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Vers de nouvelles modalités d'exercice de la souveraineté : les organisations non gouvernementales et les accords internationaux sur les changements climatiquesDemers, Valérie January 2008 (has links) (PDF)
Les changements climatiques nous rappellent aujourd'hui que certains problèmes environnementaux ne connaissent pas de frontières et que les États doivent lutter ensemble pour les solutionner. Ce problème des plus préoccupants a même fait en sorte de rallier plusieurs États autour de la conclusion de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et du Protocole de Kyoto. Dans le contexte de ces accords, il est manifeste que les États, interdépendants, ne peuvent plus décider simplement par eux-mêmes ou pour eux-mêmes, mais doivent plutôt se joindre au concert de toutes les nations. Ceci touche inévitablement à la conception de leur souveraineté, dans laquelle l'indépendance est prépondérante. Il apparaît toutefois de plus en plus clair que le paradigme stato-centré ne convient plus à une analyse complète de l'exercice de la souveraineté des États. Le dépassement du cadre étatique est nécessaire à la fois en ce qui a trait à l'échelon auquel doivent être négociées les solutions, mais aussi, relativement aux acteurs qui doivent être intégrés dans les discussions. Nous avons d'une part constaté que les États recourent à la création d'institutions internationales pour tenter de régler le problème des changements climatiques, institutions dans lesquelles ils demeurent des entités souveraines. D'autre part, nous avons remarqué que l'intégration de nouveaux acteurs non étatiques dans les négociations, comme les organisations non gouvernementales (ONG), qui souhaitent infléchir les politiques publiques et le développement des accords internationaux dans le domaine des changements climatiques, se présentent de plus en plus comme un paramètre à considérer. La combinaison de ces deux composantes mène à un exercice de la souveraineté selon des modalités coopératives et participatives. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Souveraineté, Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Protocole de Kyoto, Changements climatiques, Organisations non gouvernementales, Canada.
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Les transformations politiques de la gestion intégrée de l'eau au Burkina Faso : perspective de l'action publique et faisabilitéFourneaux, Laurie January 2009 (has links) (PDF)
Notre travail traite de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), approche désormais reconnue au plan international comme la solution durable la plus efficace pour répondre aux problèmes d'eau. Par notre démarche, nous cherchons plus spécifiquement à comprendre comment le principe se déploie dans le contexte d'un pays en voie de développement. Notre cas est celui du Burkina Faso. Bien que le pays soit affecté par de graves problèmes d'insuffisance en eau, il a été observé par plusieurs experts que le plus grand problème de l'Afrique subsaharienne n'est pas la trop faible présence d'eau sur le territoire, mais bien la mauvaise maîtrise de la ressource. C'est donc pour tenter d'y pallier que depuis 2001, le Burkina Faso déploie un Plan de mise en oeuvre de la gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE). Dans cette recherche, nous souhaitons mettre en lumière quelles sont les transformations politiques proposées par le PAGlRE et jusqu'à quel point le Burkina Faso est capable de les intégrer à ses pratiques. En effet, la GIRE s'inscrit dans un contexte de gouvernance, ce qui interpelle les façons de faire traditionnelles de l'État. Pour y arriver, nous avons choisi d'utiliser les outils théoriques de l'action publique. Acteurs pluriels, lieux et niveaux de gestion démultipliés, transformation du rôle de l'État, nouvelle définition territoriale, apport de la science et transformation des stratégies de financement sont les principaux thèmes à travers lesquels nous avons analysé les transformations politiques de la GIRE au Burkina Faso. Ainsi, l'État central n'est plus le seul acteur responsable des stratégies de gestion de la ressource. Pour intégrer les nouveaux acteurs à la structure institutionnelle du pays, de nouveaux lieux de gestion ont été définis, à la fois sur la base des divisions territoriales existantes, mais aussi sur la base du bassin versant, espace le plus adéquat pour gérer la ressource de façon rationnelle. Cette intégration des acteurs aux rouages politiques proposée par la GIRE cadre aussi avec les principes de participation et de décentralisation promus par les institutions internationales. La mise en place d'une économie de l'eau répond de la même façon à une mouvance internationale vers la libéralisation des secteurs relevant traditionnellement de l'État. Une des critiques les plus communes de la GIRE est la difficile transition entre la théorie et le concret. Le Burkina Faso ne fait pas exception. Le manque de moyens financiers, les défaillances structurelles et fonctionnelles de l'administration, les résistances sociales constituent des freins importants au déploiement de la GIRE. Ne pas en tenir compte risque de compromettre l'aspect novateur du PAGIRE. Sous une démarche en apparence nouvelle, pourrait se cacher un amalgame de pratiques similaires à ce qui est fait depuis des décennies en matière de gestion de l'eau. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Gestion intégrée de l'eau, Burkina Faso, Politique Publique.
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Le climat agricole au Sahel tunisien et les changements climatiquesMohamed, Maher January 2009 (has links) (PDF)
Au 20e siècle, la température moyenne à la surface de la Terre a augmenté de 0,6°C. L'essentiel du réchauffement a été constaté en deux périodes, à savoir 1910-1945 et 1976-2000. Depuis qu'on a commencé à tenir des relevés en 1961, les années 1990 ont été la décennie la plus chaude et 1998 l'année la plus ardente. Selon les rapports d'évaluation, des changements climatiques futurs devraient se traduire par une poursuite du réchauffement de la planète, par la modification des régimes et du volume de précipitations, et par une augmentation de la fréquence et de l'intensité de certains phénomènes climatiques extrêmes. Les pays qui seront touchés fortement par l'effet de serre sont ceux possédant un PIB annuel moyen et faible, donc des pays pauvres dont les options de développement économique sont limitées et basées sur l'exploitation de l'eau, le secteur prioritaire pour promouvoir l'agricuIture et l'agro-industrie en vue de subvenir aux besoins de leurs populations et obtenir des revenus de devises pour financer le développement économique. La situation actuelle des ressources en eau et en sol, et de leurs usages en Tunisie présente des enjeux qui sont communs aux autres régions du bassin méditerranéen: des ressources limitées et largement exploitées pour répondre à la croissance des besoins, le recours accru aux ressources non conventionnelles, une situation de concurrence entre usages sectoriels, une marchandisation croissante des ressources, et des conditions climatiques contraignantes qui viennent renforcer les tensions notamment autour de l'eau. Face aux risques de déficit en eau et à la nécessité d'un développement économique et social équilibré, ces caractéristiques, parmi d'autres, font de la région du Sahel tunisien un cas d'étude exemplaire des difficultés que pose la gestion intégrée de l'eau. Celle-ci doit prendre en compte les différentes sources d'approvisionnement ainsi que les différents usages associés, et donc l'identification des territoires pertinents pour cette gestion, compte tenu des relations amont-aval naturelles et artificielles d'une part, et des cohérences institutionnelles et sociales d'autre part. Ce travail vise à déterminer les effets des changements climatiques à venir sur un secteur capital de l'activité humaine (l'agriculture). Ce secteur, à la croisée de deux thématiques centrales, l'économie et l'environnement, représente un sujet d'étude particulièrement intéressant; il est d'autant plus intéressant que sa dépendance vis-à-vis du climat est très forte. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Adaptation, Changements climatiques, Érosion, Sécheresse, Écologie, Dégradation du sol, Aridité, Développement, Ressource hydrique, Eaux non conventionnelles, Accompagnement technique.
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Phénologie de l'épinette noire dans le haut boréal : un patron de la croissance intra-annuelle primaire et secondaire en relation avec la température de l'air journalièreLemieux, Julie January 2010 (has links) (PDF)
Par définition, la phénologie végétale est l'étude de l'apparition d'événements annuels, cycliques et périodiques dans la croissance déterminée par les variations saisonnières du climat (exemple: débourrement des bourgeons, fructification, etc.). La phénologie constitue par le fait même un outil important dans l'étude des changements climatiques. Mieux comprendre comment la température de l'air influence directement le développement de l'arbre au jour le jour et durant une saison de croissance peut nous aider à anticiper les impacts des changements climatiques. Cette étude tente d'approfondir les connaissances actuelles restreintes sur la relation entre la température de l'air et la phénologie de l'épinette noire. L'objectif principal de la recherche est d'obtenir un patron de la phénologie de croissance intra-annuelle en relation avec les températures de l'air. Cette recherche se déroule près de la localité de Radisson dans la municipalité de la Baie James (53° 42' 24"N, 77° 45' 03" W). Ce site a été choisi en raison de la présence d'un dispositif expérimental qui offre la possibilité d'isoler les différents facteurs qui influencent la croissance de l'épinette noire (Picea mariana Mill. BSP). Il s'agit d'un site du réseau Sila (climat en inuktitut) installé par le Centre d'études nordiques (Université Laval, UQAR et INRS). Le réseau Sila est un réseau de télémétrie environnemental qui a été construit pour alimenter des recherches en données sur l'environnement. Il comprend 75 stations automatisées réparties sur 4500 km de latitude entre la vallée du St-Laurent près de Québec jusqu'à l'île Ward Hunt à l'extrémité septentrionale du Canada. Le site SILA de Radisson comprend quatre stations voisines; trois stations sont situées en tourbière et présentent des températures plus froides que la quatrième qui est en milieu sec de type pessière à lichen (différence de 1 à 2 C°). La croissance de l'épinette noire sera étudiée en deux volets:
• La croissance primaire soit le débourrement des bourgeons et l'élongation des tiges; La croissance secondaire soit la croissance radiale. Chaque étape de la phénologie est d'abord étudiée séparément puis mise en relation entre elles. Par la suite, la phénologie sera comparée entre les sites Sila. Les résultats montrent que la phénologie est reliée à la température de l'air. Les températures plus chaudes du site 4 par rapport aux autres sites ont entraîné un débourrement précoce, une élongation plus grande et une croissance radiale plus forte et plus longue. Pour tous les sites, lors de journées pluvieuses la croissance radiale est favorisée et la croissance des branches est ralentie. Le contraire s'applique lors de journées chaudes et ensoleillées. Pour l'élongation des tiges, le taux de croissance des arbres entre les sites ne présente pas de différence significative. Cependant, la température à laquelle le taux de croissance maximum est atteint est plus élevée sur le site 4 que sur les autres sites. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Croissance intra annuelle, Débourrement, Croissance radiale, Températures journalières, Changements climatiques.
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Géorisques côtiers : adaptation et perceptions des communautés côtières dans le golfe du Saint-LaurentFriesinger, Stéphanie January 2009 (has links) (PDF)
Le littoral du golfe du Saint-Laurent subit une érosion de plus en plus généralisée depuis plus d'une décennie. Les modifications des conditions environnementales, en partie liées au réchauffement climatique et aux perturbations anthropiques, seraient en bonne partie responsables de l'accroissement de l'érosion côtière. Certains changements environnementaux, tels le déficit sédimentaire des plages, la diminution de la couverture de glace, la hausse du niveau marin relatif et la subsidence augmentent la sensibilité des littoraux aux aléas côtiers. La forte concentration urbaine le long des littoraux du Québec soulève la question de la vulnérabilité des infrastructures et des communautés côtières. Les enjeux socio-économiques associés aux aléas côtiers concernent principalement la vulnérabilité des infrastructures résidentielles, commerciales, industrielles, de services, patrimoniales, routières, ferroviaires et portuaires. Mentionnons aussi les perturbations de certaines activités économiques et les dommages occasionnés aux défenses côtières sans oublier la hausse de leurs coûts d'entretien. Dans une optique de prévention des risques, la gestion intégrée du littoral semble primordiale. Les différents processus d'érosion doivent être bien compris. De plus, les changements climatiques apportent une inquiétude supplémentaire à cette problématique. Les changements possibles dans le régime des événements naturels extrêmes sont encore mal connus. Pour avoir une meilleure compréhension du régime des événements extrêmes, l'analyse des données d'archives sur les événements extrêmes, soit les tempêtes et les pluies diluviennes, qui sont survenus sur les côtes des régions de Sept-Îles, de Percé et des Îles-de-la-Madeleine a été effectuée. Celle-ci permet d'établir des corrélations entre les événements et les impacts réels. Elle permet ainsi de valider l'utilisation des données des stations météorologiques et d'apporter des précisions sur les seuils qui caractérisent les événements extrêmes. Les résultats montrent qu'une analyse faite seulement à partir des stations météorologiques surestime le nombre d'événements extrêmes pouvant affecter la côte. Les récurrences des événements extrêmes calculées à partir des archives de journaux et de documents gouvernementaux varient entre 1 et 4 ans selon la région. L'analyse des données météorologiques donnent une récurrence de moins de 1 an. La plupart des événements de tempête tirés des archives avaient des vents de 40 km/h et plus. Quelques événements avaient même des vents de moins de 40 km/h. Depuis la fin des années 1960, sept événements sont survenus à l'échelle régionale du golfe du SaintLaurent. Les événements de tempête sont plus nombreux en hiver et en automne, alors que les événements de pluie diluvienne se produisent plutôt au printemps et à l'automne selon la région. La saisonnalité est une variable importante à considérer. L'analyse des archives permet de mettre en perspective les impacts des événements qui ne sont pas définis comme étant extrêmes d'après les seuils. Dans l'étude de zonage des risques côtiers, l'approche de l'analyse des archives et des conséquences géomorphologiques des événements extrêmes naturels semble plus appropriée qu'une simple approche statistique des données météorologiques. Dans une perspective de gestion du littoral, l'opinion des résidents est essentielle puisqu'iIs sont les premiers touchés par le phénomène d'érosion. Ils sont également les premiers acteurs à réagir face à l'érosion. Une enquête auprès de cinq communautés du golfe du Saint-Laurent a été effectuée totalisant 232 répondants. L'enquête révèle que plus de 40 % des répondants sont affectés par le phénomène de l'érosion côtière. La comparaison des résultats de l'enquête avec les données géoscientifiques montrent que les résidents ont une bonne connaissance des causes de l'érosion, mais ne voient pas les changements environnementaux qui se produisent. Ces changements se forment de façon progressive et sont parfois imperceptibles aux yeux des résidents. Les répondants constatent cependant la diminution importante de la couverture de glace côtière observée depuis la fin des années 1990. Ils remarquent aussi une augmentation des redoux hivernaux, comme le montre les données des températures des stations météorologiques situées dans les régions d'étude. La diminution de la largeur des plages et la hausse du niveau marin relatif ne semble pas perceptible par les résidents. De plus, une majorité des répondants favorisent l'enrochement pour se protéger contre l'érosion côtière, malgré le fait que cette méthode ne soit pas appropriée pour tous les types de côte. Les mesures de protection mises en place sont, d'ailleurs, dans la plupart des cas, inappropriées et ne prennent pas en compte le milieu naturel. Il reste donc encore beaucoup de sensibilisation à faire auprès des résidents sur la dynamique côtière et sur les mesures d'adaptation face aux risques côtiers. La sensibilisation aura comme effet d'augmenter la résilience des résidents face à l'érosion côtière et de diminuer la vulnérabilité des communautés côtières.
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Dynamique locale et transformation de l'environnement : le cas de la gestion des conflits fonciers à Mopti au Mali dans un contexte d'adaptation au changement climatiqueBerteau, Geneviève January 2007 (has links) (PDF)
La commune Mopti, au Mali, est située à la confluence des fleuves Bani et Niger, les deux plus grands cours d'eau du Mali. À cause de la fragilité de son écosystème, il suffit d'une perturbation climatique pour déclencher une crise entraînant la famine, les conflits et la dégradation accélérée de l'environnement. La commune est une zone économique importante qui est occupée de façon séquentielle par les éleveurs, les pêcheurs et les agriculteurs suivant la période d'inondation du delta. La raréfaction des ressources causée par une forte variabilité du climat avec des changements dans les caractéristiques de celui-ci peut exacerber les conflits fonciers en accroissant la demande pour des territoires fertiles. Avec la décentralisation, la répartition des pouvoirs concernant la gestion foncière est en négociation tant au plan traditionnel, ethnique que politique. Les conflits fonciers comprennent donc un enjeu de légitimité entre les autorités traditionnelles, les élus des collectivités territoriales et les autorités déconcentrées. Ainsi, les populations doivent s'adapter à la fois à la situation environnementale et au cadre institutionnel décentralisé de la commune. Comment le cadre institutionnel et les mécanismes socioculturels interagissent-ils face aux besoins d'adaptation dans un contexte de bouleversements climatiques? L'objectif principal de cette recherche est d'inventorier et d'évaluer les stratégies d'adaptation mises en place par la commune de Mopti et de savoir dans quelle mesure celles-ci sont influencées par les modèles culturels dominants. Si la variabilité du climat a longtemps été considérée comme un problème technique, elle apparaît aujourd'bui comme indissociable de problèmes d'ordre social, culturel, économique et politique. Nous avons préconisé un type de recherche qualitatif comprenant des entrevues semi-dirigées auprès de différents représentants des sphères traditionnelles, politiques et administratives de la commune de Mopti. Nos résultats permettent de constater qu'au niveau relationnel, les représentants adoptent des stratégies d'adaptation basées sur des codes traditionnels. Pourtant au niveau professionnel, ils utilisent les ressources mises à leur disposition par la décentralisation afin d'assurer leurs intérêts personnels. Cette participation active dans différents espaces publics de Mopti leur permet de prendre part aux actions liées à l'allocation et à l'exploitation du territoire ainsi qu'à la lutte pour la sécurité alimentaire. Cependant, nous avons remarqué que certains éléments nuisent à une gestion effective de l'espace communal et des ressources naturelles. Il faut noter à ce sujet, la concordance entre le droit traditionnel et le droit moderne vis-à-vis des enjeux liés à la gestion foncière ainsi que tout le débat autour de l'appropriation du territoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Décentralisation, Commune, Mali, Changement Climatique, Variabilité du climat, Changement institutionnel, Dynamique locale, Sahel, Transformation environnementale, Adaptation, Vulnérabilité, Conflit foncier.
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Activité des cyclones extra-tropicaux simulés par le modèle couplé canadien de circulation générale (MCCG3)Radojevic, Milka 11 1900 (has links) (PDF)
Les cyclones extra-tropicaux constituent un élément important du climat, particulièrement dans les régions continentales situées aux latitudes moyennes et élevées. Selon les études basées sur l'usage des modèles mondiaux du climat, une hausse de la concentration du CO2 pourrait mener à un abaissement du nombre de cyclones extra-tropicaux et à un renforcement de leur intensité.
Le but de ce projet a été d'examiner l'effet du changement climatique sur le comportement des cyclones tels que simulés par le modèle couplé (atmosphère-océan) canadien (MCCG3). L'approche utilisée ici afin d'accomplir les objectifs est la suivante. D'abord, les cyclones extra-tropicaux ont été identifiés et tracés, aux 6 heures, à l'aide de l'algorithme de Sinclair (1997). Par la suite, les statistiques d'un ensemble de trajectoires sur 30 ans simulés sont calculées.
Dans le cadre de l'évaluation du MCCG3, l'analyse a été effectuée pour la période de 1961 à 1990, dans l'hémisphère Nord (au nord du 200 N). En général, nous avons constaté que les résultats du MCCG3 concordent très bien avec ceux des ré-analyses ERA-40. Par contre, la comparaison entre les statistiques calculées sur la période du climat récent et celles du climat futur (2041 à 2070), a montré qu'il n'y a pas de changements importants de l'activité des cyclones hivernaux en Amérique du Nord, en réponse aux changements climatiques.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : cyclones, tourbillon, trajectoires, ré-analyses, modèle, climat, variabilité.
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Impacts des changements climatiques sur les agriculteurs de la province du Zondoma au Burkina Faso : adaptation, savoir et vulnérabilitéFluet, Marie-Joëlle 11 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les incidences que peuvent générer l'environnement et ses changements sur une communauté. Les modifications de l'environnement étant plus rapides et intenses avec les changements climatiques, ce contexte provoque des réponses de la part des communautés à ces bouleversements et met en évidence les processus sociaux. Les agriculteurs mossi du Plateau central au Burkina Faso sont particulièrement vulnérables aux conséquences des variations climatiques, puisque la base de leur économie dépend directement de l'exploitation des ressources naturelles. Dans ce contexte, l'étude des agriculteurs mossi facilite la compréhension de leurs réactions face aux nouvelles incertitudes climatiques. Les connaissances et le savoir traditionnel influencent grandement les actions entreprises par les populations. La description de ces connaissances, consistant la somme d'une tradition et d'un contact constant avec l'extérieur, permet de saisir les impacts entraînés dans une communauté par l'introduction de nouvelles connaissances et de mieux saisir les retombées qu'elles entraînent. Cela permet aussi d'évaluer l'influence de la science sur les croyances. Ce mémoire s'inscrit dans le cadre d'un projet d'appui aux capacités d'adaptation des pays sahéliens aux changements climatiques, partenariat entre l'ACDI et le CILSS. Cette recherche, qualitative et inductive, tire majoritairement son analyse d'entretiens semi-dirigés auprès des paysans mossi du Burkina Faso. Interdisciplinaire, ce travail intègre des approches et des méthodologies des sciences humaines -anthropologie, sociologie- et des sciences naturelles -agronomie, biologie, climatologie- dans le but d'obtenir une vision holistique de la réalité. L'analyse des données a mis en évidence l'existence d'un fossé de langage entre les scientifiques et les populations locales au niveau de la définition du climat et du temps. De plus, le phénomène des changements climatiques étant abstrait pour les agriculteurs -ils n'y accordent qu'une importance relative-, il est d'une importance majeure pour les scientifiques. Cela vient du fait que les préoccupations des paysans sont subjectives, basées sur leur réalité et le court terme, tels la diminution de la fertilité des sols, les conflits avec les éleveurs et l'exode. La difficulté de distinguer le savoir 'traditionnel' du savoir 'scientifique' a démontré qu'une communauté, ses connaissances et ses croyances, subissent des influences de toutes sortes. Cela rend la séparation du scientifique et du traditionnel pratiquement impossible. De plus, les connaissances ne sont pas homogènes entre les membres d'une communauté; ainsi, l'établissement de généralisations sur les connaissances climatiques est irréalisable. L'importance de ce savoir découle de son intégration dans les croyances et les coutumes et de son sens identitaire. Il est plus important de considérer et de comprendre le rôle du savoir dans la communauté pour mieux saisir la communauté en question.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Changements climatiques, Adaptation, Vulnérabilité, Burkina Faso, Sahel, Savoir traditionnel
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Écoulement hyperconcentré et risque associé : une analyse dendrogéomorphologique d'un cône de déjection en milieu forestier, Gaspésie septentrionale, QuébecOuellet, Marie-Audray 12 1900 (has links) (PDF)
La péninsule gaspésienne est composée de petits bassins versants dont la dynamique fluviale est très sensible aux changements climatiques et environnementaux. Dans la perspective des changements climatiques en cours et anticipés, la variabilité des régimes d'écoulement, notamment ceux à charge sédimentaire liés aux cônes de déjection, devient moins prévisible et peut constituer un risque pour la sécurité publique, risque exacerbé par l'emplacement de ces cônes à l'interface versant-vallée. La présente étude constitue une analyse dendrogéomorphologique d'un petit cône de déjection en milieu forestier dans le but d'en caractériser la dynamique en termes de fréquence et d'intensité. Une démarche rétrospective faisant appel à la dimension historique des événements de forte intensité est privilégiée. La stratigraphie et la sédimentologie des dépôts étudiés indiquent que le développement du cône est associé à l'occurrence d'écoulements hyperconcentrés, processus hydrogéomorphologique encore peu connu au Québec. L'utilisation de méthodes issues de la dendrochronologie retrace la dynamique spatiotemporelle au sein des chenaux d'écoulement avec une résolution annuelle pour la période récente. Ces données fournissent un portrait précis des écoulements de forte intensité pour l'ensemble du XXe siècle et indiquent une récurrence approximative de neuf ans du processus à l'échelle du cône. Les déclencheurs météorologiques probables de ces événements extrêmes incluent des épisodes de pluie torrentielle ou une fonte nivale importante au printemps. Les résultats présentés apportent un éclairage nouveau sur la réponse des hydrosystèmes forestiers en contexte de changements climatiques.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cône de déjection, dendrogéomorphologie, changements climatiques, écoulement hyperconcentré, risque.
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Les tendances de la variabilité des températures au Québec au XXe siècleMontpetit, Myriam 10 1900 (has links) (PDF)
Une croyance véhiculée par bon nombre de scientifiques et fortement médiatisée, veut que le réchauffement planétaire provoque une augmentation de la variabilité du climat et des extrêmes climatiques. Cela constitue présentement l'une des préoccupations mondiales majeures du fait des répercussions sur le bien-être des populations, l'environnement, et l'économie. L'objectif principal de cette recherche consiste à élucider en partie cette question pour la province de Québec, à l'aide de la température, le paramètre prépondérant du climat (Env. Can, 1992). Il s'agit donc de vérifier si le réchauffement qu'a connu le Québec au courant du XXe siècle, a engendré une plus grande variabilité inter annuelle et à chacune des saisons, et inter mensuelle des températures. Au Québec, les relevés de la température maximale et minimale moyenne mensuelle, couvrant la période 1895 à 1995, ont récemment été homogénéisés à plus de vingt-deux stations météorologiques réparties du nord au sud de la province. Trois hypothèses sous-tendent l'objectif principal : 1- Le climat actuel est plus variable qu'au début du siècle, lorsque que le climat était plus froid; 2- Il existe une corrélation positive entre la température et la variabilité (puisque nous pensons qu'une hausse de la température va s'accompagner d'une hausse de la variabilité); 3- La période comprise entre 1940 et 1970 a été la moins variable du siècle. Cette dernière hypothèse a été formulée par des chercheurs d'Environnement Canada, et reprise ici afin d'être validée pour le Québec. Au niveau méthodologique, nous avons d'abord divisé le Québec en quatre zones géographiques. L'échelle temporelle de 30 ans a été retenue pour refléter les tendances au réchauffement et au refroidissement (moyenne mobile), et les tendances à l'augmentation et à la diminution de la variabilité (écart-type mobile) au courant des trois périodes à l'étude : 1895 à 1940, 1941 à 1970, et 1971 à 1995. Contre toutes attentes, le réchauffement a engendré une baisse de la variabilité inter annuelle et inter mensuelle jusque vers 1970. Après cette date, la légère hausse des températures s'est traduite par une augmentation de la variabilité, presque équivalente à celle du début du siècle, alors que les températures étaient plus froides. L'objectif principal est donc véridique depuis 1970, mais la première hypothèse est rejetée. Les températures moyennes annuelles provinciales étaient plus variables au début du siècle qu'au courant de la dernière période. Également, les corrélations inverses des courbes de la moyenne mobile et de l'écart-type inter annuel et inter mensuel au niveau provincial et zonal, nous obligent à rejeter la deuxième hypothèse. La saison estivale dans le Sud du Québec montre une corrélation positive plus forte (0,65) qu'aux autres saisons, avec un niveau de signification de 99,5%. Pour sa part, la troisième hypothèse est celle qui laisse le moins d'ambiguïté. La période comprise entre 1940 et 1970 a été la moins variable du siècle à l'échelle provinciale et zonale, autant au niveau inter annuel, qu'inter mensuel. De tels résultats laissent supposer qu'un réchauffement substantiel peut provoquer une élévation de la variabilité au courant des mois les plus chauds, soit à l'été et à l'automne, qui se fera davantage sentir dans le Sud du Québec, là où la température est la plus élevée et où se concentre plus de 80% de la population. Inversement, si la tendance se poursuit, les régions de basses températures telles que le Nord et le Centre de la province, connaîtront une baisse importante de la variabilité hivernale et printanière. Étant donné l'importance de ce sujet au niveau sociétal pour les générations présentes et futures et devant l'incertitude face au climat, il faut entamer dès maintenant un suivi rigoureux des fluctuations de la température afin de se préparer humainement, environnementalement, et économiquement, à faire face à des changements.
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