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Effets combinés de la consanguinité et de l'enrichissement sur la stéréotypie de souris sylvestres (peromyscus maniculatus sonoriensis)

Turki, Leïla January 2009 (has links) (PDF)
Deux problèmes importants caractérisent les conditions d'élevage en captivité (animaux domestiques, de laboratoire, de zoo): la reproduction consanguine, qui rend les animaux plus fragiles et plus sensibles au stress, et la pauvreté des stimuli environnementaux, qui accroît le stress et affecte la santé et le bien-être des animaux. Un indice de faible bien-être ou de stress chez un animal maintenu en captivité est l'apparition et le maintien de comportements stéréotypiques. Ceux-ci se caractérisent par des mouvements répétitifs, sans buts apparents. Les individus d'une même espèce ne réagissent pas nécessairement de la même façon à des mêmes conditions, et les animaux très actifs semblent avoir une plus grande propension à développer des comportements stéréotypiques en captivité. Nous testons sur deux générations de souris sylvestres (Peromyscus maniculatus sonoriensis) sauvages maintenues en laboratoire l'effet combiné de la consanguinité et de l'enrichissement (social et/ou physique) sur l'activité, et de l'effet combiné de la consanguinité, de l'enrichissement (social et/ou physique) et de l'activité sur l'expression de la stéréotypie. Celle-ci apparaît chez la souris entre 20 et 90 jours suivant la naissance et continue de se manifester à l'âge adulte. Nous estimons par la suite la répétabilité de l'activité et de la stéréotypie. Quatre groupes de souris ont été formés à chaque génération: des consanguins (F entre 0,25 et 0,34) en milieu riche (enrichissement physique); des consanguins en milieu pauvre (conditions d'habitation standard) ; des non-consanguins (F entre 0,05 et 0,078) en milieu riche; des non-consanguins en milieu pauvre. La présence de différents comportements stéréotypiques a été notée au cours de 28 périodes d'observation, de cinq minutes chacune, par individu, pendant l'ontogenèse de la stéréotypie. Par la suite, chaque souris a été observée pendant 7 à 9 jours non consécutifs toutes les demi-heures pendant 7 heures. Des tests linéaires mixtes généralisés indiquent que la consanguinité peut interagir avec l'enrichissement de sorte à affecter l'activité générale dans la cage ou les comportements stéréotypiques, mais que les effets ne sont pas nécessairement tranchés ni permanents: ils peuvent varier entre les générations et, à long terme, au sein d'une même génération. Par ailleurs, l'enrichissement social ou physique réduit plus la propension des souris très actives à devenir stéréotypiques que celle des souris peu actives. Enfin, les modèles linéaires mixtes et les BLUPs (best linear unbiased predictors) calculés à partir de ces derniers indiquent que l'activité et la stéréotypie sont très répétables: elles sont très influencées par l'appartenance à la famille chez les juvéniles; avec l'âge, ce sont les effets individuels qui deviennent le plus marqués. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Souris sylvestres, Stéréotypie, Tempérament, Activité, Consanguinité, Enrichissement social ou physique.
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Personality and vigilance behaviour in alpine marmot (Marmota marmota)

Ferrari, Caterina 05 1900 (has links) (PDF)
De plus en plus d'études démontrent la notion que le comportement des individus diffère selon les situations et à travers le temps. Ce phénomène se nomme personnalité de l'individu. Il est fort probable que les traits de personnalité jouent un rôle pertinent dans l'écologie de l'individu et les chercheurs tentent de comprendre quelles sont les causes de ces différences individuelles. À cette fin, il est nécessaire d'avoir diverses approches et on procède actuellement, en laboratoire et sur le terrain, à des recherches effectuées selon l'approche de l'optimalisation afin de vérifier si les variations, la répétabilité et l'hérédité ont une incidence sur les traits de personnalité. Les mesures biologiques de réponses physiologiques et endocriniennes peuvent nous aider à comprendre les mécanismes qui sont à la base des variations comportementales. L'étude de la personnalité réalisée avec des contraintes dans l'utilisation du temps nous permet de vérifier comment certains traits de personnalité influencent l'histoire de vie des individus. Nous avons étudié la personnalité dans un contexte d'anti-prédation où l'animal doit faire face à un compromis entre se nourrir ou rester vigilant car il risque d'être attaqué à tout moment. La présente recherche vise à déterminer si la personnalité de la marmotte Alpine (Marmota marmota) diffère d'un individu à l'autre et si, compte tenu de leur personnalité, les marmottes utilisent différentes stratégies contre les prédateurs. La marmotte Alpine constitue un bon modèle afin d'étudier les stratégies anti-prédateurs et les comportements de prises de risques. Les marmottes vivent en groupes et ces derniers habitent des terriers interreliés possédant plusieurs points d'accès. Les marmottes cherchent leur nourriture à l'extérieur de leur terrier et pendant qu'elles s'alimentent, elles surveillent l'environnement afin de s'assurer qu'il n'y a pas de risques d'attaques de la part de prédateurs. Notre recherche a été effectué dans une zone où habitent un grand nombre de marmottes Alpines ainsi que deux espèces de leurs prédateurs naturels, soit l'aigle royal (Aquila chrysaetos) et le renard roux (Vulpes vulpes). Au cours des étés 2007, 2008 et 2009, nous avons étudié 12 groupes familiaux habitant deux secteurs situés à diverses latitudes au sein du Parc National Gran Paradiso (Italie). Nous avons capturé et marqué 122 individus d'âges et de sexes différents et nous avons procédé à des tests d'open-field sur 105 de ces individus. Dans la plupart des cas, les tests ont été effectués au moins à deux reprises au cours d'années différentes. Grâce à ces tests d'open-field, nous avons pu mesurer le niveau d'activité pour chacun des individus et nous avons découvert une très forte incidence d'habituation sur ce trait. Les mesures des paramètres physiologiques lors de la manipulation nous ont fourni une mesure biologique de la pro-activité pour chacun des individus ce qui nous a permis de constater qu'un individu dominant avait un rythme cardiaque plus élevé que celui proposé dans la théorie. On a également noté que l'âge, le poids et leur interaction avaient une incidence sur la pro-activité des individus mais que cette tendance diffère selon la classe d'âge. Grâce à ces mesures, nous avons obtenu un indice fiable sur la personnalité des individus ainsi que des preuves permettant d'affirmer que cette espèce possède une stratégie d'adaptation (coping style): les individus plus actifs avaient un rythme cardiaque plus élevé. Nous avons effectué d'autres analyses en utilisant ces valeurs individuelles de personnalité. Le deuxième objectif visé par la présente étude était de valider les résultats sur la personnalité au sein du cadre écologique du comportement antiprédateur. À cette fin, nous avons effectué sur le terrain des observations focales lorsque des marmottes marquées faisaient preuve de vigilance en s'alimentant et nous avons considérer la fréquence et la durée des cas de vigilance comme constituant des paramètres du comportement de vigilance. Nous avons constaté que la personnalité jouait un rôle sur le comportement de vigilance mais que certains des résultats allaient à l'encontre de la théorie; nous suggérons que de contrôler pour l'indice du risque pourrait clarifier nos résultats. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : activité, comportement antiprédateur, openfield, personnalité, Marmota marmota.
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Activité, exploration et leur relation avec l'utilisation de l'espace par les individus dans une population sauvage de tamias rayés (tamias striatus)

Montiglio, Pierre-Olivier January 2009 (has links) (PDF)
L'approche du comportement basée sur les coûts et les bénéfices montre que les systèmes polygynes peuvent favoriser une plus grande mobilité des mâles et des comportements de recherche de partenaires sexuels. Ce mémoire est une étude écologique tentant de préciser le lien entre la personnalité des individus et leur comportement de reproduction. Pour ce faire, nous avons étudié une population de tamias rayés (Tamias striatus) au Québec. Chez le tamia rayé, les mâles font des rondes d'inspection pour maximiser leurs chances de féconder les femelles. Il est très probable que les mâles soient face à un compromis entre le nombre de femelles visitées et l'effort investi sur chacune d'elle. Nous avons mesuré la personnalité des individus par des tests d'arène, mesurant le comportement des individus dans un environnement nouveau. Pendant ces tests, les individus peuvent montrer des patrons temporels d'activité et d'exploration différents. Si les individus montrent des patrons temporels différents, le score global d'activité et d'exploration des individus est susceptible d'être biaisé par la durée du test. Notre premier objectif est de montrer comment, en utilisant des modèles généralisés mixtes, il est possible de prendre en compte des différences de patron temporel durant les tests d'arènes. Nous avons utilisé des modèles généralisés mixtes analysant le temps passé actif durant les tests d'arènes afin de prendre en compte des facteurs environnementaux et d'estimer la constance du niveau global et du patron temporel d'activité et d'exploration des tamias dans l'arène. Les individus ont montré des patrons temporels d'activité et d'exploration différents, suggérant un gradient de proactivité dans la population. Nos estimations de reproductibilité sont similaires à celles rapportées par d'autres études. Nos résultats montrent que les études utilisant le test d'arène devraient prendre en compte le patron temporel de la réponse des individus, pour permettre une meilleure compréhension des traits de personnalité. Dans le second chapitre, nous déterminons comment les différences d'activité et d'exploration entre les tamias mâles affectent leur utilisation de l'espace pendant la reproduction (reflétant le comportement de recherche de partenaires sexuels). Nos objectifs sont (1) de comparer les patrons d'utilisation de l'espace par les mâles et les femelles pendant la reproduction et en absence de reproduction, et (2) de déterminer si l'espace supplémentaire utilisé par les mâles pendant la reproduction est relié à leur niveau d'activité et d'exploration. Nous avons réalisé des sessions de capture durant deux étés consécutifs (un été comportant une saison de reproduction et un été sans reproduction). Nous avons calculé le domaine vital et un indice de la surface visitée exceptionnellement par les mâles par la méthode des polygones minimums convexes. Nos résultats montrent que les mâles ont utilisé une surface plus importante durant l'année avec reproduction comparée à l'année sans reproduction estivale. Les femelles n'ont pas montré de différences entre les deux années. La surface utilisée par les individus était limitée par la proportion de mâles avoisinants. L'activité et l'exploration étaient reliés différemment à la surface utilisée selon les années. La surface visitée exceptionnellement n'était pas affectée par le niveau d'activité et d'exploration. Pour les femelles, cette surface était plus importante en absence de reproduction, suggérant ainsi qu'elles limitent leurs déplacements durant la gestation et l'allaitement. La personnalité peut affecter des aspects de la reproduction, ceci devrait faire l'objet d'études plus approfondies. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Personnalité, Reproduction, Tamias striatus, Activité.
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Personnalité et réponse individuelle des macaques à queue de lion (Macaca silenus) aux variations de visiteurs dans trois zoos d'Amérique du Nord

Guay, Jérôme January 2009 (has links) (PDF)
La présence chronique de visiteurs dans les zoos est susceptible d'entraîner chez les animaux différentes modifications comportementales et physiologiques nuisibles aux efforts de conservation. L'étude de ces modifications ne s'est concentrée que sur la réaction globale des groupes. L'influence des différences individuelles dans la réaction des animaux aux visiteurs a jusqu'à maintenant été négligée. En plus de la variabilité comportementale attribuable au sexe et à l'âge, les individus peuvent se distinguer selon leurs différences comportementales constantes à travers le temps et les situations (personnalité) et/ou selon leurs patrons de réponse aux changements environnementaux (plasticité comportementale). Toutefois, les approches subjectives communément employées dans l'étude de la variation interindividuelle de comportement chez les primates ne permettent pas d'évaluer la plasticité comportementale dans un contexte environnemental variable. Le premier objectif de ce mémoire est de proposer une approche par normes de réaction pour mesurer la constance des différences individuelles de comportement chez le macaque à queue de lion (Macaca silenus) et comparer leur réponse aux variations de quantité de visiteurs dans les zoos. Le second objectif vise à déterminer l'impact du public sur la réaction globale des animaux et à distinguer si celui-ci est modulé par le sexe et l'âge. Des observations comportementales ont été amassées dans trois zoos d'Amérique du Nord. Une analyse en composante principale a permis de regrouper les comportements en cinq traits (activité, tension, sociabilité, réactivité et agressivité). La constance des différences comportementales entre individus et le degré de variation interindividuelle de réponse aux visiteurs ont été évalués sur chacun des traits à l'aide de modèles linéaires mixtes incluant d'une part les individus et les zoos comme effets aléatoires, et d'autre part le sexe, l'âge et la température comme effets fixes. Une augmentation de visiteurs a entraîné une hausse de sociabilité et une baisse d'activité chez les jeunes macaques, mais l'inverse'a été observé chez les macaques plus âgés. À basse température, une forte présence de visiteur a accru la tension, mais a provoqué une diminution de l'agressivité. Des variations individuelles stables ont été observées pour les traits d'activité, de tension, de sociabilité et d'agressivité. Par contre, les macaques n'ont montré aucune différence individuelle de plasticité comportementale en réponse aux visiteurs. Les résultats appuient un effet stressant du public, sans pouvoir le confirmer clairement. Néanmoins, ils suggèrent que l'âge et la température devraient être considérés dans l'étude de l'impact du public sur les primates et que les enclos devraient être conçus en fonction des besoins relatifs à l'âge des animaux. Notre étude a permis d'identifier une variation individuelle significative sur plusieurs traits comportementaux qui pourraient potentiellement être soumis à des pressions de sélection spécifiques aux conditions de captivité. L'approche par norme de réaction utilisée présente plusieurs avantages sur l'approche subjective et constitue une méthode efficace d'étude des variations comportementales individuelles dans une perspective évolutive et écologique.
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Tempérament et syndromes comportementaux dans une population sauvage de tamias rayés, Tamias striatus

Martin, Julien January 2006 (has links) (PDF)
Depuis ces dernières années, un nombre croissant d'études se sont intéressées à la variabilité interindividuelle et à la consistance individuelle des comportements et explorent les implications écologiques et évolutives de cette variation. En fonction de l'approche utilisée, la variation individuelle des comportements a été appelée débrouillardise, tempérament, personnalité ou encore syndrome comportemental. Une étape importante dans le développement d'une approche évolutive et écologique de l'étude du tempérament est le développement de méthodes appropriées pour réaliser des mesures de tempérament directement sur le terrain. L'acquisition de connaissances et une meilleure compréhension des variations de tempérament dans des populations animales pourraient avoir un impact important en écologie et en conservation. Les deux premiers objectifs de cette étude étaient de mettre au point un moyen de mesurer des traits de tempérament dans une population sauvage de tamias rayés (Tamias striatus) en répétant directement sur le terrain des tests de la planche à trous sur chaque individu et d'explorer l'utilisation des modèles mixtes pour analyser la variation individuelle des comportements et de l'habituation aux tests expérimentaux. Nous avons mis en évidence une consistance individuelle pour l'exploration, l'émotivité et la docilité, ainsi qu'un transfert individuel de comportement avec un gradient de nouveauté. Le troisième objectif était de voir l'effet des variations de tempérament sur la distribution spatiale des individus en réponse à la perturbation humaine. L'étude s'étant déroulée dans une zone fortement fréquentée par les humains, nous nous sommes intéressés à l'effet de la perturbation humaine sur la réponse au stress des tamias (concentration de cortisol). Les tamias les plus explorateurs et les moins farouches étaient localisés dans les zones de perturbation humaine élevée. De plus, seul le tempérament affectait les taux de cortisol. La répartition non-aléatoire du tempérament selon la perturbation pourrait se traduire par la mise en évidence de différences comportementales et hormonales entre des individus localisés sur des zones perturbés et non-perturbés, différences qui ne seraient pas dues à la perturbation. L'intégration de mesures du tempérament pourrait donc avoir un effet important sur l'estimation de l'impact des activités humaines sur la faune sauvage. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Tamias rayés, Tempérament, Syndrome comportemental, Test du holeboard, Cortisol.
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La présence d'un congénère rend l'exploitation de proies cryptiques plus difficile

Courant, Sabrina January 2006 (has links) (PDF)
Quand un prédateur recherche une proie, il doit contrer les différentes stratégies antiprédatrices qu'elles adoptent. La crypticité, c'est-à-dire se confondre dans son environnement, est l'une des stratégies les plus communes et les plus efficaces adoptées par les proies. En effet, elle réduit la pression de prédation, diminuant l'efficacité d'approvisionnement des prédateurs en augmentant leur temps de recherche au dépend de leur propre vigilance, ce qui les expose à leur tour à un risque de prédation élevé. La réponse de prédateurs solitaires à la crypticité des proies a été étudiée à de multiples reprises mais rarement dans un contexte d'approvisionnement social, où les membres du groupe présentent des habiletés différentes. De nombreuses expériences montrent que s'approvisionner en présence d'un congénère peut soit augmenter le taux d'approvisionnement d'un individu, ou au contraire, interférer dans son efficacité à s'approvisionner correctement. Le but de notre étude est donc d'identifier les effets possibles de la présence d'un congénère et de son degré d'expérience sur la capacité d'un oiseau (le capucin damier Lonchura punctulata) à exploiter des graines cryptiques. Les graines de millet (Panicum sp.) étaient présentées sur un fond qui les rendait soit cryptiques soit visibles. Les oiseaux ont été testés seuls, avec un congénère naïf ou expérimenté. Nos résultats confirment que la coloration cryptique des graines réduit l'efficacité de picorement des prédateurs et ce, même dans un contexte d'approvisionnement social. La présence d'un congénère, quelque soit son degré d'expérience, intensifie l'effet de la crypticité en réduisant encore plus l'efficacité du comportement de picorement. Notre étude montre aussi que l'effet d'interférence dù à la présence du congénère dure au-delà de la période pendant laquelle il est présent. Ces résultats suggèrent que le congénère interfère dans l'acquisition des habiletés nécessaires pour exploiter efficacement des proies cryptiques, conclusion en accord avec le mécanisme de formation d'une image de recherche. Par conséquent, être un prédateur social plutôt que solitaire pourrait représenter un désavantage lorsque les proies utilisent la crypticité comme stratégie antiprédatrice. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Interférence, Proie cryptique, Approvisionnement social, Capucin damier.
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Variation inter-individuelle de la distance de fuite et ses conséquences sur la distribution des girafes du Niger (Giraffa camelopardalis peralta)

Lefebvre-Auger, Vincent 06 1900 (has links) (PDF)
À une période où les contacts entre humains et animaux sauvages augmentent régulièrement, il est nécessaire de comprendre les conséquences de ces interactions sur l'écologie des populations animales, que ce soit à court ou à long terme. Les perturbations sont de nature diverse et leurs impacts le sont tout autant. La variation dans la réponse des individus peut avoir des répercussions sur leur distribution, leur utilisation de l'habitat, leur reproduction et ultimement leur survie. Cette variation peut être causée par des facteurs environnementaux, mais également par des traits intrinsèques aux individus (ex.: qui démontrent des différences constantes à travers le temps entre les individus (indices de tempérament)). Quelques études récentes laissent supposer que certains traits de comportement en relation avec la tolérance des animaux humains pourraient expliquer une distribution spatiale non aléatoire des individus dans un habitat présentant une variation des perturbations anthropiques. Dans le but de vérifier cette hypothèse, nous avons utilisé la distance de fuite (FID), qui est utilisée en biologie de la conservation pour évaluer l'impact de la présence humaine sur les populations d'animaux sauvages. Nous avons évalué si les individus montraient des différences constantes de FID à travers le temps, à l'aide de mesures répétées en 2006 (160 observations sur 88 individus) et 2008 (84 observations sur 65 individus), dans la dernière population de girafes de l'Afrique de l'Ouest (Giraffa camelopardalis peralta) localisée au Niger. La distance de fuite variait selon le sexe, l'âge et la distance d'alerte des individus. De plus, les individus montraient des différences de FID permanentes, la répétabilité étant supérieure à l'intérieur de la même année (r = 0.45 en 2006, r = 0.43 en 2008) que lorsque les données étaient rassemblées sur les deux années (r = 0.22). Nous avons ensuite utilisé la distance de fuite moyenne pour chaque individu (FIDm) comme indice de tempérament (de peur) pour expliquer la distribution des girafes en relation avec la présence humaine. Nous avons utilisé les coordonnées GPS (en incluant les données de recensement des années 2007, 2008 et 2009) pour mesurer les distances entre la localisation des groupes de girafes et 1) la route la plus proche (incluant la route goudronnée principale et les routes secondaires faites de latérites), 2) la route goudronnée principale, 3) le village le plus proche. Ces distances sont utilisées ici comme des indices du niveau de perturbation par les humains. La distance de fuite moyenne individuelle (FIDm) de l'année 2006, était positivement associée à ces trois distances chez les femelles. D'autres facteurs comme la présence de jeunes dans le groupe et la taille du groupe semblent également affecter leur distribution. Nos résultats supportent l'hypothèse selon laquelle les individus ayant une plus ou moins forte tolérance aux humains diffèrent dans leur probabilité d'être observés près de zones à forte affluence humaine. Ces résultats pourraient avoir des implications importantes tant pour l'écologie que la conservation des populations animales, spécialement dans un contexte où les perturbations anthropiques mondiales sont en croissance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Giraffa camelopardalis peralta, distance de fuite, constance, variation inter-individuelle, distribution, perturbation, présence humaine.
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Personnalité, stratégies d'approvisionnement et d'appariement chez les diamants mandarins (Taeniopygia guttata)

David, Morgan 11 1900 (has links) (PDF)
En biologie évolutive, la variation phénotypique a longtemps été réduite au substrat sur lequel agissait la sélection naturelle. Toutefois, la constance intra-individuelle et le maintien intra-populationnel de certains comportements conduisirent au milieu des années 90 au développement du concept de personnalité animale, basé sur la caractérisation de traits tels que la néophobie, l'agressivité, les tendances exploratoires ou la prise de risque. De nombreuses études montrent que la personnalité est soumise à la sélection naturelle et est reliée à certaines stratégies biodémographiques, telles que la dispersion ou le comportement anti-prédateur. Les liens entre la personnalité animale et les stratégies d'appariement et d'approvisionnement, deux composantes fondamentales de la vie des organismes, ont pourtant été négligés jusqu'ici. Nous nous sommes donc attachés au cours de cette thèse à déterminer l'influence de la personnalité sur certains comportements sexuels et alimentaires à l'aide d'un organisme modèle en écologie comportementale : le Diamant mandarin (Taeniopygia guttata). Puis, à l'inverse, nous avons souligné le rôle des sélections naturelle et sexuelle dans le maintien des variations de personnalité. Nos résultats indiquent que certains traits de personnalité mesurés sont inter-corrélés au niveau de notre population captive d'oiseaux, définissant un syndrome comportemental. De plus, la personnalité prédit de manière différentielle le succès d'approvisionnement entre les contextes de compétition par exploitation et par interférence. Ainsi, les individus proactifs sont dominants lors d'épisodes de compétition par interférence mais souffrent d'un plus faible succès d'approvisionnement lors de jeux producteur-chapardeur. Ces résultats soulèvent la possibilité que la sélection naturelle favorise différentes personnalités dans différents contextes, offrant un mécanisme d'explication du maintien des variations intra-populationnelles de personnalité. De plus, ils suggèrent que la personnalité contraint l'optimalité des comportements à travers les situations. Enfin, dans un contexte de choix du partenaire, nous avons montré que la personnalité des femelles utilisées dans des tests de préférence par association influence les mesures de la sélectivité, des scores de préférence et de leur répétabilité. L'étude conjointe de la personnalité animale et des stratégies d'appariement et d'approvisionnement constitue ainsi une voie prometteuse dans l'explication du maintien des variations de personnalité par sélections naturelle et sexuelle, ainsi que dans l'étude de l'influence de la personnalité sur les stratégies biodémographiques des organismes en contextes alimentaire et sexuel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : personnalité, syndromes comportementaux, Taeniopygia guttata, compétition alimentaire, choix du partenaire, sélection sexuelle, approvisionnement social, jeu producteur-chapardeur
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Relations entre le patron d'exploration, la reproduction et le niveau de cortisol fécal chez le tamia rayé (Tamias striatus)

Montiglio, Pierre-Olivier 05 1900 (has links) (PDF)
Les organismes montrent des variations de cycle de vie, de comportement et de physiologie. L'écologie évolutive cherche à les expliquer en investiguant les conséquences de ces variations pour l'écologie et l'aptitude phénotypique des animaux. Ainsi, certaines populations comportent des individus ayant un cycle de vie plus rapide que d'autres, caractérisé par une reproduction plus précoce, une fécondité plus élevée mais également une longévité plus faible. Une hypothèse récente, l'hypothèse du train de vie, prédit que ces différences de cycle de vie seraient associées à des différences de comportement constantes entre les individus lorsque ces traits sont impliqués dans les compromis évolutifs. Selon cette hypothèse, les individus investissant plus dans les comportements exploratoires devraient ainsi atteindre leur succès reproducteur maximum plus tard dans leur vie. Ceci peut provenir, d'une part, du fait que le train de vie des individus détermine leur personnalité; ou d'autre part, que la personnalité d'un individu détermine comment il complétera son cycle de vie. Il est possible de gagner certains indices sur les relations entre les traits comportementaux et biodémographiques à travers l'analyse des mécanismes de régulation qui leur sont commun, comme les gluco-corticoïdes (GC). Le but général de cette thèse de doctorat est de mieux comprendre les différences de patron d'exploration en testant l'hypothèse du train de vie. Selon cette hypothèse, les individus investissant le plus dans l'exploration de leur environnement devraient montrer un succès reproducteur maximal plus tardif et mobiliser plus de GC pour protéger leur survie face aux perturbations environnementales. J'analyse ainsi les relations entre le patron d'exploration exprimé par les individus dans un environnement nouveau, leur patron de reproduction au cours de leur vie, et le niveau de cortisol (le GC principal chez les mammifères) dans une population naturelle de tamias rayés (Tamias striatus) située au sud du Québec dans les monts Sutton. Je valide dans un premier temps une méthode permettant le suivi du niveau de cortisol de manière non-invasive. Je documente ensuite les relations entre le patron d'exploration des individus, leur docilité lors de manipulations sur le terrain et leur propension à être capturés dans les pièges. Je détermine la relation entre le patron d'exploration des individus et leur réactivité physiologique aux perturbations environnementales. Je documente ensuite le patron de reproduction des individus tout au long de leur vie et analyse sa relation avec leur patron d'exploration. Enfin, j'analyse le niveau de cortisol des individus en nature. Les individus ont été suivis sur 25 hectares de forêt décidue mature. Chaque été de 2005 à 2010 les individus ont été suivis par piégeage, observations focales et télémétrie. Les jeunes ont été capturés à l'émergence du terrier maternel, et assignés à leur père le plus probable à l'aide de marqueurs microsatellites. Les individus ont été soumis à des tests d'arène, quantifiant la réponse comportementale à un environnement nouveau. Durant ce test, certains individus expriment un patron d'exploration superficiel, caractérisé par une exploration importante en début de test mais une diminution tout aussi importante de l'exploration au court des secondes suivantes. À l'autre extrême, d'autres individus expriment un patron d'exploration plus méticuleux, avec un niveau d'exploration modéré mais constant au cours de la durée du test. Les animaux ont également été soumis à des tests de docilité, lors desquels nous avons relevé le nombre de secondes passées par l'animal à se débattre durant une minute lors des manipulations. Lors des captures en 2009, des échantillons fécaux ont été prélevés dans les trappes. La concentration de métabolites issus du cortisol a ensuite été analysée par ELISA compétitive en utilisant un anticorps polyclonal. La réactivité du système sympathique des individus a été quantifiée par l'analyse du rythme cardiaque lors d'un test de restriction. Les individus de la population d'étude montrant un patron d'exploration plus superficiel dans l'arène sont moins dociles. Ces individus sont également capturés plus fréquemment (mâles) ou plus loin de leur terrier (femelles). Les individus exprimant un patron d'exploration superficiel dans l'arène démontrent une réactivité du système sympathique plus importante, mais une variabilité plus faible de leur niveau de cortisol, suggérant qu'ils protègent ainsi leur survie de manière moins importante. En accord avec les prédictions, les individus plus superficiels dans leur exploration atteignent également leur succès reproducteur maximal plus tôt au cours de leur vie reproductive. Les variations d'abondance de nourriture d'une année à l'autre, à travers leurs effets sur l'âge à la première reproduction des individus contribuent à favoriser un meilleur succès reproducteur à vie des explorateurs superficiels parmi les individus nés durant les années de forte abondance de nourriture. À l'inverse, les explorateurs méticuleux ont un succès reproducteur plus élevé parmi les individus nés durant les années de faible abondance de nourriture. Les femelles ayant un patron d'exploration plus superficiel démontrent une variabilité plus faible de leur niveau de cortisol. Les femelles amenant un plus grand nombre de jeunes au sevrage ont également une variabilité en cortisol plus faible au cours de l'été. Ces résultats sont en accord avec l'hypothèse du train de vie et démontrent que le patron d'exploration exprimé par les animaux est associé à leur patron de reproduction en fonction de l'âge. De plus ils suggèrent que les fluctuations d'abondance des ressources d'une année à l'autre sont susceptibles de générer des pressions de sélection oscillantes qui pourraient maintenir la variabilité du patron d'exploration observée dans cette population. L'analyse du patron de cortisol des individus suggère enfin que le patron de reproduction et le patron d'exploration sont susceptibles de s'influencer l'un l'autre. Ces résultats contribuent à la compréhension des différences de personnalité par des résultats empiriques sur les relations entre les traits de personnalité, la physiologie et la biodémographie des individus. De telles études sont encore rares. Des analyses futures, détaillant d'une part la nature des coûts et des bénéfices associés au patron d'exploration des individus, et d'autre part investiguant les sources de variation contribuant à la variabilité du patron d'exploration observées dans cette population permettront de compléter les résultats présentés dans cette thèse. ______________________________________________________________________________
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Impacts des routes sur le comportement et la survie du caribou forestier

Leblond, Mathieu 11 1900 (has links) (PDF)
Les activités humaines ont des impacts négatifs pour plusieurs espèces animales. Le caribou (Rangifer tarandus), notamment, semble particulièrement sensible au dérangement provoqué par les structures linéaires d'origine anthropique. Cette étude a évalué les impacts des routes sur le comportement et la survie du caribou forestier de Charlevoix (Québec, Canada), une population isolée géographiquement dont l'effectif est estimé à moins de 80 individus. L'étude est basée sur un suivi télémétrique de 8 ans (2004-2011) durant lequel 59 individus différents ont été équipés de colliers GPS. Le premier chapitre évalue les impacts des routes sur le comportement de sélection d'habitat du caribou forestier. Les analyses effectuées contrastent l'effet respectif des classes de végétation, de la topographie et des routes sur la sélection d'habitat du caribou forestier à diverses échelles spatio-temporelles. Chaque variable a été mesurée à plusieurs échelles spatiales, soit localement et dans des zones de 1, 2, 4 et 8 km de rayon autour des localisations télémétriques. Un seuil de distance de l'effet des routes sur le comportement du caribou forestier a été déterminé, soit jusqu'à 0,75 km pour les chemins forestiers secondaires et 1,25 km pour les routes pavées et les chemins forestiers primaires. L'échelle spatiale la plus pertinente pour expliquer la sélection d'habitat du caribou forestier variait selon les saisons pour une variable donnée, et entre les variables pour une saison donnée. Ces résultats soulignent l'importance d'inclure des variables décrivant le contexte paysager en plus des variables locales, ainsi que de considérer des modèles de sélection d'habitat spécifiques à chaque saison biologique, afin d'étudier les effets des ressources et des contraintes sur la sélection d'habitat des animaux sauvages. Le deuxième chapitre explore l'hypothèse voulant que la force de l'évitement d'un animal envers une infrastructure humaine dépende de l'intensité du dérangement provoqué par cette infrastructure. L'étude évalue les réactions comportementales du caribou forestier par rapport à la route 175, une route ayant subi des modifications importantes entre 2006 et 2010 pour passer à un gabarit autoroutier. Les déplacements, la sélection d'habitat ainsi que la distribution des caribous forestiers ont été évalués avant, pendant et après l'élargissement de la route, à plusieurs échelles spatiales. Les caribous forestiers ont évité la route durant toute la durée de l'étude, mais une plus faible proportion de localisations de caribous forestiers se retrouvait dans une zone de 5000 m de part et d'autre de la route pendant et après les travaux de réfection, par rapport à avant. À l'intérieur de cette zone, les caribous forestiers ont évité toutes les classes de végétation, même celles qu'ils sélectionnaient à l'échelle de leur domaine vital. Leur taux de déplacement était plus élevé à proximité de la route, particulièrement lorsque la densité de trafic était élevée. Ces résultats supportent l'hypothèse que l'évitement des routes par les animaux peut être relié à l'intensité du dérangement. Le troisième chapitre évalue l'influence des routes et des coupes forestières sur la performance individuelle des grandes proies. Cette étude relie le comportement de sélection d'habitat des caribous forestiers adultes à leur probabilité de mourir par prédation, ainsi qu'à des indices de leur succès reproducteur et de leurs dépenses énergétiques. À large échelle, la survie des caribous forestiers était affectée par la densité de routes et par la proportion des perturbations récentes présentes dans leur domaine vital annuel. À plus fine échelle, durant la période précédant directement la mort des individus (10 à 15 jours), les individus qui sont morts par prédation ont sélectionné davantage les perturbations récentes et ont évité les peuplements de résineux matures, contrairement aux individus qui ont survécu. Ces résultats supportent l'hypothèse que les activités et infrastructures humaines peuvent influencer négativement des traits liés à la valeur adaptative des grandes proies vivant dans des milieux fragmentés, notamment en augmentant le risque de prédation sur les individus adultes. Cette thèse se termine par une description détaillée des impacts des routes sur le caribou forestier à plusieurs échelles biologiques. Bien que les chercheurs s'intéressent de plus en plus à l'écologie routière et à l'étude des impacts cumulés sur la faune terrestre, il demeure primordial d'aborder les questions qui permettront de réduire les impacts négatifs des routes sur la dynamique des populations de caribou forestier afin d'assurer leur conservation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : dérangement anthropique, écologie routière, Rangifer tarandus caribou, sélection d'habitat

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