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1

L'habitat de la sauvagine en période de nidification dans le Québec forestier

Lemelin, Louis-Vincent January 2007 (has links) (PDF)
Les milieux humides des régions forestières abritent de nombreuses espèces de sauvagine, lesquelles totalisent, au Québec, plus de 350 000 couples nicheurs. Le présent mémoire de maîtrise vise à explorer les relations entre ces espèces et leurs habitats de nidification en milieu forestier. Cette étude est basée sur les données récoltées lors de l'inventaire aérien du Plan conjoint sur le Canard noir et du Service canadien de la faune. Il s'agit d'un inventaire effectué en hélicoptère et qui échantillonne un territoire de 540 000 km² en 156 quadrats de 25 km² chacun. Les données relatives à l'habitat proviennent des cartes écoforestières numériques (1 :20 000). Les localisations de couples nicheurs des espèces observées ont été mises en relation avec les principaux types d'habitats, dans une analyse de l'utilisation et de la sélection de l'habitat. Plus de 32 000 observations de couples nicheurs ont été distribuées parmi sept grands types de milieux humides et aquatiques, et six types de milieux riverains. Cela a révélé l'importance des petites étendues d'eau et des ruisseaux pour la reproduction de la sauvagine. L'effet local et à court terme (environ 4 ans) des coupes forestières sur les populations de canards cavicoles et d'espèces nichant au sol a également été évalué. Aucun effet négatif n'a été détecté chez les espèces cavicoles, alors qu'un effet positif semble avoir eu lieu chez la Bernache du Canada et la Sarcelle d'hiver, deux espèces nichant au sol. Cette étude dresse donc un portrait des relations entre les espèces et les principaux types d'habitat, confirme l'efficacité de la carte écoforestière pour la caractérisation des milieux humides, et appuie l'hypothèse de la résilience des espèces de sauvagine face à un certain niveau de perturbation résultant de la récolte forestière au Québec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Coupe forestière, Forêt boréale, Québec, Sauvagine, Sélection de l'habitat.
2

Évaluation de l'impact de la transformation des terres en friches en plantations résineuses sur les espèces de petit gibier en Abitibi-Témiscamingue

Roy, Christian January 2008 (has links) (PDF)
Au Québec, il devient de plus en plus apparent qu'en aménagement forestier, l'atteinte de la conservation de la biodiversité ne pourra pas être réalisée sans une diminution substantielle du volume ligneux prélevé en forêt publique. Afin de maintenir des niveaux d'approvisionnement stables, certains scientifiques ont proposé d'appliquer le concept de la Triade. Dans ce système, une partie du territoire est allouée à l'utilisation de plantations ligneuses afin de combler les pertes d'apprivoisement occasionnées dans les zones de conservation et d'aménagement écosystémique. Toutefois, les plantations sont généralement mal perçues par le public et elles ont des impacts négatifs sur la biodiversité. Pour ces raisons, on recommande généralement de les installer dans des endroits qui sont déjà dégradés. En Abitibi-Témiscamingue, la conversion de friches agricoles en sites voués à la ligniculture est attrayante, car elle permettrait d'accroître la production de matière ligneuse à proximité des usines de transformation tout en remettant des sites abandonnés en production. Toutefois, les sites en début de régénération représentent généralement un habitat propice pour plusieurs espèces de petit gibier et leurs prédateurs. La transformation rapide d'un milieu hétérogène dominé par une strate arbustive en un milieu homogène pourrait donc avoir un impact négatif sur la faune. Le but de notre étude était donc d'évaluer et de comparer le potentiel faunique de plantations et de friches agricoles afin de déterminer leur contribution respective au maintien de la faune gibier régionale. Pour ce faire, nous avons réalisé des inventaires fauniques dans des plantations (n = 19) et des friches (n = 22) de différents stades de croissance. Deux espèces étaient visées: le lièvre d'Amérique et la gélinotte huppée. Pour le lièvre, des inventaires de crottin ont été réalisés en 2004, 2005 et 2006 et des transects de pistage hivernal ont été réalisés à l'hiver 2004-2005. Les résultats des deux techniques utilisées concordent et indiquent que l'abondance du lièvre est principalement influencée par le couvert végétal disponible plutôt que par le type de milieu. Toutefois, les inventaires de végétation nous indiquent que le couvert latéral, un élément important de l'habitat du lièvre, diminue de façon importante dans le temps dans les plantations ce qui indique que celles-ci auront un effet négatif sur le lièvre à long terme. Dans le cas de la gélinotte huppée, des inventaires auditifs de mâles tambourineurs ont été réalisés au printemps 2005 et 2006. L'analyse des résultats de l'année 2005 n'a pas déterminé de différences dans l'utilisation des deux milieux par les mâles tambourineurs, mais nous avons probablement sous-estimé notre rayon d'audibilité lors de cet inventaire. Les inventaires auditifs ont été répétés au printemps 2006, toutefois, le site de tambourinage de chaque mâle entendu a été répertorié afin de déterminer si celui-ci était à l'intérieur du site d'étude. Des 22 friches inventoriées, 14 étaient utilisées par la gélinotte huppée alors que seulement 2 des 19 plantations étaient occupées. L'analyse des résultats en 2006 démontre que les plantations sont évitées par les gélinottes huppées et que la transformation des friches en plantations résineuses a des effets négatifs sur cette espèce. Puisque les deux espèces seront affectées négativement par la transformation des friches agricoles en plantation, une attention particulière devra être portée à leur installation et leur configuration dans la matrice agroforestière pour diminuer ces impacts. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Friches, Plantations, Lièvre d'Amérique, Gélinotte huppée.
3

Impacts à moyen et long terme des éclaircies commerciales sur le lièvre d'Amérique en forêt boréale

Bois, Guylaine January 2009 (has links) (PDF)
Afin de reproduire les perturbations naturelles de la forêt boréale, il devient de plus en plus admis que l'aménagement forestier doive comporter davantage de coupes partielles. Au Québec, l'éclaircie commerciale (EC) est la coupe partielle qui est la plus représentée en forêt résineuse. Bien que l'EC soit considérablement présente dans le paysage forestier québécois, ses impacts sur la faune sont encore méconnus. En forêt boréale, le lièvre d'Amérique (Lepus americanus) sert régulièrement d'indicateur dans la mesure des impacts des travaux forestiers sur la faune, car cet animal est reconnu pour être une espèce clé des écosystèmes forestiers. Puisqu'elle cause une ouverture de la canopée, l'éclaircie commerciale (EC) entraîne une augmentation de la luminosité au sol, ce qui pourrait avoir comme effet de favoriser la croissance de la régénération qui, serait bénéfique au lièvre. La présente étude vise donc à évaluer l'impact à moyen et à long terme des EC sur l'habitat du lièvre et à valider s'il y a un rétablissement de la qualité d'habitat dans le temps. Pour ce faire, nous avons modélisé les indices de présence (crottins et pistes hivernales) selon des paramètres d'habitat connus pour avoir une influence sur la présence de lièvre (couvert latéral, couvert vertical, densité de tiges feuillues). Les 20 sites éclaircis entre 1989 et 1999 et les 12 sites témoins étaient des peuplements dominés par l'épinette noire et se situaient tous dans un rayon de 100 km d'Amos, en Abitibi-Témiscamingue. Une approche par sélection de modèles nous a permis de constater que le couvert latéral influence de façon prédominante l'utilisation des sites par le lièvre d'Amérique. Cependant, les sites éclaircis ont un couvert latéral moyen inférieur à celui des sites non traités, ce qui fait d'eux des habitats de moindre qualité pour le lièvre. Les analyses ont également permis de démontrer que l'utilisation des EC par le lièvre augmente avec le nombre d'années depuis le traitement. Entre 14 à 20 ans seraient nécessaires pour que les sites éclaircis soient utilisés de façon similaire aux sites témoins non traités. Puisque les EC conventionnelles sont suivis d'une coupe totale en moyenne 15 ans après le traitement, l'utilisation des EC dans un but d'aménagement faune-forêt devrait être reconsidérée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Coupe partielle, Éclaircie commerciale, Forêt boréale, Habitat, Lepus americanus, Lièvre d'Amérique, Québec, Sélection d'habitat.
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Modélisation de l'habitat de la sauvagine en nidification dans le Québec forestier

Ouellet D'Amours, Marie-Hélène 03 1900 (has links) (PDF)
La sauvagine boréale québécoise est souvent considérée comme peu affectée par les perturbations anthropiques sur ses aires de nidification, en raison de sa situation éloignée des centres urbains. En examinant les relations entre la forêt boréale et les espèces de sauvagine qui y nichent, ce projet de recherche visait principalement à tester cette affirmation et à déterminer le rôle des divers facteurs d'altération dans la sélection d' habitat par les huit espèces de sauvagine les plus abondantes dans l'aire d'étude. L'objectif secondaire était de dresser un portrait quantitatif des perturbations anthropiques sur le territoire de la forêt boréale québécoise. Les données de sauvagine utilisées pour l'étude provenaient de l'inventaire héliporté du Plan conjoint sur le Canard noir et du Service canadien de la faune. Les analyses ont porté sur les abondances de couples nicheurs pour 15 années d'inventaire (entre 1990 et 2005), échantillonnées dans 71 quadrats de 25 km2 chacun, répartis systématiquement sur plus de 272 000 km2 de forêt boréale québécoise. À l'aide de modèles mixtes linéaires, ces abondances ont été mises en relation avec sept variables d'altération d'habitat et d'interaction biotique, à l'échelle des quadrats d'inventaire. Selon les cartes d'abondance des altérations, les activités humaines sont généralement présentes à large échelle sur le territoire d'étude. Après avoir contrôlé les effets de l'année d'inventaire et de l'habitat naturel disponible, les modèles démontrent que les couples nicheurs de trois espèces utilisent davantage les étangs créés par le castor comme habitat de nidification, soit le Canard noir (Anas rubripes), le Fuligule à collier (Aythya collaris) et le Garrot à oeil d'or (Bucephala dangula). À l'échelle de l'aire d'étude, ces travaux sont les premiers à identifier l'impact significativement positif des étangs de castor sur l'abondance de couples nicheurs. Les résultats indiquent également que les couples nicheurs de Garrot à oeil d'or et de Bernache du Canada (Branla canadensis) sont moins abondants dans les quadrats où la présence humaine est importante. Dans les mêmes conditions, les couples sont toutefois plus abondants pour deux autres espèces, soit le Canard colvert (Anas platyrhynchos) et le Harle couronné (Lophodytes cucullatus). La présente étude est ainsi la première à confirmer que la forêt boréale québécoise n'est plus un écosystème intact du point de vue de la sauvagine en période de nidification. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : altération de l'habitat, forêt boréale, Québec, sauvagine, sélection de l'habitat
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Modélisation de l'utilisation de l'habitat par le castor dans le Québec forestier

Labbé, Julie 12 1900 (has links) (PDF)
L'importance et les impacts du castor dans le paysage québécois sont indéniables. Malgré un effort important et une avancée considérable depuis plusieurs années dans la compréhension de l'écologie du castor, de son rôle dans les forêts d'Amérique du Nord et dans le développement de plusieurs modèles de classification et de qualité de son habitat, il y a encore un manque de consensus dans la littérature scientifique quant à l'importance des diverses variables d'habitat et même sur leur identification, tant à l'échelle du peuplement qu'à celle du paysage. Les banques de données québécoises sur les habitats touchés par les activités du castor sont incomplètes, et il n'y a aucun modèle d'utilisation d'habitat du castor qui est applicable à une aussi grande échelle que le Québec forestier. Le présent mémoire vise donc à déterminer les facteurs régissant l'utilisation de l'habitat par le castor à l'échelle du paysage en forêt boréale et par conséquent, vise à mieux comprendre la distribution spatiale des barrages de castor au Québec. À partir des onze principales études de modélisation spatiale sur l'habitat du castor en Amérique du Nord, nous avons d'abord passé en revue les facteurs d'habitat en tenant compte des variations méthodologiques ou géographiques entre les différentes études. Certains facteurs se démarquent, notamment le gradient du cours d'eau, la taille du bassin versant et le couvert feuillu à proximité des cours d'eau. L'identification des facteurs clés d'habitat varie essentiellement en fonction de l'élément modélisé (colonie vs barrage), des caractéristiques géomorphologiques de la région et l'échelle de l'aire d'étude. Ensuite, sur une aire d'étude couvrant plus de 300 000 km2 dans le Québec méridional, 1025 quadrats de 25 km2 ont été distribués systématiquement parmi 257 cartes écoforestières dans l'aire d'étude. À partir de facteurs d'habitat et du nombre de barrages extraits des cartes écoforestières, nous avons modélisé l'abondance de barrages de castor à l'échelle du paysage dans (1) l'aire d'étude globale, ainsi que dans (2) les quatre principales écorégions couvrant l'aire d'étude (Appalaches, Laurentides centrales, Laurentides méridionales et Basses-terres de l'Abitibi et de la Baie James). Les facteurs d'habitat étaient classés selon trois catégories correspondant à trois hypothèses: (1) les facteurs influençant la construction de barrages (gradient moyen des cours d'eau, pente riveraine moyenne, couvert de dépôts d'argile et de limon et couvert d'aulnes), (2) les facteurs influençant la disponibilité de nourriture (couverts de feuillus et de terrains non forestier), et (3) un facteur associé à la présence humaine (nombre d'intersections entre les routes et les cours d'eau). Le modèle résultant dans l'aire d'étude globale a montré que le gradient moyen des cours d'eau était le facteur le plus important dans l'établissement des barrages, suivi de ceux associés à la disponibilité de nourriture. Les modèles par écorégion ont révélé que dans les régions plus nordiques dominées par les conifères (Laurentides centrales et Basses-terres de l'Abitibi et de la Baie James), la disponibilité de nourriture devient le principal élément influençant le nombre de barrages de castor à l'échelle du paysage. Nous concluons qu'il est important qu'une telle variation régionale dans l'importance des facteurs d'habitat influençant la distribution et l'abondance des barrages soit prise en considération dans l'élaboration des plans d'aménagement du castor, de même que dans ceux des nombreuses espèces dépendantes des étangs de castor en forêt boréale. ______________________________________________________________________________
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Caractérisation des paramètres de l'habitat du castor qui favorisent l'utilisation des ponceaux comme site de construction du barrage

Tremblay, Geneviève 04 1900 (has links) (PDF)
L'utilisation des routes comme assise pour la construction de barrages par le castor est fréquente dans l'ensemble de son aire de répartition et s'avère être un problème récurrent dans la gestion des réseaux routiers en milieux forestiers. Au Québec, c'est en Abitibi qu'on trouve la plus grande densité de castors, ce qui engendre un nombre élevé de conflits. L'objectif principal de ce projet vise à déterminer les variables associées à l'habitat du castor permettant de prédire le risque d'utilisation des ponceaux comme sites de construction de barrages, ce qui permettrait d'améliorer le tracé des nouvelles routes forestières ou de mieux cibler les sites nécessitant des mesures préventives d'atténuation. Les hypothèses de travail réfèrent à la géomorphologie et à l'hydrologie des sites, à l'abondance de ressources alimentaires, à la hauteur du remblai et à la présence d'autres barrages de castors à proximité d'un échantillon de 128 ponceaux localisés au sein de la ceinture d'argile, en Abitibi. Les données associées à chaque hypothèse ont été mesurées directement ou extraites à partir d'un modèle d'élévation, de cartes écoforestières et d'images LANDSAT. La présence ou l'absence d'un barrage a également été validée sur le terrain. Parmi les 12 variables caractérisées, la comparaison des hypothèses par sélection de modèles (critère d'information d'Akaike) et l'inférence multi-modèles a permis de dégager que la surface du bassin de drainage, le nombre de kilomètres de ruisseaux environnants et la hauteur du remblai avaient un effet négatif sur la probabilité d'utilisation des ponceaux par le castor, alors que le rapport entre le débit et le diamètre du ponceau avait un effet positif. Les prédictions réalisées à partir de nos modèles indiquent que presque tous les ponceaux ont une probabilité de plus de 50% d'être utilisés par le castor dans notre aire d'étude, ce qui permet de croire que vraisemblablement tous les tracés de routes présenteront des problèmes avec les barrages créés par ce rongeur. Nous concluons donc qu'au sein de la ceinture d'argile, il serait plus adéquat de tenir compte de la présence probable de barrages au moment même de la construction des routes en prévoyant l'installation de mesures d'atténuation appropriées telles que des pré-barrages, plutôt que de lutter contre la présence de cette espèce suite à la construction des ponceaux. ______________________________________________________________________________
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Évaluation de la connectivité de l'habitat du caribou forestier selon différents scénarios d'aménagement écosystémique en pessière à mousses de l'Ouest du Québec

Hovington, Évan 11 1900 (has links) (PDF)
Le caribou forestier (Rangifer tarandus caribou) est menacé au Canada. La perte et la fragmentation de son habitat constituent des conséquences négatives de l'aménagement forestier. Le caribou forestier requiert de larges massifs d'habitat pour combler ses besoins vitaux. De plus, la configuration de ces massifs doit lui permettre d'effectuer des déplacements à l'abri des prédateurs et du dérangement humain. L'aménagement forestier écosystémique est maintenant préconisé afin de créer des conditions écologiques auxquelles les espèces sont possiblement adaptées. Ainsi, l'émulation par les coupes de la fréquence, de la superficie et de la sévérité des perturbations naturelles (eg. feux en forêt boréale) pourrait constituer un filtre brut pour le maintien de la biodiversité. Le premier chapitre de ce mémoire porte sur l'identification des facteurs qui influencent la localisation des réseaux de pistes de caribou forestier à la fin de l'hiver ainsi que sur la mesure de l'importance des parcelles d'habitat pour la connectivité du paysage. Les résultats démontrent qu'à l'échelle du réseau de piste, la proportion d'habitat de qualité aurait un effet positif sur la probabilité d'occurrence du caribou forestier. Lorsqu'une cartographie de ces habitats de qualité est effectuée, l'analyse de la connectivité du paysage démontre que les parcelles les plus importantes se situent dans la partie nord du territoire, moins soumise à l'aménagement forestier jusqu'à présent. La parcelle d'habitat la plus importante se situe principalement dans un territoire cri géré sous l'entente de la «Paix des Braves» où la coupe en mosaïque est préconisée afin de favoriser l'augmentation des densités d'orignaux. Cette stratégie d'aménagement pourrait faire augmenter la prédation sur le caribou forestier en plus de fragmenter les derniers grands massifs d'habitats intacts. Le deuxième chapitre consiste à tester l'effet de la révolution forestière et de la superficie des agglomérations de coupes sur la connectivité structurelle entre les habitas du caribou forestier. Pour ce faire, un modèle spatiotemporel qui inclue des événements de feux et de coupes a été développé. Les résultats indiquent que la révolution forestière et la superficie des agglomérations de coupes ont un effet sur la connectivité du paysage. Pour une même révolution forestière, la connectivité est meilleure lorsqu'une plus grande proportion de grandes agglomérations de coupes est réalisée. Par ailleurs, nous avons évalué la plage de variabilité naturelle de connectivité du paysage en simulant seulement des événements de feux selon les cycles historiques connus. Puisque les chemins n'ont pas été considérés dans ces scénarios, la connectivité est meilleure par rapport aux scénarios de coupes. Seule la révolution forestière la plus longue (360 ans) permettrait d'occasionner des valeurs de connectivité qui se situent à l'intérieur de plage de variabilité naturelle. En conclusion, les différents outils utilisés ont permis de contribuer à l'acquisition de connaissances sur l'habitat de la harde frontalière de caribou forestier ainsi que d'émettre certaines recommandations relatives à la gestion de son habitat. ______________________________________________________________________________
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Utilisation du milieu boréal par l'ours noir et implications pour la conservation du caribou de la Gaspésie

Mosnier, Arnaud January 2008 (has links) (PDF)
Les modifications de l'habitat (perte et fragmentation) sont considérées comme la principale cause de perte de biodiversité à l'échelle planétaire. Ces changements peuvent bouleverser l'équilibre des écosystèmes présents, contraignant certaines populations à ne subsister que dans les habitats résiduels où elles sont souvent isolées et limitées à une petite taille. Inversement, les modifications de l'habitat peuvent favoriser d'autres espèces qui se trouvaient jusque là limitées par les conditions existantes. Une problématique importante survient quand les espèces favorisées sont susceptibles d'avoir un impact négatif important sur une population déjà fragilisée par les modifications de l'habitat. Une situation de ce type existe pour le caribou de la Gaspésie, une population considérée « en voie de disparition » vivant principalement dans un parc de conservation, mais fréquentant également des secteurs où les modifications d'habitats sont importantes en raison de la coupe forestière. En outre, ces dernières sont susceptibles de favoriser les prédateurs de cette population de caribous, l'ours noir (Ursus americanus) et le coyote (Canis latrans). Deux sessions d'un programme de contrôle des prédateurs réalisés entre 1990 et 1996 puis de façon récurrente depuis 2001 avaient pour but de limiter les populations de ces prédateurs dans les secteurs utilisés par les caribous mais, afin d'assurer une protection à long terme, d'autres connaissances étaient nécessaires. Cette thèse de doctorat avait pour principal objectif d'accroître l'état des connaissances sur l'utilisation de l'espace par l'ours noir et le coyote et de détailler plus spécifiquement comment les caractéristiques d'un milieu boréal et montagnard influencent la sélection de l'habitat par l'ours noir. À l'aide de ces données nous désirions accroître l'information permettant d'identifier des mesures pour limiter les interactions de ces prédateurs avec les caribous de la Gaspésie. Un suivi télémétrique réalisé au cours de trois années (juillet 2002 -novembre 2005) sur 24 ours noirs et 16 coyotes équipés de colliers GPS a servi de base à ce projet. L'analyse des patrons d' utilisation de l'espace par ces deux espèces nous a permis de montrer que malgré une faible densité de leurs populations respectives, la taille et l'organisation spatiale de leurs domaines vitaux pouvaient leur permettre d'accéder en grand nombre aux zones utilisées par les caribous. Les mouvements des prédateurs s'étendaient à une échelle beaucoup plus grande que celle à laquelle avait eu lieu les deux sessions du programme de contrôle des prédateurs. Ces caractéristiques expliquaient probablement la durée limitée des effets positifs du contrôle sur le recrutement du caribou après l'arrêt du premier programme de contrôle. Les patrons d'utilisation de l'espace des prédateurs pouvaient expliquer également le maintien du nombre de prédateurs capturés annuellement lors de la deuxième période de contrôle, et ce, malgré une pression de piégeage importante. Afin d'assurer la protection des caribous à long terme, nos résultats suggèrent également l'importance d'aménager l'habitat autour du parc de la Gaspésie et d'y limiter les populations de proies alternatives comme les orignaux de façon à ne pas favoriser les prédateurs. Grâce aux données précises obtenues avec les colliers GPS nous avons modélisé la sélection de l'habitat par l'ours noir sous la forme d'une fonction de sélection des ressources (FSR). En incluant dans l'analyse plusieurs facteurs biotiques et abiotiques, nous avons mis en évidence diverses adaptations comportementales de l'ours noir à la forêt boréale. À l'aide d'une analyse du régime alimentaire et d'un suivi de la phénologie des plantes, nous avons détecté des modifications temporelles dans leur sélection de l'habitat en réponse aux changements de la disponibilité des ressources alimentaires. Ainsi, les ours faisaient des mouvements altitudinaux saisonniers. Au printemps, ils utilisaient principalement les espèces graminoïdes qu'ils trouvaient sur les sommets des montagnes. En été, par contre, ils se nourrissaient de fruits mous (e.g. framboises, fruits d'aralie et de cornouiller stolonifère) qu'ils recherchaient à basse altitude dans les milieux perturbés issus d'épidémies d'insectes et de certains types de coupes forestières. Enfin, en automne, les ours se déplaçaient vers les moyennes altitudes et utilisaient des secteurs faiblement ensoleillés, recherchant probablement des milieux dans lesquels la phénologie des plantes était retardée. Les fruits du sorbier (Sorbus americana) représentaient alors une très grande proportion de leur régime alimentaire. Des résultats de cette étude, nous proposons des aménagements de l'habitat, qui pourraient être mis en oeuvre pour limiter la présence de l'ours noir à proximité de la population de caribous de la Gaspésie. Ainsi, les coupes forestières de type CPRS devraient être évitées car elles aboutissent à la création de milieux riches en fruits qui sont particulièrement recherchés par les ours. Les coupes partielles devraient par contre être privilégiées car elles sont généralement peu utilisées, voir évitées. Comprendre comment les animaux réagissent à l'hétérogénéité de l'environnement est crucial si on veut comprendre l'impact des modifications de l'habitat. En nous basant sur la méthode des « temps de premier passage » (« First-passage time »), nous avons pu montrer que les ours ne parcouraient pas le milieu aléatoirement, mais qu'ils regroupaient leurs activités selon deux échelles spatiales. La taille des échelles spatiales utilisées par les ours variait au cours de l'année, vraisemblablement en réponse au changement de la disponibilité des ressources alimentaires. En considérant les échelles de sélection détectées chez chacun des individus, nous avons pu montrer que les variations dans les patrons de déplacements des ours noirs étaient associées à certaines variables comme la proportion de milieux perturbés ou dénudés, l'altitude et l'irradiation solaire, mais que l'effet de ces variables pouvaient changer au cours de l'année. Les patrons de distribution des espèces sont très importants à prendre en compte pour identifier les secteurs d'intérêt dans une problématique de conservation. Ainsi, une connaissance détaillée de l'écologie de l'espèce à protéger est essentielle pour réussir un programme de rétablissement. Toutefois, lorsque cette espèce est menacée par la prédation, nos résultats montre qu'il est également indispensable de considérer l'utilisation de l'espace et la sélection de l'habitat des prédateurs afin de définir les éléments du paysage et les échelles à considérer pour réaliser des aménagements d'habitats qui favoriseront une protection durable pour les espèces menacées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Utilisation de l'espace, Sélection de l’habitat, Échelles de sélection, Conservation, Espèces menacées, Ours noir, Coyote, Caribou.
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Habitat d'alimentation et de déplacement des chauves-souris le long d'un gradient de paysages du sud du Québec

Côté, Fabienne January 2006 (has links) (PDF)
Comme pour plusieurs autres espèces animales, le déclin des populations de chauves-souris est documenté un peu partout sur la planète. Au Québec, quatre espèces se retrouvent sur la liste des espèces susceptibles d'être désignées menacées ou vulnérables. Plusieurs raisons, dont la dégradation des habitats, sont mises en cause. Toutefois, le manque de connaissances sur l'utilisation de l'habitat par chacune des espèces de chauves-souris retarde l'élaboration et l'application de mesures de protection. Au Québec, aucune étude n'avait été faite sur la distribution de l'activité nocturne des chauves-souris. Bien que plusieurs recherches aient été effectuées, au cours des années, sur les relations entre les chauves-souris et leur habitat, peu d'entre elles se sont intéressées à la distribution des différentes espèces de chauves-souris en présence de plusieurs éléments de l'habitat. De plus, dans la plupart des études, l'analyse ne se fait qu'à une échelle spatiale donnée. La mise en place au Québec d'un réseau d'inventaires acoustiques de chauves-souris favorise dorénavant la caractérisation des habitats d'alimentation et de déplacement des chauves-souris, au Québec. L'objectif principal du projet visait la caractérisation des habitats d'alimentation et de déplacement des chauves-souris au Québec. Les objectifs de cette étude étaient (1) de déterminer les différences dans l'utilisation nocturne de l'habitat par les chauves-souris en fonction d'un gradient allant d'un paysage urbanisé, d'un paysage agricole, et enfin d'un paysage forestier, retrouvé à travers les trois régions étudiées, (2) de définir les caractéristiques d'habitat d'alimentation et de déplacement utilisées par chaque espèce de chauve-souris, et finalement (3) de montrer comment les variables d'habitat explicatives varient lorsque différentes échelles spatiales sont utilisées. Dans les trois régions choisies, des bénévoles du réseau ont enregistré et localisé à l'aide de GPS les cris de chauves-souris le long de parcours routiers de 20 km. Ces informations ont été transférées sur système d'information géographique. Plusieurs variables d'habitat ont été obtenues à partir de cartes topographiques informatisées et d'orthophotos afin de permettre l'analyse des relations chauves-souris/habitat à l'aide de régressions logistiques multiples. Des tests de Wilcoxon (« signed rank ») ont servi à vérifier les similitudes dans la distribution inter-annuelle des chauves-souris. Les analyses ont été répétées à plusieurs échelles spatiales. Les résultats montrent que les Myotis sont abondantes en milieu agricole (45 % des cris) et en milieu forestier (68 %), mais presque absentes du milieu urbain (0,5%). En milieu urbain, la grande chauve-souris brune est l'espèce la plus commune (58 %). Les tests ont montré que, souvent, il n'y a pas de différences significatives dans le positionnement des chauves-souris le long des circuits, année après année. Parmi les variables d'habitat qui ont influencé le plus la présence de chauves-souris, les différents types de bâtiments et les lampadaires blancs semblaient les plus importantes. La présence de ruisseau en paysage agricole est également associée à la présence des chauves-souris. Les variables d'habitats expliquant l'occurrence de chauves-souris varient dépendant de l'échelle spatiale, de l'espèce et du paysage. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Chauves-souris, Habitat, Urbain, Rural, Forestier.
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Importance des arbres de grande taille en forêt boréale mixte sur la distribution des oiseaux cavicoles ainsi que sur les patrons d'alimentation du Grand pic (Dryocopus pileatus)

Gasse, Anaïs January 2007 (has links) (PDF)
La forêt boréale mixte de l'est du Canada constitue une zone de transition entre la forêt boréale résineuse et la forêt décidue tempérée. Cette zone est composée d'une riche population d'oiseaux cavicoles, incluant sept espèces de pics. Les perturbations humaines (agriculture et industrie forestière) ont beaucoup modifié cet écosystème en réduisant considérablement la quantité et la superficie de forêts matures ainsi que la quantité d'arbres de grand calibre, vivants ou morts, requis pour l'excavation de cavités par les pics. Deux aspects de cette problématique ont été traités dans ce mémoire. Le premier chapitre vise à caractériser les besoins des oiseaux utilisateurs de cavités en déterminant quelles essences d'arbres contribuent à la présence de chicots de grand calibre (dhp ≥ 20 cm) et à étudier les caractéristiques de la végétation qui affectent la sélection de l'habitat par les pics à l'échelle locale (rayon de 250 m) et à l'échelle du paysage (rayon de 1 km). Les rôles écologiques (soit espèces clé et/ou parapluie) de ces oiseaux ont également été étudiés. Le deuxième chapitre porte davantage sur les besoins alimentaires du Grand Pic. Les facteurs importants qui distinguent les arbres sélectionnés lors de sa quête alimentaire ainsi que les distributions temporelle et spatiale des marques d'alimentation ont été étudiées. L'aire d'étude se situe en Abitibi, au nord-ouest du Québec, dans la sapinière à bouleaux blancs. Afin de détecter la présence de pics et de hiboux cavicoles, un dispositif de 230 points d'appels a été élaboré le long des routes dans différents milieux forestiers. Dans le but de quantifier les arbres morts et vivants disponibles à l'échelle locale, des transects de végétation ont été effectués (1000 m²). Ces derniers ont aussi permis de caractériser les arbres utilisés pour l'excavation de cavités par les pics ainsi que par le Grand Pic (Dryocopus pileatus) lors de son alimentation. Des analyses géomatiques ont été menées pour déterminer les caractéristiques du paysage associées à la présence des pics. Nos résultats indiquent que le Pic flamboyant (Colaptes auratus) et le Pic maculé (Sphyrapicus varius) sont les deux espèces les plus abondantes dans notre aire d'étude tandis que le Grand Pic, le Pic à dos noir (Picoides arcticus) et le Pic à dos rayé (P. dorsalis) se font les plus rares. La probabilité d'occurrence pour la majorité des pics est davantage reliée aux attributs de l'échelle locale qu'à ceux de l'échelle du paysage. Le peuplier faux-tremble (Populus tremuloides) est l'essence la plus souvent excavée lors de la création de cavités par les pics et elle est aussi l'essence la plus représentée dans la catégorie des arbres de grand calibre. De plus, la majorité des cavités ont été excavées dans des arbres de grand calibre, et ce pour toutes les espèces de pics y compris celles qui creusent de petites cavités. Pour ces raisons, le peuplier faux-tremble est une espèce d'arbre d'intérêt faunique clé en forêt boréale mixte aménagée d'Abitibi. La présence de la Petite Nyctale (Aegolius acadicus) est associée de façon significative à la présence du Grand Pic mais pas à celle du Pic flamboyant. Cette association suggère que le Grand Pic serait une espèce clé de voûte (keystone) par la création de grande cavités en forêt boréale mixte. Selon l'indice proposé par Fleishman,la Petite Nyctale représente parmi les espèces cavicoles suivies dans cette étude celle qui est la plus propice à être désignée espèce parapluie. Le Grand Pic tend à s'alimenter sur les plus gros arbres disponibles. Il s'alimente majoritairement sur le sapin baumier (Abies balsamea) et sur le peuplier faux-tremble. Presque toutes les excavations d'alimentation observées se retrouvent sur la partie inférieure des arbres. Aucune essence ou diamètre d'arbre ne semble être toutefois favorisé lors de la réalimentation année après année. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Excavateurs primaires de cavités, Utilisateurs secondaires de cavité, Peuplier faux-tremble, Grand Pic, Arbres morts.

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