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Utilisation des congénères comme stratégie de découvertes de nourriture : l'exemple de l'écureuil roux d'Amérique, Tamiasciurus hudsonicus, un rongeur solitaire, territorial et agressif

Leroy, Aurélie 02 1900 (has links) (PDF)
Les animaux utilisent différentes stratégies pour se nourrir: chercher leur nourriture seul, en groupe, la voler, la partager... Lors de l'approvisionnement en groupe, la découverte de nourriture par un individu est une information qui peut se propager au sein du groupe entier. Le modèle producteur-chapardeur prédit ainsi la propension de chaque membre à jouer le rôle de producteur, soit rechercher de la nourriture pour soi-même, ou de chapardeur, soit attendre que les autres découvrent la nourriture et se joindre à ces découvertes. Ce modèle est caractérisé par l'incompatibilité des deux tactiques. Jusqu'à maintenant, il a pu être vérifié chez plusieurs espèces d'oiseaux sociaux se nourrissant au sol et qui ne peuvent donc fouiller le sol à la recherche de nourriture et observer leurs congénères en même temps. Dans notre étude, nous avons travaillé avec l'écureuil roux d'Amérique, Tamiasciurus hudsonicus. Chez cette espèce, chaque individu délimite et défend un territoire sur lequel il entrepose ses réserves de nourriture pour l'hiver. Les territoires étant proches les uns des autres, voir contigus, nous avons voulu vérifier si les individus étaient capables d'utiliser des stratégies de groupe lors de l'approvisionnement. En disposant des mangeoires de nourriture dans le territoire d'un individu, nous avons mis en évidence que les écureuils voisins ou errants pouvaient observer les activités d'approvisionnement de l'animal propriétaire. Dans 83% des cas, l'information est utilisée par l'observateur pour tenter d'accéder à la source de nourriture. De plus, en diminuant la quantité de nourriture par mangeoire créant une part du découvreur élevée et défavorisant ainsi l'emploi de la stratégie chapardeur, nous avons observé que la fréquence de chapardage diminuait tel que prédit par le jeu producteur-chapardeur. Enfin, en diminuant la proportion de mangeoires avec nourriture, rendant celles-ci plus difficile à trouver pour les producteurs, nous avons observé une augmentation presque significative de la fréquence de chapardage. Dans notre étude, nous avons donc vérifié pour la première fois que les comportements d'approvisionnement d'une espèce territoriale et agressive, l'écureuil roux d'Amérique, étaient expliqués par un modèle d'approvisionnement social, le modèle producteur-chapardeur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : écureuils roux, information publique, approvisionnement, jeu producteur-chapardeur.
2

Les facteurs qui influencent l'utilisation de tactique de recherche alimentaire chez le diamant mandarin (Taeniopygia guttata)

Mathot, Kimberley January 2010 (has links) (PDF)
Lorsque des animaux recherchent de la nourriture en groupe, les individus peuvent investir dans la quête de nourriture (tactique producteur) ou dans la recherche d'occasions d'exploiter les découvertes alimentaires d'autres membres du groupe (tactique chapardeur). Les deux tactiques sont maintenues dans les groupes selon la fréquence-dépendance, et des modèles théoriques prédisant une proportion stable des tactiques utilisées à l'échelle du groupe ont été développés. Cependant, on sait peu de chose au sujet des facteurs qui influencent les décisions individuelles d'investissement dans la tactique producteur ou chapardeur. En utilisant des diamants mandarins (Taeniopygia guttata) comme système modèle, je teste deux variables d'état qui peuvent influencer la prise de décision relative à une tactique. Chez les oiseaux qui se nourrissent au sol, les individus sautillent en gardant la tête dressée lorsqu'ils font du chapardage et occupent des positions au centre de la volée; ce sont deux comportements qui accroissent leurs chances d'échapper à des prédateurs. J'ai donc prédit qu'accroître la vulnérabilité à la prédation d'un individu favoriserait une plus grande utilisation de la tactique chapardeur. Conformément à cette prédiction, les individus ont accru leur utilisation de cette tactique au cours des expériences augmentant leur vulnérabilité à la prédation (la taille des plumes du vol, ou rémiges, pour réduire la capacité à s'envoler pour échapper à un prédateur). En me fondant sur des prédictions de la théorie de l'approvisionnement sensible à la variance, j'ai aussi testé si les variations individuelles du métabolisme basal sont associées à des usages différents des tactiques sociales de quête de nourriture. J'ai supposé que les individus possédant un métabolisme basal élevé avaient plus de chances d'avoir un déficit énergétique, donc utiliseraient plus la tactique alimentaire aux résultats moins variés, le chapardage. J'ai effectué des tests avec des données appareillées d'individus ayant un métabolisme basal élevé ou bas dans la même volée. J'ai trouvé que les individus ayant un métabolisme basal élevé utilisaient davantage la tactique chapardeur que les individus au métabolisme bas. Différents aspects de l'état de l'individu sont héritables, y compris le métabolisme basal. Conséquemment, le fait que le choix d'une tactique soit influencé par l'état de l'individu suggère que l'usage d'une tactique est peut-être aussi héritable. Nous avons vérifié si l'usage d'une tactique alimentaire est héritable en comparant les tactiques utilisées par des frères et des soeurs testés dans des volées différentes. Nous avons trouvé que le choix de la tactique est similaire pour des individus apparentés. Ces résultats indiquent que l'utilisation d'une tactique par les individus n'est pas entièrement flexible, et pourrait influencer les décisions relatives à la formation des groupes chez les animaux qui s'approvisionnent socialement. Enfin, j'ai développé un modèle qui prolonge le modèle classique producteur-chapardeur (qui maximise le taux de consommation) de sorte à tenir compte des effets de l'aptitude phénotypique inclusive dans le cas de l'approvisionnement par des groupes d'individus apparentés. Le modèle prend en considération les conséquences de l'aptitude phénotypique inclusive de la production de nourriture et du chapardage au moment de rechercher de la nourriture avec des individus apparentés. Il permet aussi aux individus de faire preuve de différents niveaux de tolérance selon que le chapardage est effectué par des individus apparentés ou non. Le modèle prédit qu'un fort degré d'apparentement peut aboutir à de plus grands niveaux d'exploitation lorsque les producteurs permettent le chapardage par des individus apparentés, mais imposent des coûts aux chapardeurs non apparentés (ceux-ci sont, par exemple, la cible de comportements agressifs). Nous avons testé cette prédiction chez des diamants mandarins captifs qui s'approvisionnent soit en volées de frères et soeurs, soit en volées d'individus non apparentés. Nous avons trouvé que les volées d'oiseaux apparentés comprenaient de plus grandes proportions de chapardage et des niveaux plus bas d'interactions agressives, comparativement aux volées d'oiseaux non apparentés. Ces résultats indiquent que, sous l'effet de la pression de la sélection de parentèle, les producteurs permettent à des individus apparentés de chaparder. Étonnamment, bien que des niveaux de chapardage plus élevés soient généralement associés à une baisse du taux de découverte de parcelles de nourriture, les groupes d'individus apparentés n'ont pas connu une réduction du taux de découverte de parcelles alimentaires, comparativement aux groupes d'individus non apparentés. Cela s'explique probablement par le fait que moins de temps a été consacré à des interactions agressives au sein des groupes d'individus apparentés. Étant donné que les groupes d'individus apparentés ont des taux de découverte des parcelles alimentaires équivalents à ceux des groupes formés d'individus non apparentés, tout en ayant moins d'interactions agressives, il est nettement bénéfique de se regrouper avec des individus apparentés, même quand ces groupes ont de plus grandes proportions de comportements d'exploitation. Le résultat de cette expérience souligne l'importance de tenir compte des individus - producteurs ou chapardeurs - qui contrôlent la fréquence de l'exploitation, étant donné que l'observation d'une exploitation accrue entre individus apparentés ne peut être comprise qu'à la lumière de changements de la propension à chaparder ainsi que de la propension à tolérer le chapardage en fonction de la parenté. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Approvisionnement social, Tactiques alternatives, Variation individuelle, Condition dépendance, Sélection de parentèle.
3

Variation dans les décisions d'approvisionnement à un point central du tamia rayé (Tamias striatus) en présence de compétiteurs

Pierre, Amandine January 2006 (has links) (PDF)
La théorie de l'approvisionnement suppose que la sélection naturelle aurait favorisé les individus dont les décisions à propos des choix alimentaires fourniraient la meilleure aptitude. Tester les prédictions comportementales fondées sur la relation entre l'aptitude et l'efficacité d'approvisionnement demeure un des principaux objectifs des modèles d'optimalité. Le modèle d'approvisionnement à un point central concerne les animaux qui rapportent leur nourriture à un gîte. Selon ce modèle, le temps passé à amasser la nourriture d'une parcelle et donc la taille de la charge rapportée sera ajusté de manière à maximiser le taux de livraison de la nourriture au gîte. Sa prédiction qualitative, que la taille des charges rapportées augmentera avec la distance entre le gîte et la parcelle, a été mainte fois supportée chez le tamia rayé mais aucun support quantitatif n'a été apporté. La taille des charges observées était toujours plus petite que celle prédite. De plus la présence et le maintien d'une variation interindividuelle dans le comportement alimentaire des tamias ont été mis en évidence. L'existence d'un syndrome comportemental pourrait expliquer le maintien de cette variation interindividuelle. Un syndrome comportemental est une corrélation entre plusieurs comportements qui ont des effets opposés sur l'aptitude de l'animal. La corrélation génère donc des conflits de pressions de sélection entre les comportements corrélés. Dans cette étude nous verrons si chaque tamia est caractérisé par un type d'approvisionnement spécifique en observant les décisions individuelles d'approvisionnement de 24 tamias dans trois situations de compétition: absence, présence sans défense de la parcelle et présence avec défense. Dans le cas où plusieurs décisions d'approvisionnement sont corrélées, nous testerons la présence de conflits de pression de sélection en analysant l'effet de chacune des décisions sur deux indices d'aptitude: le taux d'approvisionnement et la monopolisation de la ressource. Notre étude montre que la taille des charges et le temps d'approvisionnement sont positivement corrélés et que les individus varient dans leur sensibilité à la présence d'un compétiteur. Cette corrélation apporte un support qualitatif à la prédiction du modèle d'approvisionnement à un point central au niveau individuel et chaque tamia semble être caractérisé par un type d'approvisionnement. De plus, il existe un compromis entre la taille des charges et le temps d'approvisionnement ce qui pourrait être une explication au maintien de la variation dans le comportement alimentaire du tamia rayé. Cependant, notre expérimentation ne nous permet pas de distinguer si la variation représente des décisions intrinsèques à l'individu ou des décisions dépendantes de son environnement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Approvisionnement à un point central, Variation interindividuelle, Défense de la ressource, Syndrome comportementaux, Tamia rayé.
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L'agression dans un monde incertain : une étude expérimentale chez le moineau domestique (Passer domesticus)

Bouchard-Kerr, Phoenix 11 1900 (has links) (PDF)
Lorsque les animaux s'approvisionnent en groupe, ils mangent souvent de la nourriture découverte par leurs congénères. Si la parcelle est divisible, les individus peuvent exploiter par cleptoparasitisme la nourriture découverte par d'autres, soit de manière passive ou de manière agressive. Dans un tel contexte, l'agressivité individuelle (c.-à-d. la probabilité d'être agressif lors d'une rencontre avec un compétiteur) est censée être influencée par plusieurs facteurs écologiques, explorés par des modèles économiques de défense des ressources. Par exemple, le niveau de connaissance que les animaux ont de la localisation des parcelles de nourriture est censé influencer l'agressivité; cependant, peu d'études empiriques se sont penchées sur le sujet. Ce niveau de connaissance devrait influencer 1) le niveau d'agressivité individuelle et 2) l'effet que la densité des parcelles exerce sur le niveau d'agressivité. 1) Un modèle d'optimalité de défense des ressources prédit que l'agressivité devrait être plus élevée lorsque les individus connaissent la localisation des parcelles, parce qu'ils peuvent limiter leur recherche à une aire plus restreinte et donc plus défendable. 2) Des modèles de la théorie des jeux prédisent une diminution de l'agressivité lorsque la densité des parcelles augmente, parce que les parcelles de remplacement deviennent moins coûteuses à trouver. Cependant, lorsque la localisation des parcelles est inconnue, l'agressivité devrait rester inchangée à cause de l'incertitude quant à la disponibilité des parcelles de remplacement. Afin de tester ces prédictions expérimentalement, nous avons observé le comportement agressif de groupes de moineaux domestiques (Passer domesticus) en manipulant simultanément la densité des parcelles ainsi que la signalisation de la localisation de celles-ci. Les changements observés au niveau du taux d'agression semblent appuyer nos deux prédictions: 1) Le taux d'agression était plus élevé lorsque les parcelles étaient signalées. 2) Le taux d'agression diminuait lorsque la densité des parcelles augmentait; cette diminution était plus faible lorsque les parcelles n’étaient pas signalées que lorsqu'elles l'étaient. Cependant, contrairement aux deux prédictions, et donc contrairement aux modèles économiques de défense des ressources, les changements dans le taux d'agression ne résultaient pas de variations de l'agressivité individuelle, mais plutôt de variations du taux de rencontre entre individus. Par conséquent, la densité des parcelles ainsi que la connaissance de la localisation des parcelles n'ont pas influencé l'agressivité individuelle des moineaux domestiques. Cela met en question le rôle de ces deux facteurs dans les modèles économiques de défense des ressources. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : agression, approvisionnement social, cleptoparasitisme, défense des ressources, Passer domesticus
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La présence d'un congénère rend l'exploitation de proies cryptiques plus difficile

Courant, Sabrina January 2006 (has links) (PDF)
Quand un prédateur recherche une proie, il doit contrer les différentes stratégies antiprédatrices qu'elles adoptent. La crypticité, c'est-à-dire se confondre dans son environnement, est l'une des stratégies les plus communes et les plus efficaces adoptées par les proies. En effet, elle réduit la pression de prédation, diminuant l'efficacité d'approvisionnement des prédateurs en augmentant leur temps de recherche au dépend de leur propre vigilance, ce qui les expose à leur tour à un risque de prédation élevé. La réponse de prédateurs solitaires à la crypticité des proies a été étudiée à de multiples reprises mais rarement dans un contexte d'approvisionnement social, où les membres du groupe présentent des habiletés différentes. De nombreuses expériences montrent que s'approvisionner en présence d'un congénère peut soit augmenter le taux d'approvisionnement d'un individu, ou au contraire, interférer dans son efficacité à s'approvisionner correctement. Le but de notre étude est donc d'identifier les effets possibles de la présence d'un congénère et de son degré d'expérience sur la capacité d'un oiseau (le capucin damier Lonchura punctulata) à exploiter des graines cryptiques. Les graines de millet (Panicum sp.) étaient présentées sur un fond qui les rendait soit cryptiques soit visibles. Les oiseaux ont été testés seuls, avec un congénère naïf ou expérimenté. Nos résultats confirment que la coloration cryptique des graines réduit l'efficacité de picorement des prédateurs et ce, même dans un contexte d'approvisionnement social. La présence d'un congénère, quelque soit son degré d'expérience, intensifie l'effet de la crypticité en réduisant encore plus l'efficacité du comportement de picorement. Notre étude montre aussi que l'effet d'interférence dù à la présence du congénère dure au-delà de la période pendant laquelle il est présent. Ces résultats suggèrent que le congénère interfère dans l'acquisition des habiletés nécessaires pour exploiter efficacement des proies cryptiques, conclusion en accord avec le mécanisme de formation d'une image de recherche. Par conséquent, être un prédateur social plutôt que solitaire pourrait représenter un désavantage lorsque les proies utilisent la crypticité comme stratégie antiprédatrice. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Interférence, Proie cryptique, Approvisionnement social, Capucin damier.
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Importance des arbres de grande taille en forêt boréale mixte sur la distribution des oiseaux cavicoles ainsi que sur les patrons d'alimentation du Grand pic (Dryocopus pileatus)

Gasse, Anaïs January 2007 (has links) (PDF)
La forêt boréale mixte de l'est du Canada constitue une zone de transition entre la forêt boréale résineuse et la forêt décidue tempérée. Cette zone est composée d'une riche population d'oiseaux cavicoles, incluant sept espèces de pics. Les perturbations humaines (agriculture et industrie forestière) ont beaucoup modifié cet écosystème en réduisant considérablement la quantité et la superficie de forêts matures ainsi que la quantité d'arbres de grand calibre, vivants ou morts, requis pour l'excavation de cavités par les pics. Deux aspects de cette problématique ont été traités dans ce mémoire. Le premier chapitre vise à caractériser les besoins des oiseaux utilisateurs de cavités en déterminant quelles essences d'arbres contribuent à la présence de chicots de grand calibre (dhp ≥ 20 cm) et à étudier les caractéristiques de la végétation qui affectent la sélection de l'habitat par les pics à l'échelle locale (rayon de 250 m) et à l'échelle du paysage (rayon de 1 km). Les rôles écologiques (soit espèces clé et/ou parapluie) de ces oiseaux ont également été étudiés. Le deuxième chapitre porte davantage sur les besoins alimentaires du Grand Pic. Les facteurs importants qui distinguent les arbres sélectionnés lors de sa quête alimentaire ainsi que les distributions temporelle et spatiale des marques d'alimentation ont été étudiées. L'aire d'étude se situe en Abitibi, au nord-ouest du Québec, dans la sapinière à bouleaux blancs. Afin de détecter la présence de pics et de hiboux cavicoles, un dispositif de 230 points d'appels a été élaboré le long des routes dans différents milieux forestiers. Dans le but de quantifier les arbres morts et vivants disponibles à l'échelle locale, des transects de végétation ont été effectués (1000 m²). Ces derniers ont aussi permis de caractériser les arbres utilisés pour l'excavation de cavités par les pics ainsi que par le Grand Pic (Dryocopus pileatus) lors de son alimentation. Des analyses géomatiques ont été menées pour déterminer les caractéristiques du paysage associées à la présence des pics. Nos résultats indiquent que le Pic flamboyant (Colaptes auratus) et le Pic maculé (Sphyrapicus varius) sont les deux espèces les plus abondantes dans notre aire d'étude tandis que le Grand Pic, le Pic à dos noir (Picoides arcticus) et le Pic à dos rayé (P. dorsalis) se font les plus rares. La probabilité d'occurrence pour la majorité des pics est davantage reliée aux attributs de l'échelle locale qu'à ceux de l'échelle du paysage. Le peuplier faux-tremble (Populus tremuloides) est l'essence la plus souvent excavée lors de la création de cavités par les pics et elle est aussi l'essence la plus représentée dans la catégorie des arbres de grand calibre. De plus, la majorité des cavités ont été excavées dans des arbres de grand calibre, et ce pour toutes les espèces de pics y compris celles qui creusent de petites cavités. Pour ces raisons, le peuplier faux-tremble est une espèce d'arbre d'intérêt faunique clé en forêt boréale mixte aménagée d'Abitibi. La présence de la Petite Nyctale (Aegolius acadicus) est associée de façon significative à la présence du Grand Pic mais pas à celle du Pic flamboyant. Cette association suggère que le Grand Pic serait une espèce clé de voûte (keystone) par la création de grande cavités en forêt boréale mixte. Selon l'indice proposé par Fleishman,la Petite Nyctale représente parmi les espèces cavicoles suivies dans cette étude celle qui est la plus propice à être désignée espèce parapluie. Le Grand Pic tend à s'alimenter sur les plus gros arbres disponibles. Il s'alimente majoritairement sur le sapin baumier (Abies balsamea) et sur le peuplier faux-tremble. Presque toutes les excavations d'alimentation observées se retrouvent sur la partie inférieure des arbres. Aucune essence ou diamètre d'arbre ne semble être toutefois favorisé lors de la réalimentation année après année. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Excavateurs primaires de cavités, Utilisateurs secondaires de cavité, Peuplier faux-tremble, Grand Pic, Arbres morts.
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Disponibilité et utilisation d'information sociale sur les sources de nourriture dans une colonie de goélands à bec cerclé (Larus delawarensis)

Racine, François 10 1900 (has links) (PDF)
Chez les oiseaux, les colonies de reproduction sont un sujet de questionnement pour les scientifiques. De nombreux désavantages ont été associés à la vie de groupe, mais peu d'avantages majeurs ont été documentés pour compenser ces inconvénients. Plusieurs hypothèses tentent d'expliquer l'avantage, l'évolution et le maintien des colonies. Parmi celles-ci, l'échange d'information a suscité un vif engouement, mais la transmission d'information est difficile à démontrer. Dans ce mémoire, nous considérons les études faites par le passé sur l'échange d'information et faisons le parallèle avec les principaux champs d'études de l'utilisation d'information sociale. L'objectif de notre étude est d'améliorer la compréhension de l'utilisation d'information sociale en milieu naturel en caractérisant les stratégies de quête alimentaire du Goéland à bec cerclé (Larus delawarensis). Le principal chapitre de ce mémoire a pour objectif d'évaluer si de l'information sociale est utile et disponible dans une colonie de reproduction et si elle est utilisée afin d'augmenter l'efficacité dans la recherche et la découverte de nourriture. Nous avons récolté des données d'observation sur le moment et la direction des départs de goélands nichant à proximité les uns des autres à différents endroits sur la colonie. Nous avons aussi obtenu des informations sur les déplacements d'individus de la colonie aux sites d'alimentation à l'aide de balises GPS. Nous avons finalement caractérisé la nourriture rapportée aux jeunes afin de vérifier si la nourriture était similaire en fonction de la localisation du nid sur la colonie et des individus à proximité. Nous avons trouvé que les goélands se nourrissaient probablement de sources de nourriture incertaines temporellement et spatialement puisque la direction des sites visités variait d'un jour à l'autre. Nous avons ensuite pu démontrer que de l'information était disponible dans la colonie. Au-delà de l'information disponible lorsque les adultes régurgitaient la nourriture à leurs jeunes ou lorsque les jeunes sollicitaient de la nourriture, la direction de départ des goélands quittant la colonie indiquait la direction dans laquelle se trouvaient les sites d'alimentation visités. Finalement, nos résultats montrent que les goélands n'échangeaient pas d'information avec les individus des nids voisins puisqu'ils ne quittaient pas leur nid en même temps, ni dans la même direction. Néanmoins, nous avons constaté que des vols en bordure de l'île, soit sur l'eau ou la plage pourraient servir à l'échange d'information. Une certaine organisation spatiale a également été observée, car il y a une forte influence de la localisation du nid dans la colonie sur les directions dans lesquelles les individus vont chercher leur nourriture. Ce dernier résultat nous permet de jeter un regard nouveau sur les études faites dans les colonies et de souligner l'importance de tenir compte de différences potentielles entre les nids d'une même colonie en fonction de leur position. Nos résultats permettent de mieux comprendre les stratégies de quête alimentaire du Goéland à bec cerclé en démontrant que l'information disponible au nid n'est pas utilisée, ce qui pourrait avoir des implications dans la gestion de l'espèce principalement basées sur la découverte de l'organisation spatiale dans la colonie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Larus delawarensis, goéland à bec cerclé, utilisation d'information sociale, stratégie de quête alimentaire, organisation spatiale
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Caractérisation des habitats d'alimentation du goéland à bec cerclé dans le sud du Québec

Patenaude-Monette, Martin 12 1900 (has links) (PDF)
L'acquisition de nourriture est cruciale pendant la saison de reproduction des animaux, affectant particulièrement l'aptitude (fitness) de ceux qui rapportent de la nourriture à leur progéniture. Les oiseaux reproducteurs en quête alimentaire sont soumis à des contraintes inhérentes à leur état et à celui de leur progéniture, en plus des contraintes liées à la répartition spatiale et temporelle hétérogène des ressources et du risque de prédation. Ces contraintes mènent à des compromis impliquant l'énergie, le temps, la nutrition et le risque de prédation : il en résulte une séquence de localisations spatiales qui forment un déplacement. Mon objectif principal était de d'identifier la présence d'un tel compromis et d'identifier ses déterminants, à travers les déplacements de quête alimentaire du Goéland à bec cerclé (Larus delawarensis) durant la période de la nidification. On suggère souvent que la densité élevée de goélands cause des problèmes en zones urbaines (e.g. propagation de micro-organismes pathogènes), mais le manque d'information sur son comportement empêche les autorités d'adopter des mesures de gestion éclairées. En 2009-2010, les déplacements quotidiens de 109 goélands adultes entre la colonie de nidification de l'île Deslauriers (Montréal) et les sites d'alimentation ont été enregistrés avec des consignateurs de localisations GPS de haute précision. De plus, le comportement alimentaire des adultes a été caractérisé par des observations hebdomadaires dans chaque type d'habitats. Des bols alimentaires de juvéniles et d'adultes ont aussi été récoltés. Pendant l'incubation, les goélands sélectionnaient fortement les terres agricoles de cultures annuelles où le travail de préparation des sols augmente la disponibilité d'annélides en surface. Les goélands sélectionnaient aussi les lieux d'enfouissement technique et les centre de transbordement où ils obtiennent non pas seulement une plus grande masse de nourriture, mais aussi une nourriture qui a un contenu énergétique moyen plus élevé que dans tout autre milieu. Par ailleurs, les contraintes de temps liées à l'incubation et à l'élevage semblaient inciter les goélands à éviter les milieux urbains où les opportunités d'alimentation sont très dispersées spatialement et temporellement. ______________________________________________________________________________
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Utilisation de l'habitat par les femelles du faucon pèlerin (Falco peregrinus anatum) à l'échelle du domaine vital, en période de nidification

Lapointe, Jean 04 1900 (has links) (PDF)
Le Québec offre un important potentiel éolien, particulièrement intéressant dans plusieurs régions qui bordent le fleuve Saint-Laurent, ainsi qu'au Saguenay-Lac-Saint-Jean et dans le Nord-du-Québec. Le gouvernement du Québec compte exploiter ce potentiel, selon les orientations qui apparaissent dans la Stratégie énergétique du Québec 2006-2015. Le développement de la filière éolienne peut avoir des conséquences néfastes sur certaines espèces fauniques, notamment le Faucon pèlerin (Falco peregrinus anatum) qui est désigné vulnérable au Québec (L.R.Q., c. E-12.01). Des cas de mortalité de Faucon pèlerin due à des collisions avec les pales des éoliennes ont été rapportés aux États-Unis et en Europe. Afin d'évaluer les risques reliés à la présence des éoliennes sur le territoire québécois et d'éventuellement recommander des critères de localisation quant à leur emplacement, il est essentiel de connaître les besoins du Faucon pèlerin en matière d'habitats de chasse pendant la nidification. L'objectif de notre étude était de quantifier et de comparer l'utilisation des habitats par les femelles à la recherche de proies. Entre 2008 et 2010, 10 femelles adultes nichant en Abitibi, en Montérégie, en Chaudière-Appalaches et dans le Bas-Saint-Laurent ont été suivies à l'aide de dispositifs de télémétrie satellitaire, depuis l'éclosion des œufs jusqu'à la fin de la période de dépendance des fauconneaux en regard des parents. L'estimation par noyau fixe à 95% a été utilisée pour délimiter les domaines vitaux des femelles adultes. Nous avons utilisé les régressions logistiques avec effets aléatoires pour estimer la probabilité d'utilisation de chacun des types d'habitat, en tenant compte de la distance de ceux-ci par rapport à la localisation des nids. L'utilisation de ces types d'habitat a été comparée à partir de rapports de cotes. Nos résultats démontrent que la probabilité d'utilisation d'une parcelle d'habitat par une femelle nicheuse augmentait entre la période où les fauconneaux étaient au nid et le premier mois après leur envol. D'une manière générale, nos résultats indiquent aussi que la probabilité d'utilisation diminuait en fonction de la distance du nid, quel que soit la catégorie d'habitat. Toutefois, l'effet de la distance était différent selon la catégorie d'habitat. Les cultures de maïs et de soya avaient moins de chances d'être utilisées que les autres milieux agricoles et que les milieux de la catégorie « autres habitats » par les femelles adultes, pendant la période où les fauconneaux étaient au nid et le premier mois après leur envol. Les milieux humides étaient aussi peu utilisés par les femelles, comparativement à la plupart des autres habitats. Quant aux milieux urbains, après l'envol des fauconneaux, et à la catégorie des autres milieux agricoles, ceux-ci avaient plus de chances d'être utilisés au-delà d'une dizaine de km du nid. Nos résultats suggèrent que la biomasse des proies disponibles était plus faible dans les cultures de maïs et de soya, de même que dans les milieux humides, rendant ces habitats sous-optimaux pour la chasse par rapport aux autres milieux agricoles et aux milieux urbains. L'expansion des cultures de maïs et de soya dans le paysage agricole du Québec se faisant au détriment d'autres cultures, cette conversion pourrait contribuer au déclin de la qualité des habitats de chasse pour cette espèce à statut précaire. Une étude complémentaire en dehors de la saison de nidification est nécessaire, avant d'établir des critères de localisation pour l'installation des futurs parcs éoliens. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Faucon pèlerin, télémétrie satellitaire, culture intensive, maïs, soya, utilisation d'habitat, succès de reproduction
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Alimentation sociale chez le capucin damier (Lonchura punctulata) : exploration de l'effet de la taille du groupe et des coûts liés à l'utilisation de l'information sociale

Rieucau, Guillaume January 2009 (has links) (PDF)
De nombreuses espèces animales vivent et s'alimentent en groupe, une situation qui requière que les animaux adoptent des réponses comportementales spécifiques à cette condition sociale. Les travaux effectués lors de mes études doctorales se sont principalement intéressés à explorer les effets que peuvent avoir le nombre de compagnons ainsi que leurs comportements et décisions sur les réponses comportementales des individus appartenant à une espèce sociale d'Estrildidés, le capucin damier (Lonchura punctulata). Une diminution de la vigilance individuelle combinée à une augmentation de la vitesse d'alimentation est généralement rapportée lorsque la taille du groupe augmente. L'augmentation des taux d'alimentation est communément expliquée par les bénéfices en sécurité d'être en groupe: le temps épargné en vigilance étant réalloué dans l'alimentation. Cependant, ceci peut également être expliqué par l'augmentation de la compétition pour les ressources. Il demeure difficile de distinguer entre les différentes fonctions des réponses comportementales induites par une augmentation de la taille du groupe à cause de la difficulté de modifier le comportement des compagnons sans modifier la taille du groupe. Nous avons développé une technique basée sur l'utilisation de repasses d'images vidéos afin de pouvoir contrôler précisément les comportements de vigilance et d'approvisionnement des compagnons. Le premier chapitre présente la première validation de la technique de repasses d'images vidéos dans un contexte d'alimentation sociale chez le capucin damier. Des oiseaux focaux ont été testés dans un dispositif expérimental leur permettant de s'alimenter face à des compagnons ou face à des séquences vidéos de conspécifiques engagés dans l'alimentation. Nos résultats suggèrent que les capucins damiers expriment bien des réponses comportementales en accord avec l'effet de la taille du groupe. Nos résultats montrent également que les individus focaux expriment des patrons de vigilance et d'alimentation similaires lorsqu'ils s'alimentent dans des groupes composés de compagnons réels ou simulés. Il est donc possible de conclure que la technique de repasses d'images vidéos est appropriée pour explorer l'approvisionnement social chez des espèces aviaires. Dans le second chapitre, nous avons testé l'origine de cette augmentation chez les capucins damiers. En utilisant des repasses vidéos, nous avons modifié la taille des groupes et les comportements des compagnons. Nos résultats indiquent que l'augmentation des taux d'alimentation n'apparaît que si les compagnons s'alimentent. Des compagnons ne s'alimentant pas n'induisent ni une diminution de la vigilance individuelle ni l'augmentation des taux d'alimentation. Une augmentation du niveau de compétition induit une diminution de la vigilance des individus focaux. Nos résultats indiquent que l'effet de la taille du groupe chez les capucins damiers semble donc être induit par les coûts imposés par la compétition pour les ressources. Le troisième chapitre est dédié à l'étude des différences interindividuelles lors de l'ajustement comportemental face à une augmentation de la taille du groupe. Dans un premier temps, il a été montré que, malgré des différences interindividuelles constantes entre les individus suggérant une forte constance comportementale, les capucins damiers expriment des patrons similaires de vigilance et d'alimentation en réponse à un changement de la taille du groupe. Dans un deuxième temps, nous avons comparé la force de la plasticité comportementale face à celle de la constance comportementale. Nos résultats suggèrent qu'une forte plasticité comportementale semble être favorisée dans un contexte d'approvisionnement social, car elle devient le prix à payer pour répondre adéquatement à des changements de pression de compétition pour la ressource lorsque le nombre de compétiteurs change. L'information sociale, que des individus obtiennent en observant les décisions de leurs congénères, peut parfois entrer en conflit avec leur information personnelle. Dans le quatrième chapitre, nous avons exploré les coûts éventuels de l'utilisation d'information sociale dans un contexte d'approvisionnement social chez le capucin damier. Il est admis que d'outrepasser son information personnelle et copier les décisions des autres peut être optimal; les individus pouvant alors se retrouver engagés dans des cascades d'information. Si ces cascades impliquent souvent les bonnes décisions, elles peuvent entraîner le groupe à adopter des comportements incorrects. Nous avons examiné comment les capucins damiers utilisent préférentiellement soit l'information sociale soit leur information personnelle dans des situations où les deux types d'informations sont en accord ou se contredisent et en fonction de la force de l'information sociale. Nos résultats montrent que les capucins damiers outrepassent une information personnelle dont la fiabilité est élevée lorsque de l'information sociale suffisamment persuasive est présentée. Si ces phénomènes de cascades ont été décrits chez des humains, notre étude constitue la première évidence empirique montrant que les premiers évènements d'une cascade d'information peuvent apparaître chez des animaux qui s'alimentent en groupe. En conclusion, nous avons montré que chez une espèce d'oiseaux s'alimentant en groupe, les individus vont moduler leurs comportements en fonction, non seulement du nombre et des comportements des autres membres du groupe, mais également de leurs décisions et de la force de l'information sociale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Capucin damier, Lonchura punctulata, Effet de la taille du groupe, Approvisionnement social, Information sociale, Compétition par exploitation, Repasse d'images vidéo, Plasticité comportementale, Constance comportementale.

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