semblable à la proportion observée chez les TCCL six mois post-accident.
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Complications suivant l'admission à l'hôpital pour un traumatisme craniocérébral : une étude de cohorte rétrospectiveOmar, Madiba 12 March 2021 (has links)
Les complications hospitalières potentiellement liées aux soins chez les patients avec un traumatisme craniocérébral (TCC) sont peu connues. Notre étude de cohorte rétrospective s’intéressait à l’incidence et aux déterminants de ces complications ainsi qu’à leur influence sur la mortalité et la durée de séjour à l’hôpital. Notre population d’étude comprenait les adultes (≥16 ans) admis entre 2007 et 2012 pour un TCC dans un des centres hospitaliers du système de traumatologie du Québec. Le taux d’incidence des complications neurologiques et non neurologiques était respectivement de 35 et 375 par 1000 admissions. Les déterminants reliés au traitement expliquaient 60,3% et 51,2% de la variance dans le risque de complications neurologiques et non-neurologiques respectivement. Les complications neurologiques ont augmenté de 85% la cote de mortalité et 60% la moyenne de la durée de séjour. Les complications non-neurologiques augmentaient de 53% la cote de mortalité et 124% la durée de séjour. / Hospital complications potentially related to care in patients admitted for traumatic brain injury (TBI) are not well known. Our retrospective cohort study assessed the incidence and determinants of these complications as well as their influence on mortality and length of hospital stay. Our study population included adults (≥16 years) admitted between 2007 and 2012 for TBI in one of the designated centers of the integrated trauma system of the province of Quebec, Canada. The incidence of neurological and non-neurological complications was respectively 35 and 375 per 1,000 admissions. Treatment-related determinants explained 60.3% and 51.2% of the variance in the risk of neurological and non-neurological complications respectively. Neurological complications increased the odds of mortality by 85% and hospital length of stay by 60%. Non neurological complications increased the odds of mortality by 53% and hospital length of stay by 124%.
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Effets de la poursuite des activités sportives sur la symptomatologie d'adolescents ayant subi un traumatisme craniocérébral léger d'origine sportiveJacob-Tardif, Maude 13 December 2024 (has links)
Jusqu’à tout récemment, la position des différents guides de prise en charge des adolescents ayant subi un traumatisme craniocérébral léger (TCCL) était de les consigner au repos complet suite à leur blessure jusqu’à ce qu’ils deviennent asymptomatiques pendant une période de 7 jours pour ensuite reprendre graduellement l’activité physique. Toutefois, ces lignes directrices sont à même de changer notamment puisque de nouvelles recherches tendent à démontrer que la restriction des activités en contexte de problèmes de santé peut contribuer directement à l’apparition de symptômes d’ordre psychologiques pouvant venir entraver la récupération. À ce propos, un panel d’experts s’est regroupé à Berlin en octobre 2016 afin d’émettre de nouvelles recommandations qui seront publiées en 2017. C’est donc dans l'optique d'évaluer l’influence de la quantité d’activité physique réalisée dans les 7 jours suivants le TCCL sur la sévérité des symptômes et la récupération des adolescents que ce projet prend forme. L’hypothèse posée par cette étude est qu’une plus grande quantité d’activités physiques dans les 7 jours suivants l’impact soit associée à une sévérité plus élevée de symptômes. Aussi, il était attendu qu’une faible quantité d’activité physique ait une meilleure influence sur la symptomatologie qu’une absence complète d’activité. Cinq adolescents, soit 3 filles et 2 garçons âgés entre 12 et 17 ans, ayant subi un TCCL lors de la pratique d’un sport ont été testés au cours de trois entrevues téléphoniques à 10-15 jours, 30 jours et 90 jours post-TCCL. Les résultats obtenus permettent de constater qu’un seul participant se distingue des autres quant à sa trajectoire de récupération alors qu’il présente une symptomatologie significativement plus élevée que les autres. Il apparaît que le mécanisme de la blessure ainsi que le portrait symptomatologique plus important en phase aiguë chez ce participant ont pu influencer négativement le temps de récupération. De plus, il présente une symptomatologie dépressive et anxieuse importante ayant probablement influencé négativement son rétablissement. Enfin, ce participant n’a pas respecté de période initiale de repos suite à la survenue de sa blessure avant de reprendre une activité physique légère. Les résultats de la présente étude sont discutés de façon plus large en tenant compte des données de la littérature actuelle. Les informations soulevées permettent de croire qu’il est important en clinique de veiller à ce qu’une période initiale de quelques jours de repos soit respectée et de tenir compte de la santé mentale du patient pour déterminer sa trajectoire de récupération et orienter les interventions. Néanmoins, des études additionnelles demeurent nécessaires afin de déterminer la durée et la nature exacte du repos à recommander afin d’élaborer des protocoles de prise en charge présentant un meilleur équilibre entre repos et activité physique. / Until recently, the position of the various guides for the management of mild traumatic brain injury (MTBI) in adolescents was to record them at full rest following their injury until they become asymptomatic for a period of 7 days and then gradually resume physical activity. However, these guidelines are in a position to change in particular as new research tends to show that restricting activities in the context of health problems can directly contribute to the development of psychological symptoms that may impede recovery. In this regard, a panel of experts gathered in Berlin in October 2016 to issue new recommendations to be published in 2017. It is therefore with a view to assessing the influence of the quantity of physical activity carried out within 7 days following TCCL on the severity of the symptoms and recovery of the adolescents that this project takes shape. The hypothesis posed by this study is that a greater amount of physical activity within 7 days after the impact is associated with a higher severity of symptoms. Also, it was expected that a small amount of physical activity had a better influence on the symptomatology than a complete absence of activity. Five teenagers, three girls and two boys aged 12 to 17 years old, who underwent a MTBI while playing a sport were tested in three telephone interviews at 10-15 days, 30 days and 90 days post- MTBI. The results obtained show that only one participant distinguishes himself from the others in his recovery trajectory while he has a significantly higher symptomatology than the others. It appears that the injury mechanism as well as the high severity level of the symptoms in the acute phase may have a negative influence on recovery time. In addition, he has an important depressive and anxious symptomatology that has probably had a negative impact on his recovery. Finally, this participant did not respect an initial period of rest following the occurrence of his injury before returning to a light physical activity. The results of this study are discussed in greater detail taking into account data from the current literature. The information gathered suggests that it is important in the clinic to ensure that an initial period of a few days of rest is respected and that the mental health of the patient is taken into account in determining its recovery trajectory and guiding interventions. Nevertheless, additional studies are still needed to determine the duration and exact nature of the rest to recommend in order to develop management protocols with a better balance between rest and physical activity.
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