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Deux cents ans de villégiature dans Charlevoix ou Histoire du pays visitéDubé, Philippe 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Impacts des routes sur le comportement et la survie du caribou forestierLeblond, Mathieu 11 1900 (has links) (PDF)
Les activités humaines ont des impacts négatifs pour plusieurs espèces animales. Le caribou (Rangifer tarandus), notamment, semble particulièrement sensible au dérangement provoqué par les structures linéaires d'origine anthropique. Cette étude a évalué les impacts des routes sur le comportement et la survie du caribou forestier de Charlevoix (Québec, Canada), une population isolée géographiquement dont l'effectif est estimé à moins de 80 individus. L'étude est basée sur un suivi télémétrique de 8 ans (2004-2011) durant lequel 59 individus différents ont été équipés de colliers GPS. Le premier chapitre évalue les impacts des routes sur le comportement de sélection d'habitat du caribou forestier. Les analyses effectuées contrastent l'effet respectif des classes de végétation, de la topographie et des routes sur la sélection d'habitat du caribou forestier à diverses échelles spatio-temporelles. Chaque variable a été mesurée à plusieurs échelles spatiales, soit localement et dans des zones de 1, 2, 4 et 8 km de rayon autour des localisations télémétriques. Un seuil de distance de l'effet des routes sur le comportement du caribou forestier a été déterminé, soit jusqu'à 0,75 km pour les chemins forestiers secondaires et 1,25 km pour les routes pavées et les chemins forestiers primaires. L'échelle spatiale la plus pertinente pour expliquer la sélection d'habitat du caribou forestier variait selon les saisons pour une variable donnée, et entre les variables pour une saison donnée. Ces résultats soulignent l'importance d'inclure des variables décrivant le contexte paysager en plus des variables locales, ainsi que de considérer des modèles de sélection d'habitat spécifiques à chaque saison biologique, afin d'étudier les effets des ressources et des contraintes sur la sélection d'habitat des animaux sauvages. Le deuxième chapitre explore l'hypothèse voulant que la force de l'évitement d'un animal envers une infrastructure humaine dépende de l'intensité du dérangement provoqué par cette infrastructure. L'étude évalue les réactions comportementales du caribou forestier par rapport à la route 175, une route ayant subi des modifications importantes entre 2006 et 2010 pour passer à un gabarit autoroutier. Les déplacements, la sélection d'habitat ainsi que la distribution des caribous forestiers ont été évalués avant, pendant et après l'élargissement de la route, à plusieurs échelles spatiales. Les caribous forestiers ont évité la route durant toute la durée de l'étude, mais une plus faible proportion de localisations de caribous forestiers se retrouvait dans une zone de 5000 m de part et d'autre de la route pendant et après les travaux de réfection, par rapport à avant. À l'intérieur de cette zone, les caribous forestiers ont évité toutes les classes de végétation, même celles qu'ils sélectionnaient à l'échelle de leur domaine vital. Leur taux de déplacement était plus élevé à proximité de la route, particulièrement lorsque la densité de trafic était élevée. Ces résultats supportent l'hypothèse que l'évitement des routes par les animaux peut être relié à l'intensité du dérangement. Le troisième chapitre évalue l'influence des routes et des coupes forestières sur la performance individuelle des grandes proies. Cette étude relie le comportement de sélection d'habitat des caribous forestiers adultes à leur probabilité de mourir par prédation, ainsi qu'à des indices de leur succès reproducteur et de leurs dépenses énergétiques. À large échelle, la survie des caribous forestiers était affectée par la densité de routes et par la proportion des perturbations récentes présentes dans leur domaine vital annuel. À plus fine échelle, durant la période précédant directement la mort des individus (10 à 15 jours), les individus qui sont morts par prédation ont sélectionné davantage les perturbations récentes et ont évité les peuplements de résineux matures, contrairement aux individus qui ont survécu. Ces résultats supportent l'hypothèse que les activités et infrastructures humaines peuvent influencer négativement des traits liés à la valeur adaptative des grandes proies vivant dans des milieux fragmentés, notamment en augmentant le risque de prédation sur les individus adultes. Cette thèse se termine par une description détaillée des impacts des routes sur le caribou forestier à plusieurs échelles biologiques. Bien que les chercheurs s'intéressent de plus en plus à l'écologie routière et à l'étude des impacts cumulés sur la faune terrestre, il demeure primordial d'aborder les questions qui permettront de réduire les impacts négatifs des routes sur la dynamique des populations de caribou forestier afin d'assurer leur conservation.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : dérangement anthropique, écologie routière, Rangifer tarandus caribou, sélection d'habitat
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VernaculaireCloutier, Richard 11 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2006-2007 / II serait juste d'affirmer que ma problématique artistique, depuis les dernières années, tourne autour de l'assimilation du langage formel et graphique de l'architecture dans une peinture abstraite. Plus précisément dans une catégorie d'abstraction qui demeure près du monde visible, ancrée dans la mémoire du dessein et du dessin de l'objet construit. Ainsi, mes tableaux des séries Charlevoix et Gaspésie, exécutés dans le cadre de la maîtrise, s'inscrivent dans une tentative de reconstruction picturale inspirée d'éléments de l'architecture vernaculaire. Ces oeuvres qui, de par leur échelle et leur matérialité, sont vaguement assimilables à des fragments architecturaux de notre patrimoine rural, questionnent aussi une certaine tradition de la peinture de paysage.
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Le potentiel de croissance du pin blanc (Pinus strobus L.) à la limite nordique de son aire de distributionVentura-Giroux, Célia 18 April 2018 (has links)
L'objectif de ce projet était d'évaluer la pertinence d'éventuels efforts de restauration du pin blanc à la limite nordique de son aire de distribution, et plus particulièrement dans Charlevoix. Nous nous sommes d'abord appuyés sur l'importance de l'espèce dans les forêts précoloniales en consultant divers documents historiques. Par la suite, afin de déterminer le potentiel de croissance de l'espèce dans les forêts contemporaines, nous avons étudié le développement de pins blancs dispersés sur le territoire. Pour ce faire, nous avons mis au point des modèles prédictifs de la croissance radiale et de la récession de la cime en fonction de l'âge de l'arbre, de son diamètre à hauteur de poitrine, de son indice de qualité de station et de son environnement de compétition. Nos recherches nous permettent de conclure que le pin blanc a une bonne capacité de croissance dans Charlevoix et que sa restauration est justifiée autant d'un point de vue historique que sylvicole.
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L'État et le changement agricole dans Charlevoix, 1850-1950Perron, Normand 25 April 2018 (has links)
Le milieu du XIXe siècle est une époque de renouvellement des pratiques agricoles dans le monde. Le même phénomène touche l’agriculture du Bas-Canada et c’est dans cette optique de renouvellement des méthodes culturales et d’élevage que l’État intervient en faveur de la diffusion des connaissances. Ce projet de modernisation des pratiques agricoles s’inscrit dans une intervention de l’État qui va finalement se poursuivre pendant des décennies. La longue période étudiée, 1850-1950, met en lumière l’intervention de l’État et l’efficacité de son action auprès des agriculteurs de la région de Charlevoix. L’intervention de l’État a été abordée sous l’angle de la diffusion et de l’adoption des connaissances agricoles. Comme émetteur d’informations, l’État soutient un programme de communication dont l’objectif est la diffusion de connaissances agricoles et l’adoption de celles-ci par les agriculteurs. Pour atteindre ses fins, il met peu à peu en place un ensemble de moyens d’intervention destinés à rejoindre la plus grande majorité des agriculteurs dans leurs milieux. Mais, comme récepteurs des connaissances diffusées, les agriculteurs, en fonction de leur milieu social, culturel et économique, adoptent ou rejettent les propositions qui leur sont faites. Les outils de communications ont d’abord été étudiés pour leur pertinence à rejoindre ces agriculteurs. Puis, afin d’évaluer l’efficacité de l’intervention gouvernementale et la réceptivité des agriculteurs, les choix et les changements survenus dans les méthodes de culture et d’élevage ont été analysés. L’évolution de la stratégie de communication de l’État montre la complexité du processus d’adoption de connaissances nouvelles. Elle révèle que l’adoption d’une innovation est davantage qu’un simple geste technique. Les agriculteurs agissent en effet selon leur environnement. Diverses considérations ont donc joué un rôle de premier plan dans les gestes posés par les agriculteurs. Si ces derniers ont assez rapidement modifié leur choix de culture, les progrès relevés dans les méthodes de culture et d’élevage apparaissent, par contre, beaucoup plus lents, ce qui est instructif de la difficulté d’intégrer des pratiques nouvelles dans leur totalité. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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"Paroisses de femmes" : expériences des femmes lors des migrations saisonnières masculines dans la région de Charlevoix, 1940-1980Bouchard, Marie-Pier 24 April 2018 (has links)
La région de Charlevoix, à la géographie aussi pittoresque que contraignante, est rapidement devenue un terroir saturé, où les habitants durent user de multiples stratégies pour subsister : certains se résignèrent à partir définitivement, mais d'autres parvinrent à rester dans la région, du moins de façon discontinue. C'est ce qui donna lieu aux migrations périodiques masculines, où les hommes, pour quelques mois ou presque toute l'année, quittent leur village natal pour travailler au loin, que ce soit en mer, en forêt ou dans d'autres villes. Dans ce mémoire, il est question non pas des hommes qui partent, mais des femmes qui restent. Nous avons voulu comprendre comment se déclinaient les expériences féminines de l'absence maritale et nous avons ainsi interviewé dix-sept femmes ayant vécu, pour la majorité, les migrations du mari et, dans quelques cas, celles du père, dans une période qui s'échelonne de 1940 à 1980. Pour appréhender cette réalité, trois niveaux ont été privilégiés : l'espace économique, pour bien définir le contexte dans lequel ces migrations ont eu lieu; l'espace familial, qui nous permet de mieux comprendre comment les femmes gèrent ce rythme d'absence et de présence maritales; et l'espace communautaire, qui nous informe de la façon dont les femmes interagissent avec ce milieu marqué par l'absence. Territoire à la nature capricieuse, Charlevoix est un espace marqué par les allers retours de ceux qui doivent quitter mais souhaitent revenir. Pourtant, à l'inverse du nomadisme des hommes, il y a aussi l'ancrage des femmes, qui restent malgré les misères de l'absence maritale. Fortes d'une autonomie qu'elles affermissent et affirment, alors qu'elles doivent savoir se débrouiller seules, et soutenues par des réseaux de sociabilité très forts, où la famille occupe une place prépondérante, les femmes s'enracinent dans ce territoire de solitude, mais aussi de solidarité.
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